Kition-Bamboula VIII
| , ,Troisième partie. Le comblement portuaire d’époque impériale
Chapitre 7. Le mobilier non amphorique
Texte intégral
Méthodologie
1Les tessons du comblement du bassin portuaire représentent un nombre total de 2 653 fragments identifiables et 1 198 individus en Nombre minimum d’individus strict (NMI) calculé à partir du nombre de bords déterminé après remontage et sans pondération (tabl. 1). Les amphores constituent près de la moitié du mobilier (48 %, NMI 577), suivies par la céramique commune (23 %, NMI 272), la culinaire (18 %, NMI 218) et la céramique fine (11 %, NMI 131). À cet ensemble s’ajoutent 29 lampes (NR 40) et 4 objets en terre cuite.
Tabl. 1 – Quantification globale des céramiques issues du comblement du bassin portuaire en Nombre de restes (NR) et en Nombre minimum d’individus (NMI).
NR | NMI | % NMI | |
Fine | 418 | 131 | 11 |
Culinaire | 358 | 218 | 18 |
Commune | 509 | 272 | 23 |
Amphore | 1 368 | 577 | 48 |
TOTAL | 2 653 | 1 198 | 100 |
- 1 Ces exportations ont été possibles grâce à l’autorisation du département des Antiquités de Chypre. (...)
2Le travail préliminaire, réalisé dans le dépôt de fouille de Larnaca, a consisté à observer les tessons à la loupe binoculaire (grossissement x 20) pour déterminer les groupes de pâtes de chaque catégorie et sélectionner les échantillons à exporter. 339 échantillons de céramique commune et culinaire ont ainsi été exportés afin d’être réexaminés macroscopiquement par Cl. Capelli1. 12 céramiques culinaires et 33 communes ont ensuite fait l’objet d’analyses pétrographiques sur lame mince afin d’en déterminer l’origine (chap. 8). Le choix des échantillons de céramique commune et de culinaire s’est fait en corrélation avec celui des amphores. Nous avons ainsi privilégié deux régions (côte sud anatolienne et Levant) dont on sait que les contacts avec Chypre étaient nombreux et quelques importations égéennes que nous souhaitions mieux caractériser. Parallèlement, la sélection s’est essentiellement portée sur des productions qu’on supposait chypriotes, encore largement méconnues pour l’époque impériale dans ce secteur de l’île. La caractérisation pétrographique des argiles devait, en outre, permettre de vérifier si certaines amphores de type inédit pouvaient être originaires de Chypre.
3Les lames minces ont été analysées par Cl. Capelli au microscope polarisant au laboratoire d’archéométrie du DISTAV de l’université de Gênes. Les résultats de cet examen ont ensuite été confrontés aux données typologiques. Cela a parfois conduit à fusionner des groupes définis à partir de l’observation des lames minces ou au contraire à séparer des éléments réunis sur des critères morphologiques et macroscopiques.
- 2 Marquié 2003a ; Marquié et Thirion-Merle 2018.
4La Cypriot sigillata et son imitation avaient fait l’objet d’analyses physico‑chimiques par fluorescence X au laboratoire ArAr de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée – Jean Pouilloux à Lyon dans le cadre d’une thèse de 3e cycle2. 15 échantillons avaient alors été examinés par A. Schmitt et V. Thirion-Merle.
5Après une brève présentation des données quantitatives, chaque catégorie est étudiée par région d’origine, en commençant par le bassin oriental de la Méditerranée, depuis Chypre, puis l’Égypte au sud en remontant vers le nord en suivant la côte levantine, puis la région sud anatolienne et égéenne jusqu’à la mer Noire. Les récipients d’origine occidentale sont ensuite présentés en distinguant ceux de la péninsule italienne et ceux des provinces africaines. Les fragments dont l’origine n’a pas pu être déterminée sont présentés en dernier. Ils sont classés par pâte (après observation macroscopique) et par type. On a sélectionné pour chaque catégorie des fragments représentatifs qui sont illustrés et décrits dans le catalogue placé en fin de chapitre. Les dessins de la plupart des vases sont reproduits à l’échelle 1/3 ; seuls les pithoi, de grandes dimensions, sont reproduits à l’échelle 1/4. Enfin, les photographies macroscopiques (grossissement x 4) des principaux groupes de pâte sont présentées sur les fig. 29‑30.
La céramique fine
6La céramique fine représente 11 % du NMI des céramiques du comblement du bassin portuaire (NR 418, NMI 131, tabl. 1). Ce terme désigne les céramiques façonnées dans une argile épurée et dont la surface est souvent décorée et lissée avec soin. Cette catégorie regroupe les récipients destinés au service de table, mais traditionnellement on y associe aussi les unguentaria dont la fonction est tout autre (tabl. 2).
Tabl. 2 – Les catégories de la céramique fine (en NR et NMI).
Catégorie | NR | NMI |
Céramique Bronze récent | 2 | |
White Painted | 2 | 2 |
Black‑on‑Red | 1 | |
Bichrome | 14 | 1 |
Red Slip | 2 | 1 |
Vernis noir | 27 | 10 |
Unguentarium | 11 | 2 |
Céramique peinte | 6 | |
Céramique engobée | 150 | 48 |
Paroi fine | 2 | |
Sigillée italique | 16 | 3 |
Eastern sigillata A | 115 | 28 |
Eastern sigillata B | 4 | 2 |
Cypriot sigillata | 52 | 26 |
Imitation CS | 14 | 8 |
TOTAL | 418 | 131 |
Les productions du Bronze récent et de l’âge du Fer
7La céramique du Bronze récent est représentée par une panse de cratère à décor peint et un vase à étrier. Des productions d’époque archaïque (White Painted, Black‑on‑Red, Bichrome et Red Slip) ont également été recensées (NR 19, NMI 4) parmi lesquelles un profil complet de cruche Bichrome.
Les céramiques à vernis noir
8Les céramiques à vernis noir sont illustrées par 27 tessons pour un nombre minimum de 10 individus. La plupart des profils (plat, coupe, bol, cratère, skyphos) sont comparables à ceux issus des niveaux d’utilisation des neosoikoi (voir chap. 3). À côté des productions chypriotes (vernis noir et imitation West Slope), des importations attiques, cnidiennes et plus rarement d’Éphèse ou Priène ont été identifiées.
Les unguentaria
9Les 11 fragments d’unguentaria hellénistiques ont un profil fusiforme. Ils sont de production chypriote à l’exception d’un fragment de pied à pâte grise fine importé du bassin égéen.
La céramique peinte
- 3 Hayes 1991, p. 20, série 6, fig. 10‑11.
10La céramique peinte comprend 6 fragments de panse, épaule et col appartenant à des lagynoi chypriotes d’époque hellénistique3. Leur pâte est comparable à la famille de pâtes à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (voir, ci‑dessous, la céramique commune et chap. 8).
La céramique engobée
- 4 Picon et Blondé 2002.
11La céramique engobée est particulièrement bien représentée avec 150 tessons et au moins 48 individus. Les groupes de pâtes déterminés à la loupe binoculaire sont variés et comparables à ceux que l’on retrouve dans la partie orientale de l’île. Toutefois, les analyses physico‑chimiques effectuées au laboratoire d’archéométrie de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée sur des céramiques engobées et de la céramique commune d’époque hellénistique provenant des sites de Paphos, Amathonte et Kition ont montré que les groupes isolés à partir d’une observation macroscopique ne correspondaient pas à ceux déterminés chimiquement4. Aussi avons‑nous fait le choix de présenter la céramique engobée par forme.
- 5 KB IV.
- 6 Lund 2005b.
12Le mobilier est globalement très fragmentaire, ce qui a empêché d’identifier le type précis auquel se rattachent de nombreux bords. Parmi les 18 fragments de bols recensés, 6 ont une lèvre rentrante parfois épaissie, 2 sont carénés avec une lèvre horizontale et 2 autres sont hémisphériques. Les coupes sont également bien représentées avec 12 individus dont 5 à lèvre pendante et 4 à bourrelet externe. Ces coupes et bols trouvent des parallèles dans les niveaux d’époque hellénistique de Kition‑Bamboula5 et d’Aradippou‑Panagia Ematousa6 et continuent de circuler pour la plupart d’entre eux jusqu’au début de l’époque romaine.
- 7 Hayes 1991, p. 28 et fig. 16, n° 1 et 2, citerne 3 et puits 11.
- 8 Étude en cours.
13Un lot de 8 cruches présente la particularité d’avoir une anse coudée dans sa partie inférieure. L’anse prend appui sur le bord ou en dessous et descend au niveau de la carène. Le col est évasé et il peut être rainuré ou cannelé avec une lèvre en biseau interne (NMI 4, fig. 1, n° 1‑2), ou bien lisse avec une lèvre en bourrelet de section carrée orné d’un sillon (NMI 1, fig. 1, n° 3) ou non (NMI 3, fig. 1, n° 4). Les cruches à col rainuré sont fréquentes à Nea Paphos dans des dépôts du iie s. av. J.‑C., mais l’anse n’est pas coudée dans sa partie inférieure7. À ces formes s’ajoute une olpé à bord éversé comparable à des exemplaires provenant des tombes d’Athienou‑Malloura8.
- 9 Lund 2005a ; 2005b, p. 190‑194 ; 2006.
- 10 Salamine IX, p. 28 et pl. 7, n° 76‑78.
14Enfin, parmi les 10 skyphoi recensés, on en dénombre 1 à anse en poucier du iiie s. av. J.‑C. Les 9 autres ont une partie supérieure verticale avec un bord non marqué se terminant par une lèvre arrondie ou en biseau interne. Plusieurs piédouches moulurés et une anse horizontale surélevée, de section circulaire, se rattachent à ce type (fig. 1, n° 5‑6). Cette forme est peu documentée dans la partie occidentale de Chypre alors qu’elle est fréquente dans la partie orientale, notamment à Aradippou‑Panagia Ematousa, ce qui lui a valu l’appellation de « Aradippou goblet »9. Selon J. Lund, il s’agirait d’une production régionale. On la rencontre également en contexte funéraire à Athienou‑Malloura aux ier s. av. et ap. J.‑C. et à Salamine10.
Les gobelets à paroi fine
15Un seul fond plat de gobelet cylindrique provient de ce comblement (NR 2). La pâte beige orangé est très fine et la surface lissée est de même teinte. La pâte est trop épurée pour qu’il soit possible de déterminer l’origine de ce récipient sans analyse physico‑chimique.
La sigillée italique
- 11 Ettlinger et al. 1990.
16La sigillée italique est peu représentée dans le comblement puisqu’on n’a recueilli que 16 fragments, dont trois bords appartenant à des assiettes de types Consp. 18/19 et Consp. 20.4 à décor d’applique de lion et de panthère11 (fig. 1, n° 7‑8). À cela s’ajoutent 9 fonds de plats/assiettes (types Consp. B1.2, B1.11, B2.7, fig. 1, n° 9‑11) et seulement 2 fonds de coupes. L’observation macroscopique des pâtes n’a pas permis de distinguer de groupes tant elles sont épurées. Seule la réalisation d’analyses physico‑chimiques permettrait d’apporter des éléments de réponse. Les formes s’inscrivent dans une fourchette chronologique allant de l’époque augustéenne (fond B.1.2) à la fin de l’époque flavienne (Consp. 20.4, B1.11, B2.7).
L’Eastern sigillata A
Tabl. 3 – Répertoire typologique de l’Eastern sigillata A (en NMI).
Type | NMI |
Atl.2A | 1 |
Atl.4B | 5 |
Atl.5B | 1 |
Atl.7 | 1 |
Atl.18 | 2 |
Atl.22A | 1 |
Atl.22B | 1 |
Atl.37B | 4 |
Atl.54/56 | 3 |
Atl.56 | 3 |
Atl.58 | 2 |
Atl.64 | 1 |
Atl. tarda b | 1 |
Atl.105 | 1 |
SCE | 1 |
TOTAL | 28 |
- 12 Schneider 1995, p. 415‑416 ; Schneider 1996a, p. 194 ; Schneider 1996b, p. 131 ; Bes 2015, p. 15‑1 (...)
17L’Eastern sigillata A (ES A) est la catégorie de sigillée la mieux représentée dans ce dépôt avec 115 fragments correspondant à un nombre minimum de 28 individus (tabl. 2‑3). Aux bords s’ajoutent 46 fonds et panses dont le type est identifiable. La pâte, dont la couleur varie du jaune pâle au rouge clair, est très épurée. Les formes les plus précoces semblent mieux cuites que les formes récentes. Le vernis est rouge plus ou moins sombre et des traces de double immersion sont fréquemment visibles sur les grands plats. L’origine de l’ES A, dont les ateliers de production ne sont pas localisés par l’archéologie, se situerait entre Lattaquié et Tarse d’après les analyses physico‑chimiques12.
- 13 Profil illustré dans SCE IV/3, fig. 2, n° 35.
- 14 Hayes 1985.
18Le répertoire typologique est varié et de nombreux types ne sont représentés que par un seul individu (Atl.2A, fig. 1, n° 12 ; Atl.5B ; Atl.7, fig. 2, n° 18 ; Atl.64, fig. 2, n° 31 ; Atl. tarda b, fig. 2, n° 33 ; Atl.105, fig. 2, n° 3413). Parmi les formes les plus fréquentes, on dénombre les plats Atl.4B (NMI 5, fig. 1, n° 13‑15 et fig. 2, n° 16‑17) associés aux bols Atl.18 (NMI 2) et Atl.22 (NMI 2, fig. 2, n° 19‑21), les assiettes Atl.37B (NMI 4, fig. 2, n° 22‑23) et les coupes/assiettes Atl.54/56 (NMI 6, fig. 2, n° 24‑28)14. Les fragments de panses et de fonds confirment l’abondance des plats Atl.4 et des coupes/assiettes Atl.54/56 tout en complétant l’assemblage avec 10 cruches dont 3 de grandes dimensions (assimilables à Atl.101, 104‑105 et 108, fig. 2, n° 34‑35 et fig. 3, n° 36‑37).
- 15 Inv. 02.20201.4 et 5 (étude inédite).
- 16 BEY‑002.409, n° 77 ; 364, n° 22 et 176, n° 391 (étude inédite) ; Reynolds 2010, p. 90 et 104, fig. (...)
19La fourchette chronologique est large. À l’exception d’un plat de type Atl.2A du iie s. av. J.‑C. (fig. 1, n° 12), les formes les plus anciennes datent du ier s. av. J.‑C. Les vases en ES A sont encore nombreux tout au long du iie s. ap. J.‑C. (Atl.54/56, 58, 64, tarda a, fig. 2, n° 24‑32). Le type Atl. tarda b (fig. 2, n° 33) est attesté dans les dépôts de la première moitié du iiie s. de l’agora d’Amathonte15 et de Beyrouth où il est associé à des assiettes à bord rentrant et fond plat (Atl. tarda g)16.
L’Eastern sigillata B
- 17 Hayes 1985.
- 18 Schneider 1995, p. 416 ; Schneider 1996a ; Bes 2015, p. 17 et fig. 52, 54, 55.
20La sigillée orientale B (ES B) est quasi absente de ce comblement puisqu’elle n’est représentée que par 4 tessons de petites dimensions. Les fragments identifiables sont un bord d’assiette Atl.12, un autre de coupe Atl.70 et un fond de bol Atl.8017 (fig. 3, n° 38‑40). La rareté de cette catégorie, originaire de la vallée du Méandre18 n’est pas surprenante puisque son aire de diffusion se concentre dans le bassin égéen.
La Cypriot sigillata
Tabl. 4 – Répertoire typologique de la Cypriot sigillata (en NMI).
Type | NMI |
P9 | 1 |
P11 | 6 |
P12 | 3 |
P19 | 1 |
P22A | 1 |
P27 | 1 |
P29 | 2 |
P40 | 7 |
P41 | 1 |
P44/X51 ? | 1 |
CRU | 2 |
TOTAL | 26 |
- 19 Marquié 2003a ; Marquié et Thirion-Merle 2018.
- 20 Daszkiewicz et Schneider 1997.
- 21 Hayes 1991, p. 27 ; Schneider 2000.
21La Cypriot sigillata (CS) est représentée par 52 tessons pour 26 individus minimum (tabl. 2 et 4). La pâte est bien cuite et se caractérise par une couleur orangée à brun‑rouge avec de fines particules de calcaire (fig. 29, n° 44). Le revêtement argileux est orange à brun. Il présente souvent des reflets métallescents et il est adhérent. Sur de nombreux récipients du iie s., le revêtement est appliqué avec moins de soin puisqu’on note des traces de doigts sur la surface externe. La paroi interne des récipients est, en outre, souvent partiellement lissée, si bien que des séries de bandes horizontales plus ou moins larges laissées brutes sont visibles. Les vases de ce comblement ont fait l’objet d’analyses physico‑chimiques19. Ils appartiennent au groupe peu calcaire (environ 6,5 % de CaO) et ont des compositions similaires à celles des récipients provenant de la maison de Thésée à Nea Paphos20. Ils proviennent donc des mêmes ateliers dont l’emplacement exact n’a toujours pas été déterminé, même si une localisation dans les régions de Paphos et de Soloi est très probable21.
- 22 Hayes 1967a ; Hayes 1985.
