1 Rossi P.H. Why Families Move : a Study in the Social Psychology of Urban Residential Mobility, Glencoe, The Free Press, 1955 ; plus récemment : Authier J.-Y., Bonvalet C. et Lévy J.-P., Élire domicile. La construction sociale des choix résidentiels, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2010 ; Frankhauser P. et Ansel D., La Décision d’habiter ici ou ailleurs, Paris, Économica, 2012. Sur la division sociale de l’espace urbain en France, voir les travaux de Pinçon M. et Pinçon-Charlot M., Dans les beaux quartiers, Paris, Le Seuil, 1989 ; Id., Les Ghettos du Gotha : comment la bourgeoisie défend ses espaces, Paris, Le Seuil, 2007. L’École de « l’écologie urbaine » ou École de Chicago a été parmi les premières à s’intéresser à l’inscription spatiale des phénomènes sociaux : Park R.E. et Burgess E., The City, Chicago, University Press, 1925. Pour une prise en compte de la dimension historique : Sjoberg G., The Preindustrial City : Past and Present, New York, Free Press, 1960.
2 Roche D., Le Peuple de Paris. Essai sur la culture populaire au 18e siècle, Paris, Aubier, 1981, p. 101-129 ; voir aussi Le Roy Ladurie E. (dir), La Ville des temps modernes. Histoire de la France urbaine, Paris, Le Seuil, 1980 ; Pinol J.-L. (dir.), Histoire de l’Europe urbaine, I, Paris, Le Seuil, 2003 (en particulier p. 796-803).
3 Leguay J.-P., La Rue au Moyen Âge, Rennes, Ouest-France, 1984 (réed. 2002), p. 119-124 : « Il semble que la ségrégation sociale se soit accentuée dans les villes les plus dynamiques durant les deux derniers siècles du Moyen Âge. Elle est marquée par une lente conquête du centre, du voisinage des cathédrales, des palais, quelquefois des halles par l’élite de l’argent, de la science et du savoir et par un départ des plus humbles vers les faubourgs où les prix des terrains et loyers sont moins élevés […] La ségrégation sociale se manifeste surtout au niveau de l’étage ou de la vue sur la voie principale : elle n’exclut pas déjà, dans les grandes cités, un début de zonage, de distinction entre les quartiers périphériques de taudis et des rues bien fréquentées. »
4 Voir les réflexions de V. Demont et V. Meyzie dans l’introduction du numéro d’Histoire urbaine consacré aux élites urbaines : Histoire urbaine, 40, 2014/2.
5 Sur les patriciats urbains : Petitfrère C. (éd.), Construction, reproduction et représentation des patriciats urbains (de l’Antiquité au XXe siècle), Tours, CEHVI, 1999.
6 Voir les travaux de M. Löw : Raumsoziologie, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2001 (trad. française en 2015 aux Éditions de la MSH) et plus récemment : Soziologie der Städte, Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 2008. Les monographies urbaines sont trop nombreuses pour être recensées ici. Voir le site de la très féconde Residenzen-Kommission de l’Académie des Sciences de Göttingen depuis les années 1990 : http://resikom.adw-goettingen.gwdg.de/index.php et, pour les aspects conceptuels, les volumes 15. I et II dirigés par W. Paravicini : Höfe und Residenzen im spätmittelalterlichen Reich, Ostfildern, Thorbecke, 2005. Les travaux déjà anciens d’Elisabeth Lichtenberger sur Vienne montrent toutes les potentialités méthodologiques d’une approche spatiale et multiscalaire : Lichtenberger E., Die Wiener Altstadt. Von der mittelalterlichen Bürgerstadt zur City, Vienne, Deuticke, 1977.
7 En France, pour la période moderne, on pense par exemple aux nombreuses études sur les élites municipales et parlementaires. Pour ces dernières, voir Coulomb C. (dir.), Habiter les villes de cours souveraines en France (XVIe-XVIIIe siècle), Grenoble, MSH-Alpes, 2008.
