1 Moretti F., Graphes, cartes et arbres, trad. L. Jeanpierre, Paris, Les Prairies ordinaires, 2008, p. 101-127. L’auteur souhaite remercier V. Giacomotto-Charra, D. Gourevitch et J. Vons pour les conseils et les suggestions, ainsi qu’Alice Paquet pour sa précieuse relec

2 Pomata G., « Observation rising : birth of an epistemic genre », dans Daston L. et Lunbeck E. (dir.), Histories of Scientific Observation, Chicago/Londres, The University of Chicago Press, 2011, p. 45-80, à la p. 48.

3 Pour les rapports entre ratio et experientia, cf. Maclean I., Logic, Signs and Nature in the Renaissance, New York, Cambridge University Press, 2002, p. 191-200.

4 Pomata G., « Observation rising… », p. 57.

5 Moretti F., Graphes, cartes et arbres…, p. 108.

6 Cf. Pomata G., « Observation rising… », p. 60-64.

7 Van Loom J., Medicinalium observationum libri tres, Anvers, Guillaume Dubois, 1560.

8 Amatus Lusitanus, Curationum medicinalium centuria prima, multiplici variaque rerum cognitionæ refertæ, Florence, Torrentino, 1551. Édition de référence pour cet article : Curationum Medicinalium centuriæ duæ, prima et secunda, multiplici variaque rerum cognitione refertæ, Paris, Francis Bartholomée, 1554.

9 Vasari G., Le vite de’ più eccellenti architetti, pittori, et scultori italiani, da Cimabue insino a’ tempi nostri, Florence, Torrentino, 1550.

10 Maclean I., Logic, Signs and Nature in the Renaissance, p. 192-93, en citant Aristote, Physique VIII. 22, 253 a 32.

11 Van Loom J., Medicinalium observationum libri tres, Amplissimo ordini senatorio Reipublicæ Bruxellanæ, f. 3r^o.

12 Campolongo E., ΣHMΕIΩΤIΚH, seu nova cognoscendi morbos methodus, ad analyseos Capivaccianæ normam expressa, éd. Johannes Jessenius a Jessen, Wittenberg, Lorenz Säuberlich, 1601, f. 7r^o, cité par Maclean I., Logic, Signs and Nature…, p. 169.

13 Van Loom J., Medicinalium observationum libri tres, f. 2v^o-3r^o.

14 Schenck von Grafenberg J., Observationum Medicarum, Rararum, Novarum, Admirabilium, et Monstrosarum Tomus […]. In Quibus, quæ Medici Doctissimi & exercitatissimi, abdita, vulgo incognita, gravia, periculosaq[ue] in harum partium conformationibus, eorundemque morborum caussis […] exhiberentur. Cum Illustrium Nostræ ætatis Medicorum Anecdotis compluribis et nunquam publicatis exemplis, Francfort, Zacharias Palthenius et Jonas Rosa, 1600.

15 C’est, par exemple, le cas de Helena Antonia de Liège, barbue. Schenck avait recopié sur papier son portrait en bronze réalisé par l’inciseur Dominicus Custos d’Absbourg, ibid., I, xiv, p. 18-19.

16 Ibid., f. 2v^o.

17 Ibid., f. 3v^o.

18 cf. Jacquart D., La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, Fayard, 1998, p. 105.

19 cf. Pomata G, « Observation rising… », p. 61.

20 « C’est pourquoi j’ai voulu te dédier la première de mes centuries des Curationes, comme j’ai voulu l’appeler avec ce terme courant : non parce que j’ai cru cette œuvre digne de ton génie divin, mais pour que tu comprennes que, depuis que je t’ai adressé la parole dans ta fleurissante Florence, je n’ai considéré rien de plus important que mon esprit vis-à-vis de toit te soit rendu visible. Tes Pisans, en effet, ceux qui se consacrent à la médecine, auront un livre, d’un côté au titre presque inusité, de l’autre (que ce soit dit sans arrogance) ni mauvais, ni inutile, mais témoin éternel de ma considération vis-à-vis du nom des Médicis », Amatus Lusitanus, Curationum medicinalium centuria prima…, f. A2v^o-A3r^o.

21 Il faut pourtant remarquer l’ambiguïté de l’adjectif mediceum qui se réfère, certes, à la famille de Florence, mais qui se prête très bien à être interprété comme « de la médecine ». L’œuvre d’Amatus Lusitanus est une offrande aux Médicis, mais aussi un gage de loyauté à l’art médical, jeu de mot par ailleurs fréquent.

22 Cf. Pomata G., « Observation rising… », p. 57. G. Pomata reporte aussi la notice d’un manuscrit de curationes écrit à Ferrare en 1540, probablement par un des étudiants de Brasavola. Le module paraît se rapprocher de celui d’Amatus Lusitanus, mais il ne présente pas de commentaires à la suite de chaque curatio.

23 Amatus Lusitanus, Curationum medicinalium centuria prima…, p. 3.

24 cf. Agrimi J. et Crisciani C., Les « Consilia » médicaux, Turnhout, Brepols, 1994, p. 16-17.

25 Da Monte G. B., Medicina universa Joh. Baptistæ Montani, ex lectionibus ejus cæterisque opusculis, tum impressis tum scriptis, collecta, et in III. tomos nunc primum digesta, Francfort, les héritiers d’André Wechel, 1587, t. 1, p. 9.

26 Amatus Lusitanus, Curationum medicinalium centuriæ duæ…, f. A2v^o.

27 Pomata G., « Sharing cases : the Observationes in early modern medicine », Early Science and Medecine, 15, 2010, p. 193-236, à la p. 208.

28 Amatus Lusitanus, Curationum medicinalium centuriæ duæ…, f. A2v^o.

29 Cardan J., Somniorum synesiorum omnis generis insomnia explicantes […] Libri IIII, Bâle, Heinrich Petri, 1562, p. 118-37.

30 Ibid., p. 118.

31 Siraisi N., The Clock and the Mirror : Girolamo Cardano and the Renaissance Medicine, Princeton, Princeton University Press, 1997, p. 152.

32 Cardan J., De libris propriis, Lyon, Guillaume Rouillé, 1557, p. 122-151. Les curationes sont numérotées jusqu’à la 49.

33 Cardan J., Somniorum synesiorum […] libri IIII, p. 118 (seconde série de pagination).

34 Cardan J., De methodo medendi, Paris, Guillaume Rouillé, 1565, p. 211-243.

35 « Hunc librum in Catalogum ceterorum [...] ob parvitatem ascribere neglexi », ibid., p. 211.

36 Edelman B., Le Sacre de l’auteur, Paris, Le Seuil, « Essai », 2004, p. 118.

37 « [...] quandoquidem videam Galenum tam paucorum meminisse, quos ex deploratis morbis sanaverit », Cardan J., Somniorum synesiorum [...] libri IIII, p. 131.

38 Ibid.

39 Burkhardt J., La Civilisation en Italie au temps de la Renaissance, Paris, Plon, 1916, tome 1, p. 177-190.

40 Cardan J., Somniorum synesiorum [...] libri IIII, p. 131.

41 Le motif de la mémoire défaillante et des souvenirs qui émergent revient plusieurs fois dans les curationes de Cardan.

42 « sed quoniam, quæ contigerunt, supra artis ipsius res esse videntur » : Cardan J., Somniorum synesiorum [...] libri IIII, p. 131.