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Akh Purattim 3

 | 
Jean-Claude Margueron
, 
Olivier Rouault
, 
Pascal Butterlin
, 
et al.

Terqa et sa région

Rapport sur les travaux de la mission archéologique française à Ashara-Terqa en 2006 (TQ26)

Olivier Rouault et Yasser al Showan

Texte intégral

INTRODUCTION

  • 1 Voir le rapport de la saison 2005 (TQ25) dans Rouault et al Showan 2006, p. 735-739 et fig. 1-3. Le (...)

1À Terqa, les opérations ont été concentrées en 2006 dans le chantier F, où trois objectifs principaux ont été poursuivis : continuation de l’étude du quartier de maisons DA III, plus particulièrement dans la partie centrale du chantier où la fouille s’était arrêtée au niveau des fondations des murs du grand bâtiment administratif paléobabylonien ; étude des premiers sols des maisons DA III dans la partie est du chantier, et étude des niveaux directement sous-jacents, couches de préparation à la construction du quartier ; recherche des niveaux plus anciens (DA I et II)1.

LA PHASE TERQA III

La maison 8 (fig. 1 et 2)

  • 2 Opération sous la responsabilité principale d’A. Matessi.
  • 3 Rouault et al Showan 2006, p. 737 et fig. 1.
  • 4 Nous avons décidé, à partir de cette saison, de numéroter les entités archéologiques en continu au (...)

2La première opération a porté tout d’abord sur le secteur de la fouille qui avait été identifié, lors des saisons précédentes, comme correspondant à peu près à une seule maison de la phase III (Shakkanakku Akkad/DA III), la maison 82. Fortement érodée, une partie de l’espace avait été perturbée par des fosses des phases II (paléobabylonien) et III. 0 (transition), et par la construction très profonde d’une pièce du bâtiment de la phase II. 2 (locus k118) jusqu’à une cote de 189,48. Dans la partie sud-ouest de la maison, à la limite de l’ancien sondage K1, les murs étaient préservés sur une bien plus grande hauteur, jusqu’à une cote d’environ 190,50. Malgré ces conditions difficiles, il avait été possible de mettre en évidence la présence d’une maison, constituée de trois ou quatre espaces en enfilade3, et la fouille de cette année nous a permis de compléter l’étude de ces espaces et d’identifier plusieurs sols en djuss – dont les plus récents apparaissent à partir de la cote 189,10 – ainsi que de restituer un plan cohérent : une grande pièce (k278 + k281), flanquée au nord-est d’un espace plus petit (k282), donnait sur un espace encore plus réduit (k283) qui devait permettre l’accès à un espace ouvert et peut-être public (k284), sorte de plaque tournante entre les maisons 2, 6 et 8. Une porte, ouverte dans le mur 11714, communique avec un espace situé entre les maisons 3, 6 et 8, mais il est impossible de dire à laquelle des trois il appartenait. Les limites de la pièce sud-ouest (k278 + k281) peuvent être clairement restituées, même si la fouille est beaucoup plus avancée dans k281 que dans k278, deux loci séparés par l’ancienne limite de fouille sud-ouest du sondage K1, grâce à la hauteur exceptionnelle de conservation des murs de la phase III dans cette partie du chantier (murs 23F580 = 1159, 22F54 et 1103) : alors qu’ils apparaissent, dans la partie nord-est de la maison 8, à partir d’une cote moyenne de 189,10, ils sont bien mieux préservés dans la partie sud-ouest où ils ont pu être identifiés dès la cote d’environ 190,78, soit 1,30 m au-dessus du niveau des fondations les plus profondes des murs de la phase II dans le locus k118.

Fig. 1 – Plan du chantier F

3L’espace médian k282 semble avoir été ouvert, en raison de la présence d’une série de tannour ayant fonctionné à diverses époques, et plusieurs fois reconstruits, à peu près alignés le long du mur 1159b (1128, cote max. 188,70 ; 1130, cote max. 188,75 et 1178, cote max. 188,56).