8 Pour l’objet esthétique, voir la communication d’Alexandre Gady dans cet ouvrage, p. 61-71, mais aussi les travaux germaniques, déjà anciens, sur le concept d’Ikologie der Architektur autour de Günter Bandmann qui se sont attelés à questionner la dimension symbolique de l’architecture à travers les formes et l’agencement des structures. Voir notamment l’article programmatique : Bandmann G., « Ikologie der Architektur », Jahrbuch für Ästethik und allgemeine Kunstwissenschaft, 1, 1951, p. 67-109. Pour l’hôtel comme objet de consommation, voir le travail pionnier de Natacha Coquery, L’Hôtel aristocratique. Le marché du luxe à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 1998.
9 Galand M. et al., « Les espaces résidentiels de la noblesse à Bruxelles (XVIIIe-XXe siècles) », Belgeo, 4/2007, p. 441-452.
10 Coquery N., op. cit., p. 217.
11 Des phénomènes similaires sont observables dans les autres capitales des couronnes habsbourgeoises, en raison du maintien des diètes provinciales, politiquement toujours actives notamment sur les questions fiscales, dans lesquelles siègent notamment les lignages considérés comme régnicoles, soit qu’ils soient originaires de ces couronnes, soit qu’ils aient été agrégés à cette noblesse au cours de l’époque moderne. Innsbruck, Gratz, Brno ou encore Pressbourg présentent ainsi de nombreuses résidences urbaines de la noblesse des pays héréditaires de l’Archimaison. Voir par exemple sur le cas des deux premières : Hengerer M., « Embodiments of power ? Baroque architecture in the former Habsburg residences of Graz and Innsbruck », dans Cohen G.B. et Szabo F. (ed.), Embodiments of Power : Building Baroque Cities in Europe, New York/Oxford, Berghahn Books, 2008, p. 9-42.
12 Boutier J., « L’espace résidentiel de la noblesse florentine », dans Dunne J. et Janssens P. (ed.), Living in the City : Elites and their Residences, 1500-1900, Turnhout, Brepols, 2008, p. 29-55 ; Id., « Les nouvelles grammaires d’une ville ? La cour grand-ducale et la géographie sociale de Florence (1550-1650) », communication lors du colloque Noblesses et villes de cours en Europe (XVIIe-XVIIIe siècles), château de Lunéville, mai 2018.
13 Costa-Gomes R., « Lisbonne, ville de Cour (1300-1500) », dans Bove B., Gaude-Ferragu M. et Michon C., Paris, ville de Cour (XIIIe-XVIIIe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 129-145.
14 Laffont J.-L., Policer la ville. Toulouse, capitale provinciale au siècle des Lumières, Thèse, Toulouse-Le Mirail II, 1997, p. 463-465 et Figeac M., « Les significations d’un lieu de vie : l’hôtel parlementaire à Bordeaux et à Toulouse dans la seconde moitié du XVIIIe siècle », dans Coulomb C., op. cit., p. 149, d’une manière plus générale, la totalité de ce volume.
15 Voir la communication de Caroline Le Mao dans cet ouvrage, p. 151-164.
16 Coulomb C., « Héritages familiaux, solidarités professionnelles et théâtre politique. L’habitat parlementaire à Grenoble dans la seconde moitié du XVIIIe siècle », Histoire urbaine, vol. 5, n° 1, 2002, p. 5-25.
17 Bove B. et Bourlet C., « Noblesse indigène, noblesse de service et bourgeoisie anoblie : les mutations de l’aristocratie parisienne (XIe-XVe siècles) », dans Dutour T., Les Nobles et la ville dans l’espace francophone (XIIe-XVIe siècles), Paris, PUPS, 2010, p. 161-198. Voir aussi : Berland F., La Cour de Bourgogne à Paris (1363-1422), Thèse, Lille III, 2011.
18 Espinosa Romero J., Gonzalez Panero J. A. et Hernanz Elvira J. L., « The court nobility in Madrid during the XVIIth Century », dans Boiteux M., Brice C. et Travaglini C. (ed.), Le Nobiltà delle città capitali, Rome, CROMA, 2009, p. 259-284.
