1 Rappelons que le « vrai » Soranos n’est pas disponible à la Renaissance et qu’on cite souvent sous son nom son adaptateur Mustion.
2 Galien, In Hippocratis De natura hominis commentarium 3, 24 (= Kuhn XV 209-210). L’édition en vingt tomes, de Carl Gottlob Kühn (Leipzig, Car. Cnoblochii, 1821-1833), toute critiquable qu’elle soit, reste la plus complète des éditions de Galien et, pour bien des œuvres galéniques, n’est toujours pas remplacée.
3 Gourevitch D., « L’alimentation animale de la femme enceinte, de la nourrice et du bébé sevré », dans Cæsarodunum, numéro hors série, actes du colloque de Nantes, 1991, Homme et animal dans l’Antiquité romaine, éd. Chevallier R., Tours, 1995, p. 283-293. On verra aussi l’observation de l’effet de la grenade mangée par la mère sur la mobilité du fœtus in utero, Gourevitch D., « La mère qui mange et le fœtus qui réagit : une allusion méconnue à la sensorialité fœtale », Revue de philologie, no 77, 2, 2003, p. 219-223.
4 Gourevitch D., « Les ratés de la conception : fausses-couches et monstres selon les biologistes, les médecins et les juristes de l’Antiquité », Éthique, no 16 (2), 1995, p. 38-44.
5 Gourevitch D., « Soranos, adieu Soranos », Cahiers de la villa Kérylos, no 15, 2004, p. 135-161.
6 Galien, De optima secta 26 (= Kühn I 179), pour l’ensemble des citations précédentes.
7 On entend par « excès » les restes inutiles, à l’issue du processus de digestion-assimilation.
8 Hippocrate, Maladies des femmes 75 (= Littré, VIII, 1853, p. 167).
9 Hippocrate, Régime II 41 (= Littré, VI, 1849, p. 538-539).
10 Par exemple, Gourevitch D., « Les tire-lait antiques et l’utilisation médicale du lait humain », Histoire des sciences médicales, no 24, 1990, p. 93-98.
11 Loisel Dr P., « Étude archéologique, anthropologique et microscopique du squelette d’un nouveau-né de l’époque gallo-romaine découvert à Étaples », Quentovic, fasc. 27-28, nov. 1986, p. 1-16.
12 Gourevitch D., Maternité et petite enfance dans l’Antiquité romaine. Guide de visite, Musée-site de Bavay-Bagacum, 2008, 12 p. (après le catalogue Gourevitch-Moirin-Rouquet).
13 Gourevitch D., « Cherchez la femme », dans Mudry Ph. (dir.), Le Traité des Maladies aiguës et des maladies chroniques de Caelius Aurelianus, Nantes, Presses de l’Université de Nantes, 1999, p. 177-211.
14 Bornons-nous à dire pour l’instant que ce mot grec désigne un produit aux effets puissants, délétères ou thérapeutiques.
15 Galien, De sanitate tuenda I 8 (= Kühn VI 44-45).
16 Après celui de Manca Masciadri et Montevecchi, un nouveau corpus a était préparé par Antonio Ricciardetto pour la journée d’études 2014 au CEDOPAL de Liège : voir Ricciardetto A., « Entre Rome et l’Égypte romaine. Pour une étude de la nourrice entre littérature médicale et contrats de travail », dans Marganne M.-H. et Ricciardetto A.(dir.), En marge du Serments Hippocratique. Contrats et serments dans le monde gréco-romain, Liège, Presses Universitaire de Liège, 2017, p. 67-117.
17 À ce processus a été partiellement consacrée la journée d’études de Liège.
18 Berliner Griechische Urkunden (série commencée en 1895 et toujours en cours) pour BGU 1107. D’autres contrats de nourrice font partie de la même série, par exemple IV 1058 et 1106.
19 Le papyrus est très abrasé, lissé pour permettre son réemploi comme cartonnage de momie.
20 Mars-avril.
21 La dix-septième année de César Auguste, donc 13 av. J.-C.
22 Soit environ un demi-litre, d’une huile probablement destinée aux soins corporels du bébé. Le corps de l’enfant démailloté est passé à l’huile d’olive tiède.
23 Gourevitch D., « La gestatio thérapeutique à Rome », Mémoires du Centre Jean Parlerne, no 3, 1982, p. 55-65.
24 Pour les poissons et leurs sucs, cf. Gourevitch D., « Hicesius’ fish and chips. A plea for an edition of the fragments and testimonies of περὶ ὕλης », dans Braund D. et Wilkins J. (dir.), Athenaeus and his World. Reading Greek Culture in the Roman Empire, Exeter, 2000, chap. 37, p. 483-491.