22Les profils précoces (types P9, P22A, P27) sont rares dans ce dépôt tandis que ceux de la seconde moitié du ier s. et plus encore ceux du iie y sont nombreux22 (fig. 3, n° 41‑48 ; fig. 4, n° 49‑55 ; fig. 5, n° 56‑65). On dénombre surtout des assiettes P11 (NMI 6, fig. 3, n° 41‑45) et P12 (NMI 3, fig. 3, n° 46) et des bols P40 (NMI 7, fig. 4, n° 49‑55 et fig. 5, n° 56‑57). Cette tendance se vérifie avec les fragments de panses et de fonds qui se rattachent pour l’essentiel aux mêmes types. Les assiettes P11 de ce comblement se caractérisent par une lèvre en bourrelet externe, une panse arrondie et une petite base annulaire. À l’exception d’un exemplaire, ces récipients sont tous de grandes dimensions. Le diamètre d’ouverture est généralement supérieur à 24 cm. Le type P40 est un bol caréné. De nombreuses variantes morphologiques s’observent d’un individu à l’autre, tant dans le bord pendant et mouluré, qui se détache ou non de la paroi, que dans la carène, tantôt haute et peu visible, tantôt basse. Ces récipients sont également de grandes dimensions et ont un diamètre d’ouverture supérieur à 25 cm.
Une imitation de Cypriot sigillata
- 23 Marquié et Thirion-Merle 2018.
- 24 Picon et Blondé 2002.
2314 tessons dont 8 bords appartiennent à une catégorie de céramique engobée qui, à cause de son répertoire typologique, est qualifiée d’imitation de Cypriot sigillata (tabl. 2). Ces récipients possèdent une pâte dont la couleur varie du beige à l’orange clair et au chamois pour les exemplaires surcuits. De nombreuses microparticules blanches se répartissent dans la pâte. On note également la présence de grains noirs, parfois rouges ou translucides (0,2 à 1 mm ; fig. 29, n° 74). La couleur du revêtement argileux peut varier de l’orange au noir en passant par des teintes brun‑rouge à marron. Sur les exemplaires surcuits, il a fondu au niveau de la lèvre et il est peu adhérent sur la paroi interne des vases. Les analyses physico‑chimiques ont montré que ces pâtes sont calcaires (11,5 % de CaO), mais forment plusieurs groupes de composition, signe vraisemblable de l’existence de plusieurs sites de production23. Ils ne se rattachent à aucun groupe de référence connu, hormis le groupe A des céramiques fines engobées d’époque hellénistique de Kition, Amathonte et Paphos, mais dont les ateliers ne sont pas localisés24.
- 25 Marquié 2003a.
24Cette céramique engobée imite les formes de l’assiette P11 et du bol caréné P40 en Cypriot sigillata qui sont les plus populaires à Kition au iie s.25. L’assiette a un profil plus anguleux que son modèle et les parois sont plus fines. La lèvre est ici toujours en bourrelet externe, mais présente souvent des traces de lissage horizontal qui atténuent son aspect bombé et elle se dote d’un ressaut interne plus ou moins marqué. La panse évasée est tronconique et la base annulaire est très peu marquée (fig. 6, n° 66‑69). Pour le bol caréné, on observe deux variantes principales. La première possède un bord constitué par un épaississement de la pâte, qui n’est plus dissociable de la panse. La lèvre est dotée d’un sillon externe, tandis que la carène s’adoucit et tend à disparaître (fig. 6, n° 70‑74). Sur la seconde variante, deux larges cannelures occupent la partie supérieure de la panse qui correspondent à la moulure de la lèvre et de la carène de la variante précédente (fig. 6, n° 75‑76). Ces récipients sont tous de grandes dimensions et leur diamètre d’ouverture est compris entre 35 et 45 cm.
- 26 Étude inédite.
- 27 Inv. BEY.002.339, n° 72 (étude inédite).
- 28 Marquié 2003a ; Marquié 2003b, p. 393‑394, pl. 30, n° 7‑8 ; Marquié et Thirion-Merle 2018.
25Cette catégorie est très peu connue en dehors de Kition. Tout au plus une imitation de bol caréné a‑t‑elle été repérée sur le site d’Amathonte26. Un autre exemplaire a également été découvert à Beyrouth dans une couche hétérogène du vie s.27. À Kition, les fouilles du département des Antiquités (Areas I et II) ont montré que cette catégorie est diffusée dans le courant du iie s. où elle est probablement associée aux récipients de Cypriot sigillata. Alors que ces derniers déclinent rapidement après le milieu du iie s., les imitations continuent de circuler au iiie s. et elles semblent même constituer la seule céramique fine en usage28.
- 29 Rauh 2004, p. 334.
- 30 Élaigne et Lemaître 2014, p. 575‑576.
- 31 Hayes et Harlaut 2002, p. 123, fig. 42‑44.
- 32 Marquié 2009.
26Le phénomène d’imitations locales de la CS est connu dans plusieurs régions du bassin oriental de la Méditerranée et illustre la popularité de cette céramique. Il a ainsi été documenté en Cilicie29 ; en Lycie, au Létôon de Xanthos30 ; en Égypte, à Alexandrie31 et à Taposiris32. Ces imitations sont utilisées avec des vases en CS.
Conclusion
- 33 Reynold 2010.
- 34 Marquié 2001 ; Marquié 2002.
- 35 Picon 2002a, p. 155‑156 ; Picon 2002b.
27L’examen des catégories de céramique fine du comblement montre qu’au ier s. av. et au ier s. ap. J.‑C., la céramique engobée, dont certaines formes sont spécifiques de cette partie de l’île, est diffusée avec l’ES A. L’ES B, la sigillée italique et les gobelets à paroi fine sont, en revanche, beaucoup plus rares. La CS est encore peu abondante à cette époque et devient majoritaire dans l’assemblage de céramique fine au iie s. (P11/12 et P40). Elle est alors associée à des vases en ES A (Atl.54/56, 58, 64, tarda a) et peut‑être aussi à une imitation de CS. Alors que la CS décline rapidement dès le milieu du iie s., son imitation est toujours diffusée au iiie s. probablement avec quelques formes récentes d’ES A comme le suggèrent les dépôts d’Amathonte et de Beyrouth33. L’approvisionnement en céramique fine provient donc clairement du nord de la côte levantine tout au long de l’époque romaine, mais des contacts avec l’ouest de l’île se multiplient au iie s. En revanche, les importations occidentales (sigillée italique et gobelets à paroi fine) et celles du bassin égéen (ES B et ES C) sont rares, voire inexistantes quelle que soit la période considérée34. Malgré l’incertitude concernant le lieu de production des imitations de CS, Kition semble passer au iiie s. à un système de production et d’échange à courte distance pour la vaisselle de table. Une des causes les plus plausibles du déclin de la CS serait une diminution des débouchés commerciaux, devenus insuffisants pour justifier une production de masse de céramiques à vernis rouge dont le surcoût de production ne pouvait être rentabilisé que par une large commercialisation35.
La céramique culinaire
28La céramique culinaire représente 18 % des vases issus du comblement du bassin portuaire (NR 358, NMI 218, tabl. 1) et se compose presque exclusivement de productions chypriotes (91 % du NMI, soit 198 individus, tabl. 5). Les importations sont peu nombreuses puisqu’elles ne représentent que 8,5 % du NMI de la céramique culinaire (soit 19 individus) : la plupart sont égéennes, tandis que les produits levantins, italiques et africains sont presque inexistants. Enfin, l’origine d’un récipient n’a pas pu être déterminée (0,5 % du NMI).
Tabl. 5 – Répartition par provenance de la céramique culinaire (en NR et NMI).
Origine | NR | NMI | % NMI |
Chypre | 324 | 198 | 91 |
Levant | 3 | 2 | 1 |
Égée | 24 | 16 | 7 |
Italie | 3 | ||
Afrique | 2 | 1 | 0,5 |
Indéterminé | 2 | 1 | 0,5 |
TOTAL | 358 | 218 | 100 |
29À l’exception de quelques individus dont le profil est bien conservé, le mobilier est globalement assez fragmentaire. Sept formes ont été distinguées :
- le pot à cuire : forme haute et fermée à large ouverture, dotée de deux anses ;
- la bouilloire : forme fermée au goulot étroit et bec tréflé avec une anse opposée au bec ;
- la casserole : forme basse ou mi‑haute, ouverte et dotée de deux anses ;
- le plat à cuire : forme basse et très ouverte sans anse ;
- le poêlon : forme basse et très ouverte avec un manche ;
- le réchaud : support de récipients pour la cuisson des aliments ;
- le couvercle.
- 36 Bats 1988.
30Ces formes induisent des préparations culinaires différentes36. On cuisine ainsi des mets bouillis dans les pots à cuire, des plats mijotés dans les casseroles, cuits au four dans les plats et frits dans les poêlons. La bouilloire permet de bouillir des liquides.
31Afin de faciliter la lecture du texte, nous avons donné des numéros de type aux profils chypriotes les mieux conservés (fig. 7) : 6 pots à cuire (PC1 à PC6), 4 bouilloires (BOUIL1 à BOUIL4), 5 casseroles (CASS1 à CASS5), 1 poêlon (POEL1) et 2 couvercles (COUV1 à COUV2). En revanche, nous conservons les appellations typologiques d’usage pour les importations.
32Une première observation des céramiques culinaires a été effectuée à la loupe binoculaire. Elle a permis de distinguer cinq régions de production. Afin de vérifier et caractériser plus précisément l’origine des deux régions les mieux représentées (Chypre et Égée), plusieurs échantillons ont été sélectionnés pour une analyse pétrographique (chap. 8, tabl. 1).
La céramique culinaire de Chypre. Famille de pâte à inclusions de quartz fin et schistes verts
Tabl. 6 – La céramique culinaire chypriote : correspondance entre les pâtes et les types (en NMI).
Groupe II.1 | Variante groupe II.1 | NMI | % NMI | |
PC1 | 67 | 67 | ||
PC2 | 53 | 53 | ||
PC3 | 2 | 2 | ||
PC4 | 3 | 3 | ||
PC5 | 2 | 2 | ||
PC6 | 1 | 1 | ||
PC autres | 12 | 12 | ||
Total pot à cuire | 139 | 1 | 140 | 71 |
BOUIL1 | 1 | 1 | ||
BOUIL2 | 1 | 1 | ||
BOUIL3 | 4 | 4 | ||
BOUIL4 | 3 | 3 | ||
Total bouilloire | 2 | 7 | 9 | 4,5 |
CASS1 | 14 | 14 | ||
CASS2 | 4 | 4 | ||
CASS3 | 3 | 3 | ||
CASS4 | 1 | 2 | 3 | |
CASS5 | 1 | 1 | ||
CASS autres | 8 | 8 | ||
Total casserole | 30 | 3 | 33 | 16,5 |
POEL1 | 1 | 1 | ||
Total poêlon | 1 | 1 | 0,5 | |
COUV1 | 12 | 12 | ||
COUV2 | 3 | 3 | ||
Total couvercle | 15 | 15 | 7,5 | |
TOTAL | 186 | 12 | 198 | 100 |
% TOTAL | 94% | 6% | 100% |
33La céramique culinaire chypriote (groupes II.1 et variante) représente 91 % des vases à feu (tabl. 5). D’un point de vue morphologique (tabl. 6), le pot à cuire est largement dominant puisqu’il représente 71 % de l’assemblage (NMI 140), devant les casseroles 16,5 % (NMI 33), les couvercles 7,5 % (NMI 15), les bouilloires 4,5 % (NMI 9) et les poêlons 0,5 % (NMI 1).
- 37 Picon 1973.
34D’un point de vue macroscopique, cette céramique se distingue aisément des autres culinaires par sa pâte très bien cuite et la finesse des parois qui n’excèdent pas 2 mm. Le groupe principal se caractérise par une pâte de couleur brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées, avec de rares nodules bruns arrondis (diam. 0,1 à 0,2 mm) et des particules blanches qui peuvent atteindre 0,5 mm (fig. 29, n° 95). La teinte de la surface externe peut être ton sur ton avec celle de la pâte ou enfumée. Les exemplaires cuits en mode B37, entièrement noirs, sont très peu nombreux (NMI 15). Les sept échantillons examinés sur lame mince confirment cette homogénéité et tous appartiennent à une famille de pâte à inclusions de quartz fin et de schistes verts (voir chap. 8, tabl. 1, famille II). Une variante du groupe pétrographique II.1, observée uniquement à la loupe binoculaire, se distingue par la présence d’inclusions plus grosses et non calibrées (0,2 à 1 mm) et de particules blanches et jaunâtres plus abondantes (fig. 29, n° 130).
- 38 Gabrieli et Merryweather 2002.
- 39 Hayes 1991, p. 81.
35L’analyse pétrographique montre que cette famille pourrait provenir de la région de Paphos à cause de la présence de petits affleurements de schistes à hornblende et épidote et de quartz‑micaschistes. Mais l’absence d’ophiolites, pourtant présentes dans les autres productions chypriotes, empêche d’exclure une origine dans d’autres zones métamorphiques comme l’Égée (voir chap. 8). Les données archéologiques et céramologiques montrent que cette famille est omniprésente sur l’ensemble des sites de l’île aux époques hellénistique et romaine et que son répertoire typologique est spécifique à Chypre. L’origine chypriote de cette céramique culinaire ne fait donc aucun doute, même si les ateliers, probablement nombreux, n’ont pas encore été localisés. C’est ce que suggèrent les analyses pétrographiques réalisées sur le mobilier de la nécropole et du théâtre de Paphos qui ont mis en évidence trois groupes chypriotes impossibles à distinguer à l’œil nu38 et qui confirment l’existence de nombreux ateliers ayant produit les mêmes formes39.
Groupe II.1
36Ce groupe représente 94 % de la céramique à feu chypriote et a été utilisé pour la fabrication de pots à cuire, de bouilloires, de casseroles et de couvercles (tabl. 6).
Les pots à cuire
37Le pot à cuire est la forme la plus fréquente puisqu’on dénombre 139 individus (tabl. 6). Il présente une panse galbée et lisse, un fond bombé ou légèrement aplati. Deux anses verticales de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. Les exemplaires les mieux conservés montrent que le potier fixe l’attache supérieure de l’anse par écrasement de la pâte sur le bord et enroule un boudin d’argile autour de l’attache inférieure avant de l’écraser à son tour. Deux types principaux ont été distingués.
38Le premier (type PC1) possède un col plus ou moins développé se terminant par un bord marqué et pendant (NMI 67, dont 6 cuits en mode B, fig. 8, n° 77‑90). L’épaississement interne du bord crée un ressaut pour accueillir un couvercle. Le second (type PC2) possède un col plus court, éversé à bord épaissi plus ou moins marqué (NMI 53 dont 5 cuits en mode B, fig. 9, n° 91‑100). Comme sur le type PC1, l’épaississement interne dégage un ressaut pour un couvercle. Les deux types ont des modules comparables. Le diamètre d’ouverture oscille entre 12 et 18 cm.
- 40 Wiech 2017, p. 455, pl. 5.10.
- 41 Marquié 2003b, pl. 29, n° 3, dépôt de la première moitié du iiie s.
- 42 Salamine IX, p. 45, pl. 91, n° 169‑170.
- 43 Hayes 1991, fig. 30, n° 5 ; Wiech 2017, p. 455, pl. 5.11 (pièce 22).
39Ces profils de pot à cuire sont bien connus à Chypre à l’époque romaine. Le PC1 à col plus ou moins haut et bord pendant est ainsi attesté à Nea Paphos40, à Amathonte, à Kition41 et à Salamine42. Le type PC2 à col court et bord épaissi est également connu à Nea Paphos43. La découverte de quinze céramiques à feu in situ associant ces deux formes de pots à cuire dans une cuisine ou garde‑manger de la maison dite hellénistique de Nea Paphos suggère qu’ils sont utilisés conjointement au début de l’époque romaine.
- 44 Aradippou‑Panagia Ematousa : Winther Jacobsen 2005a, p. 238‑239, fig. 127, type CW14, fin hellénis (...)
- 45 Nea Paphos : Hayes 1991, p. 82‑83, fig. 30, n° 2, fin du iie s. av. J.‑C. - début du ier s. ap. J. (...)
- 46 Nea Paphos : Hayes 1991, p. 83 et fig. 30, n° 4 (hellénistique).
4019 autres individus, très fragmentaires, présentent des profils variés parmi lesquels on dénombre 2 pots à col vertical et bord éversé PC344 (fig. 9, n° 101) ; 3 autres pots à col nettement éversé et lèvre effilée PC445 (fig. 9, n° 102) ; 2 pots à bord court éversé ou convexe PC546 (fig. 9, n° 103).
Les bouilloires
- 47 Hayes 1991, p. 84, fig. 35, n° 10 ; Wiech, Ochala et Lajtar 2017, p. 445, fig. 5, n° 6‑7.
- 48 Hayes 1991, p. 82 et 84.
- 49 Tombe 27, n° 18 (étude inédite).
41Deux bouilloires appartiennent au groupe II.1 (tabl. 6). La première a un col haut concave et un bord vertical souligné par une collerette d’où part une anse (type BOUIL1, fig. 10, n° 104). Elle est attestée à Nea Paphos au iie s.47. Selon J. Hayes ce type serait une production de Soloi, au nord‑ouest de l’île48. Le récipient à col évasé et bord épaissi (fig. 10, n° 105) est classé parmi les bouilloires à cause de son col haut et de son diamètre d’ouverture relativement faible (type BOUIL2). Un récipient de profil semblable provient d’Athienou‑Malloura, dans un contexte du ier s. av. ‑ ier s. ap. J.‑C.49. Enfin, un fond rentrant de bouilloire complète cet ensemble (fig. 10, n° 106).
