Table des matières
Jean Dumas
PrésentationMartine Reneaud
IntroductionPremière partie. Les cadres pratiques de la politique localisée
Martine Reneaud
Chapitre 1. L’interministérialité sur un terrain mouvant : sport-études ou études-sport au collège et au lycée ?- 1. 1973-1981 : L’INTERPÉNÉTRATION MINISTÉRIELLE, L’INSTITUTIONNALISATION DU SPORT DE HAUT NIVEAU
- 1.1. La conception du système des sections sport-études : une nette dissociation fonctionnelle
- 1. 2. 1974 : les SSE, des structures pédagogiques adaptées aux élèves sportifs de haut niveau
- La contractualisation comme instrument de régulation
- La prééminence du secrétariat d’État chargé de la Jeunesse et des Sports
- Organisation des SSE : l’impossible uniformité
- Les SSE, support expérimental pour l’aménagement du temps scolaire ?
- La multi-expérimentation sous contraintes budgétaires
- 1. 3. 1975 : la légitimation des aides aux sportifs de haut niveau, la définition des principes de la cogestion État-mouvement sportif
- 1. 4. SSE : le temps des turbulences et des incertitudes
- 1. 5. Sport de haut niveau : l’accélération de l’institutionnalisation
- 1.·6. 1980-1981 : la période des transitions
- CREPS et sport de haut niveau : les prémisses d’une régionalisation fonctionnelle
- Une femme au MJS : un surcroît d’incertitude
- Le MJS sans l’EPS : le déplacement des équilibres
- 1. 7. Une politique sportive « cohérente et ambitieuse », sous-tendue par la décentralisation
- 1. 8. Une impulsion pour des sections sport-études à redéfinir
- 2. 1982-1985 : L’INTERMINISTÉRIALITÉ AU SOMMET, LA RÉGIONALISATION DES STRUCTURES D’ACCUEIL SUR L’AGENDA
- Le CNOSF en phase ; le bordelais Nelson Paillou au sommet de l'organisation olympique et sportive
- 2. 1. Le maintien des sections sport-études
- 1982. La première classification officielle des sportifs de haut niveau : une procédure triangulaire
- 2. 2. Sport de haut niveau en milieu scolaire : la translation des prérogatives ministérielles en 1983
- L’ouverture des SSE interrégionales et nationales : une décision interministérielle
- 2. 3. Les « sections sport-études promotionnelles » : une catégorie ambivalente et ambiguë
- Un palier d’attente pour les structures interrégionales
- Les SSEP des collèges : un palier d’accès éventuel au haut niveau
- 2. 4. Les SSEP permanentes : la déconcentration au profit du recteur et l’officialisation des réseaux régionaux
- Le maintien de la coopération interministérielle pour les autres formes d’enseignement sportif
- 2. 5. La régionalisation du sport d’élite : la fin des inquiétudes pour les CREPS
- Vers la fin du « désenchantement des cadres techniques » : la création du corps des professeurs de sport
- 2. 6. 1984. Le sport de haut niveau dans la loi Avice : un service public
- Une politique globale pour le sportif de haut niveau : la légalisation du statut
- 2. 7. Déconcentration du sport de haut niveau : la clarification logistique, la complexité sémantique
- La séparation des corps
- Des structures pour former les espoirs sportifs dans leur région d’origine
- 2. 8. L’année-record des SSE, le succès immédiat des SSEP
- 3. 1986-1995 : L’INTERMINISTÉRIALITÉ EN DÉCALAGES, LE SPORT DE HAUT NIVEAU EN RÉSEAUX RÉGIONAUX
- 3. 1. Les SSE nationales et interrégionales en quête de reconnaissance réelle dans le système éducatif
- 3. 2. Les sections sport-études promotionnelles au service quasi exclusif des finalités éducatives
- 3. 3. 1987. Listes officielles de sportifs de haut niveau : la régionalisation des enjeux
- 3. 4. 1988, l’effet CPEF : la satellisation des « Sections Sport-études du Sport de Haut Niveau » et l’organisation des réseaux
- L’enchevêtrement des régulations croisées
- La déconcentration du régime contractuel au niveau des préfets et des recteurs
- La politique nationale du sport de haut niveau à l’épreuve de la régionalisation
- Le renforcement du suivi personnalisé de l’athlète et de la lutte contre le dopage
- 3. 5. L’avenir des SSE promotionnelles : un contentieux résiduel ( ?)
