Élites urbaines et élites rurales dans l’Italie médiévale (XI^e-XV^e siècles) : un double paradigme de représentation ?

1 Pour une vue d’ensemble de l’évolution de l’Italie, on peut consulter utilement : Delumeau J.-P., Heullant-Donat I., L’Italie au Moyen Âge ( x^e- xv^e siècle), Paris, Hachette, 2^e éd., 2000 et Menant Fr., L’Italie des communes (1100-1350), Paris, Belin, 2005. Les rapports entre les structures sociales et la production des sources ont été parfaitement analysées par Cammarosano P., Italia medievale. Struttura e geografia delle fonti scritte, Rome, Carocci, 1992.

2 Burke P., Venise et Amsterdam. Étude des élites urbaines au xvii^e siècle, Brionne, traduction française, G. Monfort, 1992. Parmi l’abondante bibliographie française sur les villes d’Italie médiévale, on retiendra les études de Heers J., Gênes au xv^e siècle. Civilisation méditerranéenne, grand capitalisme et capitalisme populaire, Paris, Flammarion, 1971 ; Racine P., Plaisance de la fin du x^e à la fin du xiii^e siècle. Essai d’histoire urbaine, 3 vol., Paris-Lille, Champion-Atelier reprod. thèses, 1979 ; La Roncière Ch. M. de, Prix et salaires à Florence au xiv^e siècle, 1280-1380, Rome, École Française de Rome, 1982 ; Crouzet-Pavan É., « Sopra le acque salse ». Espaces, pouvoir et société à Venise à la fin du Moyen Âge, Rome, École Française de Rome, 1992 ; Redon O., L’Espace d’une cité : Sienne et le pays Siennois, Rome, École Française de Rome, 1994 ; Delumeau J.-P., Arezzo, espace et sociétés, 715-1230. Recherches sur Arezzo et son contado du viii^e au début du xiii^e siècle, Rome, École Française de Rome, 1996 ; Jansen Ph., Démographie et société dans les Marches à la fin du Moyen Âge. Macerata aux xiv^e et xv^e siècle, Rome, École Française de Rome, 2001 ; Rippe G., Padoue et son contado ( x^e- xiii^e siècle), Rome, École Française de Rome, 2003.

3 Sur l’idée de ceto dirigente, voir les remarques de synthèse de Crouzet-Pavan É., « Les élites urbaines : aperçus problématiques (France, Angleterre, Italie) », Les Élites urbaines au Moyen Âge, XXVII^e Congrès de la SHMES, Rome mai 1996, Paris-Rome, Publications de la Sorbonne, École française de Rome, 1997, p. 9-28, à la p. 11, et les volume du congrès I ceti dirigenti dell’età comunale nei secoli xii e xviii , Pise, 1982, 2 vol. Les ricordanze ont été analysées par Bec Ch., Les Marchands écrivains. Affaires et humanisme à Florence (1375-1434), Paris-La Haye, Mouton, 1967.

4 Les Élites urbaines au Moyen Âge, op. cit..

5 Sur le royaume de Sicile, Normand puis Angevin, voir Martin J.-M., Italies normandes, xii^e- xiii^e siècles, Paris, Hachette, 1994 (mise en perspective) et Galasso G., Il regno di Napoli. Il Mezzogiorno agioino e aragonese (1266-1494), dans Storia d’Italia, t. 15, Turin, UTET, 1992.

6 Pour le Piémont, cf. Comba R., Contadini, signori e mercanti nel Piemonte meridionale, Bari, Laterza, 1998. Pour la Marche de Trévise : Castagnetti A., Mercanti, Società e politica nella Marca Trevigiana, Vérone, Libreria universiutaria editrice, 1990.