La tombe 1227 (fig. 3)

4Plusieurs des espaces ont livré des sépultures, et en particulier la tombe 1227 sous la pièce k282 de la maison 8, à une cote moyenne de 188 m. Cette tombe, appartenant clairement à la phase III d’après la stratigraphie et sa typologie, présente un ordonnancement très classique pour cette période, avec une douzaine de céramiques (jarres de taille moyenne sur des supports, bouteilles petites et moyennes, etc.), un œuf d’autruche avec base et lèvre rapportée décorée de petits triangles de nacre et quelques beaux objets en bronze (pointes de lance, épingle). Une grosse pierre plate marquait une des limites de la fosse et plusieurs coupes avaient été placées sur la partie la plus haute, posées sur une pierre, comme si elles avaient servi à faire une dernière offrande ou à accomplir un dernier rituel (peut-être un repas) avant la fermeture de la tombe. Bien qu’apparemment assez peu perturbée (quelques jarres avaient été brisées avant notre fouille et l’œuf d’autruche, écrasé, est apparu incomplet après une fouille attentive), la tombe n’a livré aucun ossement malgré une recherche approfondie. L’état de conservation de l’ensemble et l’absence de tout ossement résiduel permettent de proposer l’hypothèse de l’ouverture de la tombe et du retrait du défunt dès l’Antiquité et à une période ayant suivi de peu l’ensevelissement, à un moment où le corps, avant décomposition, avait pu être retiré facilement. C’est l’explication qui nous semble la plus plausible pour expliquer cette étrange situation.

Fig. 2 – Vue générale des secteurs fouillés

Fig. 3 – La tombe 1227

La maison 3 (fig. 4)

  • 5 Masetti-Rouault 1997.

5Une autre opération a porté sur la partie de l’emplacement de la maison 3 qui n’avait été que partiellement fouillée : en effet, l’ancienne limite de fouille du sondage K15 avait été conservée et l’espace au sud-ouest de cette limite, juqu’au mur 1125 de la maison 10, n’avait été dégagé que jusqu’au niveau des fondations du bâtiment paléobabylonien (phase II. 1/2) et du haut des structures des maisons de la phase III. L’opération, confiée à J. Mas, a donc porté principalement sur le locus k279 (partie sud-est de l’ancien locus k277). Elle a permis de clarifier la situation des murs de phase III les plus récents, dont l’un, 1125, avait été utilisé comme fondation du mur paléobabylonien 22F48 (phase II. 2). L’analyse de l’évolution des sols et des remplissages et le relevé architectural précis permettront de décrire dans le détail celle des espaces de contact des maisons 3 et 9. Les sols fouillés dans la maison 3 (cotes moyennes 190) ont livré une série d’installations de cuisine, avec de nombreux tannour manifestement utilisés pendant de longues périodes, beaucoup de céramique de cuisson, et quelques lambeaux de sols. Deux fragments de scellements ont été retrouvés dans ce contexte.

Fig. 4 – Vue avec la maison 1 de la phase III au premier plan et la maison 3 en arrière-plan

Stratigraphie et datation des maisons de la phase III (fig. 1 à 4)

6Notre second objectif concernait aussi les constructions DA III, puisqu’il s’agissait, après les avoir démontées, dans les loci k273 et 274, d’en étudier les fondations, et d’évaluer la nature – et si possible la date – des opérations de nivellement préliminaires à leur construction. Les fondations, bien que relativement peu profondes (en moyenne une cinquantaine de centimètres et jamais plus d’un mètre, cotes moyennes entre 188 et 189 selon les secteurs du chantier), étaient très soignées mais nous n’avons pratiquement jamais pu mettre en évidence aucune tranchée. Par contre nous avons remarqué la présence, dans une bonne partie du chantier, d’une couche de nivellement marquée par des épandages de terre contenant de nombreux tessons.