- 3. 6. Les « sections sportives », émanation des projets d’établissement : la prédominance de la logique éducative
- Le rôle prépondérant du recteur
- 3. 7. La dissection des sections
- Des aides au suivi social : le rôle accru des opérateurs régionaux
- La décentralisation au concret
- 3. 8. 1992-1995 : la densification des réseaux
- 1992-1993. Statut de l’athlète : des droits et devoirs supplémentaires pour le sportif de haut niveau
- CNSHN : l’intégration des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
- Une mission nationale du suivi social des sportifs de haut niveau
- ÉPILOGUE ( ?) : DEUX TERRAINS POUR L’INTERMINISTÉRIALITÉ
- Pôles France, Pôles espoirs : de nouvelles structures d’accession et de préparation au sport de haut niveau
- Les structures Éducation nationale : vers la dissociation complète des objectifs
- CONCLUSION : LA CONSOLIDATION DE L’INTERMINISTÉRIALITÉ LOCALE
Francis Le Dû
Chapitre 2. Dix ans de régionalisation du sport de haut niveau en AquitaineExtension ou recomposition du « référentiel » ?
- 1. UNE POLITIQUE PUBLIQUE OCTROYÉE DU SOMMET POUR UN OPÉRATEUR UNIQUE : LE CREPS DE TALENCE
- 1.1. Les conditions d'inscription sur l'agenda politique
- L'apanage du milieu décisionnel central
- 1. 2 La capitalisation des ressources par l'administration d'État
- L'organisation institutionnelle du sport reste centralisée et consacre un seul opérateur : le CREPS
- Le Ministère de la Jeunesse et des Sports se réserve les moyens en personnel
- Un volume important de crédits d'investissement
- Une action de contrôle social qui manipule des valeurs éducatives
- 1. 3 L'intégration territoriale par un opérateur unique : le CREPS de Talence.
- L'action d'excellence sportive régionale manque son entrée sur ragenda planificateur
- Le CREPS de Talence engage une action d'intégration
- 2. LA DYNAMIQUE INTERNE DES ACTEURS LOCAUX. LES DIFFICULTÉS DE L'INTÉGRATION CORPORATISTE
- 2. 1. La fragmentation de l'agenda politique
- 2. 2. L'ouverture d'un champ de concurrence
- 2.·3. La différenciation des dispositifs d'action locale
- EN GUISE DE CONCLUSION : L'EXCELLENCE SPORTIVE RÉGIONALE ENTRE SECTEUR ET TERRITOIRE
- Une évaluation inachevée
- La production de la performance : un enjeu complexe
- La région Aquitaine : une identité politique en suspens
Jean-Pierre Loustau-Carrere
Chapitre 3. Sport de haut niveau et régionalisation ou l'État dans tous ses états- 1. SPORT DE HAUT NIVEAU : DES AMBIGUÏTÉS À LEVER
- 1. 1. Le sport de haut niveau, l'exigence institutionnelle de la centralisation
- 1. 1. 1. Le sport de haut niveau et l'État-nation
- 1. 1. 2. La complexité française
- 1. 2. Le sport de haut niveau : une exigence institutionnelle forte.
- 1. 2. 1. Une définition législative incertaine
- 1. 2. 2. Une définition essentiellement nationale
- 1. 2. 3. Une définition volontairement limitée
- 1. 2. 4. Les partenaires institutionnels non qualifiés
- 2. LE SPORT DE HAUT NIVEAU DÉCONCENTRÉ, UNE NÉBULEUSE QUI S'ÉCLAIRCIT LENTEMENT.