7 Sur ces processus, voir notamment Maire Vigueur J.-Cl., « Guerres, conquêtes du contado et transformation de l’habitat en Italie centrale au xiii^e siècle », Castrum 3, Guerre, fortification et habitat dans le monde méditerranéen au Moyen Âge, colloque organisé par la Casa de Velázquez et l’EFR, Madrid 24-27 novembre 1985, Rome, 1988, p. 271-277, et Jansen Ph., « Réaménagement politique du territoire et déplacements contraints de population en Italie centrale, xiii^e-xv^e siècles », Les Déplacements contraints de populations, Travaux et recherches de l’UMLV, Sciences Humaines, n^o 7, Université de Marne-la-Vallée, mars 2003, p. 71-115.

8 Voir notamment Wickham Ch., Communautés et clientèles en Toscane au xii^e siècle. Les origines de la commune rurale dans la région de Lucques, Association d’Histoire des sociétés rurales, Rennes, 2001.

9 Biget J.-L., « Les villes du Midi de la France au Moyen Âge », dans Panoramas urbains. Situation de l’histoire des villes, Paris, ENS éditions, 1995, p. 149-172.

10 Otton de Freising, Gesta Frederici, MGH in usu scolarum, Berlin, éd. F. J. Schmale, 1965, p. 306-313.

11 Landolf Senior, Historia Mediolanensis, l. II, ch. 6, éd. Cuttolo A., Rerum Italicorum Scriptores, IV, 2, Bologne, 1942, p. 63.

12 Sur la révolte des Ciompi, voir l’étude de Stella A., La Révolte des Ciompi. Les hommes, les lieux, le travail, Paris, EHESS, 1993, qui renouvelle les perspectives.

13 Keller H., Adelsherrschaft und städtiche Geselschaft in Oberitalien (9-12 jahrhundert), Tübingen, Niemeyer, 1979, trad. italienne : Signori e vassalli nell’Italia delle Città, secoli ix-xii , Turin, UTET, 1995.

14 Gasparri S., I milites cittadini. Studi sulla cavalleria in Italia, Rome, Istituto storico italiano per il Medio Evo, 1992 et idem, « Les milites dans les villes de la Marche de Trévise (xi^e-xiii^e siècle) », Les Élites urbaines au Moyen Âge, XXVII^e Congrès de la SHMESP, Rome mai 1996, Paris-Rome, 1997, p. 55-69.

15 Voir, pour l’étude de la place sociale de ces anciennes familles à Pise, Violante C., Economia, società, istituzioni a Pisa nel Medioevo, Bari, Dedalo libri, 1980 ; à Milan : Grillo P., Milano in età comunale (1183-1276). Istituzioni, società, economia, Spolète, Centro italiano di studi sull’alto Medioevo, 2001 ; à Vérone : Varanini G. M., « Elites cittadine e governo dell’economia tra comune, signoria e “stato regionale” : l’esempio di Verona », Strutture del potere ed élites economiche nelle città europee di secoli xii-xvi , 1995 (GISEM, 10), p. 135-168.

16 Gasparri S., I milites cittadini. cité n. 14, notamment p. 63 sqq. et idem, Magnati e popolani nell’Italia communale, Convegno Internazionale di Studi storici di Pistoia, maggio 1995, Pistoia, 1997.

17 Riccobaldo da Ferrara [Riccobaldi Ferrariensis], Compendium Romanæ Historiæ, Hankey A. T. éd. 2 vol. Fonti per la Storia d’Italia, n^o 108, Rome, 1984.

18 Pour une perspective problématique générale, cf. Cardini F., « Nobiltà e cavalleria nei centri urbani : problematica e interpretazioni », Nobiltà e ceti dirigenti in Toscana nei secoli xi-xiii  : strutture e concetti, Florence, F. Papafava, 1982, p. 13-28. Pini A. I., « Magnati e popolani a Bologna nella seconda metà del xiii secolo », Magnati e popolani nelle’Italia comunale, op. cit, Pistoia, 1997, p. 371-395 ; Maire Vigueur J.-Cl., Cavaliers et citoyens. Guerre et société dans l’Italie communale xii^e -xiii^e siècles, Paris, Éditions de l’EHESS, 2003. Sur S. Gasparri, voir n. 14 et 16.

