Remerciements
p. 7-8
Texte intégral
1Les textes ici réunis sont l’aboutissement de recherches qui ont été poursuivies au fil d’une cinquantaine d’années. Pendant cette période les échanges avec un grand nombre d’amies et d’amis, de collègues, d’étudiants et étudiantes ont enrichi mon travail, lui apportant des informations nouvelles et des idées originales. Sans leur contribution, ces textes auraient été beaucoup plus pauvres qu’ils ne le sont ; malheureusement, celles et ceux qui ont ainsi fertilisé mes investigations sont trop nombreux pour que je puisse tous et toutes les citer. Je dois donc me contenter d’en évoquer un nombre injustement trop petit. Je tiens d’abord à remercier les musicologues et ethnomusicologues qui ont manifesté leur intérêt et leur soutien pour des recherches qui, par leur approche et leurs centres d’intérêt, étaient naguère conçues comme hors du champ de leur discipline. En premier lieu Simha Arom (CNRS) avec qui le dialogue n’a jamais cessé depuis les années 1970 ; Emmanuelle Olivier (CNRS) et Nathalie Fernando (Université de Montréal) qui m’ont associé à des groupes de recherches extrêmement stimulants ; Jean-Jacques Nattiez (Université de Montréal) et Jean Molino (savant universel), qui ne m’ont pas seulement encouragé mais ouvert d’immenses champs de réflexion ; sans oublier les responsables et membres de la Société française d’ethnomusicologie qui ont accepté d’accueillir en leur sein un sociologue musicographe. Rosalia Martinez m’a permis de passer quelques années d’enseignement passionnantes au département de Musique de l’université Paris VIII-Saint Denis, où j’ai côtoyé avec bonheur, outre Rosalia, Sandrine Loncke et Philippe Michel, où j’ai rencontré deux brillantes étudiantes qui deviendront plus tard des collègues proches : Armelle Gaulier1 et Lorraine Roubertie, sans oublier les autres dont les travaux m’ont beaucoup appris sur des domaines que j’ignorais et, tout particulièrement, Panagiota Anagnostou ainsi que celles et ceux qui participèrent au projet ayant abouti au livre Quand le rap sort de sa bulle. La contribution des étudiantes et étudiants qui suivirent mes enseignements à Sciences Po Paris et Bordeaux, ainsi qu’à Paris I me fut également très profitable. Sans la tolérance et le soutien des responsables et des collègues des laboratoires de la Fondation nationale des sciences politiques auxquels je fus attaché (CERI, Sciences Po Paris ; LAM, Sciences Po Bordeaux) pour des recherches qui pouvaient semblaient futiles et, au mieux, ex-centriques dans le monde de la « science politique », je n’aurai évidemment pas pu les poursuivre et en nourrir mes cours. Grâces soient rendues à Tatiana Yannopoulos qui défendit mon recrutement initial au CERI (davantage sur la base de mon intérêt pour la musique que sur celle de mes compétences – alors inexistantes – en politologie africaniste). La collaboration avec bien des collègues travaillant hors de France m’a ouvert quantité d’horizons nouveaux : merci à Bob White (Université de Montréal), Gage Averill (New York University, puis University of British Columbia, entre autres) ; Carlos Sandroni (Universidade Federal de Pernambuco) et Livio Sansone (Universidade Candido Mendes, Rio de Janeiro puis Universidade Federal da Bahia) ; Sylvia Bruinders, Anri Herbst et Michael Nixon (University of Cape Town) ; Stephanus Muller (University of Stellenbosch) ; David Coplan (University of the Witwatersrand) et au regretté Guy Poitevin (Center for Cooperative Research in Social Sciences, Pune, Inde). Philippe Carles, quand il était rédacteur en chef de Jazz magazine a généreusement publié des esquisses, des essais qui servirent de rampe de lancement à des publications universitaires ultérieures, notamment, dans les Cahiers d’ethnomusicologie et L’Homme (grâce à la bienveillance, respectivement, de Laurent Aubert et de Jean Jamin). Que soient aussi remerciés les responsables des revues et des ouvrages collectifs où une version initiale des textes ici repris fut publiée. Et, bien entendu, les animateurs de Volume ! La revue des musiques populaires et des éditions Mélanie Seteun, tout particulièrement Gérôme Guibert, Emmanuel Parent, Matthieu Saladin pour la conception de la couverture, et Béatrice Ratréma qui, avec sa compétence et sa disponibilité habituelle, a mis en forme le tapuscrit de ce recueil.
Notes de bas de page
1 Les chapitres traitant des musiques chorales du Cap (Afrique du Sud) doivent beaucoup aux travaux d’Armelle Gaulier, dont les enquêtes de terrain et les analyses musicales m’ont permis de préciser sensiblement les conclusions de mes recherches ; en témoigne le volume que nous avons publié ensemble (Gaulier & Martin, 2017).
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Stéréo
Sociologie comparée des musiques populaires, France - Grande-Bretagne
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2008
La production de la culture
Le cas des musiques amplifiées en France : genèse, structurations, industries, alternatives
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Stand Down Margaret
L'engagement de la musique populaire britannique contre les gouvernements Thatcher
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