- 2. 1. La grande nébuleuse des années quatre-vingt
- 2. 2. Vers l'éclaircie souhaitée
- 2. 3. Une réforme indispensable
- 2. 3. 1. Une carte très compliquée
- 2. 3. 2. La normalisation du dispositif
- 2. 3. 3. Vers les Olympôles
- 3. SPORT DE HAUT NIVEAU EN AQUITAINE : L'EFFICACITÉ DES ACTEURS PUBLICS
- 3. 1. Le haut niveau en Aquitaine : une situation confortable
- 3. 2. L'importance des intervenants publics
- 3. 2. 1. L'importance relative des efforts : État-Région.
- 3. 2. 1. 1. Les athlètes
- 3. 2. 1. 2. Les structures
- 3. 2. 2. Le rôle des autres intervenants
- 3. 2. 2. 1. Le Mouvement sportif
- 3. 2. 2. 2. Les Universités et l'Armée
- 4. LES EXIGENCES DE LÉGALITÉ DES INTERVENTIONS PUBLIQUES
- 4. 1. Le rôle du contrat de plan État-Région, l'amorce des interventions structurelles
- 4. 2. Le sport de haut niveau en Aquitaine : l'exigence de la légalité pour une efficacité renforcée
- 4. 2. 1. Pertinence légale de l'intervention régionale
- 4. 2. 2. Les accrocs à la convergence
- 4. 3. Des conventions-cadres très discutables
- 4. 3. 1. Le protocole d'accord du 28 février 1990
- 4. 3. 2. La convention du 12 décembre 1994
- 5. LE SECTEUR ÉCONOMIQUE EN ATTENTE
- 5. 1. La frilosité aquitaine
- 5. 2. Une tentative de mobilisation : la charte "Performances Aquitaine"
- 5. 3. Un régime fiscal favorable
- 5. 4. La presse régionale : un support aléatoire
- CONCLUSION
Deuxième partie. L'application effective en aquitaine
Silvère Dutil, Sophie Herrera-Cazenave et Martine Reneaud
Chapitre 4. Sport et études à Talence et en Côte Basque : l'imbrication au quotidien- 1. L'ACCUEIL DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : LA SOLLICITATION DE L'INGÉNIOSITÉ ADMINISTRATIVE
- 1. 1. L'état des lieux : révélateur des liens
- le pôle talençais
- La porosité des frontières
- La double hétérogénéité des logiques d'action sportive
- La dynamique CPEF
- L'effet catalyseur du CREPS
- le pôle côte basque
- Le lycée au cœur du système fédéral de la pelote basque
- Le réseau obligé
- Une microstructure expérimentale
- 1. 2. L'aménagement des emplois du temps : pierre angulaire de la réussite
- Collège : des aménagements négociés à la marge
- Enseignement général : les options, facteur limitant à partir de la classe de première
- Enseignement technique et professionnel : des contraintes maximales, difficiles à contourner
- L'isolement dans un établissement associé : un handicap supplémentaire
- Le cas épineux du lundi matin
- Le regroupement par classe : des situations contrastées
- La mixité activités artistiques/activités sportives : une solution ponctuelle en Côte Basque
- Une filière sportive complète au lycée : l'effet multi-CPEF
- L'interdépendance de fait des différentes structures d'accueil des sportifs
- 1. 3. Rattrapage, soutien, tutorat : l'éclatement des rattachements administratifs
- le pôle côte basque
- le pôle talençais
- Le système CREPS
- L'extension du dispositif aux établissements environnants et aux sections sportives
- Le CREPS, lieu d'expérimentation pédagogique
- La permutation du contexte d'enseignement, une autre solution
- La préparation spécifique aux examens : des résultats probants
- La coordination du système CREPS, un travail d'horloger
- 2. LES MÉDIATEURS : DES ÉQUILIBRISTES
- 2. 1. Le couple administratif en première ligne
- L'équipe d'enseignants volontaires : un optimum fragile
- La vie dans l'établissement : des séquences à contretemps pour les sportifs
- 2. 2. La médiation « technico-pédagogique » : une mission
- Du terrain sportif au terrain scolaire, l'indispensable double entrée des cadres techniques