19 Maire Vigueur J.-Cl., Cavaliers et citoyens, op. cit., p. 123-131.

20 L’analyse du phénomène sur le temps long a été formulée par Cammarosano P., « Élites sociales et institutions politiques des villes libres en Italie de la fin du xii^e siècle au début du xiv^e siècle », Les Élites urbaines au Moyen Âge, op. cit., p. 193-200.

21 Klapisch-zuber Ch., « Honneur de noble, renommée de puissant : la définition des magnats italiens (1280-1400) », Médiévales, 24, 1993, p. 81-100.

22 L’analyse de Patrick Gilli est exposée dans Villes et sociétés urbaines en Italie, milieu xi^e -milieu xiv^e s., Paris, Sedes, 2005, p. 100-102 et développée dans idem, La Noblesse de droit. Débats et controverses sur la culture juridique et le rôle des juristes dans l’Italie médiévale (xii^e-xv^e siècles), Paris, H. Champion, 2003.

23 Salimbene de Adam, Cronica, éd. Scala G. (2 vol.), Bari, 1966, Guyotjeannin O., Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain, Turnhout, Brepols, 1995, p. 117-118.

24 Les statuts de Sienne en 1262, les plus anciens conservés intégralement, indiquent qu’un juge doit en présider la rédaction, et que tout juge exerçant des fonctions pour la commune doit être iurista legum perito, donc au moins pourvu d’une licence en droit, grade acquis après le cycle des Arts. Cf. Ascheri M., « Législation italienne du bas Moyen Âge : le cas de Sienne (ca. 1200-1545) » dans Cauchies J.-M., Bousmar É. (dir.), « Faire bans, edicts et statuz ». Légiférer dans la ville médiévale, Bruxelles, Publications des facultés universitaires Saint-Louis, 2001, p. 51-80, notamment p. 63-66.

25 Sur les suites des podestats et leur recrutement, en particulier en Ombrie, voir Maire Vigueur J.-Cl., I podestà dell’Italia comunale. Parte I. Reclutamento e circolazione degli ufficiali forestieri, 2 vol., Rome, École française de Rome, 2000. Pour la région des Marches, nous avons esquissé une comparaison : Jansen Ph., « Réseaux de clientèles et seigneurs dans les Marches, xiv^e-xv^e siècles », dans Barraqué J.-P. et Lamazou-Duplan V. (textes réunis par), Minorités juives, pouvoirs, littérature politique en Péninsule ibérique, France et Italie au Moyen Âge, études offertes à Béatrice Leroy, Biarritz, Atlantica, 2006, p. 163-183.

26 Gilli P., Villes et sociétés urbaines en Italie, op. cit., p. 101.

27 Ibid., p. 104-105 et Tamba G., Una corporazione per il potere. Il notariato a Bologna in età comunale, Bologne, CLUEB, 1998.

28 Racine P., « Le popolo, groupe social ou groupe de pression ? », Nuova Rivista Storica, 72, 1989, p. 133-150.

29 Annali genovesi di Caffaro e dei suoi continuatori… éd. Belgrano L. T. et Imperiale Di Sant’angelo C., FSI t. XI-XIV, Rome, 1890-1929. Cf. Petti Balbi G., « Magnati e popolani in area ligure », Magnati e popolani nell’Italia comunale, atti del convegno di Pistoia 1993, Pistoia, 1997, p. 243-272.

30 « Les milites de Plaisance et les gens du populus qui les suivent auront la moitié de tous les honneurs et de toutes les magistratures de la ville… et les deux tiers des ambassades. » Levi G., Registri dei cardinali Ugolino d’Ostia e Ottaviano degli Ubaldini, p. 55, n. 1, cité par Menant F., L’Italie des communes (1100-1350), Paris, Belin, 2005, p. 69.

