1 Bertaud Jean-Paul, Valmy, la démocratie en armes, Paris, Gallimard, 1989. Chuquet Arthur, Guerres de la Révolution. L’invasion. Valmy, Paris, Plon, 1934. Sur les aspects culturels de la question, voir Le Rider Jacques, « Campagne de France en 1792. Parallèle entre Chateaubriand et Goethe », Revue germanique internationale, 12/1999, p. 211-227.
2 Sans négliger l’historiographie tout juste postérieure aux événements, comme : Koch Frédéric, Mémoires pour servir à l’histoire de la campagne de 1814, Paris, Magimel, 1819 ; puis celles de la Monarchie de juillet, Pougiat F. E., Invasion des armées étrangères dans le département de l’Aube, Troyes, Bouquot, 1833 ; et de la fin du Second Empire, Fleury Edouard, Le Département de l’Aisne en 1814, Laon, Fleury, 1858 et Steenackers François-Frédéric, L’Invasion de 1814 dans la Haute-Marne, Paris, Didier, 1868. Les principaux travaux de portée générale remontent à la période 1870-1945 : Houssaye Henry, 1814, Paris, Perrin, 1894 ; Chuquet Arthur, L’Année 1814, Paris, Fontemoing, 1914 ; Contamine Henry, Les Conséquences financières des invasions de 1814 et de 1815 dans les départements de la Moselle et de la Meurthe, Metz, les Arts graphiques, 1932, et Metz et la Moselle de 1814 à 1870, Nancy, Société d’impressions typographiques, 1932, 2 vols. ; Lefebvre de Béhaine François, L’Invasion, Paris, Perrin, t. III (1933) et IV (1935) ; Halévy Daniel, Trois épreuves, 1814, 1871, 1940, Paris, Plon, 1942 ; Ponteil Félix, La Chute de Napoléon Ier et la crise française de 1814-1815, Paris, Aubier, 1943. Plus récemment, des travaux importants ont été publiés. Outre Mir Jean-Pierre, Mémento sur la campagne de France de 1814, Paris, Archive et culture, 2002 et Les Gardes nationaux, 1813-1814, Paris, Archive et culture, 2009, une chronologie très fine des événements militaires figure dans Leggiere Michael V., The Fall of Napoleon, vol. I, 1813-1814, New York, Cambridge, 2007 ; Lentz Thierry, Nouvelle histoire du Premier Empire, t. II, Paris, Fayard, 2004, pp. 497-598. Le bicentenaire a donné lieu à la publication de travaux de qualité sous la plume de Boudon Jacques-Olivier, Napoléon et la campagne de France, Paris, Armand Colin et de Rey Marie-Pierre, Un Tsar à Paris, Paris, Flammarion, 2014.
3 Esdaile Charles, The Peninsular War, Londres, Penguin Books, 2003, p. 455.
4 Nempde P. M. (général), Relation des blocus et siège de Glogau, Paris, Marchands de nouveautés, 1827, et Legrand-Mollerat Antoine-Jude-Louis, Relation de la surprise de Berg-op-Zoom, Paris, Magimel, 1816.
5 Lentz Thierry et Imhoff Denis, La Moselle et Napoléon, Metz, Serpenoise, 1986.
6 Forgues Eugène (éd.), Mémoires de Vitrolles, Paris, Gallimard, 1950-1952, 2 vols.
7 Hantraye Jacques, « Soigner l’ennemi : l’hospitalisation des prisonniers de guerre pendant la campagne de France de 1814 », dans Lagadec Yann, Le Prat Youenn et Perréon Stéphane (dir.), Aux mains de l’ennemi. La captivité de guerre à l’époque moderne (fin XVIe siècle-1815), Rennes, PUR, à paraître.
8 Étudiés par Thomas D. Veve (The Duke of Wellington and the British Army of Occupation in France, 1815-1818, Westport, Greenwood press, 1992) et, aujourd’hui, par Christine Haynes (UNC Charlotte).
9 De Waresquiel Emmanuel, Talleyrand. Le prince immobile, Paris, Fayard, 2003, p. 433 et sq.
10 Audoin-Rouzeau Stéphane, 1870 : la France dans la guerre, Paris, Armand Colin ; Roth François, La Guerre de 70, Paris, Fayard, 2011 ; Roynette Odile, « Le village de la mort. Les “atrocités allemandes” en 1870 », dans Demartini Anne-Emmanuelle et Kalifa Dominique, Imaginaire et sensibilités au xixe siècle, Paris, Creaphis, 2005, pp. 257-268.