7Malgré l’érosion très profonde et les perturbations dues aux fosses plus récentes et aux fondations profondes des bâtiments de la phase II, il a donc été possible de reconstituer le plan de cet ensemble de maisons assez exceptionnel par son état de conservation et sa cohérence architecturale. Ils relèvent clairement de la tradition du Nord, par l’absence d’espace central et l’organisation d’unités autonomes, très compactes, comportant de trois à cinq pièces, avec parfois un espace devant la maison, et une petite arrière-cour. Les espaces ouverts comportaient souvent des tannour et parfois un système d’évacuation des eaux. Ces bâtiments, malgré leurs plans variés et leur indépendance (peu de murs mitoyens), sont donc le résultat d’une opération d’envergure, après un nivellement systématique et une préparation soigneuse de l’espace. D’après le matériel le plus ancien, et en particulier la céramique et les impressions de sceaux, on peut en faire remonter la construction à l’époque du Dynastique Archaïque III, vers le milieu du IIIe millénaire av. J.-C. Une analyse 14C d’un échantillon provenant de la couche IV. 0, intermédiaire entre les phases IV et III, a donné la fourchette de 2572-2462 av. J.-C. En l’attente d’autres analyses, on peut donc poser l’hypothèse d’un début de la phase III vers le milieu du xxve siècle.

8Il est difficile de dire jusqu’à quelle époque cet ensemble architectural resta en fonction. Malgré une grande stabilité du plan général, de nombreuses reconstructions et une accumulation de sols pouvant atteindre 2 m laissent à penser que ces bâtiments ont connu une vie assez longue. Il est toutefois clair que la reconstruction paléobabylonienne – et les opérations consécutives de nivellement, creusement de fondations et de fosses, constructions profondes – a dû faire disparaître les niveaux les plus récents, comme l’attestent bien certaines fosses de tombes appartenant clairement à la phase III, mais qui ont été creusées depuis un niveau de sol emporté par ces grands travaux (cas de plusieurs tombes retrouvées en 2005 dans la maison 9). On peut supposer une occupation jusqu’à la fin du IIIe millénaire et au début du IIe, avant la période d’abandon du quartier et sa transformation, au moins partielle, en espace ouvert dédié à des activités industrielles (phase III. 0/II. 3), suivie de la construction du bâtiment administratif paléobabylonien (phase II. 2 puis II. 1) dans le courant du xixe siècle av. J.-C. Une analyse 14C sur des graines brûlées provenant d’un tannour associé à la maison 1 (phases III. 1/2) a donné la fourchette 2470-2212 av. J.-C. D’autres analyses devront être faites pour évaluer avec plus de précision la datation de la phase III et en particulier de III. 0.

LA PHASE TERQA IV (fig. 1, 5, 6 et 7)

  • 6 Rouault et al Showan 2006.

9La troisième opération a eu pour cadre la partie sud-est du chantier, avec les loci k229, k250, k274, k275 et k280 : alors que dans la partie nord-ouest du chantier, dans les loci k273, k281, k282, k283 et k284, les opérations se sont arrêtées cette année au niveau des fondations des bâtiments DA III ; par contre, dans les espaces situés plus au sud-est, nous avons pu atteindre des niveaux plus anciens, antérieurs à la phase III, et continuer la mise au jour du niveau de constructions de la phase IV, déjà identifiée l’année précédente6.

Le locus k275

  • 7 Dans ce volume, contributions d’A. Grezak et, pour les restes humains, de J. Tomczyk et A. Sołtysia (...)