Les casseroles
- 50 Hayes 1991, fig. 36, n° 5.
- 51 Marquié 2003b, pl. 31, n° 4 (dépôt daté de la première moitié du iiie s.).
- 52 Winther Jacobsen 2005a, p. 234‑236, fig. 125, n° CW5c.18 et 19 (fin hellénistique-début romain).
- 53 Hadjisavvas 1997, p. 53‑58, tombe 2, vases n° 1 et 3.
- 54 Salamine IX, p. 28 et pl. 7, n° 75.
- 55 Élaigne 1998.
42Les casseroles sont également bien représentées dans le comblement puisqu’elles totalisent 30 individus (tabl. 6). Le type le plus populaire possède un bord épaissi et rentrant, mouluré sur le dessus (NMI 14). Ce dernier est collé à la paroi et la face externe peut être droite, concave ou moulurée (types CASS1a‑c, fig. 10, n° 107‑114). La panse peut être verticale ou évasée. Elle est délimitée par un ressaut proéminent dans sa partie inférieure (fig. 10, n° 115‑117). Le fond est légèrement bombé. Les anses sont horizontales et prennent appui au milieu de la panse. Un seul récipient est cuit en mode B. Le diamètre d’ouverture varie généralement de 19 à 23 cm, sauf dans un cas où il atteint 25,5 cm. Cette forme est courante à Chypre à l’époque romaine. Elle a ainsi été répertoriée à Nea Paphos50, à Kition‑Kathari51, à Aradippou‑Panagia Ematousa52, à Makronisos53 et à Salamine54. Enfin, en dehors de Chypre, un exemplaire a été identifié à Alexandrie (Égypte), dans un dépôt d’époque tibérienne55.
- 56 Winther Jacobsen 2005a, p. 233‑234, type CW3 (hellénistique à début romain).
- 57 Marquié 2004, p. 255 (dépôt d’époque flavienne) ; Winther Jacobsen 2005a, p. 234‑235, type CW4, n° (...)
- 58 KB IV, p. 192, fig. 203, n° 270, ive‑iiie s. av. J.‑C.
43Les autres formes de casseroles sont moins nombreuses et plus fragmentaires. Parmi les éléments les mieux conservés, on dénombre 4 récipients de type CASS2 à bord éversé et gorge interne56 (fig. 10, n° 118) ; 3 autres de type CASS3 à bord horizontal et mouluré57 (fig. 10, n° 119) et 1 individu de type CASS4 à bord horizontal et gorge interne peu marquée (fig. 10, n° 120). Enfin, une casserole à bord éversé et épaissi à ressaut interne possède des anses verticales élevées58.
Les couvercles
- 59 Winther Jacobsen 2005a, p. 242‑243, type CW22.
- 60 Pellegrino 2007, p. 153 et 165, fig. 14, n° 5‑6.
44Les couvercles sont au nombre de 15 (tabl. 6). 12 d’entre eux possèdent un bord horizontal (type COUV1, fig. 10, n° 121‑124). Ils étaient certainement dotés d’un tenon de préhension (fig. 10, n° 125‑126). Le diamètre moyen d’ouverture est de 28 cm, ce qui rend probable leur utilisation pour couvrir de larges récipients comme les casseroles. Un seul individu est cuit en mode B. Ce profil standard est largement répandu dans le monde romain. Pour Chypre, on citera notamment les découvertes du site d’Aradippou‑Panagia Ematousa59. Le deuxième type de couvercle (COUV2) présente un bord rentrant (fig. 10, n° 127). Il est illustré par 3 individus au diamètre d’ouverture de 20 cm. Il pourrait donc s’agir aussi bien de couvercles pour les pots à cuire que pour les casseroles. Un type de couvercle similaire a été découvert à Beyrouth60, mais la pâte est différente. Enfin, un tenon allongé présente une forte courbure de la panse impliquant un diamètre à l’ouverture relativement étroit (fig. 10, n° 128). Il pourrait donc s’agir d’un couvercle de bouilloire.
- 61 Rotroff 2006, p. 195.
- 62 Berlin 1997, p. 115.
45Comparativement au nombre de pots à cuire et de casseroles, les couvercles sont peu nombreux. Ce déficit, déjà observé dans d’autres assemblages comme à l’Agora d’Athènes61 ou à Tel Anafa62, invite à considérer que d’autres récipients (soucoupes ou bols) pouvaient être utilisés aussi comme couvercles.
Variante du groupe II.1
- 63 Hayes 1991, p. 185, fig. 63, n° 61 (l’anse repose sous la lèvre) ; p. 194, fig. 67, n° 19‑20 ; Wie (...)
- 64 Marquié 2003b, pl. 31, n° 11 (dépôt de la première moitié du iiie s.).
- 65 Gennaro et Pennisi di Santa Margherita 2013.
46Cette variante totalise 12 individus (6 % du NMI de la culinaire chypriote), dont une majorité de bouilloires (tabl. 6). Le col de ces dernières peut être haut et vertical, terminé par un bord éversé et biseauté avec une gorge interne plus ou moins marquée pour accueillir un couvercle (type BOUIL3, NMI 4, fig. 11, n° 130). Une anse à deux sillons prend appui sous le bord. Le col est orné de trois sillons dans sa partie supérieure, au‑dessous de l’anse. Plusieurs exemplaires comparables ont été découverts à Nea Paphos63. Ils proviennent de dépôts du début de l’époque romaine. Un autre type de bouilloire (type BOUIL4), attesté par 3 individus, se caractérise par un col haut et vertical se terminant par un bord en bourrelet externe dont le dessus est doté d’une légère dépression pour accueillir un couvercle (fig. 11, n° 131). Une anse verticale de section ovale prend appui sur le bord et descend au niveau de l’épaule arrondie. Un large sillon orne le col à mi‑hauteur et deux autres, plus fins, se placent au niveau de l’attache inférieure de l’anse. Ce type de bouilloire est connu à Nea Paphos et à Kition‑Kathari64. Les casseroles sont représentées par 2 exemplaires à bord horizontal (type CASS4) et 1 autre à bord éversé et gorge interne (type CASS5, fig. 11, n° 132). Enfin, on dénombre un pot à cuire PC6 (fig. 11, n° 129) et un poêlon POEL1 à bord horizontal épaissi et gorge interne marquée qui possède un manche formé de deux boudins aplatis l’un sur l’autre (fig. 11, n° 133). Ce type d’anse est connu dans des productions de l’ouest de l’île65.
La céramique culinaire de Beyrouth
47Les importations levantines sont quasi inexistantes (1 % du NMI de la culinaire, tabl. 5) et seuls deux couvercles de Beyrouth ont été identifiés (fig. 11, n° 134‑135). La pâte brune à brun‑rouge est riche en fines inclusions calibrées de quartz anguleux et de particules blanches (0,2 à 0,3 mm : fig. 29, n° 134).
La céramique culinaire égéenne
48Les importations égéennes de céramique à feu représentent 7 % de la céramique culinaire (NMI 16), soit les trois‑quarts des importations (tabl. 5). On dénombre des plats à cuire/poêlons, des bouilloires, des réchauds et quelques pots à cuire (tabl. 7).
49Leur pâte contient des inclusions de taille et de nature variées. L’examen à la loupe binoculaire (grossissement x 20) a permis de distinguer trois types de pâtes à partir de critères relatifs à la taille des inclusions et à la présence ou non d’inclusions volcaniques et de mica. L’analyse pétrographique sur lame mince de quatre échantillons a confirmé le tri effectué à la loupe binoculaire et a apporté des précisions sur l’origine géographique d’une famille.
Égée indéterminée. Famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines
50La famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines (chap. 8, famille VI) se caractérise macroscopiquement par une pâte brun‑rouge avec de fins quartz anguleux (0,2 à 1 mm) et de petites inclusions blanches dans des proportions variables (fig. 29, n° 142). L’examen pétrographique du pot à cuire n° 144 (groupe VI.1, fig. 12) et de la bouilloire n° 141 (groupe VI.2, fig. 11) a montré qu’ils proviennent de deux ateliers de production égéens indéterminés, mais différents et peut‑être éloignés l’un de l’autre.
51Aucun parallèle n’a été trouvé pour le pot à bord court et vertical (groupe VI.1, fig. 12, n° 144).
- 66 Hayes 1983, p. 106 et 122, fig. 6, n° 76, type Cnossos 1.
- 67 Sackett 1992, p. 230, dépôt D1, pl. 172, n° 9 ; Forster 2001, p. 158‑159, n° c.
- 68 Winther Jacobsen 2005a, p. 242, fig. 129, n° CW21b.57.
- 69 Hayes 1991, p. 105, pl. 32, n° 13.
52Les bouilloires sont représentées par 7 individus appartenant à deux types différents (groupe VI.2). La surface externe est toujours enfumée. Le premier type possède un col court rainuré se terminant par un bord en biseau interne pincé pour former un bec verseur66. Une anse verticale à deux sillons prend appui sous le bord à l’opposé du bec (fig. 11, n° 140‑141). On peut rattacher un fond rentrant à ombilic à ce groupe (K98‑1249, non dessiné). Ce type de bouilloire est connu notamment à Cnossos dans des dépôts du début du iie s.67. À Chypre, il est attesté à Paphos. 3 autres individus se caractérisent par un col évasé et un bord en biseau interne ou épaissi sur lequel une anse verticale de section ovale prend appui (fig. 11, n° 142‑143). Ce type se rapproche des bouilloires découvertes à Aradippou‑Panagia Ematousa dans des dépôts d’époque hellénistique68 et à Paphos69.
Région de Phocée. Famille de pâte à inclusions volcanites acides
- 70 Istenic et Schneider 2000, p. 343 ; Lemaître et al. 2013, p. 212.
53La famille à inclusions volcanites acides (chap. 8, famille VII) se caractérise macroscopiquement par une pâte rouge à brune, riche en inclusions plus grosses dont des quartz anguleux, quelques nodules jaunâtres et de rares éléments volcaniques (fig. 29, n° 147‑151). Le plat à cuire n° 147 (groupe VII.1.1, fig. 12) et le pot à cuire n° 145 (groupe VII.1.2, fig. 12) ont fait l’objet d’un examen pétrographique sur lame mince qui confirme l’origine phocéenne de cette famille70.
- 71 Hayes 1983, p. 107 et 126, fig. 9, n° 99‑102, type Cnossos 1.
- 72 Agora d’Athènes : Rotroff 2006, pans formes 1/3, p. 188‑191, fig. 86‑87, iie s. av. ‑ ier s. ap. J (...)
- 73 Hayes 1991, p. 80 et fig. 28 (contexte de la fin du ier ou du début du iie s. ap. J.‑C.), p. 201, (...)
- 74 Salamine IX, p. 45, pl. 15, n° 163.
- 75 Hayes 1983, p. 107 et 126, fig. 9, n° 104, type Cnossos 2.
- 76 Abadie-Reynal 2007, p. 218‑219, pl. 57, n° 369, forme 16.
- 77 Gassner 1997, n° 748 ; Ladstätter 2010, p. 258, pl. 103, n° A‑K 711.
- 78 Le Quéré 2018, p. 345 et 401, plat à cuire type 1, n° C26.
- 79 Sackett 1992, p. 252 et pl. 193, n° U65.
54Un pot à cuire possède un large bord replié à l’extérieur contre la paroi rectiligne et légèrement rentrante. Il est associé à 7 formes basses et ouvertes. Ces dernières sont souvent qualifiées de plats à cuire, mais certains de ces exemplaires peuvent posséder des anses et se rapprochent alors des poêlons. Le mobilier est ici trop fragmentaire pour qu’il soit possible de trancher entre des plats à cuire destinés à aller au four ou des poêlons pour la friture des aliments. Trois types différents ont été reconnus. Le plus fréquent est un plat tronconique dont la paroi externe peut être concave (fig. 12, n° 145‑149, NMI 5). Le bord est arrondi et aplati et le fond plat71. Ce type circule aux ier et iie s. ap. J.‑C.72. À Chypre, il est connu à Nea Paphos73 et à Salamine74. Un autre individu possède un bord éversé (fig. 12, n° 150)75. Ce type apparaît dans la seconde moitié du iie s. et semble disparaître au début du iiie s. d’après les découvertes d’Argos76, d’Éphèse77, de Délos78 et de Cnossos79. Enfin, un troisième type présente des parois verticales et un bord dans le prolongement de la panse retaillé au couteau en biseau interne et externe (fig. 12, n° 151).
Autres
- 80 Hayes 1991, p. 75‑77, pl. 17‑18.
55L’observation à la loupe binoculaire a permis d’isoler un troisième groupe de pâte de couleur brun‑rouge, riche en gros quartz anguleux (cristal de roche) non calibrés pouvant atteindre 2 mm et qui comporte aussi quelques nodules bruns arrondis et particules blanches (fig. 29, n° 136). L’origine égéenne de cette pâte, bien que probable, n’est pas assurée. Il pourrait aussi s’agir d’une production chypriote80.
56Les quatre tessons à pâte riche en gros quartz anguleux appartiennent tous à des réchauds de la fin de l’époque hellénistique, mais ces derniers sont trop fragmentaires pour qu’il soit possible d’en préciser le type. Tout au plus peut‑on mentionner trois fragments de fonds moulurés et un autre rentrant (fig. 11, n° 136‑138).
- 81 Rotroff 2006, p. 208, n° 759‑760, pl. 76.
57Un autre fragment de réchaud est orné d’une tête de satyre du type Agora III.1a81 (fig. 11, n° 139). Il s’agit assurément d’une importation égéenne, mais nous n’avons pas pu examiner la pâte de ce tesson conservé dans les réserves du musée de Larnaca.
- 82 Hayes 1991, p. 75‑77.
- 83 Winther Jacobsen 2005a, p. 243.
58Ce type de support est largement documenté dans l’île, notamment à Nea Paphos82 et à Aradippou‑Panagia Ematousa83.
La céramique culinaire d’Italie du Sud
59Trois fragments de fonds de plats à vernis rouge pompéien proviennent du comblement du bassin portuaire. La pâte brune présente de nombreuses inclusions calibrées et anguleuses volcaniques, de quartz transparent et de particules blanches (diam. entre 0,1 et 0,5 mm, fig. 29, VRP sans n°). Un épais vernis rouge foncé recouvre la surface interne.
La céramique culinaire africaine
- 84 Bonifay 2004, p. 214.
60Les importations africaines sont tout aussi discrètes que les productions levantines et italiques puisqu’on ne répertorie qu’un seul plat Hayes 181C (fig. 12, n° 152). Il se caractérise par une pâte orange vif, riche en fines inclusions de quartz et de particules blanches (0,1 à 0,5 mm, fig. 29, n° 152). La paroi interne est orange clair et la paroi externe brun‑noir. Ce récipient date de la fin du iie‑iiie ou du début du ive s.84.
La céramique culinaire de production non identifiée
61Enfin, un pot à cuire ne se rattache à aucun des groupes précédemment définis (fig. 12, n° 153). La pâte, chamois au cœur gris, est riche en quartz anguleux blanc et nodules brun‑rouge arrondis non calibrés (diam. 0,1 à 0,8 mm, fig. 29, n° 153).
Conclusion
Tabl. 7 – Répertoire morphologique de la céramique culinaire par origine (en NMI).
Pot à cuire | Bouilloire | Casserole | Plat/poêlon | Réchaud | Couvercle | TOTAL | |
Chypre | 140 | 9 | 33 | 1 | 15 | 198 | |
Levant | 2 | 2 | |||||
Égée | 2 | 7 | 6 | 1 | 16 | ||
Afrique | 1 | 1 | |||||
Indéterminé | 1 | 1 | |||||
TOTAL | 143 | 16 | 33 | 8 | 1 | 17 | 218 |
% | 65 | 7,5 | 15 | 4 | 0,5 | 8 | 100 |
62L’examen des pâtes de la céramique à feu découverte dans le comblement du bassin portuaire a permis de montrer que la famille d’argile à quartz fin et schistes verts domine l’assemblage (91 % du NMI de la culinaire). La question de l’origine de cette céramique s’est rapidement posée : du point de vue géologique, même s’il existe des affleurements dans la région de Paphos, l’Égée ne peut pas totalement être exclue. Toutefois, les données céramologiques montrent que ces récipients à quartz fins et paroi fine sont omniprésents et en grande quantité dans l’île aux époques hellénistique et romaine. Ils ont, par ailleurs, un répertoire typologique spécifique à Chypre. Bien que les ateliers ne soient pas localisés, les données géologiques combinées à celles de l’archéologie permettent donc de certifier l’origine chypriote de ces vases à cuire. La plupart des importations de céramique à feu proviennent du bassin égéen (7 % du NMI de la culinaire).
- 85 Reynolds 1999.
- 86 Wiech, Ochala et Lajtar 2017.