11 Pour la partie suivante, nous nous permettons de renvoyer notamment au livre tiré de notre thèse, Les Cosaques aux Champs-Élysées, Paris, Belin, 2005.
12 Hantraye Jacques, « Rebâtir après les défaites napoléoniennes : les enjeux de la reconstruction immobilière dans la France du Nord et de l’Est (1814-1860) », Annales Historiques de la Révolution Française, 2007, no 2, pp. 185-198.
13 À propos du débat sur cette question, lire Bell David, La Première guerre totale, Seyssel, Champ Vallon, 2010, mais aussi les arguments développés par Bernard Gainot dans son article « Les affrontements militaires sous la Révolution et l’Empire : une « guerre totale » ? », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 59-2, avril-juin 2012, pp. 178-186, notamment p. 180-181 et 186.
14 Le développement suivant est tiré de : Lignereux Aurélien, L’Empire des Français 1799-1815, Paris, Le Seuil, 2012, p. 199-207.
15 Voir, par exemple, la sous-série 8 R des Archives départementales de Saône-et-Loire ; Hantraye Jacques, op. cit., p. 147 et sq.
16 Thoral Marie-Cécile, L’Émergence du pouvoir local. Le département de l’Isère face à la centralisation (1800-1837), Rennes, PUR, 2010, pp. 171-196 ; Nivet Philippe, « Les municipalités en temps de guerre (1814-1944) », Parlement[s], Revue d’histoire politique, 2013/2, pp. 67-88.
17 En élargissant autant que possible l’enquête réalisée par Jean-Marc Largeaud à propos de Waterloo, même si les sources sont difficiles à trouver (Napoléon et Waterloo : la défaite glorieuse de 1815 à nos jours, Paris, la Boutique de l’Histoire, 2006).
18 Wehrhan Otto Friedrich, Meine Kriegsgefangenschaft bei den Franzosen im Jahre 1814, Hambourg, L’Auteur, 1847, 2e éd., pp. 75-76.
19 Stanley Edward, Before and After Waterloo, Londres, Fisher Unwin, 1907, p. 116-117.
20 Thiébaud Jean-Marc et Tissot-Robbe Gérard, Les Corps francs de 1814-1815, Paris, SPM, 2011.
21 C’est ce que propose notamment le numéro 49 (2014) de la Revue d’histoire du xixe siècle intitulé « 1814-1815. Expériences de la discontinuité » ; voir également Lignereux Aurélien, « La Première Restauration face à “l’inexplicable Vendée” : la levée de boucliers des 3-5 mai 1814 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 118, décembre 2011, pp. 63-78.
22 Voir notamment Aymes Jean-René, La Déportation sous le premier Empire. Les Espagnols en France : 1808-1814, Paris, Publications de la Sorbonne, 1983.
23 Rey Marie-Pierre, op. cit.
24 Wehrhan Otto Friedrich, op. cit., p. 83 et sq (à propos du séjour dans la famille Joubert-Bonnaire, des notables angevins).
25 Grandhaye Julie, Les Décembristes. Une génération républicaine en Russie autocratique, Paris, Publications de la Sorbonne, 2011.
26 Zins Ronald, 1814, la bataille de Saint-Georges et l’invasion du Beaujolais, Reyrieux, Éditions du Bicentenaire, 2013 et 1814 : l’armée de Lyon, ultime espoir de Napoléon, Massieux, Cardon, 1998.
27 Sans compter que ces territoires ont été eux-mêmes occupés par les Britanniques (Meyer Jean et alii, Histoire de la France coloniale, t. I, La conquête, Paris, Pocket, 1996).
28 Voir, par exemple, pour le département de la Marne Dry Adrien, Reims en 1814 pendant l’invasion, Paris, Plon, 1902, p. 321 et sq.
29 Ce serait d’autant plus pertinent si l’on incluait l’étude des individus nommés en 1815.
30 On songe ici aux troupes venues des petits États allemands, aux Hongrois, aux Moraves ou aux Bohémiens, voire aux minorités ethniques de l’Empire russe.
31 Voir par exemple Ducamp Emmanuel et alii, La Russie romantique, Paris, Paris musées/Musée de la Vie romantique, 2010, pp. 114-115 et 170-173.
32 Ibid., pp. 192-193.
33 Sur les autres occupations en Europe, voir, par exemple, Rath John, The Provisional Austrian regime in Lombardy-Venetia, 1814-1815, Austin, University of Texas press, 1969.