19 Voir la communication de Natalia Gonzales Heras dans ce volume.
20 Sournia B. et Vayssettes J.-L., Montpellier : la demeure classique, Paris, Imprimerie nationale, 1994, p. 257.
21 Cogné A., Les Propriétés urbaines du patriciat. Milan (XVIIe-XVIIIe siècle), Rome, École française de Rome, 2017.
22 Crouzet-Pavan E., Sopra le acque salse. Espaces, pouvoirs et sociétés à Venise à la fin du Moyen Âge, 2 vol., Rome, École française de Rome, 1992.
23 Chauvard J.-F., « Palais urbains et maisons de campagne. Les résidences des élites vénitiennes à l’époque moderne », dans Dunne J. et Janssens P. (ed.), op. cit., p. 57-77.
24 Boutier J., « L’espace résidentiel… », art. cit.
25 Ibid., p. 29 : « La territorialisation des groupes sociaux n’est pas le produit d’une stricte affectation des espaces urbains à des ensembles sociaux et ségrégés. Au contraire. L’aristocratie apparaît omniprésente. »
26 La pertinence de ce cadre des quartiers pour envisager les phénomènes socio-économiques avait pu être l’objet de mises en garde : voir Cabantous A., « Le quartier, espace vécu à l’époque moderne : ambiguïté et perspectives d’une histoire », Histoire, Économie et Sociétés, 13-3, 1994, p. 427-439.
27 Poleggi E. et Cevini P., Genova, Roma, Laterza, 1992, p. 101.
28 Boutier J., « L’espace résidentiel... », art. cit., p. 52.
29 De nombreuses études ont mis en lumière la pertinence d’opter pour l’échelle de la rue dans l’analyse des pratiques résidentielles élitaires. Voir notamment Ruggiu F.-J., « Les logiques résidentielles des élites dans les villes de province françaises de la fin du XVIIe siècle à la fin de l’Ancien Régime », dans Dunne J. et Janssens P. (ed.), op. cit., p. 110.
30 Bruneel C., « Beaux quartiers et mixité sociale à Bruxelles au siècle des Lumières », dans Guri S., Les Grandes résidences urbaines en Europe (1500-1830), Revue belge de philologie et d’histoire, 94, 2016/2, p. 425-442.
31 Boutier J., « L’espace résidentiel... », art. cit., p. 37.
32 De Commynes P., Mémoire des faits du feu roy Louis onziesme, Paris, 1562, livre VII, chap. XVIII.
33 Poleggi E., Strada nuova : una lotizzazione del Cinquecento a Genova, Gênes, Sagep, 1968.
34 Garcia Cueto D., « Les résidences aristocratiques de Madrid au XVIIIe siècle : de casas principales à palacio », communication lors du colloque Résidences aristocratiques et vie sociale dans les capitales européennes au XVIIIe siècle, Paris, INHA, juin 2018.
35 Cogné A., op. cit.
36 Hassler É., « Propriété aristocratique et ancrage politique à Vienne, 1680-1740 », dans Guri S., op. cit., p. 385.
37 Halsband R. (ed.), The Complete Letters of Lady Mary Wortley Montagu, Oxford, Clarendon Press, 1967, t. 1, 1708-1720 : Letter to Lady Mar, 8 sept. 1716, p. 259-260.
38 Hassler É., La Cour de Vienne, 1640-1740. Service de l’empereur et stratégies spatiales des élites nobiliaires dans la monarchie des Habsbourg, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2013, p. 147-149.
39 « Dans le cœur des villes, l’hôtel aristocratique apparaît étroitement tributaire du tracé du parcellaire et des fonctions de l’habitat qui lui préexistent. C’est sans doute pourquoi les lotissements ont un si fort pouvoir d’attraction sur les nantis qui trouvent là un terrain beaucoup plus malléable. » : Le Roy Ladurie E. (dir.), La Ville classique, Paris, Le Seuil, 1981, p. 152.
