1 Mancuso F., Venise est une ville, Paris, Éditions de la revue Conférence, 2015, p. 118-119.
2 Power M.J., « The social topography of Restoration London », dans Beier A.L. et Finlay R. (ed.), London 1500-1700. The Making of the Metropolis, Londres, Longman, 1986, p. 199-222.
3 Gardey P., Négociants et marchands de Bordeaux. De la Guerre d’Amérique à la Restauration (1780-1830), Paris, PUPS, 2009, p. 95-104 et 476-492.
4 Voir par exemple pour Rouen, Chaline O., « Le navire, le quai et la maison. Circulation des marchandises et espace urbain à Rouen au XVIIIe siècle », dans Le Mao C. et Meyzie P. (dir.), L’Approvisionnement des villes portuaires en Europe du XVIe siècle à nos jours, Paris, PUPS, 2015, p. 169-177.
5 Lespagnol A., Messieurs de Saint-Malo. Une élite négociante au temps de Louis XIV, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1997, 2 vol., p. 20-37.
6 Zahedieh N., The Capital and the Colonies. London and the Atlantic Economy 1660-1700, Cambridge UP, 2012, p. 166-169. Précisons que seuls les navires les plus petits pouvaient s’approcher du quai, les autres devant rester à distance et être déchargés.
7 Mancuso F., op. cit., p. 54-62.
8 Voir Erbe A. et Ranck C. (ed.), Das Hamburger Bürgerhaus. Seine Bau- und Kunstgeschichte. Hambourg, Boysen & Masch, 1911, Tafel 67 ; Rudhard W., Das Bürgerhaus in Hamburg, Tübingen, Verlag Ernst Wasmuth, 1975 ; Jaacks G. (ed.), Kirchen, Kanonen und Kommerz, Hambourg, Museum für Hamburgische Geschichte, 2003. On trouve une reconstitution d’une Diele de maison de marchand au Museum für Hamburgische Geschichte, provenant d’une maison détruite en 1909 qui se trouvait Deichstraße 53.
9 Erlande-Brandenburg A.et Jurković M. (dir.), La Renaissance en Croatie, catalogue d’exposition Ecouen – Zagreb, RMN – Galerie Klovićevi Dvori, 2004, p. 230-232.
10 Zahedieh N., op. cit., illustration 5, p. 66.
11 Maffre P., Construire à Bordeaux au XVIIIe siècle. Les frères Laclotte, architectes en société (1756-1793), Bordeaux, Société archéologique de Bordeaux, 2013, p. 335-346.
12 Voir, dans le présent volume, la contribution de Gloria Franco, p. 73-87, sur San Lucar de Barrameda où se trouve l’imposante Casa Arizon.
13 Bienvenu G. et Lelièvre F., Nantes. L’ île Feydeau. Loire-Atlantique, Nantes, Images du Patrimoine, 1992, p. 28-29.
14 Au Havre, rue Saint-Honoré, la maison de ville du négociant Jacques-François Begouën, dit de Meaux, dont l’édification, de1770 à 1778, coûta la somme élevée de 257 000 livres tournois, était, jusqu’en 1944, un vaste immeuble à 3 étages sous comble avec aile en retour d’équerre le long de la rue de la Corderie. Le portail était imposant. Au rez-de-chaussée, on traversait la cour et on accédait, comptoir, chambre d’échantillons, loge du portier, écuries et remise, communs et cuisine. Les magasins étaient le long de la rue de la Corderie. Deux escaliers desservaient le 1er étage avec l’appartement du négociant et le 2nd avec un autre appartement indépendant. Begouën Demeaux M., Mémorial d’une famille du Havre, I, Les Fondateurs. Choses et gens du XVIIIe siècle en France et à Saint-Domingue. Jacques-François Begouën 1743-1831, Paris-Rouen, Société française d’histoire d’outremer et Société libre d’émulation de la Seine-Maritime, 1982, p. 86-87 ; Lemonnier-Mercier A., L’Habitat disparu du Havre, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2018, p. 239- 240.
15 Tijs R.J., « Pour embellir la Ville ». Maisons et rues d’Anvers du Moyen Age à nos jours, Bruxelles, Fonds Mercator, 1993, p. 146-153. Ainsi pour la maison De Spiegel, Oude Beurs 16 ou celle Den Wolsack, au 29. La finalité des hautes tours effilées dominant des maisons de marchands du XVIe siècle reste énigmatique : apparat ? sorte d’enseigne dressée dans le ciel au-dessus d’une demeure ou d’une rue vouée à un type de négoce ?
16 Lemonnier-Mercier A., op. cit.
17 À Cadix la Maison dite des Quatre Tours, à Bordeaux celle Fenwick aux Chartrons ont subsisté jusqu’à nos jours.
18 Il est aujourd’hui connu comme hôtel Magon de La Blinais, du nom de son ultime propriétaire à la veille de la Révolution et se trouve 4 rue Châteaubriand. Voir Petout P., Hôtels et maisons de Saint-Malo, XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, Picard, 1985, p. 188-190 et 214-219 ; Lespagnol A., op. cit., p. 738-744. Les négociants sont les grands bénéficiaires des « accroissements » successifs de l’espace urbain.
19 C’est celui qui reste connu comme l’hôtel Magon de La Lande, ou d’Asfeld, dans la rue de ce nom.
20 Bienvenu G. et Lelièvre F., op. cit., p. 28-29.
21 Lespagnol A., op. cit., p. 735-738.
22 Bienvenu G. et Lelièvre F., op. cit., p. 36-41.
23 Herengracht 386. Voir https://www.patrimonia.nl/het-grachtenhuis/ ainsi que http://www.amsterdamsegrachtenhuizen.info/gracht/hge/hge400/hg14386
24 Chaline O. (dir.), Les Hôtels particuliers de Rouen, Rouen, Société des Amis des Monuments rouennais, 2e éd. 2002, p. 26-27.
25 Comme par exemple à Nantes au 17 Quai de la Fosse, la maison bâtie en 1742 par Pierre Rousseau pour l’armateur Trochon.
26 Bienvenu G. et Lelièvre F., op. cit., p. 66-67. Notons que le propriétaire de la maison, s’il était marchand de bois, ne l’était pas de « bois d’ébène », comme on dénommait les esclaves noirs.
27 Taillard C., Bordeaux à l’âge classique, Bordeaux, Mollat, 1997, p. 159-170 et 216-218 ainsi que Victor Louis (1731-1800). Le triomphe du goût français à l’époque néo-classique, Paris, PUPS, 2009, p. 216-230 et 237-242.
28 Voir http://itinerari.comune.trieste.it/itinerario-neoclassico/#carciotti