- Le coordonnateur du CREPS : l'intégrateur du réseau talençais
- 2. 3. Education et sport : le rapprochement des points de vue, les concessions mutuelles
- Responsabilités scolaires, responsabilités sportives, des intérêts convergents
- Les voies de la négociation : un indicateur, les modalités de sélection des jeunes sportifs
- Les sélections : la diversité des critères
- L'examen concerté des candidatures : de la sélection à l'orientation
- Le contrat, instrument de responsabilisation du jeune sportif
- 3. LES REPRÉSENTATIONS DE LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE : UN CAPITAL DE SYMPATHIE À LÉGITIMER EN PERMANENCE
- 3. 1. Les enseignants : entre sympathie et fatalisme
- 3. 2. EPS : la coopération au bénéfice du jeune
- 3. 3. L'association sportive scolaire au carrefour des objectifs sportifs et éducatifs des différents formateurs
- La participation à l'A.S et aux compétitions de l'Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) : une exigence éthique souvent partagée
- La SSHN, vitrine de l'établissement, dans les championnats du sport scolaire
- 3. 4. L'appartenance à la communauté des jeunes : l'intégration sous condition
- CONCLUSION : DES AVANCÉES QUALITATIVES INDÉNIABLES
Marina Honta
Chapitre 5. Les « filières du haut niveau » entre « polarisation » du local et localisation des pôles- 1. LA DIFFUSION DES NORMES DU HAUT NIVEAU : DE LA CONVICTION A LA PERSUASION
- 1. 1. La formation sportive : les bénéfices de la « polarisation » technique
- Un passage obligé pour l’accès au haut niveau : une tendance lourde pour le sport masculin
- Le système d’aménagements : un « plus » incontestable
- Le passage par le Pôle, gage de crédibilité pour le sportif
- L’exigence de rigueur dans la sélection
- 1. 2. La formation scolaire : l’atout majeur de Talence
- Des progrès manifestes en matière d’aménagements de scolarité
- La réussite scolaire des athlètes : une condition de l’adhésion familiale
- 2. LES VARIATIONS LOCALES DE LA POLITIQUE NATIONALE
- 2. 1. Le Pôle « inspirateur » : la diffusion du modèle du haut niveau
- Du Pôle au monopole : le renforcement mutuel
- L’enracinement des sportifs « au pays »
- La diffusion du savoir technique acquis en Pôle
- La création de structures parallèles par défaut de Pôle
- La duplication associative du Pôle
- Un dispositif original et contradictoire en aviron : les clubs en « pôle-position »
- 2. 2. Le Pôle « aspirateur » pour les clubs de Gironde : une perception négative
- Une structure « au seul service » des clubs girondins !
- La politique nationale et les risques de la localisation
- Des normes fédérales pour...temporiser
- L’influence « polarisante » des cadres techniques : la méfiance a priori
- Des centres au service « exclusif » de la politique fédérale : l’amertume des clubs
- 2. 3. L’affaiblissement du sentiment d’appartenance au club
- La priorité à la sélection en équipe nationale : une option préjudiciable pour le club
- 3. L’ÉVOLUTION DE L'ACTION DES CLUBS : DU « TECHNIQUE » AU « SOCIAL »
- 3. 1. La différenciation des stratégies
- L’accent sur la vocation associative
- La primauté des rétributions financières
- L’aviron : le contre-exemple
- La régulation par la coordination interclubs
- La participation aux frais de formation
- La fidélisation en amont
- 3. 2. La reconversion professionnelle des sportifs de haut niveau : une spécialisation obligée pour les clubs
- Favoriser l’insertion professionnelle des athlètes : le rôle ingrat des clubs
- Une formation encore négligée par les athlètes eux-mêmes
- CONCLUSION : VERS LA CENTRALISATION RÉGIONALE ?