63La batterie de cuisine kitienne (tabl. 7) se compose ainsi d’une majorité de récipients pour la cuisson de mets bouillis (pots à cuire, 65 % du NMI) et dans une moindre mesure mijotés (casseroles, 15 %), tous deux de fabrication chypriote. À ces derniers s’ajoutent des plats à cuire/poêlons égéens pour les aliments cuits au four ou frits, dont une partie au moins serait originaire de la région phocéenne (4 %). P. Reynolds avait déjà remarqué l’abondance des plats à cuire phocéens aux ier et iie s. ap. J.‑C. à Beyrouth85. S’y ajoutent des bouilloires indifféremment produites à Chypre ou importées du bassin égéen (7,5 %) et quelques réchauds probablement égéens (0,5 %). De telles proportions sont comparables à celles qui ont été observées dans la maison dite hellénistique de Paphos, dans les dépôts de la fin du ier ‑ début du iie s.86.
La céramique commune
64La céramique commune représente 23 % des vases issus du comblement du bassin portuaire (NR 509, NMI 272, tabl. 1). Elle se compose majoritairement de productions chypriotes (84 % du NMI, soit 229 individus, tabl. 8). Les importations sont peu nombreuses et essentiellement illustrées par des produits levantins et égéens et probablement aussi de la région d’Antioche.
- 87 Picon 1973.
65Les récipients en céramique commune sont façonnés dans une argile cuite en mode A, plus rarement en mode B87, et sont généralement dépourvus de décor. Il s’agit de vases destinés à la préparation des aliments et au stockage, ou à tout autre usage domestique.
Tabl. 8 – Répartition par provenance de la céramique commune claire (en NMI).
Origine | NR | NMI | % NMI |
Chypre | 458 | 229 | 84 |
S‑E Anatolie ? | 8 | 8 | 3 |
Égypte | 1 | 1 | 0,5 |
Levant | 17 | 13 | 5 |
Égée | 10 | 9 | 3 |
Mer Noire | 1 | 1 | 0,5 |
Italie | 3 | 3 | 1 |
Afrique | 1 | 1 | 0,5 |
Indéterminé | 10 | 7 | 2,5 |
509 | 272 | 100 |
66La céramique commune comprend huit formes (tabl. 9) :
- La jatte, parfois appelée bassine ou lékanè, est une forme basse et largement ouverte de grand module à panse tronconique ou arrondie se terminant par un bord généralement horizontal ou éversé. Le fond est annulaire, plus rarement plat ou rentrant.
- Le mortier est une forme ouverte et basse à paroi épaisse et fond plat, généralement munie d’une râpe (fragments de roches appliqués sur la paroi interne). Ce dernier critère n’est toutefois pas discriminant.
- Le bol est une petite forme ouverte, à panse hémisphérique et à fond annulaire, plus rarement plat.
- La cruche est une forme haute et fermée qui sert à contenir des liquides. Elle peut avoir une ou deux anses.
- Le pot est une forme haute destinée au stockage temporaire des aliments. Il peut être pourvu ou non d’une encolure.
- La jarre est une forme haute tournée de grand module. Elle se distingue ainsi du pithos monté au colombin (cassures plutôt horizontales). Tous deux sont destinés au stockage des denrées.
- Le couvercle.
Tabl. 9 – Répertoire morphologique de la céramique commune par origine (en NMI).
Jatte | Mortier | Bol | Cruche | Pot | Jarre | Pithos | Couvercle | TOTAL | % | |
Chypre | 89 | 8 | 35 | 32 | 3 | 56 | 6 | 229 | 84 | |
S‑E Anatolie ? | 8 | 8 | 3 | |||||||
Égypte | 1 | 1 | 0,5 | |||||||
Levant | 3 | 6 | 1 | 2 | 1 | 13 | 5 | |||
Égée | 6 | 1 | 2 | 9 | 3 | |||||
Mer Noire | 1 | 1 | 0,5 | |||||||
Italie | 3 | 3 | 1 | |||||||
Afrique | 1 | 1 | 0,5 | |||||||
Indéterminé | 2 | 1 | 3 | 1 | 7 | 2,5 | ||||
TOTAL | 98 | 16 | 8 | 46 | 33 | 8 | 57 | 6 | 272 | 100 |
% | 36 | 6 | 3 | 17 | 12 | 3 | 21 | 2 | 100 |
67Comme pour la céramique culinaire, nous avons attribué des numéros de types aux formes chypriotes les mieux conservées (fig. 13‑15). On dénombre ainsi cinq types de jattes (JAT1 à JAT5), quatre de mortiers (MOR1 à MOR4), un de bol (BOL1), trois de cruches (CRU1 à CRU3), cinq de pots (POT1 à POT5), deux de jarres (JAR1 et JAR2) et cinq de pithoi (PIT1 à PIT5). Pour les importations, nous renvoyons aux typologies de référence.
68Une observation de chaque tesson à la loupe binoculaire a permis de distinguer huit régions de production. Afin de vérifier et caractériser plus précisément l’origine des régions les mieux représentées (Chypre, Antioche ? et Ras el‑Bassit), 34 échantillons ont été prélevés pour une analyse pétrographique.
La céramique commune de Chypre
69Les productions chypriotes représentent 84 % du NMI de la céramique commune (tabl. 8). Le répertoire morphologique comporte 39 % de jattes (NMI 89), 24,5 % de pithoi (NMI 56), 15,5 % de grandes cruches à deux anses (NMI 35) et 14 % de pots (NMI 32). Les bols, les couvercles et les jarres ne sont pratiquement pas représentés (tabl. 10).
Tabl. 10 – La céramique commune chypriote : correspondance entre les groupes de pâte et les types (en NMI).
Groupe I.1 | Groupe I.2 | Groupe I.3 | Groupe I inclassable | Groupe peu calcaire | Total | % total | |
JAT1 | 38 | 38 | |||||
JAT2a | 1 | 2 | 7 | 10 | |||
JAT2b | 1 | 12 | 13 | ||||
JAT3 | 1 | 1 | |||||
JAT4 | 3 | 3 | |||||
JAT5a | 2 | 2 | |||||
JAT5b | 1 | 1 | |||||
Autre jatte | 21 | 21 | |||||
Total jatte | 42 | 3 | 25 | 19 | 89 | 39 | |
BOL1 | 2 | 2 | |||||
Autre bol | 6 | 6 | |||||
Total bol | 8 | 8 | 3,5 | ||||
CRU1 | 15 | 1 | 16 | ||||
CRU2 | 8 | 2 | 10 | ||||
CRU3 | 2 | 2 | 4 | ||||
Autre cruche | 5 | 5 | |||||
Total cruche | 25 | 8 | 2 | 35 | 15,5 | ||
POT1 | 3 | 3 | |||||
POT2 | 12 | 12 | |||||
POT3 | 4 | 4 | |||||
POT4 | 1 | 1 | |||||
POT5 | 6 | 3 | 9 | ||||
Autre pot | 3 | 3 | |||||
Total pot | 26 | 3 | 3 | 32 | 14 | ||
JAR1 | 1 | 1 | |||||
JAR2 | 1 | 1 | |||||
Autre jarre | 1 | 1 | |||||
Total jarre | 1 | 2 | 3 | 1 | |||
PIT1 | 4 | 1 | 32 | 37 | |||
PIT2 | 1 | 2 | 3 | ||||
PIT3 | 6 | 6 | |||||
PIT4 | 3 | 3 | |||||
PIT5 | 1 | 1 | |||||
Autre pithos | 6 | 6 | |||||
Total pithos | 4 | 6 | 2 | 44 | 56 | 24,5 | |
Couvercle | 1 | 5 | 6 | ||||
Total couvercle | 1 | 5 | 6 | 2,5 | |||
TOTAL | 98 | 9 | 2 | 94 | 26 | 229 | 100 |
% TOTAL | 42,5 | 4 | 1 | 41 | 11,5 | 100 |
La famille de pâte à inclusions d’ophiolites et de microfossiles
70Les vases appartenant à cette famille ont une pâte plus ou moins riche en microfossiles (foraminifères, voir chap. 8, famille I). Le sous‑groupe I.1.1 est facilement identifiable à la loupe binoculaire, contrairement aux sous‑groupes I.1.2 et I.1.3, isolés à partir d’un examen pétrographique. Le sous‑groupe I.1.1 se caractérise par une pâte fine et poreuse, beige orangé, chamois ou gris verdâtre pour les exemplaires surcuits. Elle est riche en petites inclusions noires, rouges et blanches calibrées et bien réparties dans la pâte (diam. 0,2 à 0,3 mm avec quelques éléments de 1 mm). Des sphères creuses aux parois blanches parfois imbriquées (foraminifères‑globigérines) sont présentes en plus ou moins grand nombre selon les individus (fig. 29, n° 172). La surface des récipients est lissée sans être engobée.
71Le groupe I.2 est également identifiable à la loupe binoculaire. La pâte brun clair est riche en petits grains arrondis non calibrés et régulièrement répartis dans la pâte, de couleur rouge, noire et blanche (0,3 mm à 1 mm), quelques foraminifères sont visibles (fig. 29, I.2, sans n°). La même argile est utilisée pour la fabrication de tuiles découvertes sur le site. En revanche, le groupe I.3 a été isolé à partir de l’analyse pétrographique (voir le chap. 8 pour la description des groupes de pâtes). 41 % du mobilier (des jattes et la plupart des pithoi) n’a pas pu être rattaché à un groupe spécifique car, même si la nature des inclusions est la même, leur taille, quantité et répartition dans la pâte varient fortement d’un individu à l’autre.
Groupe I.1
72Ce groupe comprend 98 individus, soit 42,5 % de la céramique commune chypriote. L’immense majorité du lot appartient au sous‑groupe I.1.1 et comprend des jattes, des cruches, des pots, des bols, des pithoi et des couvercles (tabl. 10).
Les jattes
73La jatte la plus fréquente (type JAT1) est représentée par au moins 38 individus, auxquels il faut ajouter 23 fonds (fig. 16, n° 154‑160 et fig. 17, n° 161‑165). Ce type se caractérise par un bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne plus ou moins marqué. La panse est tronconique ou légèrement arrondie. La base annulaire a un profil carré. Deux anses horizontales, de section ovale à un ou deux sillons, se placent sous le bord. Ce sont des récipients dont le diamètre d’ouverture oscille entre 27 et 42 cm. D’après les dépôts de Kition‑Kathari, ils circulent au moins jusqu’au iie s. Un autre type (JAT2a, sous‑groupe I.1.2), à bord bombé et ressaut interne, possède deux anses horizontales (fig. 17, n° 166) et trois individus de grandes dimensions ont un bord triangulaire (type JAT4, fig. 17, n° 167).
Les cruches
- 88 Puits d’Adonis, n° 08.108.31 (étude inédite).
- 89 Marquié 2004, p. 257.
74Les cruches à deux anses, de grand module, sont également bien représentées (25 individus) et se déclinent en trois types. Le premier (CRU1, NMI 15) possède un col évasé se terminant par un bord triangulaire. Deux anses en ruban prennent appui sous le bord (fig. 18, n° 168‑174). Des récipients similaires ont été découverts à Amathonte dans des dépôts du ier au iiie s.88. Le deuxième type (CRU2, NMI 8) possède un col évasé se terminant par un bord arrondi replié à l’extérieur. Deux anses en ruban prennent appui sous le bord (fig. 18, n° 175‑179). Un profil complet à base annulaire a été découvert à Kition dans le comblement d’une fosse d’époque flavienne89. Enfin, un troisième profil de cruche (CRU3, NMI 2) possède un col évasé se terminant par un bord éversé à ressaut interne. Un sillon l’orne à mi‑col (fig. 18, n° 180).
Les pots
- 90 Hayes 1991, p. 67 et fig. 24, n° 6.
- 91 Winther Jacobsen 2005b, p. 288‑289, n° UC92.
- 92 Hayes 1991, p. 67 et fig. 24, n° 6.
75Ils sont au nombre de 26. 20 d’entre eux ont une encolure ; ils sont parfois qualifiés de « cratères »90. Le mobilier est trop fragmentaire pour qu’il soit possible de préciser le profil de la panse. Le premier type est un pot à col évasé sans bord marqué (POT1, NMI 3, fig. 19, n° 181‑182). Il est comparable aux exemplaires d’Aradippou‑Panagia Ematousa datés de l’époque hellénistique et du début de l’époque romaine91 ainsi qu’à ceux de Nea Paphos à l’époque romaine92. Le deuxième type a un col évasé et un bord pendant (POT2, NMI 12, fig. 19, n° 183‑185). Le troisième possède un col évasé concave et un bord horizontal (POT3, NMI 4, fig. 19, n° 186), tandis que le dernier possède un col évasé et concave se terminant par un bord en bourrelet doté d’un sillon (POT4, sous‑groupe I.1.3, fig. 19, n° 187).
- 93 Meyza, Romaniuk et Wiech 2017, p. 426, fig. 25.3.
- 94 Winther Jacobsen 2005b, p. 286‑287, fig. 150, n° UC83.196‑197 (l’auteur les rapproche de vases d’é (...)
76Les six pots sans encolure POT5 ont un bord vertical souligné par un ressaut proéminent d’où partent deux anses verticales (fig. 19, n° 188‑191). Qualifié de petit récipient de stockage à Paphos, on le rencontre dans le comblement du bassin circulaire S.1/16, daté de la fin du ier s. av. J.‑C. ‑ début du ier s. ap. J.‑C.93. D’autres exemplaires ont été découverts sur le site d’Aradippou‑Panagia Ematousa94.
Les pithoi
77Les quatre individus du groupe I.1 ont tous un col court concave souligné par un ressaut et un bord horizontal peu épais (type PIT1, sous‑groupe I.1.1, 1.2, 1.3, fig. 20, n° 193 et 195).
Les couvercles
78Un tenon de couvercle pourrait avoir servi à couvrir une jatte (fig. 19, n° 192).
Groupe I.2
- 95 Salamine IX, p. 43, pl. 15, n° 156.
- 96 Daszewski et al. 2007, p. 513, fig. 11 (fin du ier ‑ début du iie s.).
793 jattes et 6 pithoi appartiennent au groupe I.2. Les jattes ont un bord court éversé et une lèvre rainurée (type JAT5a‑b, fig. 20, n° 196‑197). Une jatte comparable provient peut‑être de Salamine95. Il n’existe pas de parallèle morphologique dans les autres groupes. 6 pithoi sont dépourvus de col et ont un bord souvent mouluré, vertical (PIT3a, fig. 20, n° 198) ou rentrant (PIT3b, fig. 20, n° 199‑201). Les anses horizontales se développent sous le bord. Ce type ne se retrouve pas dans les autres groupes de pâte, mais le profil est comparable au POT5, de plus petite taille, du sous‑groupe I.1.1 et du groupe peu calcaire. Un profil similaire a été découvert dans un dépôt primaire de la maison de Thésée à Nea Paphos96.
Groupe I.3
80L’analyse pétrographique a mis en évidence un troisième groupe de pâte, qu’il n’a pas été possible d’isoler à partir d’une observation macroscopique (voir chap. 8, groupe I.3). Il correspond à un pithos PIT1 et un PIT2 (fig. 21, n° 202‑203).
Groupe I, inclassables
8194 autres récipients (41 % du NMI de la céramique commune chypriote) appartiennent à cette famille de pâte à inclusions d’ophiolites et microfossiles, mais les variations observées dans les pâtes ne permettent pas de les rattacher à un groupe spécifique (fig. 29, n° 205). Ce sont 25 jattes, 8 bols, 8 cruches, 3 pots, 1 jarre, 5 couvercles et 44 pithoi (tabl. 10).
82Les profils de jattes sont variés. Parmi les exemplaires les mieux conservés, on dénombre 3 jattes à bord bombé JAT2 (fig. 22, n° 212) et 1 jatte JAT3 (fig. 22, n° 213) à bord horizontal épaissi et orné d’un décor ondé. Les bols sont rares dans ce dépôt puisque seuls 2 individus à bord rentrant et anses horizontales ont été identifiés (type BOL1, fig. 22, n° 214) et 6 autres à bord horizontal sont trop fragmentaires pour pouvoir être identifiés plus précisément.
- 97 Tombe 27, n° 29, 31, 32, 35 à 37 (étude inédite).
- 98 Hadjisavvas 1992, p. 75-76 (méthodes de séparation de l’huile et de l’eau et vases spérateurs d’hu (...)
83Parmi les 8 cruches, 2 ont un col évasé et bord non marqué à biseau interne (type CRU3), comparables à des exemples d’Athienou‑Malloura des ier s. av. ‑ ier s. ap. J.‑C.97. Les 3 pots et la jarre sont trop fragmentaires pour pouvoir être identifiés plus précisément. Les pithoi, enfin, comprennent 44 individus. Le type PIT1 à bord horizontal et à col court rentrant dont la jonction avec l’épaulement est marquée par un ressaut est le plus fréquent (32 individus, fig. 21, n° 204‑206). Le type PIT2, à col souligné par un ressaut proéminent, est représenté par 2 individus (fig. 21, n° 207 et 208) ; le type PIT4 à bord triangulaire sans col par 3 individus (fig. 22, n° 209) ; le type PIT5 à bord en bourrelet par 1 vase (fig. 22, n° 210). Les fonds sont plats et massifs. L’un d’entre eux possède une perforation dans la partie inférieure de la panse, réalisée avant cuisson avec la trace d’arrachement d’un bec verseur (fig. 22, n° 211). Cette particularité morphologique permet d’identifier le vase comme un séparateur d’huile, d’un type bien attesté à Chypre. Un parallèle kitien, daté de l’époque classique, provient des fouilles d’urgence de Kition-Academia98.
