1 Aubert G., Le président de Robien, gentilhomme et savant dans la Bretagne des Lumières, Rennes, PUR, 2001.
2 Boisboissel Y. de, Le dernier Avocat général du parlement de Bretagne. Hippolyte Loz de Beaucours, 1746-1830, Paris, Peyronnet, 1955, p. 35.
3 Kerviler R., Répertoire des bio-biographies bretonnes, Mayenne, La Manufacture, 1985, t. 11, p. 511-512.
4 Voir également Pocquet du Haut-Jussé Barth.-A., « La Chalotais, essai de biographie psychologique », Annales de Bretagne, 1965, p. 263-298 et Lemaître A. J., « La Chalotais, procureur général du roi, une biographie intellectuelle », dans Kammerer O. et Lemaître A. J. (dir.), Le pouvoir réglementaire, Rennes, PUR, 2004, p. 241-255.
5 Dumas C., Aux origines du paysage agraire breton contemporain. Les aspirations, les principes et les ressources de la Société d’agriculture, de commerce et des arts de Bretagne (1757-1770), thèse de l’Université de Brest-Bretagne occidentale, 2003, t. II, p. 472-473 et t. III, p. 6.
6 Archives départementales de l’Ille-et Vilaine, 2 B 608 et BnF, Fr. 12 305.
7 Aubert G., « Un grand seigneur agronome et charitable au XVIIIe siècle : le président de La Bourdonnaye-Montluc », dans Pitou Fr. (dir.), Élites et notables dans la France de l’Ouest, XVIe-XXe siècles. Entre conservatisme et modernité, Rennes, PUR, 2003, p. 139-152.
8 Boisboissel Y. de, op. cit., p. 237.
9 Meyer J., La noblesse bretonne au XVIIIe siècle, Paris, Éditions de l’EHESS, 1966, t. I, p. 525-526 et Chapalain-Nougaret Chr., Misère et assistance dans le pays de Rennes au XVIIIe siècle, Nantes, Cid éditions, 1989, p. 413.
10 Cité par Lagadec Y., « La production des toiles à voiles en Bretagne au milieu du XVIIIe siècle d’après un rapport de l’Inspection des manufactures », Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, t. CX, 2006, p. 158.
11 Saulnier de la Pinelais G., Le barreau du parlement de Bretagne, 1553-1790. Les procureurs. Les avocats, Paris-Rennes, Picard-Plihon et Hommay, 1896, p. 226-238 ; Meyer J., op. cit., t. II, p. 371-372.
12 Muller-Hamon Th., Les corporations en Bretagne au XVIIIe siècle : étude statutaire et contentieuse, thèse d’Histoire du droit, Université Rennes 1, 1992, p. 329-331. Quant à Le Chapelier fils, il ne s’est fait connaître, avant la Révolution, que par un seul combat : celui visant à être admis dans les rangs de la noblesse aux États de Bretagne. Sans doute son échec a-t-il été lourd de conséquences.
13 Levot Pr., Biographie bretonne, Vannes, Cauderan, 1857, t. II, p. 144-150.
14 Ibidem, p. 908-909.
15 Dumas C., op. cit., t. III.
16 Villers L. de, « Les sociétés littéraires et scientifiques en Bretagne au XVIIIe siècle », Bulletin et mémoires de la Société archéologique d’Ille-et-Vilaine, t. XL, 1910, p. 193-236.
17 Kerjan D., Rennes : les francs-maçons du Grand Orient de France. 1748-1998 : 250 ans dans la ville, Rennes, PUR, 2005, p. 305-316.
18 Ibidem, p. 301-302 : « Nous pensons que nos actions lui [l’Être suprême] sont indifférentes et que par conséquence aucune ne peut lui déplaire » (version de 1773) ; « Ne connaissant de culte commun et public que celui qu’ont établi l’ignorance et la superstition, nous ne pouvons l’adopter » (version de 1780).
19 Jean Meyer signale des cas à Saint-Brieuc (op. cit., t. II, p. 1003-1004). Daniel Kerjan a découvert, au cours des patientes recherches qu’il continue de mener depuis la publication de son livre, la trace de deux parlementaires maçons membres d’une loge constituée à Ernée, dans le Maine. Qu’il soit ici remercié d’avoir bien voulu me communiquer ces renseignements.
20 Kerjan D., op. cit., p. 93-94.
21 Cubells M., La Provence des Lumières. Les parlementaires d’Aix au XVIIIe siècle, Paris, Maloine, 1984, p. 352-355.
22 Bibliothèque de Rennes, Ms 609 : Registre des délibérations de la chambre de lecture de Rennes (je remercie Mademoiselle Sarah Toulouse, conservateur, de m’avoir permis, en plein déménagement de la bibliothèque, de mener une enquête exploratoire dans ce fonds). Il n’est pas possible en l’état actuel de donner la place exacte du barreau dans cette institution, qui semble toutefois avoir été notable. Il serait par ailleurs intéressant de voir si la création de cette institution en 1775 n’a pu jouer dans le déclin des loges rennaises, nettement manifeste à partir de 1776 (Kerjan D., op. cit., p. 287). Voir également Quéniart J., Culture et société urbaines dans la France de l’Ouest, Paris, Klincksieck, 1978, p. 432-435 et Barre C., La chambre de lecture de Rennes, 1775-1875, mémoire de maîtrise, Rennes II, sous la dir. de Léonard J., 1972.