40 Dameri A., « Palazzi nobiliari in Alessandria », dans Fagiolo Marcello, Atlante tematico del barocco in Italia settentrionale : le residenze della nobiltà e dei ceti emergenti. Il sistema dei palazzi e delle ville, Milan, De Luca, 2004, p. 44-48.
41 Boutier J., « L’espace résidentiel... », art. cit.
42 Hassler É., op. cit., p. 144 ; Philippe Saudraix observe de semblables concentrations nobiliaires à proximité des fortifications de Dresde sous le règne de Frédéric-Guillaume II. Certains acquièrent même une portion du rempart pour bâtir leurs demeures (Saudraix P., Dresde et les Wettin (1695- 1756). Ascension d’une dynastie, construction d’une capitale, Thèse, Université-Paris IV, 2011, p. 439).
43 Forni M., Cultura e residenza aristocratica a Pavia tra ‘600 e ‘700, Milan, Franco Angeli, 1989.
44 Chavarria Novi E., « Monasteri e paesaggio urbano. Una prospettiva ‘ambientalista’ per la storia del monachesimo femminile », dans Concetta B. et Scattigno A., Scritture, carismi, istituzioni. Percorsi di vita religiosa in età moderna. Studi per Gabriela Zarri, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 2018, p. 561-576.
45 Vaccaro A. D., Prospetto del gran palazzo di Sua Eccelenza il Sig. Princ. Di Tarsia, 1739. Dans la didascalie d’un des angles supérieurs, on lit en effet : « Una gran Città, una amena veduta di mare, una riva tutta di palagi, ville coperte, un monte che getta fiamme con altra deliziosa collina che a fianco, tutta sparsa di fabbriche e di forte rocca nella cima munita, fa grandiosa comparsa. » (« Une grande ville, une belle vue sur la mer, un rivage constellé de villas et palais, une montagne jetant des flammes, une délicieuse colline à ses côtés aux constructions disséminées et surmontée d’une citadelle, offrent un cadre grandiose »). Cet exemple est cité par De Seta C., Napoli, Rome-Bari, Laterza, 1981, p. 186.
46 Löffler F., Bernardo Bellotto genannt Canaletto. Dresden im 18 Jahrhundert, Leipzig, E. A. Seemann, 2009.
47 Ducamp E., Saint-Pétersbourg, Paris, Citadelles & Mazenod, 2012, p. 64.
48 Sur les multiples activités qu’accueillent les rives de la Seine, voir Backouche Isabelle, La Trace du fleuve. La Seine et Paris (1750-1850), Paris, Éd. de l’EHESS, 2000.
49 Zeller O., La Ville moderne (XVIe-XVIIIe siècle), Paris, Le Seuil, 2012, p. 113 sq.
50 Breillat P., Ville nouvelle, capitale modèle : Versailles, Versailles, Éditions d’art Lys, 1986.
51 Lepetit B., « Une création urbaine : Versailles de 1661 à 1722 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 25/4, 1978, p. 604-618.
52 Schlöder C., Bonn im 18. Jahrhundert. Die Bevölkerung einer geistlichen Residenzstadt, Cologne, Böhlau, 2014, p. 95-96. Des remarques similaires pourraient être formulées pour les résidences franconiennes d’Ansbach ou de Bayreuth.
53 Sur ce type de configuration urbaine, voir François Étienne, « Versailles, Potsdam : les capitales bicéphales », dans Charle C. et Roche D., Capitales culturelles. Capitales symboliques. Paris et les expériences européennes, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, p. 99-108.
54 Saudraix P., op. cit., p. 170-171.
55 Schick S., « Les cours aristocratiques et leur rôle dans le système curial princier », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles. En ligne : http://journals.openedition.org/crcv/11862. Articles et études, mis en ligne le 20 mars 2012, consulté le 25 septembre 2018.
56 Ducamp E., op. cit., p. 70, 103, 121. Voir aussi Keenan P., St Petersburg and the Russian Court, 1703-1761, Londres, Palgrave & Macmillan, 2013.