La famille de pâte peu calcaire
8426 individus (11 % des productions chypriotes) ont été répertoriés, dont une majorité de jattes et quelques cruches, pots et jarres (tabl. 10).
- 99 KB IV, p. 168.
85La famille de pâte non calcaire a été isolée à partir d’une observation à la loupe binoculaire. Elle est orangée à jaune pâle, très poreuse, et possède de fines inclusions sableuses et particules blanches (diam. inférieur à 0,3 mm, fig. 29, n° 223). La surface de couleur jaunâtre est pulvérulente. Cette pâte se rapproche de celle utilisée pour les productions d’époque hellénistique à Kition99.
Les jattes
86Deux types de jattes à panse tronconique et anses horizontales sous le bord ont été distingués. Le premier, à bord horizontal bombé, est dépourvu de ressaut interne (type JAT2c, NMI 7, fig. 23, n° 215). Le second type a un bord horizontal facetté avec un ressaut interne (type JAT2b, NMI 12, fig. 23, n° 216‑218). On dénombre également 7 fonds rentrants et 3 fonds plats de jattes (fig. 23, n° 219‑220).
Les cruches et les pots
87Les 2 cruches de type CRU2 et les 3 pots sans encolure POT5 ont la même typologie que celles du groupe I.1.1 (fig. 23, n° 221‑222).
Les jarres
882 jarres complètent cet assemblage. La première est dotée d’un col haut et d’un bord en bourrelet externe (JAR1, fig. 23, n° 223), la deuxième a un col court et un bord replié à l’extérieur (JAR2, fig. 23, n° 224).
La céramique commune de Chypre ou de la région d’Antioche ? Famille de pâte à inclusions d’ophiolites fines oxydées
89Cette famille se caractérise macroscopiquement par une pâte de couleur beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches. Ces dernières sont calibrées (0,2 et 0,4 mm) et bien réparties dans la pâte (fig. 29, n° 226). La surface est ocre jaune.
- 100 Reynolds 1999.
90Les trois échantillons sélectionnés pour une analyse pétrographique sont homogènes et appartiennent à une famille de pâte à inclusions d’ophiolites fines oxydées (voir chap. 8, famille V). Ils sont macroscopiquement identiques à un groupe de tegulae découvertes à Kition‑Bamboula (notamment K96‑290) et aux amphores Agora M54 du comblement du bassin portuaire. Cl. Capelli rapproche cette famille de céramiques communes et de lampes trouvées à Vigo (Espagne) et des amphores San Lorenzo 7 découvertes dans le nord de l’Italie. Elle correspond également à la famille 41 que P. Reynolds a définie à partir de l’étude du mobilier de Beyrouth et pour laquelle il note une ressemblance avec la pâte des amphores LRA 1, peut‑être originaires d’Antioche100. L’origine de cette production serait donc plutôt à placer dans le Sud‑Est anatolien (région d’Antioche) sans qu’il soit totalement possible d’exclure Chypre.
- 101 Reynolds 1999, p. 45‑46, fig. 107‑109, p 74 et p. 106 (bassin de type 13).
- 102 Reynolds 1999, p. 106, cat. n° 273, fig. 211.
91Les huit mortiers appartenant à ce groupe représentent 3 % de la céramique commune (tabl. 8). Ils se déclinent en quatre types. Deux mortiers sans bord marqué avec un large tenon peu développé ont un ressaut interne (type MOR1, fig. 24, n° 225‑226). Un autre a un bord horizontal peu marqué avec un large tenon peu développé et un ressaut interne (type MOR2, fig. 24, n° 227). Quatre autres ont un bord horizontal et une lèvre épaissie pendante (type MOR3, fig. 24, n° 228‑230). Ce type est en usage à Beyrouth au ier et au début du iie s.101. Enfin, un dernier type possède un bord éversé et une lèvre pendante développée (type MOR4, fig. 24, n° 231). Sur les exemplaires les mieux conservés, on constate que la partie inférieure de la panse est raclée au couteau, comme c’est le cas sur la céramique culinaire et commune égéenne102.
La céramique commune d’Égypte
92Une seule cruche de Maréotide (Égypte) provient de ce comblement (0,5 % du NMI de la céramique commune, tabl. 8 ; fig. 25, n° 232 et fig. 29). Elle a un bord en bourrelet externe avec un petit bec verseur. Le col concave porte un ressaut médian sur lequel l’anse prend appui.
La céramique commune du Levant
93Les importations levantines représentent près de 5 % du NMI de la céramique commune avec 13 individus (tabl. 8‑9). Trois origines ont pu être distinguées : la région de Tyr, Beyrouth et Ras el‑Bassit.
Ras el‑Bassit. Famille de pâte à inclusions d’ophiolites gabbres
94Les importations de Ras el‑Bassit sont les plus nombreuses puisqu’on dénombre 5 cruches, 3 mortiers, 2 jarres et 1 pithos.
- 103 Mills et Beaudry 2010, n° O33.
95Les fragments attribués à Ras el‑Bassit à partir d’une observation à la loupe binoculaire ont une pâte de couleur brun‑rouge à brune très bien cuite. Elle est riche en quartz blanc, inclusions volcaniques et particules blanches103 (fig. 29, n° 239). Sept échantillons ont fait l’objet d’une analyse pétrographique sur lame mince afin de vérifier l’origine et mieux caractériser les ateliers. Tous appartiennent à une famille de pâte à inclusions d’ophiolites gabbres et se divisent en trois groupes (voir chap. 8, famille IV). Ils ont un répertoire morphologique spécifique et les groupes IV.1 et IV.3 correspondent aussi aux groupes d’amphores trouvées dans le comblement.
Groupe IV.1.1
- 104 Mills et Reynolds 2014, p. 134 et p. 140, fig. 6, n° 23.
96Ce groupe comprend une jarre, un pithos et un mortier (fig. 25, n° 233‑235). Ce dernier, à bord à collerette orné de pastilles, est connu par quelques exemplaires de Beyrouth au iie s.104.
Groupe IV.2
- 105 Mills et Reynolds 2014, p. 139, fig. 5, n° 20‑21. Selon eux, ce type de cruche aurait pu être util (...)
97Ce groupe compte un mortier à panse cannelée et une jarre à col évasé sans bord marqué avec une moulure interne et un ressaut externe (fig. 25, n° 236‑237). Cette dernière est comparable à des exemplaires de Beyrouth de la fin du iiie (?) et du milieu du ive s.105.
Groupe IV.3.1
- 106 Hadjisavvas 1997, p. 105‑110, vase n° 6.
- 107 Salamine IX, p. 20 et pl. 1, n° 4‑5.
- 108 Mills et Beaudry 2007, p. 749, fig. 5 (raté de cuisson), vie‑viie s. ; Mills et Beaudry 2010, fig. (...)
98Ce groupe IV.3.1 est illustré par cinq cruches appartenant à un seul type (fig. 25, n° 238‑241). Il s’agit d’une cruche mono‑ansée, à bord vertical avec un renflement extérieur et un bec verseur. L’anse de section circulaire prend appui sur le bord. Ce type est comparable à celui d’une cruche découverte dans la tombe 11 de la nécropole de Makronisos dont le mobilier date du iie s. av. au iie s. ap. J.‑C.106 et peut‑être aussi à celui d’un exemplaire de Salamine107. Il est également connu au Liban, à Ras el‑Bassit108.
Groupes indéterminés
- 109 Hayes 1967b (fin du iiie s.) ; Riley 1975, p. 40‑43 (2e quart du iiie ‑ début du ive s.) ; Mills e (...)
- 110 Vallerin 1994, p. 175, fig. 3.
- 111 Salamine III, p. 79‑80, n° 164‑167.
99Deux autres récipients n’ont pas fait l’objet d’analyse pétrographique. Le mortier à pelvis timbré C.Be]llici [Sma]ragd[i] (fig. 25, n° 242) est un type connu dans des contextes des iiie‑ive s.109. Il est diffusé dans l’ensemble du bassin oriental de la Méditerranée110. À Chypre, on le trouve à Salamine111. Enfin, un pithos sans col à bord peu marqué complète cet assemblage (fig. 26, n° 243).
Beyrouth et le Levant Sud
100Les importations du Levant Sud (région de Tyr) comportent un pot à bord évasé peu marqué et un fond de petit flacon ou tenon de couvercle (fig. 26, n° 244‑245) et celles de Beyrouth un petit pot (fig. 26, n° 246).
La céramique commune d’Égée
- 112 Hayes 1983, p. 109 et 132, fig. 15, n° 180‑181 (type Cnossos 1A).
- 113 Hayes 1971, p. 266‑267, n° 39 ; Hayes 1983, p. 108‑109, fig. 15.
- 114 Hayes 1991, p. 66, fig. XXIV, n° 1‑3. Selon J. Hayes, il s’agirait de productions chypriotes.
101Les importations égéennes sont représentées par 9 individus, soit 3 % de la céramique commune (tabl. 9). Une première jatte possède une pâte rhodienne112 (fig. 26, n° 247 ; fig. 29). Elle a un bord éversé avec un sillon bien marqué. Le fond plat est raclé au couteau. Ce type est connu à Cnossos113. À Chypre, plusieurs exemplaires ont été découverts dans les niveaux récents de la maison de Dionysos à Nea Paphos114.
1025 jattes (4 à bord étalé et 1 à bord pendant), 1 cruche à col mouluré et 2 jarres sont classées parmi les importations égéennes à cause de la finesse de la pâte et de la présence de micropaillettes de mica dans la plupart d’entre elles, sans qu’il soit possible de préciser leur lieu de production et leur datation (fig. 26, n° 248‑250 ; fig. 27, n° 251‑255 ; fig. 30).
La céramique commune de mer Noire
- 115 Alary, Ballet et Kassab-Tezgör 2004‑2006. Identification confirmée par D. Kassab-Tezgör que nous r (...)
103Un mortier à bec verseur possède une pâte fine comparable à la production de Demirci115 et il date au plus tôt de la deuxième moitié du iie‑iiie s. (fig. 27, n° 256 et fig. 30).
La céramique commune d’Italie centrale
- 116 Pallecchi 2002, p. 46‑47.
- 117 Hartley 1973, p. 55‑57, fig. 2.2 ; Joncheray 1973.
- 118 Hayes 1991, p. 73, fig. 26.
1043 mortiers, originaires d’Italie centrale, ont été découverts dans le comblement116. Ils se caractérisent par un épais marli recourbé de type Hartley 2/Dramont 2 dont l’un est estampillé (…)E (fig. 27, n° 257‑259 ; fig. 30, n° 258). Ce type est daté du milieu du ier ‑ milieu du iie s.117. À Chypre, il est connu à Paphos dans un dépôt de la première moitié du iie s.118.
La céramique commune d’Afrique
- 119 Bonifay 2004, p. 265‑267, fig. 146, n° 2.
105Un bord à section en « T » d’un bassin de type 28 du ve s. provient de la surface du comblement119. La pâte présente toutes les caractéristiques des productions de Tripolitaine (fig. 30, Tripolitaine sans n°).
La céramique commune non identifiée
1067 récipients possèdent des pâtes dont la provenance n’a pas pu être identifiée. Il s’agit de 2 jattes, d’1 mortier, de 3 cruches et d’1 jarre (fig. 28, n° 260‑265 ; fig. 30). La cruche n° 262, à bord en bourrelet externe, a fait l’objet d’une analyse pétrographique. Sa pâte appartient à une famille d’argile à inclusions de fossiles, d’ophiolites et de quartz. Son origine est inconnue, mais Chypre est peu probable (voir chap. 8, famille III).
Conclusion
107Tout comme pour la céramique culinaire, les productions chypriotes constituent l’essentiel de la céramique commune (84 % du NMI). La majorité d’entre elles appartiennent à une famille d’argile à inclusions d’ophiolites et de microfossiles dans laquelle trois groupes pétrographiques ont été distingués (I.1 à 3). Le premier groupe (I.1), également le mieux représenté, correspond à un atelier qui possède un répertoire de formes qui lui est propre, à de rares exceptions près (jattes, grandes cruches à deux anses, pots avec ou sans encolure). Mais la difficulté de classer les pâtes des autres tessons à partir d’une observation macroscopique, tant elles sont variées, suggère certainement que plusieurs ateliers régionaux ont approvisionné le marché kitien.
108La plupart des formes rares ou absentes du répertoire chypriote sont importées du Levant Nord, de la région d’Antioche (?), du bassin égéen et, plus rarement, d’Italie et de mer Noire (tabl. 9). Ainsi, les mortiers proviennent de Ras el‑Bassit, de la région d’Antioche (?), d’Italie centrale et de mer Noire ; les cruches mono‑ansées de Ras el‑Bassit et plusieurs jattes sont originaires du bassin égéen.
Les lampes et objets en terre cuite
Les lampes
109L’observation macroscopique des pâtes, qui sont très épurées, n’a pas permis de déterminer l’origine des lampes, sauf dans le cas d’une importation cnidienne et d’une lampe chypriote dont la pâte appartient à la famille d’argile à ophiolites et microfossiles. Par ailleurs, il n’a pas été possible d’examiner les individus complets conservés dans les réserves du musée de Larnaca.
- 120 Loeschcke 1919, type IV ; Oziol 1993, type 10, p. 41, n° 48.
- 121 Loeschcke 1919, type III ; Oziol 1993, type 12.
- 122 Voir Salamine VII, n° 570.
- 123 Voir Salamine VII, n° 608‑609.
11040 fragments de lampes appartenant à 29 individus ont été recensés. Un seul fragment de bord de lampe‑coupelle provient du comblement (K98‑1019, non dessiné). Les lampes tournées fermées sont au nombre de 4 (fig. 28, n° 266), dont 1 exemplaire originaire de Cnide (K98‑1147, non dessiné). Les lampes moulées sont les plus nombreuses (24 individus). On distingue ainsi 11 lampes à bec ogival et volutes doubles à boutons120 (fig. 28, n° 267‑268) et 4 lampes à réflecteur121 (fig. 28, n° 269‑270) ; toutes datent des ier et iie s. ap. J.‑C. 4 autres lampes à bec court et rond datent des iie‑iiie s. (fig. 28, n° 271‑272). Les cuves peuvent être lisses ou décorées d’une couronne végétale à trois rangs de feuilles, d’oves122 ou de petits cercles en relief123 tandis que le disque est lisse. Les autres éléments ne sont attribuables à aucun type en raison de leur mauvais état de conservation.
Les objets en terre cuite
- 124 Voir Hayes 1991, puits 18, p. 184, fig. 62, n° 50.
- 125 Voir Hayes 1991, puits 18, p. 184, fig. 63, n° 51.
111Enfin, 4 objets en terre cuite proviennent du comblement. On compte ainsi une figurine de bovidé d’époque archaïque, un vase miniature ou bouchon124 (fig. 28, n° 273), un epinetron incomplet de petites dimensions125 (fig. 28, n° 274) et un fragment de figurine importée d’Éphèse (drapé maintenu par une fibule, fig. 28, n° 275).
Le commerce kitien à l’époque impériale
Chronologie
112Il est difficile de dater de manière précise la céramique du comblement, d’une part parce que les modalités de constitution de ce dépôt ne sont pas aisées à déterminer et, d’autre part, parce qu’on ne possède pas à Chypre de sites de consommation stratifiés de référence pour les iie et iiie s. De façon générale, la fourchette chronologique fournie par les céramiques non amphoriques est large puisqu’elle s’étend sur au moins quatre siècles. Si l’on excepte le mobilier résiduel, plus ancien ou contemporain du fonctionnement du port militaire, aucun lot cohérent des iiie s. et iie s. av. J.‑C. n’a été décelé ; tout au plus quelques tessons épars de cette période ont été repérés (vases à vernis noir, ES A de type Atl.2A, etc.). Il faut peut‑être y voir l’indice de curages réguliers jusqu’au ier s. av. J.‑C. (supra, chap. 4). Les catégories du ier s. av. et ap. J.‑C. sont, en revanche, mieux représentées. Les productions engobées sont ainsi associées à de nombreuses formes précoces en ES A de type Atl.4, Atl.22 et Atl.7 pour l’époque augustéenne puis Alt.37 pour l’époque flavienne. Les formes identifiables les plus anciennes de céramique culinaire et commune datent également de cette période avec des réchauds, des pots à cuire (PC1 et 2), des casseroles (CASS1), des cruches à deux anses (CRU2) et des mortiers (MOR3). La vaisselle de table des iie‑iiie s. ap. J.‑C. comprend une majorité d’assiettes P11 et de bols P40 en CS, associés à des assiettes en ES A (Atl.54/56, 58, 64, tarda a), puis progressivement remplacés par une imitation de CS. Des céramiques communes et culinaires de cette période sont également attestées : plats à cuire de provenance égéenne Cnossos 2, plat africain Hayes 181C, mortiers et jarres de Ras el‑Bassit. Certains de ces types peuvent avoir été diffusés jusqu’au ive s. (jarre et mortier de Ras el‑Bassit), mais ils sont rares.
Kition dans son environnement régional
Tabl. 11 – Répartition par zone de production des céramiques (en NMI).