Martine Reneaud
Chapitre 6. Sport de haut niveau à l'université : du réseau associatif au réseau inter-institutionnel régional Aspects bordelais 1973-1995- 1. 1973-1983. LE RÉSEAU ASSOCIATIF DES UNIVERSITAIRES BORDELAIS : LA TRADITION, SOURCE D'INNOVATION
- 1. 1. Les éléments-clés du contexte d'action
- BEC - Institut d'Éducation Physique de Bordeaux : deux structures doyennes liées à la Faculté de médecine
- 1973-1975 : Sport et université de Bordeaux II, la réactivation des relations organiques
- Athlétisme et escrime : deux sections « olympiques » du BEC
- 1. 2. Le montage des sections sport-études universitaires : l'activation des réseaux locaux et nationaux
- Le sport de haut niveau à l'université : un président au créneau
- Le réseau « technique » de la section athlétisme
- Le réseau de l'Union Nationale des Clubs Universitaires
- Le réseau informel des anciens et amis du BEC
- 1. 3. La caution et l'agrément officiels du MJS, le silence du ministère des Universités
- 1. 4. Le club universitaire, laboratoire officiel
- La régionalisation du sport de haut niveau : une option manifeste
- Le tutorat universitaire : une disposition pédagogique innovante
- Deux ans d'expérience officielle : un modèle performant, l'asphyxie par manque de moyens financiers
- Du réseau associatif au réseau institué : les clubs universitaires victimes de leur succès
- Vers une politique globale du sport de haut niveau
- BEC, le retour à l'informel
- 2. 1984-1989. LE RÉSEAU INSTITUTIONNEL : LES TROIS UNIVERSITÉS BORDELAISES EN AVANT-PREMIÈRE
- 2. 1. Le réflexe de l'UEREPS
- 2. 2. Le réseau inter-établissements
- 2. 3. Le réseau national des universités sport-études : Bordeaux, site expérimental
- 2. 4. 1987-1988 l'implication du ministère de l'Enseignement supérieur
- L'essai de normalisation des procédures
- Haut niveau – bon niveau national ou régional : une dualité souhaitée par tous
- Un recensement partiel mais éloquent : une option claire, « rélargissement de la pyramide »
- Un financement ministériel tardif
- Une commission du sport de haut niveau à l'université de Bordeaux II
- 3. 1990-1995. LE RÉSEAU INTER-INSTITUTIONNEL RÉGIONAL : CACHE-MISÈRE OU VRAI DÉMARRAGE ?
- L'intervention de la région comme accélérateur
- La déconcentration du suivi social
- Le mouvement sportif régional entre pressions et surenchères
- Les risques du cumul des aides : les sportifs entre assistance et responsabilité
- 3. 1. La régulation obligée : un analyseur, l'UFRSTAPS
- Les intersections régionales
- 1992. L'affirmation de l'ouverture sur le monde sportif
- La mise en commun des données
- 3. 2. La régulation entrecroisée
- La Commission Mixte du Sport de Haut Niveau de l'Université de Bordeaux 2
- La contagion contractuelle
- La correction des débordements régionaux
- CONCLUSION : SPORT DE HAUT NIVEAU ET UNIVERSITÉ, LA CROISÉE DES CHEMINS
Troisième partie. La façade olympique aquitaine
Silvère Dutil, Sophie Herrera-Cazenave et Martine Reneaud
Chapitre 4. Sport et études à Talence et en Côte Basque : l'imbrication au quotidien- 1. L'ACCUEIL DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU : LA SOLLICITATION DE L'INGÉNIOSITÉ ADMINISTRATIVE
- 1. 1. L'état des lieux : révélateur des liens
- le pôle talençais
- La porosité des frontières
- La double hétérogénéité des logiques d'action sportive
- La dynamique CPEF
- L'effet catalyseur du CREPS
- le pôle côte basque
- Le lycée au cœur du système fédéral de la pelote basque
- Le réseau obligé
- Une microstructure expérimentale