10Dans le locus k275, au sud-est des maisons 1 et 2 (phase III), les restes d’un grand four (phase IV) sont apparus juste sous les fondations des bâtiments de la phase III (cotes 187,50-188). Dans la partie sud-est du locus, clairement scellée par la couche de préparation des maisons de la phase III, nous avons découvert une tombe exceptionnelle (1278, cote max. 187,76, fig. 6) : un équidé7, dans la position du galop, était couché sur son flanc gauche et surmonté d’un squelette en position très contractée – comme dans d’autres tombes de la même phase – au-dessus de l’encolure de l’animal. Pour tout mobilier, la tombe contenait une cruche à eau et un gobelet, soigneusement posés près de la bouche du « cavalier », comme pour le désaltérer dans l’au-delà. Le gobelet était soutenu et calé, par une vertèbre d’un autre animal. On notera que la position très contractée du corps, talons sous le bassin et mains ramenées sous le menton, est attestée aussi dans d’autres tombes de la phase IV, mais qui, elles, présentent la disposition « classique », aussi typique de la phase III, avec une quantité de jarres, quelques bijoux et des objets en bronze.

Fig. 5 – À gauche, le locus k274, avec les deux crapaudines, en bas les loci 229 et 250, et en haut au centre, le locus 280

Le locus k250

  • 8 Rouault et al Showan 2006.

11Les couches archéologiques relevant de cette phase ont été tout d’abord mises en évidence de la façon la plus complète dans le locus k250, qui était au départ un grand sondage de 7 m sur 3 m, initialement implanté respectivement au sud-ouest et au sud-est des murs 20F119 et 14F51 de la phase III8. Ensuite élargi vers le sud-ouest (k229 et k285), ce sondage s’est transformé en fouille horizontale, permettant de mettre au jour plusieurs phases de construction pour la plupart préservées seulement sur quelques lits de briques (murs 705, 706, 1248 et 1251) et juste sous la couche de nivellement préliminaire à la phase III (cote moyenne 186,80). Cette dernière reposait par endroits sur une couche dure et compacte constituée des restes de briques cassées et délitées, et par endroits sur des couches formées par l’accumulation de terre et de cendres de nature et selon une disposition caractéristiques des espaces ayant connu des activités de cuisine : tannour, grands foyers, nombreux fragments de céramique de cuisine, et grandes jarres de stockage.

12Quelques murs de constructions légères et des lambeaux de sol couverts de briques sont apparus sporadiquement (cote max. env. 186,80 ; cote min. env. 186). Un seul mur important est présent pendant toute la phase (706) : orienté nord-est - sud-ouest, il se termine de façon abrupte au nord-est et semble avoir été associé aux murs 705 et 1248, qui ont fonctionné à deux époques différentes.

Fig. 6 – La tombe 1278 avec un squelette d’équidé (phase IV)

Les loci k264, k274 et k280

13La fouille du locus k280 a révélé une situation à peu près identique, avec une série de sols marqués par des épandages de cendre, la présence de batteries de tannour reconstruits sur le même emplacement pendant de longues périodes, et des murets préservés seulement sur quelques lits de briques. Ce locus a aussi livré une grande quantité de « balles de fronde », dont la plupart étaient posées en tas près d’un muret.

14Un grand alignement de briques (murs 1251 et 1415), orienté nord-est - sud-ouest, borde du côté nord-ouest les loci k229, k250 et k280, en partie sous les fondations de murs de la phase III. Les briques, claires au sud-ouest, sont très difficiles à identifier dans la majeure partie du mur, et nous devrons attendre d’avoir avancé la fouille du locus k274 pour en comprendre l’organisation. Il se peut que cet alignement détermine la séparation entre les espaces principalement ouverts des loci k250 et k280 et un grand bâtiment, et cette hypothèse semble confirmée par la fouille du locus k274, sous les maisons 3 et 6 : des murs très érodés de la phase IV sont apparus et, même si le plan est encore très difficile à déterminer – nous sommes à l’interface entre les fondations de la phase III et les restes des structures de la phase IV –, il semble bien s’agir d’un espace construit. Deux crapaudines en place donnent l’emplacement de deux portes permettant de communiquer entre une cour (tannour, cendres) au sud-ouest de k274 et un espace couvert au nord-est de k274, ce dernier étant marqué par la présence d’un sol en djuss dont un coin a été bien conservé, et une sorte de grande natte faite en matière végétale tissée et partiellement bitumée, dont des fragments importants ont été retrouvés.

