1 Rooney John W., « Le marquis de Caulaincourt et la politique étrangère française pendant les Cent-Jours : une diplomatie du désespoir », Revue de l’Institut Napoléon, no 149, 1987-II, pp. 38-56.
2 Nous nous permettons de renvoyer sur ce point à notre ouvrage : Les Vingt jours de Fontainebleau. La première abdication de Napoléon (31 mars-20 avril 1814), Paris, Perrin, 2014.
3 Mémoires de Mme de Chastenay, Paris, Tallandier, éd. 2009, p. 618.
4 Napoléon à Caulaincourt, 17 février 1814, Correspondance de Napoléon Ier publiée par ordre de l’Empereur Napoléon III [désormais simplement : Correspondance], no 21285.
5 Napoléon à Caulaincourt, 19 février 1814, Correspondance, no 21315.
6 Caulaincourt à Napoléon, 6 mars 1814, dans Hanoteau Jean, « Préface », Mémoires du général de Caulaincourt, Paris, Plon, 1933, t. I, p. 177.
7 Compte rendu de ces conversations dans les Mémoires du général de Caulaincourt, t. III, pp. 167-177.
8 Mémoires, documents et écrits divers laissés par le prince de Metternich, Paris, Plon, 1880, t. I, p. 188.
9 Voir Lentz Thierry, Les Vingt jours de Fontainebleau, op. cit., chapitres IX et X.
10 Mémoires du général de Caulaincourt, t. III, p. 184.
11 AN, fonds Caulaincourt, 95 AP 14.
12 Souvenirs du maréchal Macdonald, duc de Tarente, Paris, Plon, 1892, p. 267.
13 « Déclaration du 4 avril 1814 », AN, AF IV 906 (b3), fo 430.
14 Note de Jean Hanoteau, Mémoires du général de Caulaincourt, t. II, Paris, Plon, 1933, p. 190.
15 Rayneval était un collaborateur de Caulaincourt depuis son ambassade à Saint-Pétersbourg. Rumigny, parent du duc de Vicence et ancien secrétaire d’ambassade à Varsovie, avait intégré le cabinet de l’Empereur après la campagne de Russie.
16 Le récit détaillé des entrevues avec le tsar figure dans les Mémoires du général de Caulaincourt (t. III, p. 207 et suivantes) et les Souvenirs du maréchal Macdonald (p. 271 et suivantes). Sauf mention particulière, nous nous y référons.
17 Certains historiens semblent ignorer qu’il y eut deux réunions entre le tsar et les envoyés de Napoléon. Partant, ils situent fautivement l’échec de leur mission lors d’une unique séance, le 5 avril en début d’après-midi.
18 Nesselrode à sa femme, 4 avril 1814, Lettre et papiers du chancelier comte de Nesselrode, Paris, éditions A. Lahure, 1907, t. V, p. 184. Souligné par nous.
19 Mémoires du duc de Rovigo, Paris-Londres, Bossange, Barthès et Lowell, 1828, t. VII, p. 128.
20 De Mauduit Hippolyte, Histoire des derniers jours de la Grande Armée ou Souvenirs, documents et correspondance inédite de Napoléon en 1814 et 1815, Paris, Chez l’auteur, 1847, t. I, p. 62.
21 Mémoires de Marmont, Paris, Perrotin, 1857, t. VI, p. 268 et 285. Dans sa justification, Marmont « charge » sans vergogne le général Souham.
22 Mémoires du chancelier Pasquier, Paris, Plon, 1898, t. II, p. 311.
23 Mémoires du général de Caulaincourt, t. III, p. 225.
24 Rapport du 5 avril à 2 heures, Archives Caulaincourt, cité en note par Jean Hanoteau dans les Mémoires du général de Caulaincourt, t. III, p. 227-230.
25 Correspondance, no 21558. La Correspondance date le texte du 11 avril. On remarque que c’est l’attitude des « puissances alliées » et non celle du gouvernement provisoire qui motive l’abdication.
26 Rappelons que selon la stricte étiquette impériale, nul ne pouvait pénétrer dans le cabinet intérieur sans y avoir été expressément invité par l’Empereur.
27 Le brouillon original de Napoléon – probablement conservé par Fain – ne subsiste qu’au travers de fac-similés, réalisés à partir d’un calque par le graveur Pierre Tardieu.
28 Dans la matinée, Alexandre présida une cérémonie œcuménique, place de la Concorde. L’empereur François n’arriva à Paris que le 15 avril. Il s’installa dans l’hôtel parisien de Berthier, boulevard des Capucines, connu alors sous le nom « d’hôtel de Wagram ».
29 Mémoires de Metternich, t. I, p. 195.
30 Fain à Caulaincourt, 9 avril 1814, archives Caulaincourt, citées par Hanoteau Jean, op. cit., t. III, Paris, Perrin, p. 298.
31 Fain, Manuscrit de 1814, 1823, p. 238.
32 Souvenirs du maréchal Macdonald, 1892, p. 296.
33 C’est ce qu’il confia à Metternich qui en rendit compte à son empereur (Mémoires de Metternich, t. II, p. 471).
34 Souvenirs du maréchal Macdonald, p. 298.
35 Caulaincourt à Napoléon, 10 avril 1814, cité par Hanoteau Jean, op. cit., t. III, p. 304. Alors que les instructions de Napoléon concernaient les trois plénipotentiaires, il avait remis personnellement (sic) l’acte de renonciation à Caulaincourt. Celui-ci l’avait communiqué aux Alliés dès la première entrevue. Sans doute informé par Talleyrand, le Journal des Débats en avait fait état dans son édition du 9 avril.
36 Fain, Manuscrit de 1814, rééd. Tempus, 2014, p. 239.
37 Napoléon à Caulaincourt, 11 avril 1814, archives Caulaincourt, citées par Hanoteau Jean, op. cit., t. III, p. 305-306.
38 Le premier rapport envoyé par Metternich à François Ier, à 2 heures du matin, est reproduit dans ses Mémoires (t. II, p. 469-471). Grâce aux autres documents disponibles, qui comportent souvent la date et l’heure de leur rédaction, on adopte, pour tout ce chapitre, une chronologie différente de celle que donne Caulaincourt dans ses Mémoires.
39 Il figure sur le traité avec son titre de duc d’Elchingen, celui de prince de la Moskova ayant sans doute été jugé désagréable à la partie russe.
40 Souvenirs du maréchal Macdonald, p. 298. La version de Macdonald est identique à celle que donne Caulaincourt dans ses Mémoires (t. III, pp. 333-334). Il place cependant par erreur la scène avant la signature, après avoir écrit qu’il ne remit l’abdication de Napoléon qu’après la cérémonie. Il s’agit sans doute d’une erreur d’inattention.
41 La plupart de ces rapports ont été publiés en note par Hanoteau Jean, op. cit., t. III, entre la page 256 et la page 337.
42 De Las Cases Emmanuel, Mémorial de Sainte-Hélène, 19 août 1816.
43 Souvenirs du maréchal Macdonald, p. 299.