Origine | Fine | Culinaire | Commune |
Chypre | 87 | 198 | 229 |
S‑E Anatolie ? | 28 | 8 | |
Égypte | 1 | ||
Levant | 2 | 13 | |
Égée | 3 | 16 | 9 |
Mer Noire | 1 | ||
Italie | 3 | 3 | |
Afrique | 1 | 1 | |
Indéterminé | 10 | 1 | 7 |
TOTAL | 131 | 218 | 272 |
113L’étude de la céramique montre que les productions chypriotes constituent la majeure partie du mobilier non amphorique (tabl. 11). Les importations ont des origines différentes selon les catégories, et les types importés correspondent le plus souvent à des formes absentes du répertoire chypriote.
114Les céramiques fines égéennes ne sont presque pas attestées : on n’a retrouvé que deux récipients en ES B et aucun en ES C. Elles constituent, en revanche, la majeure partie des importations de céramique culinaire avec surtout des plats à cuire/poêlons, probablement originaires en partie de la région phocéenne, des bouilloires et des réchauds, les pots à cuire étant moins fréquents. Il faut y ajouter plusieurs jattes, une cruche et une jarre en céramique commune.
115La région d’Antioche (sud‑est de l’Anatolie) est bien documentée par de la vaisselle en ES A (22,5 % de la céramique fine), fréquente à Kition du ier s. av. J.‑C. à la seconde moitié du iie s. au plus tôt. Une série de mortiers peut également provenir de cette région.
116Alors qu’aucune importation de céramique à feu levantine n’a été identifiée, les importations de céramique commune proviennent essentiellement du Levant. Presque toutes ont été fabriquées à Ras el‑Bassit. Elles comportent des cruches, des mortiers, des jarres et des pithoi. Les productions de Beyrouth et celles du Levant Sud sont, en revanche, totalement absentes, quelle que soit la catégorie considérée.
- 126 Marquié et Sourisseau 2007.
117On ne rencontre que ponctuellement des produits égyptiens (une seule cruche de Maréotide), phénomène déjà observé pour les amphores126. Il en est de même pour les productions de mer Noire (attestées par un seul mortier).
118Les importations occidentales sont peu nombreuses : elles consistent en de rares sigillées italiques, quelques fragments de plats à vernis rouge pompéiens du sud de l’Italie et trois mortiers d’Italie centrale. La céramique africaine est également très rare, avec un plat à cuire Hayes 181C et une jatte de Tripolitaine du ve s., probablement intrusive.
119Que nous apprend l’origine de ces céramiques sur les routes commerciales ?
- 127 Gennaro et Pennisi di Santa Margherita 2013.
- 128 Lund 1999, p. 10 et p. 19, fig. 9 ; Lund 2006, p. 36‑37, p. 46, fig. 5.
120Au sein des productions chypriotes, le répertoire typologique de la plupart des récipients semble commun à l’ensemble de l’île, bien qu’il soit difficile d’appréhender leur fréquence au sein des assemblages sur les autres sites chypriotes. Une différence majeure réside toutefois dans la quasi‑absence de poêlon à Kition alors que cette forme est fréquente dans la partie occidentale de l’île127. Inversement, la présence de skyphoi engobés du type Aradippou goblet offre un contraste avec l’ouest de l’île où ils sont absents. Ce constat confirme donc l’hypothèse de J. Lund selon laquelle certains produits étaient destinés à une diffusion microrégionale. Il a, en effet, montré l’existence de réseaux de distribution de céramique différents entre la partie occidentale et le sud‑est de Chypre128. Ces réseaux seraient dépendants de routes maritimes et commerciales préexistantes. Selon lui, la partie occidentale de l’île est tournée vers l’Égée, la côte sud‑ouest anatolienne et l’Égypte, tandis que le sud‑est de Chypre serait en relations avec le nord‑ouest de la Syrie et la côte sud‑est anatolienne. La limite se situerait entre Kourion et Amathonte. Toutefois, on manque de lots de mobilier d’époque impériale suffisamment nombreux et représentatifs sur ces deux sites pour qu’il soit possible de le confirmer.
- 129 Lund 2006, fig. 14 ; Arnaud 2005.
121La céramique non amphorique issue du comblement du bassin portuaire permet d’apporter quelques nuances. En effet, l’examen de ce mobilier a montré la présence de récipients égéens en relative grande quantité parmi la céramique culinaire et commune. Par quelle route maritime ces productions sont parvenues jusqu’à Kition ? Depuis Nea Paphos, lieu de redistribution, puis par le sud‑ouest de l’île ? Ou bien depuis la côte sud anatolienne puis le nord‑est de la côte levantine, enfin par Salamine et le sud de l’île129 ? La rareté de la vaisselle en CS (dont on suppose qu’elle était produite dans la région occidentale de Chypre) aux ier s. av. et ap. J.‑C. invite à privilégier la seconde hypothèse. Les importations de céramique commune et culinaire aux iie et iiie s., dont une grande partie provient de Ras el‑Bassit, suggèrent que cette route maritime est encore largement utilisée à cette époque. Toutefois, la fréquence de la CS du iie s. à Kition montre qu’il existe aussi à cette période des connexions avec l’ouest de l’île via la côte sud‑est. Il reste à compléter et nuancer ce tableau grâce à l’étude des amphores de ce comblement.
Catalogue des fragments illustrés
Céramique fine
1221. K98‑1043 (fig. 1)
Céramique engobée. Cruche à col évasé et rainuré se terminant par une lèvre en biseau interne. Une anse de section circulaire est coudée dans sa partie inférieure. Elle prend appui sur la lèvre et descend au niveau de la carène. Pâte orange très fine, engobe brun écaillé sur la paroi externe. Diam. 6 cm.
1232. K96‑337 (fig. 1)
Céramique engobée. Cruche à col évasé et côtelé se terminant par une lèvre en biseau interne. Pâte orange très fine, engobe brun‑rouge sur la paroi externe. Diam. 8,5 cm.
1243. K96‑1444+1676 et K97‑3105+3116+3261+3330 (fig. 1)
Céramique engobée. Cruche à col évasé, orné d’un sillon à mi‑hauteur, se terminant par une lèvre en bourrelet de section carrée ornée d’un sillon. Une anse de section circulaire est coudée dans sa partie inférieure. Elle prend appui sous la lèvre et descend au‑dessus de la carène. Pâte orange très fine, engobe brun à rouge écaillé sur la paroi externe. Diam. 10 cm.
1254. K97‑3247 (fig. 1)
Céramique engobée. Cruche à col évasé et lisse se terminant par une lèvre en bourrelet de section carrée. Une anse de section circulaire, coudée dans sa partie inférieure, prend appui sous la lèvre. Pâte orange très fine, engobe brun sur la paroi externe. Diam. 9,5 cm.
1265. K97‑3550 (fig. 1)
Céramique engobée. Partie supérieure de skyphos de type Aradippou goblet. Pâte orange très fine, engobe brun‑rouge sur la paroi externe. Diam. 10 cm.
1276. K97‑3154 (fig. 1)
Céramique engobée. Piédouche mouluré de skyphos de type Aradippou goblet. Pâte orange très fine, engobe brun‑rouge sur la paroi externe. Diam. fond 4,5 cm.
1287. K97‑3649 (fig. 1)
Sigillée italique. Bord d’assiette de type Consp.18/19 ? Pâte rouge très fine, vernis rouge écaillé. Diam. 16 cm.
1298. K96‑1981 (fig. 1)
Sigillée italique. Bord d’assiette de type Consp.20.4 à décor appliqué de lion et de panthère. Pâte orangée très fine, vernis rouge clair. Diam. 18,5 cm.
1309. K98‑1144 (fig. 1)
Sigillée italique. Base annulaire de plat de type Consp.B1.2. La paroi interne est ornée d’une bande guillochée. Pâte rouge très fine, vernis rouge. Diam. 20 cm.
13110. K96‑1281 (fig. 1)
Sigillée italique. Base annulaire d’assiette de type Consp.B2.7. La paroi interne est ornée d’une bande guillochée. Pâte rosée très fine, vernis rouge clair. Diam. fond 8 cm.
13211. K97‑4020 (fig. 1)
Sigillée italique. Base annulaire de plat de type Consp.B1.11. Pâte orangée très fine, vernis rouge. Diam. fond 14 cm.
13312. K97‑3566 (fig. 1)
Eastern sigillata A. Bord de plat de type Atl.2A. Pâte jaunâtre très fine, vernis rouge. Diam. 25 cm.
13413. K95‑158 (fig. 1)
Eastern sigillata A. Bord de plat de type Atl.4B. Pâte orange très fine, vernis rouge. Diam. 31 cm.
13514. K95‑95 (fig. 1)
Eastern sigillata A. Bord de plat de type Atl.4B. Pâte rouge très fine, vernis rouge. Diam. 27,5 cm.
13615. K95‑175 (fig. 1)
Eastern sigillata A. Bord de plat de type Atl.4B. Pâte orangée très fine, vernis rouge. Diam. 21 cm.
13716. K97‑3444 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Fond de plat assimilable au type Atl.4. Pâte jaunâtre très fine, vernis rouge. Diam. fond 13 cm.
13817. K97‑4019 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Fond de plat assimilable au type Atl.4. Pâte orangée très fine, vernis rouge. Diam. fond 10 cm.
13918. K97‑3446 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord de plat de type Atl.7. Pâte beige orangé très fine, vernis rouge terne. Diam. 22 cm.
14019. K97‑3472 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord de bol de type Atl.22A. Pâte jaunâtre très fine, vernis rouge.
14120. K96‑1986 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord de bol de type Atl.22B. Pâte beige très fine, vernis rouge foncé écaillé. Diam. 10,5 cm.
14221. K97‑3448 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Fond de bol de type Atl.22. Pâte jaunâtre très fine, vernis rouge. Diam. 5,5 cm.
14322. K98‑1104 = KEF‑1134 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Profil complet d’assiette de type Atl.37B. Pâte orangée très fine, vernis rouge. Diam. 16 ; diam. fond 7,5 ; haut. 7,5 cm.
14423. K98‑1105 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.37B. Pâte orangée très fine, vernis rouge. Diam. 22 cm.
14524. K98‑1657 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.54/56. Pâte orangée très fine, engobe rouge clair. Diam. 18,5 cm.
14625. K97‑3166 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.54/56. Pâte beige très fine, engobe rouge clair terne. Diam. 17 cm.
14726. K96‑1893 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.54/56. Pâte beige orangé très fine, engobe rouge écaillé. Diam. 17 cm.
14827. K96‑1892 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.56. Pâte beige orangé très fine, engobe rouge écaillé. Diam. 18 cm.
14928. K96‑263 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Profil complet d’assiette de type Atl.56. Pâte rouge orangé très fine, engobe rouge clair. Diam. 20,5 cm.
15029. K97‑3264 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.58. Pâte beige orangé très fine, engobe rouge clair. Diam. 15 cm.
15130. K97‑3447 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.58. Pâte beige orangé très fine, engobe rouge terne. Diam. 17 cm.
15231. K96‑1894 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord d’assiette de type Atl.64. Pâte beige orangé très fine, engobe rouge écaillé. Diam. 24,5 cm.
15332. K98‑1112 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Panse ornée d’une feuille d’eau réalisée à la barbotine de type Atl. tarda a. Pâte orangée très fine, engobe rouge clair.
15433. K97‑4176 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord mouluré de bol et panse guillochée de type Atl. tarda b. Pâte beige très fine, engobe rouge clair écaillé. Diam. 12 cm.
15534. K97‑3963 (fig. 2)
Eastern sigillata A. Bord de cruche de type Atl.105. Pâte beige orangé très fine, vernis rouge terne. Diam. 5,2 cm.
15635. K97‑3379 (fig. 2)
- 130 Type comparable à celui publié dans SCE IV/3, fig. 29, n° 6.
Eastern sigillata A. Bord de cruche130. Pâte beige très fine, vernis rouge externe. Diam. 9 cm.
15736. K97‑3380 (fig. 3)
Eastern sigillata A. Fond annulaire de cruche de grand module assimilable au type Atl.101. Pâte beige très fine, vernis rouge foncé externe. Diam. fond 19,5 cm.
15837. K96‑1922 (fig. 3)
Eastern sigillata A. Fond annulaire de cruche de grand module assimilable au type Atl.101. Pâte beige très fine, vernis rouge foncé externe. Diam. fond 20,5 cm.
15938. K98‑1099 (fig. 3)
Eastern sigillata B1/2. Bord d’assiette de type Atl.12. Pâte orange, légèrement micacée, épais engobe orange. Diam. 11,5 cm.
16039. K98‑1113 (fig. 3)
Eastern sigillata B2. Bord de coupe de type Atl.70. Pâte orange très micacée, épais engobe orange.
16140. K98‑1901 (fig. 3)
Eastern sigillata B2. Base annulaire de bol de type Atl.80. Pâte orange très micacée, épais engobe orange. Diam. fond 4,5 cm.
16241. K96‑1982 (fig. 3)
Cypriot sigillata. Profil complet d’assiette de type P11. Pâte brun‑rouge avec de microparticules jaunâtres, engobe brun‑rouge à reflets métallescents. Diam. 15,5 cm.
16342. K98‑1079b (fig. 3)
Cypriot sigillata. Assiette de type P11 cassée au niveau de la base. Pâte brun‑rouge avec de microparticules jaunâtres, engobe brun‑rouge à reflets métallescents. Diam. 24 cm.
16443. K98‑1079a (fig. 3)
Cypriot sigillata. Assiette de type P11 cassée au niveau de la base. Pâte brun orangé avec de microparticules jaunâtres, engobe brun‑rouge à reflets métallescents. Diam. 21 cm.
16544. K98‑1082 (fig. 4 et 29)
Cypriot sigillata. Profil complet d’assiette de type P11. Lissage partiel sur la paroi interne qui laisse apparaître des bandes laissées brutes. Pâte brun orangé avec de microparticules blanches, engobe brun orangé à reflets métallescents. Diam. 29 cm.
16645. K98‑1081a (fig. 3)
Cypriot sigillata. Bord d’assiette de type P11. Pâte brun orangé avec de microparticules jaunâtres, engobe brun‑rouge à reflets métallescents. Diam. 31,5 cm.
16746. K98‑1083 (fig. 3)
Cypriot sigillata. Bord d’assiette de type P12. Pâte brun orangé avec de microparticules jaunâtres, engobe brun‑rouge à reflets métallescents. Diam. 25,5 cm.
16847. K97‑3445 (fig. 3)
Cypriot sigillata. Bol de type P19 cassé dans la partie inférieure de la panse. Pâte beige orangé avec de microparticules jaunâtres, engobe orange à brun à reflets métallescents. Diam. 9 cm.
16948. K98‑1085 (fig. 3)
Cypriot sigillata. Partie supérieure d’assiette de type P29. Pâte brun orangé avec de microparticules jaunâtres, engobe rouge orangé. Diam. 22,5 cm.
17049. K96‑259 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Profil complet de bol de type P40. Le bord mouluré est replié contre la paroi, la carène basse est soulignée par une ligne de guillochis, une deuxième ligne guillochée se place sur la panse, la base est annulaire. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe rouge orangé. Diam. 31 ; diam. fond 13 ; haut. 16 cm.
17150. K96‑267+1365+1897 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Partie supérieure de bol de type P40. Le bord mouluré et pendant est détaché de la paroi, la carène basse est soulignée par une ligne guillochée. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe rouge à brun écaillé. Diam. 25 cm.
17251. K97‑3260 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Bol de type P40. Le bord mouluré est pendant et détaché de la paroi, la carène est haute. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange à brun écaillé sur la paroi interne. Des traces de doigts sont visibles sur la paroi externe. Diam. 27 cm.
17352. K96‑1568 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Bol de type P40. Le bord est mouluré et replié contre la paroi, la carène est haute. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. 23 cm.
17453. K95‑206 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Bol de type P40. Le bord mouluré est replié contre la paroi, la carène est haute. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe rouge clair. Diam. 32 cm.
17554. K97‑3107 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Bol de type P40. Le bord mouluré est pendant et détaché de la paroi, la carène est absente, la panse arrondie est ornée de deux lignes de guillochis. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe rouge clair. Diam. 29 cm.
17655. K97‑3263+3485 (fig. 4)
Cypriot sigillata. Partie supérieure de bol de type P40. Le bord mouluré est pendant et détaché de la paroi, la carène est très peu marquée, la panse arrondie est ornée de deux lignes guillochées. Lissage partiel sur la paroi interne qui laisse apparaître des bandes horizontales laissées brutes. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orangé à brun clair à reflets métallescents, légèrement écaillé sur la paroi interne. Diam. 25 cm.
17756. K97‑4166+K98‑1096 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Bol de type P40. Le bord mouluré est replié contre la paroi, la carène haute est soulignée par une ligne guillochée. Pâte beige orangé avec de microparticules jaunâtres, engobe brun à brun‑noir. Diam. 20 cm.
17857. K95‑130 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Bol de type P40. Le bord est mouluré et replié contre la paroi. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. 15 cm.
17958. K96‑1567 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Bord de bol de type P41. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. 29 cm.
18059. K96‑260 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Fond de bol de type P40/42. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. fond 17 cm.
18160. K97‑3967 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Fond de bol de type P40/42. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. fond 16 cm.
18261. K97‑3532 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Fond de bol de type P40/42. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. fond 12 cm.
18362. K95‑950 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Fond de bol de type P40/42. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe brun orangé à reflets métallescents. Diam. fond 14 cm.
18463. K96‑261 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Fond de bol de type P40/42. Pâte orangée avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. fond 14,5 cm.