57 Figueira de Faria M. et al., Do Terreiro do Paço à Praça do Comércio. Historia de um espaço urbano, Lisbonne, Imprensa Nacional-Casa de Moeda, Universidade Autonoma de Lisboa, 2012.
58 Saudraix P., op. cit., p. 427, 432.
59 Stewart R., « Choice and reasoning in the eighteenth century London House », dans Guri S., op. cit., p. 363-377.
60 Sheppard F.H.W. (dir.), Survey of London, t. 40, Londres, English Heritage, 1980, p. 112-117.
61 Cogné A., op. cit.
62 Saudraix P., op. cit., p. 434.
63 Zacharias T., Joseph Fischer von Erlach, Vienne, Herold, 1960, p. 140-141.
64 Pour Rome, voir : Delumeau J., Vie sociale et économique de Rome dans la seconde moitié du XVIe siècle, Paris, De Boccard, 1957, p. 231 et sq.
65 Latuada S., Descrizione di Milano, 5 vol., Milan, 1737-1738.
66 Bianconi C., Nuova Guida della città di Milano con la descrizione di tutte le cose antiche e moderne che si trovano in essa, Milan, Sirtori, 1783, suivie d’une seconde édition plus complète en 1787.
67 The Complete Letters..., op. cit., t. 1, 1708-1720, en particulier : Letter to Lady Mar, 8 sept. 1716, p. 259-260.
68 Pour ne citer ici que des sources francophones : Freschot C., Mémoire de la cour de Vienne, Cologne, 1705 ; Bormastino A., Historische Beschreibung Von der Kayserlichen Residentz-Stadt Wienn und ihren Vor-Städten... Description historique de la ville et résidence impériale de Vienne et de ses fauxbourgs, & c., Vienne, 1719 ; Pöllnitz C. L. baron de, Lettres et Mémoires du baron de Pöllnitz, contenant les observations qu’il a faites dans ses voyages et le Caractère des Personnes qui composent les principales cours d’Europe, 4 vol., 1735 ; Id., Nouveaux mémoires du baron de Pöllnitz, contenant l’Histoire de sa vie et la relation de ses premiers voyages, Francfort, 1738.
69 Rubens P.P., Palazzi di Genova, Anvers, 1622.
70 L’éditeur anversois Jan Van Meurs publie une seconde édition en 1652 puis une troisième en 1663. Une quatrième édition est réalisée par Cornélius Verdussen en 1708.
71 Carlevaris L., Le Fabriche e vedute di Venezia, Venise, 1703.
72 La Placa P., La reggia in Trionfo per l’acclamazione e coronazione della Sacra Real Maestà di Carlo infante di Spagna re di Sicilia…, Palerme, Epiro, 1736 ; Leanti A., Lo stato presente della Sicilia, o sia breve e distinta descrizione di essa, Palerme, F. Valenza, 1761.
73 Visentini A., Prospectus Magni Canali, Venise, 1735.
74 Kleiner S., Vera et accurata delineatio omnium templorum et coenobiorum.../Wahrhaffte und genaue Abbildung aller Kirchen und Klöster..., Vienne, 1724 ; Id., Vera et accurata delineatio tam Residentia et Secessuum Caesareorum.../Wahrhafte und genaue Abbildung sowohl der Kayserl. Burg und Lußt Häuser..., Vienne, 1725 ; Id., Neo aucta Vienna Austriae seu Vera et accurata Representatio Antiquarum tum modernarum Ecclesiarum.../Das florirende/vermehrte Wien. Wahrhafte und genaue Abbildung einiger antiquem als modernen Kirchen..., Vienne, 1733 ; Id., Florentis et neo Aucta Viennae Austriae Continuatio. Vera et Accurata repraesentatio Sacrorum Jucta, ac profanorum aedificiorum.../Des florirenden/vermehrten Fernere Befolgung oder Wahrhafte und genaue Abbildung..., Vienne, 1737 ; Id., Viererley Vorstellung, 1738 ; Fischer von Erlach J. E., Prospecte und Abrisse einiger Gebäude von Wien/Vues et façades de quelques Hôtels de Vienne, Vienne, 1715.