25 Gourevitch D., « L’alimentation animale de la femme enceinte… ».
26 Galien, De alimentorum facultatibus III 15 (= Kühn VI 686 = Corpus Medicorum Graecorum V 4, 2, 347).
27 Gourevitch D., Limos kai loimos. A Study of the Galenic Plague, Paris, De Boccard, 2013, chap. 1.
28 Huskinson J., Roman Children’s Sarcophagi. Their Decoration and its Social Significance, Oxford, Clarendon Press, 1996, no 7.5, pl. 14, 2.
29 Gourevitch D., « Les gestes de la maternité : autour d’une stèle de Cologne », dans Ternes Ch. M. (dir.), La Famille en milieu gallo-romain, Bulletin des antiquités luxembourgeoises, 21, 1992, p. 177-193. Et depuis Rothe U., « Der Grabstein der Severina Nutrix aus Köln : eine neue Deutung », Germania, no 89, 2011, p. 191-221 (une nouvelle lecture comparative démontre que ce monument fut commandé pour la nourrice et non par elle).
30 Gourevitch D., « L’alimentation animale de la femme enceinte… ».
31 Oribase, Libri Incerti 20.
32 Ibid., 17.
33 Rouquet N., « Biberons et tire-lait ou les tribulations d’une tubulure », dans Gourevitch D., Moirin A. et Rouquet N. (dir.), Maternité et petite enfance dans l’Antiquité romaine, Bourges, Muséum d’histoire naturelle, Collection Bituriga, 2003, p. 171-178.
34 Mustion (ed. Rose p. 43, 6).
35 Mais je n’ai jamais pu m’en procurer de photographie, et il est possible qu’il ait disparu depuis l’indépendance.
36 Pour l’époque romaine, Gourevitch D., « Biberons romains : formes et noms », dans Sabbah G. (dir.), Le Latin médical. La constitution d’un langage scientifique, Mémoires du Centre Jean Palerne, no 10, 1991, p. 117-133 ; Ead., « L’alimentation artificielle du petit enfant dans l’Antiquité classique », dans Les Biberons du docteur Dufour, Musées de Fécamp, Fécamp, 1997, p. 13-18 ; Rouquet N., « Les biberons… », art. cit.
37 Gourevitch D. et Chamay J., « Genève, Musée d’art et d’histoire : femme nourrissant son enfant au biberon », Antike Kunst, 35 (1), 1992, p. 78-81 et pl. 19.
38 Schéma de Rouquet, in Gourevitch D., Moirin A., Rouquet N., Maternité et petite enfance en Gaule romaine, Treignes (Belgique), Éditions du CEDARC, 2006.
39 Gourevitch D., « Poppatoi romani. L’apporto recente dell’archeologia », Anthropos & iatreia, 2010, p. 71-75.
40 Un autre vase Hayes du même musée, de provenance tout aussi inconnue, semble une espèce de tisanière, pourvue d’un couvercle légèrement en creux percé de douze trous ; on pourrait penser à un usage médical, mais il est pour ainsi dire impossible à laver !
41 Gourevitch D., « L’esthétique médicale de Galien », Les Études classiques, no 55, 1987, p. 267-290.
42 Galien, De sanitate tuenda I 8 (= Kühn III 215).
43 Par exemple Rousselle A., Porneia : de la maîtrise du corps à la privation sensorielle : iie-ve siècles de l’ère chrétienne, Paris, PUF, 1983.
44 Capasso L., I fuggiaschi di Ercolano : paleobiologia delle vittime dell’eruzione vesuviana del 79, Roma, L’Erma di Bretschneider, 2001.
45 Galien, Definitiones medicae 131 (= Kühn XIX 384-385).
46 Gourevitch D., « La poupée-dame à l’époque romaine impériale : un surprenant imaginaire du corps féminin », Medicina nei secoli, no 1, 2011, p. 9-39.
47 Gourevitch D., I giovanni pazienti di Galeno, Roma-Bari, Laterza, 2001, avec en particulier Cyrille, un fils de Boéthos, et Commode, fils survivant et futur successeur de Marc Aurèle.
48 Temkin O., « Galen’s “Advice for an Epileptic Boy” », Bulletin of the Institute of the History of Medicine, v. II, no 3, 1934 = Kühn XI 357-378. Boudon-Millot V., « Galien de Pergame et la pratique épistolaire », dans Laurence P. et Guillaumont F. (dir.), Les Écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours, Tours, PU François-Rabelais, Tours, 2010, p. 113-132.
