Des impératifs de la bienséance aux nécessités de l’intimité, les dispositifs spatiaux de l’hôtel urbain entre vie publique et vie privée (vers 1620-vers 1790)

1 Gady A., Les Hôtels particuliers de Paris du Moyen Âge à la Belle Époque, Paris, Parigramme, 2008, p. 12.

2 Patte P., Tableau du progrès des arts et des sciences sous le règne de Louis XV, Paris, Desaint, 1765, p. 5-6.

3 Roubo A.-J., L’Art du menuisier, Paris, 1769-1770, t. II, p. 185-189.

4 Savot L., L’Architecture française des bastiments particuliers, Paris, 1624.

5 Ibid., p. 15 et p. 21-22.

6 Babelon J.-P. et Mignot C. (dir.) François Mansart, le génie de l’architecture, Paris, Gallimard, 1998. Pour Louis Le Vau, voir Cojannot A., Louis Le Vau et les nouvelles ambitions de l’architecture française 1612-1654, Paris, Picard, 2012. Alexandre Gady, pour sa part, a consacré sa thèse à Lemercier : Jacques Lemercier, architecte et ingénieur du Roi, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2005.

7 Cojannot A., op. cit., p. 90.

8 Gady A., op. cit., p. 135.

9 Courtin N., L’Art d’habiter à Paris au XVII^e siècle : l’ameublement des hôtels particuliers, Dijon, Faton, 2011.

10 Perrot J.-C., Genèse d’une ville moderne. Caen au XVIII^e siècle, Paris/La Haye, Mouton, 1975, p. 682.

11 Savot L., op. cit.

12 Scott K., The Rococo Interio : Decoration and Social Spaces in Early Eighteenth-Century, Paris, New Haven/Londres, Yale University Press, 1995, p. 7.

13 Bibliothèque numérique de Toulouse : Barthès P., Les heures perdues, 14 janvier 1768, https:// rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/cgi-bin/hub?a=d&d=%2Fark%3A%2F74899%2FB315556101_ MS0704

14 Chaline O., « Le Procureur général dans la ville : Godart de Belbeuf à Rouen », dans Pontet J. (textes réunis par), Des Hommes et des pouvoirs dans la ville XIV^e-XIX^e siècles, Pessac, CESURB Histoire, Université Michel de Montaigne- Bordeaux III, 1999, p. 135-152.

15 Numérique.bibliothèque, Toulouse.fr : superlibrary, P. Barthes, Les heures perdues, 1758. Voir supra, note 15.

16 Perrault C., Mémoires de ma vie par Charles Perrault. Voyage à Bordeaux (1669) par Claude Perrault, Paris, Librairie Renouard, 1909, p. 180-181. En ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/ bpt6k1020573.pdf (consulté le 21/01/2019).

17 Lilti A., Le Monde des salons, sociabilité et mondanité à Paris au XVIII^e siècle, Paris, Fayard, 2005, p. 96-97.

18 Pujalte M.-L., L’Architecture civile privée du XVIII^e siècle à Toulouse, Thèse dactyl., Université Toulouse-Le Mirail, 1999.

19 Le Camus de Mézières N., Le Génie de l’architecture ou l’analogie de cet art avec nos sensations, Paris, Chez l’Auteur, 1780, p. 122-123.

20 Coulomb C., Les Pères de la patrie. La société parlementaire en Dauphiné au temps des Lumières, Grenoble, PUG, 2006, p. 221.

21 Nexon Y., Le Chancelier Séguier (1588-1672), ministre dévot et mécène au Grand Siècle, Seyssel, Champs Vallon, 2015, p. 114.

22 Ibid., p. 149.

23 ADD33, Dugarry, 3E 15383, le 13 mars 1764.

24 Figeac M., « Entre espace privé et espace public, l’hôtel particulier des gens du roi, expression symbolique du pouvoir », dans Le Mao C. (dir.), Hommes et gens du roi dans les parlements de France à l’époque moderne, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2011, p. 180.

25 Young A., Voyages en France, 1787, 1788, 1789, t. I, Paris, A. Colin, p. 367-368.

26 Béchu P. et Taillard C., Les Hôtels de Soubise et de Rohan-Strasbourg, Paris, Somogy, 2004, p. 115.

27 Rapporté par Gutton J.-P., Domestiques et serviteurs dans la France de l’Ancien régime, Paris, Aubier, 1981, p. 52.

28 Le Camus de Mézières N., op.cit., p. 93.

29 Blondel J.-F., Cours d’architecture ou traité de la décoration, distribution et construction des bâtiments, t. 2, Paris, Chez Desaint, 1775, p. 236-237.

30 Nexon Y., op. cit, chap. 4, p. 114.

31 Ibid., p. 116.

32 Cité par Nexon Y., op. cit, p. 118.

33 On s’appuie ici sur Poche F., Gady A., Samoyault J.-P., Siksou J., L’Hôtel de Brienne, Paris, Chaudun, 2012, p. 42 et AN. MCXCII, 773, inventaire commencé le 18 juillet 1775.

34 Voir la contribution de Mathieu Magne dans cet ouvrage, infra, p. 235-250.

35 Kong E., Les Financiers et l’art en France dans la seconde moitié du XVIII^e siècle, Thèse dactyl., sous la dir. de P. Michel, Université de Lille 3, 2016, t. 1, p. 112. Dans cette citation, l’auteur semble ignorer que de nombreux financiers étaient souvent nobles mais ce n’est pas là le plus important et elle commet l’erreur de tous ceux qui prétendent travailler sur la noblesse sans en cerner le statut précis.

36 Durand Y., Les Fermiers généraux au XVIII^e siècle, Paris, Maisonneuve et Larose, rééd. 1996, p. 469.

37 Blondel J.-F., Cours d’architecture ou traité de la décoration, distribution et construction des bâtiments, Livre 4, chap. VII, 1771-1777, p. 125. Nicolas Lambert était le frère de Jean-Baptiste qui fut bien le constructeur du bâtiment. Blondel commet ici une petite erreur.

38 Cojannot Alexandre, op.cit., p. 101. On renvoie au chapitre consacré à l’hôtel Lambert, p. 79-101.

39 Durand Y., op. cit, p. 499-500.

40 Le Mao C., Les Fortunes de Thémis. Vie des magistrats du Parlement de Bordeaux au Grand Siècle, Pessac, Fédération historique du Sud-Ouest, 2006, p. 223.

41 Gresset M., Gens de justice à Besançon, 1674-1789 de la conquête par Louis XIV à la Révolution française (1674-1789), Paris/CTHS, Bibliothèque nationale, 1978, p. 253.

42 Coulomb C., op. cit., p. 206 sq.

43 Ibid., p. 207.

44 Lamarre C., « Hôtels et adresses des officiers des cours souveraines à Dijon au XVIII^e siècle », dans Coulomb C., Habiter les villes des cours souveraines en France (XVI^e-XVIII^e siècle), Grenoble, MSH-Alpes, 2008, p. 68.