75 Mariette J., L’Architecture françoise, ou, Recueil des plans, elevations, coupes et profils des églises, palais, hôtels & maisons particulieres de Paris, & des chasteaux & maisons de campagne ou de plaisance des environs, & de plusieurs autres endroits de France, bâtis nouvellement par les plus habils architectes, et levés & mesurés exactement sur les lieux, Paris, J. Mariette, 1727, 2 vol.
76 À titre d’exemple, une travée mesure en moyenne 4,5 mètres au palais Liechtenstein ou Starhemberg contre seulement 3 mètres au palais Questenberg qui aligne pourtant seize travées contre seulement treize au palais Liechtenstein et dix au palais Starhemberg.
77 L’expression est empruntée à Boutier J., « L’espace résidentiel... », art. cit., p. 44.
78 Lévi-Strauss C., « Maison », dans Bonte P. et Izard M. (éd.), Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Paris, PUF, 1991 ; Haddad É., « Qu’est-ce qu’une maison ? », L’Homme, 212, 2014-4, p. 109-138.
79 Pour Milan : Cogné A., op. cit. ; pour Venise : Megna L., « Comportamenti abitativi del patriziato veneziano (1582-1740) », Studi veneziani, 22, 1991, p. 253-323.
80 Sur les fidéicommis : Chauvard J.-F., Lier et délier la propriété. Tutelle publique et administration des fidéicommis à Venise aux derniers siècles de la République, Rome, École française de Rome, 2018 ; Id., « Fedecommessi, beni fuori mercato ? La fabbrica del Palazzo Venier nella Venezia del Settecento », Quaderni storici, 1, 2017, p. 73-105 ; Bellavitis A., Chauvard J.-F. et Lanaro P. (dir.), Fidéicommis. Instruments juridiques et pratiques sociales (Italie/Europe, Bas Moyen Âge-XIXe siècle), MEFRIM, 2012, 2 ; Piccialuti M., L’immortalità dei beni. Fedecomessi e primogeniture a Roma nei secoli XVIIe XVIIIe, Rome, Viella, 1999.
81 Hassler É., op. cit., p. 136-138.
82 Coquery N., op. cit., p. 213 et sq.
83 Hassler É., « L’aristocratie, une nouvelle élite urbaine ? Le cas de la maison comtale Harrach à Vienne, 1550-1750 », Histoire urbaine, 40, 2014, p. 126-129.
84 Dans le cas milanais, voir Zorzoli C. M., « Della famiglia e del suo patrimonio. Riflessioni sull’uso del fedecommesso in Lombardia tra Cinque e Seicento », Archivio storico lombardo, 115, 1989, p. 91-148. Dans le cas vénitien, voir Chauvard J.-F., op. cit.
85 Voir le témoignage de VON Goethe J. W., Viaggio in Sicilia, Palerme, Edi.bi.si, 1997, p. 90.
86 Voir la communication de Nuno Monteiro dans ce volume, p. 89-104.
87 Pour le cas de Rennes, voir Aubert G., « La noblesse et la ville au XVIIIe siècle. Réflexions à partir du cas rennais », Histoire urbaine, n° 4, 2001, p. 127-149.
88 Voir la communication d’Anne Motta dans ce volume, p. 215-233.
89 Dameri A., art. cit.
90 Boileau N., Les Embarras de Paris, Paris, 1666, satire VI.
91 Article « Vienne », L’Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. 17, 1762, p. 262.
92 Garcia Cueto D., art. cit.
93 Saudraix P., op. cit., p. 439.
94 Voir la communication d’Alexandre Gady dans ce volume, p. 61-71.
95 Le plan axionométrique de l’ingénieur français Antoine de Saint-Hilaire, réalisé dans les années 1770, permet d’appréhender la diversité des formes de ces demeures souvent disparues ou largement modifiées depuis. Voir Ducamps E., op. cit., p. 71.