31 Dino Compagni, Cronica delle cose occorenti ne’tempi suoi, trad. française Mula P., Chronique des événements survenant à son époque, Grenoble, Éditions littéraires et linguistiques de l’université de Grenoble, 2002, p. 60-62 : « Les nobles et Grands de la ville, remplis d’orgueil, faisaient subir quantité d’outrages au gens du Peuple, par des agressions et des offenses. C’est pourquoi s’unirent de nombreux citoyens de qualité, membres du Peuple et marchands. »

32 Cammarosano P., « Élites sociales et institutions politiques des ville libres en Italie », op. cit. n. 20, Paris, 1997, p. 193-195.

33 Crouzet-Pavan É., Enfers et paradis. L’Italie de Dante et de Giotto, Paris, Albin Michel, 2004, p. 230 et Lane Fr. C., “The Enlargement of the Great Council of Venice”, dans Rowe J. G. et Stockdale W. H. (ed.), Florilegium Historiale : Essays presented to Wallace K. Ferguson, Toronto, University of Toronto Press, 1971, p. 236-274.

34 Maire Vigueur J.-Cl., « Classe dominante et classes dirigeantes à Rome à la fin du Moyen Âge », Storia della Città, 1976, p. 4-26. Carrocci S., Baroni di Roma. Dominazioni signorili e lignaggi aristocratici nel Duecento e nel primo Trecento, Rome, École française de Rome, 1993.

35 Jansen Ph., « Offices et service de la commune et du prince en Italie, xiii^e-xv^e siècles », dans Carozzi Cl. et Taviani-carozzi H. (éd.), Hiérarchies et services au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Publications de l’université de Provence, 2001, p. 105-140.

36 Sur Fabriano, voir l’étude de Pirani F., Fabriano in età comunale. Nascita e affermazione di una città manifatturiera, Florence, Nardini, 2003.

37 Pour un approche synthétique de cette évolution interne du popolo, d’abord étudiée dans le cas florentin, cf. Maire Vigueur J.-Cl., « Il problema storiografico : Firenze come modello (e mito) di regime popolare », Magnati e popolani, op. cit., 1997, p. 1-16, et Artifoni E., « Corporazioni et società di « popolo » : un problema della politica comunale nel secolo xiii », Quaderni Storici, XXV, 1990, p. 391-398. L’évolution a été particulièrement étudiée à Pérouse : Grundman J., The popolo at Perugia (1139-1309), Saint-Louis, Missouri, Washington University, 1974.

38 Agnolo Di Tura, Cronica, éd. A. Lisini, F. Jacometti, Cronaca Senese, RIS2, XV, VI, Bologne, p. 442-451 ; trad. du toscan par Jamme A., dans Gaulin J. L., Jamme A., Rouchon Mouilleron V. (dir.), Villes d’Italie. Textes et documents des xii^e, xiii^e, xiv^e siècles, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2005, p. 153-155.

39 Les 124 tablettes de bois qui servent de reliure aux registres d’entrées-sorties de l’office des finances de la commune de Sienne ont été publiées par Carli E., Les Tablettes peintes de la « Biccherna » et de la « Gabella » de l’ancienne république de Sienne, Milan-Florence, Electa Editrice, 1951.

40 Compagni D., Cronica delle cose occorenti ne’tempi suoi, op. cit., éd. P. Mula, l. I, ch. 20, p. 78-80.

41 Carpentier E., Orvieto à la fin du xiii^e siècle. Ville et campagne dans le Cadastre de 1292, Paris, Éditions du CNRS, 1986.

42 La Toscane florentine et siennoise a été le terrain d’observation privilégié pour cette évolution : Bec Ch., Les Marchands Écrivains à Florence, op. cit., 1967 ; Signori, contadini, borghesi. Ricerche sulla società italiana del basso medioevo, Florence, La Nuova Italia Editrice, 1974 ; Contadini e proprietari nella Toscana moderna, t. 1 dal Medioevo all’età moderna, Florence, 1979 ; Crouzet-pavan É., Renaissances italiennes 1380-1500, Paris, Albin Michel, 2007, p. 281-288.