18564. K97‑3174+3267+3268+3322 (fig. 5)
Cypriot sigillata. Cruche carénée à col évasé et lèvre épaissie et plate, une anse en ruban prend appui en haut du col et descend sur l’épaule. Pâte chamois avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. 3 cm.
18665. K98‑1089 (fig. 5)
- 131 Type comparable à celui publié dans Daszewski 1995, pl. 5, n° 2‑4.
Cypriot sigillata. Bord pendant de cruche à anse bifide coudée131. Pâte orange avec de microparticules jaunâtres, engobe orange. Diam. 7 cm.
18766. K97‑3964 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P11. Assiette à bord en amande dont la paroi interne est concave, panse tronconique et petite base annulaire. Pâte orangée riche en microparticules jaunâtres et quelques grains brun‑rouge de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe rouge clair. Diam. 17 cm.
18867. K95‑76+77 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P11. Assiette à bord en bourrelet externe facetté, panse tronconique et petite base annulaire. Pâte beige orangé, riche en microparticules jaunâtres et quelques grains rouges de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe rouge clair. Diam. 15 cm.
18968. K96‑1746 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P11. Assiette à bord en bourrelet externe avec un ressaut interne. Pâte orangée, riche en microparticules jaunâtres et quelques grains rouges de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe orange à brun. Diam. 18,5 cm.
19069. K97‑3326 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P11. Assiette à bord en bourrelet externe facetté, panse tronconique. Pâte beige orangé, riche en microparticules jaunâtres et quelques grains rouges de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe rouge clair à brun. Diam. 15 cm.
19170. K97‑3560 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi et lèvre moulurée, carène haute marquée. Pâte surcuite chamois clair, riche en microparticules blanches et quelques grains bruns de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe brun quasiment disparu. Diam. 45 cm.
19271. K95‑80 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi et lèvre moulurée. Pâte beige orangé, riche en microparticules blanches et quelques grains rouges de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe orange à brun. Diam. 40 cm.
19372. K98‑1656 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi et lèvre moulurée. Pâte surcuite chamois, riche en microparticules jaunâtres et quelques nodules brun‑rouge de plus grandes dimensions (0,2 à 1 mm), engobe brun‑noir quasiment disparu. Diam. 38 cm.
19473. K95‑207 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi et lèvre moulurée, carène haute marquée. Pâte orangée, riche en microparticules blanches et quelques grains rouges de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe brun adhérent noir externe et rouge interne. Diam. 36,5 cm.
19574. K97‑3034+3106 (fig. 6 et 29)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi et lèvre moulurée, carène haute peu marquée. Pâte surcuite chamois, riche en microparticules blanches et quelques nodules bruns de plus grandes dimensions (0,2 à 0,5 mm), engobe brun‑noir terne quasiment disparu sur la paroi externe. Diam. 35,5 cm.
19675. K97‑4167 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi souligné par deux larges cannelures. Pâte beige orangé, riche en microparticules blanches et quelques grains brun‑rouge de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe brun‑rouge quasiment disparu. Diam. 27 cm.
19776. K97‑3869 (fig. 6)
Imitation de Cypriot sigillata de type P40. Bol à bord épaissi souligné par deux larges cannelures. Pâte orangée, riche en microparticules blanches et quelques grains brun‑rouge de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,2 mm), engobe rouge à brun sur la paroi externe, et brun terne sur la paroi interne. Diam. 35 cm.
Céramique culinaire
19877. K98‑1163 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. L’attache inférieure est renforcée par un boudin. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Production chypriote. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Diam. 16 cm.
19978. K97‑3951 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. L’attache inférieure est renforcée par un boudin. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 10,2 cm.
20079. K97‑3872+3873 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. L’attache inférieure est renforcée par un boudin. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 15 cm.
20180. K97‑4150 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. L’attache inférieure est renforcée par un boudin. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 10,5 cm.
20281. K96‑270 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 12,5 cm.
20382. K96‑271 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Pâte brun‑rouge riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 18 cm.
20483. K97‑4151 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. L’attache inférieure est renforcée par un boudin. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 13 cm.
20584. K97‑3829+3871+K98‑1175 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 18,5 cm.
20685. K97‑4152 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 17 cm.
20786. K98‑1173 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Trace d’arrachement des anses. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 16 cm.
20887. K97‑3099 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 19,5 cm.
20988. K97‑3835+3870+3876 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Pâte noire, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 16 cm.
21089. K97‑3838 (fig. 8)
Pot à cuire déformé à col éversé et bord pendant (type PC1). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. Pâte noire, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 7 cm.
21190. K97‑3321 (fig. 8)
Pot à cuire à col éversé et bord pendant (type PC1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 11 cm.
21291. K98‑1152 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 16 cm.
21392. K98‑1153 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 18 cm.
21493. K98‑1151a (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Deux anses de section circulaire partent du bord et descendent sur l’épaule. L’attache inférieure est renforcée par un boudin. Pâte brun‑rouge riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 16 cm.
21594. K97‑3250+3316 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 15,5 cm.
21695. K98‑1154 (fig. 9 et 29)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Départ des anses au niveau du bord. Pâte brun‑rouge riche en fines inclusions sableuses émoussées, quelques nodules brun‑rouge arrondis et particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 17,5 cm.
21796. K98‑1164 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Trace d’arrachement des anses. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 15 cm.
21897. K98‑1162 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Trace d’arrachement des anses. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 18 cm.
21998. K98‑1155 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Trace d’arrachement des anses. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 14 cm.
22099. K98‑1150 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Trace d’arrachement des anses. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 15 cm.
221100. K96‑1930 (fig. 9)
Pot à cuire à col court éversé et bord épaissi (type PC2). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 14 cm.
222101. K96‑1993 (fig. 9)
Pot à cuire à col vertical et bord éversé (type PC3). Deux anses en ruban prennent appui sur le bord et descendent sur l’épaule. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 12,5 cm.
223102. K97‑3464 (fig. 9)
Pot à cuire à col éversé et lèvre effilée (type PC4). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 11,5 cm.
224103. K97‑4028 (fig. 9)
Pot à cuire à bord convexe (type PC5). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 11 cm.
225104. K97‑3350 (fig. 10)
Bouilloire à col haut et concave se terminant par un bord vertical souligné par une collerette externe (type BOUIL1). Trace d’arrachement d’une anse au niveau de la collerette. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches ; paroi externe légèrement plus claire que la pâte. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 7 cm.
226105. K97‑3578 (fig. 10)
Bouilloire à col haut et évasé se terminant par un bord épaissi (type BOUIL2). Trace d’arrachement d’une anse sous le bord. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées, quelques nodules arrondis bruns et particules blanches ; paroi externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 12 cm.
227106. K97‑3746 (fig. 10)
Bouilloire à fond rentrant. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et particules blanches ; paroi externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 6 cm.
228107. K98‑1200a (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1a). Pâte brun‑rouge riche en fines inclusions sableuses émoussées, quelques nodules bruns arrondis et particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 21 cm.
229108. K97‑3739 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1a). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 20,5 cm.
230109. K98‑1202 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1a). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 21 cm.
231110. K97‑3840 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1a). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 20 cm.
232111. K97‑3738 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1a). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 18 cm.
233112. K98‑1201 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1b). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 20,5 cm.
234113. K97‑3737 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus (type CASS1b). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 25,5 cm.
235114. K96‑1835 (fig. 10)
Casserole à bord épaissi collé à la paroi et mouluré sur le dessus et sur la face externe (type CASS1c). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 19 cm.
236115. K97‑3744 (fig. 10)
Casserole à panse évasée délimitée dans sa partie inférieure par un ressaut proéminent. Une partie du fond bombé est conservée (type CASS1). Trace d’arrachement des anses. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. ressaut 18 cm.
237116. K98‑1236 (fig. 10)
Casserole à panse évasée délimitée dans sa partie inférieure par un ressaut proéminent. Une partie du fond bombé est conservée (type CASS1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec des traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. ressaut 22,2 cm.
238117. K97‑3948 (fig. 10)
Casserole à panse évasée délimitée dans sa partie inférieure par un ressaut proéminent. Une partie du fond bombé est conservée (type CASS1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec des traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. ressaut 21 cm.
239118. K97‑3955 (fig. 10)
Casserole à bord éversé et gorge interne (type CASS2). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 17 cm.
240119. K97‑3512 (fig. 10)
Casserole à bord horizontal et mouluré (type CASS 3). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 23,5 cm.
241120. K98‑1222 (fig. 10)
Casserole à bord horizontal et gorge interne peu marquée (type CASS 4). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 34,7 cm.
242121. K97‑3434 (fig. 10)
Couvercle à bord horizontal (type COUV1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 24 cm.
243122. K97‑3435 (fig. 10)
Couvercle à bord horizontal (type COUV1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 22 cm.
244123. K97‑3741 (fig. 10)
Couvercle à bord horizontal (type COUV1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 21 cm.
245124. K98‑1227 (fig. 10)
Couvercle à bord horizontal (type COUV1). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 23 cm.
246125. K97‑4156 (fig. 10)
Tenon de couvercle. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote.
247126. K97‑3100 (fig. 10)
Tenon de couvercle. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote.
248127. K97‑3743 (fig. 10)
Couvercle à bord rentrant (type COUV2). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches, surface externe de même couleur avec de légères traces de feu. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote. Diam. 15 cm.
249128. K97‑4029 (fig. 10)
Couvercle de bouilloire ? Tenon allongé, la courbure de la panse suggère que le diamètre est étroit. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et particules blanches, surface externe de même couleur. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (groupe II.1). Production chypriote.
250129. K97‑3199 (fig. 11)
Pot à cuire à col vertical et bord épaissi, anse ovale sous le bord (type PC6). Pâte brun‑rouge à brune, riche en fines inclusions calibrées (0,1 à 0,5 mm) de quartz anguleux, particules jaunâtres, nodules brun‑rouge et grains blancs de différentes tailles. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (variante du groupe II.1). Production chypriote.
251130. K98‑1225 (fig. 11 et 29)
Bouilloire à col haut et vertical, orné de trois sillons, se terminant par un bord éversé et biseauté avec une gorge interne (type BOUIL3). Une anse à deux sillons prend appui sur le bord. Pâte brun‑rouge, fines inclusions de quartz, quelques grains noirs arrondis et particules blanches de plus grande taille (0,5 à 1 mm). La paroi externe est légèrement enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (variante du groupe II.1). Production chypriote. Diam. 5,5 cm.
252131. K97‑4148 (fig. 11)
Bouilloire à col haut et vertical doté d’une rainure médiane (type BOUIL4). Le bord présente un épaississement en bourrelet externe dont le dessus est doté d’une légère dépression pour accueillir un couvercle. Une anse en ruban s’appuie sur le bord et se termine sur l’épaule. La partie supérieure de la panse est galbée. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions sableuses émoussées et quelques particules blanches ; paroi externe enfumée. Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (variante du groupe II.1). Production chypriote. Diam. 5 cm.
253132. K97‑3010 (fig. 11)
Casserole à bord éversé et gorge interne (type CASS5). Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions non calibrées dont des quartz, des particules blanches et jaunâtres et quelques grains noirs arrondis (0,2 à 1 mm). Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (variante du groupe II.1). Production chypriote. Diam. 17,5 cm.
254133. K98‑1221 (fig. 11)
Poêlon à bord horizontal épaissi et gorge interne marquée (POEL1). Un manche élevé, formé de deux boudins d’argile collés l’un sur l’autre, prend appui sur le bord. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions non calibrées dont des quartz, des particules blanchâtres et quelques grains noirs arrondis (0,2 à 1 mm). Famille de pâte à quartz fin et schistes verts (variante du groupe II.1). Production chypriote (ouest de l’île). Diam. 21 cm.
255134. K97‑3558 (fig. 11 et 29)
Couvercle à bord vertical. Pâte brun‑rouge, riche en fin quartz anguleux et particules blanches (0,2 à 0,3 mm). Importation de Beyrouth. Diam. 13 cm.
256135. K97‑4158 (fig. 11)
Couvercle tronconique sans bord marqué. Pâte brun‑rouge, riche en quartz cristallin anguleux et particules blanches (0,2 à 0,3 mm). Importation de Beyrouth. Diam. 16 cm.
257136. K98‑1223 (fig. 11 et 29)
Réchaud à fond mouluré. Pâte brun‑rouge à noire, riche en gros quartz anguleux (cristal de roche) non calibré (jusqu’à 2 mm) et quelques nodules ferrugineux arrondis. Importation égéenne probable. Diam. fond 29 cm.
258137. K97‑3954 (fig. 11)
Fragment de réchaud à fond mouluré. Pâte brun‑rouge, riche en inclusions non calibrées de quartz anguleux (cristal de roche), nodules bruns arrondis et particules blanchâtres (0,5 à 1,5 mm). Importation égéenne probable. Diam. fond 19,5 cm.
259138. K98‑1366 (fig. 11)
Réchaud à fond rentrant. Un boudin d’argile entoure le fond externe. Traces de feu sur la paroi interne. Pâte brun‑rouge, riche en inclusions de quartz anguleux (cristal de roche), quelques nodules bruns arrondis et particules blanchâtres. Importation égéenne probable. Diam. fond 21 cm.
260139. K98‑1655 = KEF‑1131 (fig. 11)
- 132 Rotroff 2006.
Support de réchaud à tête de silène moulée de type Agora III.1a132. Pâte non examinée. Importation égéenne. L. support 8 ; haut. 7 cm.
261140. K97‑3715 (fig. 11)
- 133 Voir Hayes 1983.
Bouilloire à col court rainuré et à bord en biseau interne et pincé de type Cnossos 1133. Trace de l’arrachement de l’anse sous le bord. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions de quartz anguleux, particules blanches et quelques nodules brun‑rouge (0,1 à 0,3 mm). Les surfaces interne et externe sont enfumées. Famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines (groupe VI.2). Importation égéenne. Diam. 7 cm.
262141. K96‑269 (fig. 11)
Bouilloire à col court rainuré et à bord en biseau interne et pincé. L’anse à deux sillons prend appui sous le bord. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions de quartz anguleux, de mica et quelques nodules brun‑rouge (0,1 à 0,3 mm). Les surfaces interne et externe sont enfumées. Famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines (groupe VI.2). Importation égéenne. Diam. 7 cm.
263142. K97‑3839 (fig. 11 et 29)
Bouilloire à bord en biseau interne. L’anse de section circulaire prend appui contre le bord. Pâte brun‑rouge, riche en fines inclusions non calibrées de quartz anguleux et de sable volcanique (0,5 à 1 mm). Les surfaces interne et externe sont enfumées. Famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines (groupe VI.2). Importation égéenne. Diam. 7 cm.
264143. K97‑3734 (fig. 11)
Bouilloire à col évasé et bord épaissi. L’anse de section ovale prend appui sur le bord. Pâte chamois riche en fines inclusions non calibrées dont du quartz anguleux, du sable volcanique et quelques grains blancs (0,1 à 0,4 mm). La paroi externe est enfumée. Famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines (groupe VI.2). Importation égéenne.
265144. K98‑1326 (fig. 12)
Pot à cuire à bord court et vertical, panse galbée. Deux anses en ruban prennent appui sous le bord. Pâte brun clair, riche en inclusions de quartz et de mica. La paroi externe enfumée est recouverte d’un dépôt blanchâtre (engobe ?). Famille de pâte à inclusions métamorphites acides fines (groupe VI.1). Importation égéenne. Diam. 19 cm.
266145. K97‑3354 (fig. 12)
Pot à cuire dont la partie supérieure est rectiligne et légèrement rentrante. Le large bord est replié à l’extérieur contre la paroi. Raclage au couteau du bord interne. Pâte brun‑rouge à grise, riche en inclusions non calibrées dont des quartz et du sable volcanique. Légères traces de feu sur la paroi externe. Famille de pâte à inclusions volcanites acides (groupe VII.1.2). Importation égéenne (région de Phocée). Diam. 43 cm.
267146. K98‑1253 (fig. 12)
- 134 Hayes 1983.
Plat à cuire de type Cnossos 1134 tronconique à bord arrondi et aplati sur le dessus, fond plat. Pâte brune, riche en inclusions non calibrées (jusqu’à 1 mm) dont du quartz anguleux et des grains jaunâtres arrondis. La couleur de la pâte et celle de la surface sont identiques, traces de feu sur le fond externe. Importation égéenne. Diam. 32,2 ; diam. fond 25,5 ; haut. 5,5 cm.
268147. K96‑336 (fig. 12 et 29)
Plat à cuire de type Cnossos 1 tronconique à paroi concave et bord arrondi aplati sur le dessus, fond plat. Pâte brun‑rouge, riche en inclusions non calibrées (jusqu’à 2,5 mm) dont du quartz anguleux, des grains blancs, du mica et des nodules ferrugineux. La couleur de la pâte et celle de la surface sont identiques. Traces de feu sur le fond externe. Famille de pâte à inclusions volcanites acides (groupe VII.1.1). Importation égéenne (région de Phocée). Diam. 24,2 ; diam. fond 19 ; haut. 4,5 cm.
269148. K97‑4007 (fig. 12 et 29)
Plat à cuire de type Cnossos 1 tronconique à paroi concave et bord arrondi aplati sur le dessus. Pâte beige au cœur orange, riche en inclusions non calibrées (jusqu’à 2 mm) dont des quartz anguleux, quelques nodules ferrugineux et paillettes de mica. Traces de feu sur la paroi externe. Importation égéenne. Diam. 25 cm.