- 1. 2. L'aménagement des emplois du temps : pierre angulaire de la réussite
- Collège : des aménagements négociés à la marge
- Enseignement général : les options, facteur limitant à partir de la classe de première
- Enseignement technique et professionnel : des contraintes maximales, difficiles à contourner
- L'isolement dans un établissement associé : un handicap supplémentaire
- Le cas épineux du lundi matin
- Le regroupement par classe : des situations contrastées
- La mixité activités artistiques/activités sportives : une solution ponctuelle en Côte Basque
- Une filière sportive complète au lycée : l'effet multi-CPEF
- L'interdépendance de fait des différentes structures d'accueil des sportifs
- 1. 3. Rattrapage, soutien, tutorat : l'éclatement des rattachements administratifs
- le pôle côte basque
- le pôle talençais
- Le système CREPS
- L'extension du dispositif aux établissements environnants et aux sections sportives
- Le CREPS, lieu d'expérimentation pédagogique
- La permutation du contexte d'enseignement, une autre solution
- La préparation spécifique aux examens : des résultats probants
- La coordination du système CREPS, un travail d'horloger
- 2. LES MÉDIATEURS : DES ÉQUILIBRISTES
- 2. 1. Le couple administratif en première ligne
- L'équipe d'enseignants volontaires : un optimum fragile
- La vie dans l'établissement : des séquences à contretemps pour les sportifs
- 2. 2. La médiation « technico-pédagogique » : une mission
- Du terrain sportif au terrain scolaire, l'indispensable double entrée des cadres techniques
- Le coordonnateur du CREPS : l'intégrateur du réseau talençais
- 2. 3. Education et sport : le rapprochement des points de vue, les concessions mutuelles
- Responsabilités scolaires, responsabilités sportives, des intérêts convergents
- Les voies de la négociation : un indicateur, les modalités de sélection des jeunes sportifs
- Les sélections : la diversité des critères
- L'examen concerté des candidatures : de la sélection à l'orientation
- Le contrat, instrument de responsabilisation du jeune sportif
- 3. LES REPRÉSENTATIONS DE LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE : UN CAPITAL DE SYMPATHIE À LÉGITIMER EN PERMANENCE
- 3. 1. Les enseignants : entre sympathie et fatalisme
- 3. 2. EPS : la coopération au bénéfice du jeune
- 3. 3. L'association sportive scolaire au carrefour des objectifs sportifs et éducatifs des différents formateurs
- La participation à l'A.S et aux compétitions de l'Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) : une exigence éthique souvent partagée
- La SSHN, vitrine de l'établissement, dans les championnats du sport scolaire
- 3. 4. L'appartenance à la communauté des jeunes : l'intégration sous condition
- CONCLUSION : DES AVANCÉES QUALITATIVES INDÉNIABLES
Marina Honta
Chapitre 8. Le « club olympique aquitain » : les régionalisations au « Top niveau » ?- 1. « CLUB OLYMPIQUE AQUITAIN » : LA RÉGION CHEF DE FILE
- 1. 1. La généralisation de la démarche contractuelle
- 1. 2. La mise en cohérence des actions « haut niveau »
- Les aides personnalisées
- Les sections sportives scolaires
- L'aide aux « clubs de haut niveau »
- Le « Club Olympique Aquitain », l'affirmation mutuelle d'identité
- Promouvoir la Région
- Contribuer à la notoriété de l’athlète de haut niveau
- 2. LE PARTENARIAT AQUITAIN AU « TOP NIVEAU »
- 2. 1. La particularité aquitaine : un trio institutionnel soudé dans l'action
- 2. 2. L'activation de la concertation
- 3. LA PRÉPARATION OLYMPIQUE INSTITUTIONNELLE : ÉLÉMENTS D'ANALYSE