43 Jansen Ph., « Offices et service de la commune et du prince en Italie, xiii^e-xv^e siècles », Hiérarchies et services au Moyen Âge, op. cit., p. 105-140.

44 Boucheron P., Le Pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan ( xiv^e- xv^e siècles), Rome, École Française de Rome, 1998, p. 272-278.

45 Whickham Ch., op. cit., note 8.

46 Pinto G., Toscana medievale, paesaggi e realtà storica, Florence, Le Lettere, 1993. La Roncière Ch. de, Firenze e le sue campagne nel Trecento. Mercanti, produzione, traffici, Florence, L. Olschki, 2005.

47 Volpe G., Pisa, Firenze, Impero al principio del 1300, Pise, 1902 ; ces analyses anciennes ont été critiquées par Cristiani E., Nobiltà e Popolo nel comune di Pisa, Naples, Instituto italiano per gli studi storici, 1962.

48 Barbero A., « Vassali, nobili e cavalieri fra città e campagna. Un processo nella diocesi di Ivrea all’inizio del Duecento », Studi Medievali, 33, 1992, p. 619-644.

49 Colini Baldeschi E., « Comuni, signorie e vicariati nella Marca d’Ancona », Atti e Memorie della Deputazione di Storia Patria per le Marche, sér. IV, II, 1925, p. 19-25 et Maire Vigueur J.-Cl., « Comuni e signorie in Umbria, Marche e Lazio », Comuni e signorie nell’Itali nordorientale e centrale, Storia d’Italia, t. VII, vol. 2, Turin, 1987, p. 496-582.

50 Whickham Ch., op. cit., p. 69-74.

51 Rippe G., « « Feudum sine fidelitate ». Formes féodales et structures sociales dans la région de Padoue à l’époque des premières communes (1131-1236) », MEFRM, 87, 1975, p. 187-239.

52 Bordone R., « Le « élites » cittadine nell’Italia comunale (xi-xii secolo) », MEFRM, 100, 1988, p. 47-53 ; Menant Fr., Campagnes lombardes du Moyen Âge. L’économie et la société rurales dans la région de Bergame, de Crémone et de Brescia du x^e au xiii^e siècle, Rome, École Française de Rome, 1993.

53 Cf. Redon O., « Quatre notaires et leur clientèle à Sienne et dans la campagne siennoise au milieu du xiii^e siècle (1221-1271) », MEFRM, 85, 1973, p. 779-841.

54 Textes publiés par Simeoni L. dans « Comuni rurali veronesi (Valpollicella, Valpantena, Gardesana », Nuovo Archivio Veneto, nuova serie 42, 1921, p. 109-165.

55 Statuti di Fiumalbo nel Frignano, éd. Jacoli F., Atti e memorie della R. deput. di storia patria per le provincie modenesi, série V, t. VI, 1910, p. 168-169 : « Ces statuts et ordonnances ont été faits par les hommes désignés ci-dessous, lesquels ont été choisis et élus par ledit vicaire, les conseillers et tous les hommes de Fiumalbo pendant le conseil général et l’assemblée réunis dans l’église de San Bartolomeo de ladite terre, pour le maintien et l’honneur et le statut pacifique de l’illustrissime et excellentissime seigneur, notre messire Nicolo d’Este, marquis, et de tous les autres illustrissimes seigneurs, ses successeurs, et de même pour le maintien et le bon état de ladite commune et de toutes la terre et les hommes de Fiumalbo. »

56 Voir sur cette question l’étude fondamentale de Klapisch-Zuber Ch., La Maison et le Nom. Stratégies et rituels dans l’Italie de la Renaissance, Paris, Éditions de l’EHESS, 1991 et idem, « Ruptures de parenté net changement d’identité chez les magnats florentins du xiv^e siècle », Annales ESC, 43, 1988, p. 1205-1240.

57 Figeac M. (dir.), Chaline O., Jansen Ph., Koering J., Poumarède G., Le Prince et les arts en France et en Italie, xvi^e- xviii^e s., Paris, SEDES, 2010, p. 54.