23 Recueils des arrests de règlement du parlement de Bretagne concernant les paroisses, Rennes, 1751, p. 121 ; Lemaître A. J., « Espace sacré et territoire vital au XVIIIe siècle : la régulation des lieux d’inhumation en Bretagne », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 1983, p. 249-259 ; Bareau R., Les arrêts de règlement du parlement de Bretagne, thèse d’histoire du droit de l’Université Rennes 1, 2000, p. 205-220 ; Chauvot O., Le parlement de Bretagne et le religieux à Rennes à travers les arrêts de remontrance (1643-1720), mémoire de master, Rennes 2, sous la dir. de Aubert G. et Provost G., 2010, p. 114-115.
24 Cette même année 1689, l’évêque de Vannes se prononce lui aussi dans ce sens et on notera que le Parlement est alors encore en « exil » à Vannes (Quéniart J., Le Grand Chapelletout. Violence, normes et comportements dans la Bretagne rurale au XVIIIe siècle, Rennes, Éditions Apogée, 1993, p. 154).
25 Arrêt du 16 octobre 1627 « touchant le respect dû aux Églises », souvent repris par la suite.
26 Croix A., La Bretagne aux XVIe et XVIIe siècles. La vie, la mort, la foi, Paris, Maloine, 1981, t. I, p. 480 et suivantes.
27 Bibliothèque de Nantes, Ms 815.
28 Bareau R., op. cit., p. 196-197.
29 Letaconnoux J., Les subsistances et le commerce des grains en Bretagne au XVIIIe siècle. Essai de monographie économique, Rennes, 1909, p. 180-211 ; je reprends en partie ici des pages sans doute assez méconnues à propos desquelles Jean Meyer indiquait qu’elles mériteraient de devenir classique (op. cit., t. I, p. 519-526).
30 Sagazan P. de, Les remontrances du parlement de Bretagne de 1715 à 1763 et de 1783 à 1789, mémoire de DES, Rennes II, sous la dir. de Meyer J., 1965.
31 Garçon A.-F., « La boutique indécise. Réflexions autour de “Ces corps qui sont regardés comme mixtes, c’est-à-dire qu’ils tiennent du marchand et de l’artisan” (Savary, 1741) », dans Coquery N. (dir.), La boutique et la ville. Commerces, commerçants, espaces et clientèles, XVIe-XXe siècle, Tours, Centre d’Histoire de la ville moderne et contemporaine, 2000, p. 45-62 ; à compléter sur ces questions par Rebillon A., Recherches sur les anciennes corporations ouvrières et marchandes de la villes de Rennes, Paris-Rennes, Picard-Plihon et Hommay, 1902, p. 80-87 et par Muller-Hamon Th., op. cit.
32 Sagazan P. de, op. cit.
33 L’édit de février 1776 n’est pas envoyé au parlement de Bretagne ; celui-ci s’oppose en revanche à l’édit sur les corporations de 1781, qui conduisait à l’extension de l’incorporation de certaines professions (Muller-Hamon Th., op. cit., p. 318-328).
34 Bareau R., op. cit., p. 389-393.
35 Connues grâce à deux éditions complémentaires : Le Moy A., Remontrances du parlement de Bretagne au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1909 et Sagazan P. de, Les remontrances, op. cit.
36 Le Moy A., Le parlement de Bretagne et le pouvoir royal au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1909, p. 231-244.
37 Chaline O., « Le procès des Jésuites devant le Parlement de Rouen, 1761-1762 », Cahiers Léopold Delisle, t. XLVIII, 1999, p. 66-75.
38 Une trentaine lors de la lecture du compte-rendu fin 1761, une cinquantaine en avril suivant lors du rejet de l’édit, 33 le 27 mai 1762 pour la condamnation finale.
39 Lemaître A. J., « Diffusion du livre et publications clandestines sous l’Ancien Régime », Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, t. LXII, 1985, p. 313-328 ; Bareau R., op. cit., p. 321-335.
40 Bareau R., op. cit., p. 122-162. Voir également les conclusions de Quéniart J. au sujet d’une justice qui « a longtemps paru inhumaine et arbitraire » : « cette impression, même étayée par des exemples qu’il est facile d’accumuler, est cependant superficielle et incomplète » (op. cit., p. 57-59).
41 Mer L.-B., « La procédure criminelle au XVIIIe siècle : l’enseignement des archives bretonnes », Revue historique, 1985, no 555, p. 9-42 ; Crespin M.-Y., « La peine de mort au parlement de Bretagne au XVIIIe siècle », dans Poumarède J., Thomas J. (dir.), Les parlements de province. Pouvoirs, justice et société du XVe au XVIIIe siècle, Toulouse, Framespa, 1996, p. 341-353 et « La peine de mort en Bretagne : de l’ancien droit au code pénal de 1791 », Revue d’histoire du droit, t. LXXIII, 2005, p. 357-369.
42 Il est plus difficile d’interpréter l’apparente plus grande sévérité de la Cour, qui privilégie de plus en plus la roue sur la pendaison, mais fait étrangler environ 60 % des condamnés avant qu’ils reçoivent les coups. Traduction d’une plus grande sensibilité à la douleur associée à un attachement au caractère spectaculaire de la peine à des fins pédagogiques ?
43 Elle était infligée au tiers des condamnés. Quant à la question préparatoire, elle ne concerne plus, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, que onze accusés (sur 6 000).
44 Carluer J.-Y., Les protestants bretons, XVIe-XXe siècles, thèse de l’Université Rennes 2, 1992, p. 634-635.
45 Chaline O., La France au XVIIIe siècle, Paris, Belin, 1996, p. 112.
46 Expression que j’emprunte à Provost G., « Qu’est-ce qu’un recteur moderne dans la Bretagne de la fin du XVIIIe siècle ? L’exemple de Robert Causer, recteur de Spézet », dans Pitou Fr. (dir.), op. cit., p. 123-138.