- 3. 1. L'élite « représentative » de l'Aquitaine : une identité composite
- Appartenance et attraction aquitaines : un aperçu de la mobilité sportive
- Une élite aquitaine essentiellement girondine
- L'utilisation des structures aquitaines de préparation au sport de haut niveau
- 3. 2. Études-sport : l'atténuation du dilemme
- Une amélioration des dispositifs favorable à la poursuite de la scolarité
- L'avancée universitaire
- Le mi-temps : une solution attendue
- Le soutien « sur mesure »
- La reprise des études : une réelle difficulté
- 3. 3. L'insertion professionnelle : l'implication isolée des institutions publiques
- Une situation professionnelle transitoire
- Des situations encore précaires
- 3. 4. L'aide régionale : un « plus » incontestable
- Le système des aides : inégalités et dispersion
- L'utilisation de l'aide régionale : des besoins différenciés
- La nécessité de l'aide en amont
- Les éléments externes de comparaison
- CONCLUSION : LE MAINTIEN ET L’ATTRACTION DES SPORTIFS « OLYMPIQUES » EN AQUITAINE, UN DÉFI POUR L'ÉQUIPE INSTITUTIONNELLE RÉGIONALE
Hélène Ottoz
Annexe 1. Le dispositif de lutte contre le dopage- 1. LA POLITIQUE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LE DOPAGE
- 1.1 « Le dispositif juridique
- 1.1.1 Historique
- 1.1.2 Les dispositions essentielles de la loi de 1989 (loi 89-432)
- a) la loi de 1989 donne une nouvelle définition du dopage
- b) la loi de 1989 met en œuvre des actions de prévention et d'éducation
- c) la loi de 89 met en place une "Commission Nationale de Lutte contre le Dopage"
- d) la loi de 1989 organise les contrôles nécessaires à sa propre application
- e) la loi de 1989 met en place un nouveau système de sanctions en cas d’infraction
- f) la loi de 1989 pose les bases d'une harmonisation des règlements anti-dopage des fédérations sportives
- g) enfin, la loi de 1989 renforce la protection des droits individuels
- 1.2. Les dangers du dopage
- a) Classe MJS 1 : amphétamines et autres excitants
- b) Classe MJS 2 : stupéfiants anti-douleurs et autres anti-douleurs
- c) Classe MJS 3 : cortisone et autres corticoïdes par voie générale
- d) Classe MJS 4 : testostérone et autres anabolisants
- e) Classe MJS 5 : hormones peptidiques
- f) Classe MJS 6 : diurétiques et produits masquants
- g) Classe MJS 7 : bêta bloquants
- h) Classe MJS 8 : anesthésiques locaux
- 1.3. Dispositif pratique
- 1.3.1 Le contrôle anti-dopage : "Du recueil à l'analyse"
- a) mise en place du contrôle anti-dopage
- b) réalisation du contrôle anti-dopage
- c) désignation des sportifs à contrôler
- d) procédure du contrôle anti-dopage
- e) analyse et résultats des contrôles
- 1.3.2. Les enquêtes, perquisitions et saisies
- a) conditions d’intervention
- b) procédure
- c) applications
- 1.3.3 Les actions de prévention et d’éducation
- a) à destination des jeunes sportifs
- b) à destination des éducateurs, enseignants et cadres sportifs
- c) à destination du corps médical
- d) à destination des laboratoires de recherche
- 2. LA DÉCONCENTRATION DE LA LUTTE ANTI-DOPAGE
- 2.1. Dispositions générales
- 2.1.1 Cellules régionales de lutte contre le dopage
- 2.1.2 Rôle du médecin inspecteur régional de la jeunesse et des sports] :
- 2.2. Le dispositif aquitain
- 2.2.1 La cellule aquitaine de lutte contre le dopage
- a) la formation plénière
- b) la formation restreinte
- 2.2.2 Le collectif des médecins préleveurs
- 2.3. Bilan d’activité de la cellule aquitaine de lutte contre le dopage
- a) les contrôles anti-dopage : année 1995
- b) résultats globaux (nationaux + régionaux) : année 1996