  • 9 Poli, dans ce volume, p. 345-347.

15Une tombe (1266), assez haut dans la stratigraphie (cotes 187,46-187,14), mais manifestement scellée par un sol de la phase IV, a livré un squelette en position contractée (fig. 7), entouré de quelques céramiques et d’objets en bronze, dont une hache complète9.

Fig. 7 – La tombe 1266 (phase IV)

LA PHASE TERQA V (fig. 8)

16Cette phase, sans doute la plus ancienne, apparaît probablement dans le sondage très limité (k286, 1 × 1,5 m) réalisé en fin de saison au coin sud-est du locus k250 : il s’agit pour l’instant d’un niveau qui semble fait de briques décomposées et de quelques foyers. Un des objectifs principaux de la prochaine saison sera l’exploration de ce niveau (DA II/DA I), dont on suppose qu’il correspond à l’occupation la plus ancienne de Terqa, mais cette hypothèse devra être vérifiée par la continuation du sondage jusqu’au sol vierge.

Fig. 8 – Les niveaux de la phase V

Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE

Masetti-Rouault M. G.
1997 « Le sondage K1 du Chantier F », MARI 8, p. 89-98.

Rouault O., al Showan Y.
2006 « Rapporto preliminare sui lavori della missione nel sito di Ashara-Terqa nel 2005 (TQ25) »,
Athenaeum, Studi di Letteratura e Storia dell’Antichità 94, p. 734-739.

Notes

1 Voir le rapport de la saison 2005 (TQ25) dans Rouault et al Showan 2006, p. 735-739 et fig. 1-3. Le codirecteur de la mission, Y. al Showan a apporté son soutien à nos travaux et la direction générale des Antiquités de Deir-ez-Zor nous a aidés à financer le coût de la main-d’œuvre. Pour la composition de l’équipe de 2006, voir Rouault et Masetti-Rouault, dans ce volume, p. 302.

2 Opération sous la responsabilité principale d’A. Matessi.

3 Rouault et al Showan 2006, p. 737 et fig. 1.

4 Nous avons décidé, à partir de cette saison, de numéroter les entités archéologiques en continu au lieu de repartir de 1 à chaque saison. Il n’est donc plus nécessaire de faire précéder le numéro d’entité du code de la saison.

5 Masetti-Rouault 1997.

6 Rouault et al Showan 2006.

7 Dans ce volume, contributions d’A. Grezak et, pour les restes humains, de J. Tomczyk et A. Sołtysiak.

8 Rouault et al Showan 2006.

9 Poli, dans ce volume, p. 345-347.

Table des illustrations

Légende Fig. 1 – Plan du chantier F
URL http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/4461/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 456k
Légende Fig. 2 – Vue générale des secteurs fouillés
URL http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/4461/img-2.jpg
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Légende Fig. 3 – La tombe 1227
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Légende Fig. 4 – Vue avec la maison 1 de la phase III au premier plan et la maison 3 en arrière-plan
URL http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/4461/img-4.jpg
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Légende Fig. 5 – À gauche, le locus k274, avec les deux crapaudines, en bas les loci 229 et 250, et en haut au centre, le locus 280
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Légende Fig. 6 – La tombe 1278 avec un squelette d’équidé (phase IV)
URL http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/4461/img-6.jpg
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Légende Fig. 7 – La tombe 1266 (phase IV)
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Légende Fig. 8 – Les niveaux de la phase V
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Auteurs

Université Lumière Lyon 2, UMR 5133 – Archéorient, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon (olivier. rouault@wanadoo.fr, olivier.rouault@univ-lyon2.fr)

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