270149. K97‑3093 (fig. 12 et 29)
Plat à cuire de type Cnossos 1 tronconique à bord arrondi. Pâte brun‑noir, riche en inclusions non calibrées (jusqu’à 1 mm) dont du quartz anguleux. Surface brune lissée. Importation égéenne.
271150. K97‑3642 (fig. 12 et 29)
- 135 Hayes 1983.
Plat à cuire de type Cnossos 2135 tronconique à bord éversé. Pâte beige au cœur orange, riche en inclusions non calibrées (0,2 à 2,5 mm avec une majorité de grains supérieurs à 1 mm), dont du quartz anguleux, des grains blancs et quelques paillettes de mica doré. Surface brun clair. Importation égéenne. Diam. 25 ; diam. fond 16 ; haut. 4,5 cm.
272151. K97‑3418 (fig. 12 et 29)
Plat à cuire à paroi verticale. Le bord est dans le prolongement de la panse. Il a été retaillé au couteau, ce qui crée un large biseau interne et un autre externe plus petit. Pâte brun‑rouge au cœur noir, riche en inclusions non calibrées (jusqu’à 1,5 mm) dont du quartz anguleux (cristal de roche), des nodules ferrugineux et du mica transparent. Surface brune lissée. Importation égéenne. Diam. 40 cm.
273152. K97‑3601 (fig. 12 et 29)
Plat de type Hayes 181C. Pâte orange vif, riche en inclusions de quartz et de particules blanches (0,1 et 0,5 mm). Paroi externe brun‑noir, engobe orange clair sur la paroi interne. Importation africaine. Diam. 30 cm.
274153. K97‑3852 (fig. 12 et 29)
Pot à cuire à col vertical. Le bord est éversé et rainuré. Il est doté d’une gorge interne pour recevoir un couvercle. Pâte chamois au cœur gris, nombreux quartz anguleux blancs et nodules brun‑rouge arrondis (diam. 0,1 à 0,8 mm). Production non identifiée. Diam. 26 cm.
Céramique commune
275154. K97‑3803+3853+3927+3938 (fig. 16)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne peu marqué, anses horizontales à deux sillons sous le bord, panse arrondie, base annulaire de profil carré (type JAT1). Traces noires sur la paroi interne (poix ?). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 41 ; diam. fond 20 ; haut. 15,5 cm.
276155. K97‑3698 (fig. 16)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne peu marqué, anses horizontales à large sillon central sous le bord, panse tronconique (type JAT1). La pâte beige appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 42 cm.
277156. K97‑3703 (fig. 16)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec une lèvre légèrement pendante, ressaut interne marqué, panse tronconique (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 41 cm.
278157. K96‑1571 (fig. 16)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne peu marqué, anses horizontales à large sillon central sous le bord, panse arrondie (type JAT1). La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 39 cm.
279158. K97‑3088+3146 (fig. 16)
Jatte à bord légèrement pendant au profil anguleux avec un ressaut interne marqué, panse tronconique (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface, pulvérulente, est verdâtre. Production chypriote. Diam. 38 cm.
280159. K97‑3701 (fig. 16)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne marqué, panse tronconique avec un méplat externe sous le bord (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 38 cm.
281160. K96‑342 (fig. 16)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne marqué, panse arrondie (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 37 cm.
282161. K97‑3702+3855 (fig. 17)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne marqué, panse arrondie avec un méplat sous le bord (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 42 cm.
283162. K96‑1570 (fig. 17)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne marqué, anses horizontales à large sillon central sous le bord, panse tronconique (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 32 cm.
284163. K97‑3224 (fig. 17)
Jatte à bord horizontal au profil anguleux avec un ressaut interne marqué, panse tronconique avec un méplat sous le bord (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 32 cm.
285164. K97‑3804 (fig. 17)
Base annulaire de jatte (type JAT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 24 cm.
286165. K96‑347 (fig. 17)
Base annulaire de jatte (type JAT1). La pâte verdâtre appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. fond 24 cm.
287166. K97‑3699 (fig. 17)
Jatte à bord bombé et pendant et à ressaut interne (type JAT2a). Deux anses horizontales de section ovale prennent appui sous le bord. La panse est tronconique. Pâte chamois riche en inclusions noires, blanches et rouges, présence de foraminifères. La surface est beige. Elle appartient à la famille de pâte à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.3). Production chypriote. Diam. 32 cm.
288167. K97‑4127 (fig. 17)
Jatte à bord triangulaire (type JAT4). La pâte jaune à verdâtre appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 42 cm.
289168. K98‑1549 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord triangulaire. Les anses en ruban mouluré prennent appui sous le bord (type CRU1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 15 cm.
290169. K96‑314 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord triangulaire. Il porte un sillon à mi‑hauteur. Les anses en ruban mouluré prennent appui sous le bord (type CRU1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 14 cm.
291170. K98‑1548 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord triangulaire. Il porte un sillon sous le bord. Les anses en ruban mouluré prennent appui sous le bord (type CRU1). La pâte beige appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 13 cm.
292171. K96‑315 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord triangulaire. Il porte deux fins sillons sous le bord (type CRU1). La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 14 cm.
293172. K97‑3429 (fig. 18 et 29)
Cruche à col évasé à bord triangulaire (type CRU1). La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 15 cm.
294173. K97‑4101 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord triangulaire (type CRU1). La pâte chamois très cuite appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 12 cm.
295174. K97‑3233 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord triangulaire (type CRU1). La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 13 cm.
296175. K98‑1547 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord arrondi replié à l’extérieur. Le col porte un sillon à mi‑hauteur. Les anses en ruban prennent appui sous le bord (type CRU2). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 14 cm.
297176. K96‑2000 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord arrondi replié à l’extérieur. Les anses prennent appui sous le bord (type CRU2). La pâte chamois à verdâtre très cuite appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1) et possède de gros nodules rouille. La surface est beige. Production chypriote. Diam. 15 cm.
298177. K98‑1539 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord arrondi replié à l’extérieur. Le col porte un fin sillon sous le bord. Les anses en ruban prennent appui sous le bord (type CRU2). La pâte beige verdâtre appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1) et possède de gros nodules rouille. La surface est beige. Production chypriote. Diam. 15 cm.
299178. K98‑1545 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord arrondi replié à l’extérieur. Les anses en ruban prennent appui sous le bord (type CRU2). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 11 cm.
300179. K98‑1540+1542 (fig. 18)
Cruche à col évasé à bord arrondi replié à l’extérieur. Les anses en ruban prennent appui sous le bord (type CRU2). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 12 cm.
301180. K97‑3714 (fig. 18)
Cruche à col évasé et bord éversé avec un ressaut interne (type CRU3). La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 11,5 cm.
302181. K98‑1276 (fig. 19)
Pot à col évasé sans bord marqué (type POT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 25 cm.
303182. K96‑1817+1934 (fig. 19)
Pot à col évasé sans bord marqué (type POT1). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 27 cm.
304183. K96‑1578 (fig. 19)
Pot à col évasé à bord pendant (type POT2). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 32 cm.
305184. K97‑3805+K98‑1267 (fig. 19)
Pot à col évasé à bord pendant (type POT2). La pâte verdâtre appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 25,5 cm.
306185. K98‑1669 (fig. 19)
Pot à col évasé à bord pendant (type POT2). La pâte brune appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. 23 cm.
307186. K97‑3933 (fig. 19)
Pot à col évasé concave et bord horizontal (type POT3). La pâte verdâtre appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 23,5 cm.
308187. K97‑3779 (fig. 19)
Pot à col évasé et concave à bord en bourrelet doté d’un sillon (type POT4). Sillon à mi‑hauteur du col. Une anse prend appui sous le bord. Pâte chamois riche en inclusions noires, blanches et rouges, présence de foraminifères. Famille d’argile à ophiolites et microfossiles (groupe I.1.3). Production chypriote. Diam. 28 cm.
309188. K98‑1331 (fig. 19)
Pot à bord vertical souligné par un ressaut d’où partent deux anses en ruban verticales (type POT5). La pâte verdâtre appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 12 cm.
310189. K98‑1336 (fig. 19)
Pot à bord vertical souligné par un ressaut d’où partent deux anses verticales (type POT5). Deux petites incisions marquent la base du ressaut. La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). Production chypriote. Diam. 14,5 cm.
311190. K98‑1329 (fig. 19)
Pot à bord vertical souligné par un ressaut d’où partent deux anses verticales (type POT5). La pâte beige appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 13 cm.
312191. K96‑1792 (fig. 19)
Pot à bord vertical souligné par un ressaut (type POT5). La pâte beige orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1), les foraminifères sont abondants. Production chypriote. Diam. 13 cm.
313192. K97‑3301 (fig. 19)
Tenon de couvercle. La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.1). La surface est beige. Production chypriote. Diam. tenon 5,5 cm.
314193. K96‑1730 (fig. 20)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal. La base du col est soulignée par un ressaut (type PIT1). La pâte brune appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.2). La paroi externe est beige. Production chypriote. Diam. 27 cm.
315194. K97‑3487 (fig. 20)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal. La base du col est soulignée par un ressaut (type PIT1). Pâte chamois riche en fines inclusions noires, blanches et rouges, présence de foraminifères. La paroi externe est beige clair. Production chypriote. Diam. 34 cm.
316195. K96‑1584 (fig. 20)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal. La base du col est soulignée par un ressaut (type PIT1). Pâte chamois riche en inclusions noires, rouges et blanches, présence de foraminifères. La surface est beige. Famille d’argile à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.1.3). Production chypriote. Diam. 26 cm.
317196. K98‑1272 (fig. 20)
Jatte à bord court éversé et lèvre rainurée (type JAT5a). Elle présente un méplat sous le bord. La panse est galbée. La pâte brun orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.2.1). Production chypriote. Diam. 38 cm.
318197. K98‑1273 (fig. 20)
Jatte à bord court éversé et lèvre rainurée (type JAT5b). Elle présente un court méplat sous le bord. La pâte brun orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.2.2). Production chypriote. Diam. 39 cm.
319198. K97‑3614 (fig. 20)
Pithos à bord vertical souligné par un ressaut proéminent sans col (type PIT3a). La pâte gris beige à brun orangé en surface appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.2.2). Engobe beige sur la paroi externe. Production chypriote. Diam. 33 cm.
320199. K97‑3999 (fig. 20)
Pithos à bord mouluré et rentrant souligné par un ressaut proéminent sans col (type PIT3b). Deux anses horizontales de section ovale prennent appui sous le bord. La pâte brun orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.2.1). Traces d’engobe crème en surface. Production chypriote. Diam. 26 cm.
321200. K98‑1337 (fig. 21)
Pithos à bord mouluré et rentrant souligné par un ressaut proéminent sans col (type PIT3b). La pâte orange vif appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.2.1). Production chypriote. Diam. 27 cm.
322201. K97‑3981 (fig. 21)
Pithos à bord mouluré et rentrant souligné par un ressaut proéminent sans col (type PIT3b). Il présente un biseau interne. La pâte brun orangé appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.2). Surface beige clair (engobe ?). Production chypriote.
323202. K97‑3854 (fig. 21)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal (type PIT1). La base du col est soulignée par un ressaut. Pâte beige à orange vif en surface, riche en inclusions sableuses, qui appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.3). Production chypriote. Diam. ouv. : 35 cm.
324203. K98‑1344 (fig. 21)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal (type PIT2). La lèvre est repliée à l’extérieur. La base du col est soulignée par un ressaut proéminent. Pâte chamois au cœur gris, riche en inclusions sableuses non calibrées. Engobe beige sur la paroi externe. Famille de pâte à inclusions d’ophiolites et de microfossiles (groupe I.3). Production chypriote. Diam. 37 cm.
325204. K98‑1345 (fig. 21)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal aminci (type PIT1). Le rebord est doté d’une perforation verticale. La base du col est soulignée par un ressaut. Pâte brun‑rouge, riche en particules blanches anguleuses (0,5 à 1,5 mm), quelques quartz et nodules brun‑rouge. Engobe beige sur la paroi. Production chypriote. Diam. 35 cm.
326205. K98‑1347 (fig. 21 et 29)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal. La base du col est soulignée par un ressaut (type PIT1). Pâte chamois, riche en inclusions non calibrées brun‑rouge et blanches (0,2 à 1 mm) et en foraminifères. Engobe crème sur la paroi externe. Production chypriote. Diam. 30 cm.
327206. K97‑3581b+4126 (fig. 21)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal. La base du col est soulignée par un ressaut (type PIT1). Pâte chamois riche en inclusions blanches non calibrées, en foraminifères et avec quelques nodules noirs et rouges. La paroi externe est beige. Production chypriote. Diam. 32 cm.
328207. K96‑335 (fig. 21 et 29)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal (type PIT2). La base du col est soulignée par un ressaut proéminent. Pâte grise à orange vif en surface, riche en fines inclusions de quartz anguleux et de nodules noirs et brun‑rouge. Engobe beige sur la paroi externe. Production chypriote. Diam. 28 cm.
329208. K98‑1349 (fig. 21)
Pithos à col court et rentrant à bord horizontal (type PIT2). La lèvre est pendante. La base du col est soulignée par un ressaut proéminent. Pâte orange, riche en fines inclusions (0,5 à 1 mm) dont de nombreuses particules noires arrondies et quartz émoussés. Engobe beige sur la paroi externe. Production chypriote. Diam. 32 cm.
330209. K98‑1350 (fig. 22)
Pithos à bord triangulaire sans col (type PIT4). Un petit ressaut marque la base du bord. Pâte ocre‑beige à orange en surface. Pâte brun‑rouge, riche en inclusions blanches et rouges non calibrées (0,2 à 1 mm), nombreux foraminifères. Engobe crème en surface. Production chypriote. Diam. 40 cm.
331210. K97‑3575 (fig. 22)
Pithos à bord en bourrelet externe (type PIT5). Pâte surcuite verdâtre, riche en particules arrondies noires et blanches, quelques nodules rouille (0,5 à 1 mm). Production chypriote.
332211. K97‑3310+3817 (fig. 22)
- 136 La présence de ce bec verseur montre que le vase était un séparateur d’huile et non pas un pithos (...)
Fond plat de pithos avec dans la partie inférieure de la panse une perforation circulaire réalisée avant cuisson136 (diam. 2,5 cm). Sur la paroi interne, il est prolongé par un large sillon rejoignant le fond. Sur la paroi externe, la trace d’arrachement d’un bec verseur est visible autour du trou. Pâte chamois à grise, riche en particules rouille non calibrées (0.5 à 2 mm), quelques inclusions blanches et noires, foraminifères. Lit de gravier sur le fond externe. Épais engobe beige sur la paroi externe. Production chypriote. Diam. 18 cm.
333212. K98‑1255 (fig. 22)
Jatte à bord bombé et ressaut interne, deux anses horizontales pseudo‑bifides sous le bord, panse tronconique (type JAT2a). Pâte beige orangé, riche en fines inclusions calibrées (diam. 0,1 à 0,3 mm). Les inclusions blanches sont plus nombreuses que les grains rouges et noirs, surface crème. Production chypriote. Diam. 39 cm.
334213. K98‑1364 (fig. 22)
Jatte à bord horizontal épais et ressaut interne (type JAT3). Le rebord est orné d’une ligne ondée incisée. La panse est tronconique et présente un méplat externe sous le bord. La pâte brun‑rouge possède de fines inclusions calibrées (diam. 0,1 à 0,3 mm). Les inclusions blanches sont plus nombreuses que les grains rouges et noirs. La surface est beige. Production chypriote. Diam. 31 cm.
335214. K96‑1826 (fig. 22)
Bol à bord rentrant et lèvre aplatie (type BOL1). Deux petites anses horizontales prennent appui sous le bord. La pâte chamois appartient à la famille à inclusions d’ophiolites et de microfossiles. La surface est beige. Production chypriote. Diam. 20 cm.
336215. K98‑1256 (fig. 23)
Jatte à bord horizontal bombé sans ressaut interne (type JAT2c). La pâte jaunâtre appartient à la famille de pâte peu calcaire. Production chypriote. Diam. 39 cm.
337216. K98‑1257 (fig. 23)
Jatte à bord horizontal facetté avec un ressaut interne (type JAT2b). La panse est tronconique. Les anses horizontales à deux sillons prennent appui sous le bord. La pâte orangée appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 42 cm.
338217. K98‑1258 (fig. 23)
Jatte à bord horizontal facetté avec un ressaut interne (type JAT2b). La panse est tronconique. Les anses horizontales à sillon central prennent appui sous le bord. La pâte orangée appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 31 cm.
339218. K98‑1260 (fig. 23)
Jatte à bord horizontal facetté avec un ressaut interne (type JAT2b). La panse est tronconique. Les anses horizontales à deux sillons prennent appui sous le bord. La pâte orangée appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 33 cm.
340219. K96‑1883 (fig. 23)
Fond de jatte. La pâte orangée appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. fond 26 cm.
341220. K97‑3815 (fig. 23)
Fond de jatte. La pâte orangée appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. fond 22 cm.
342221. K98‑1404 (fig. 23)
Cruche à col évasé à bord arrondi replié à l’extérieur. Les anses de section ovale prennent appui sous le bord (type CRU2). Pâte orangée appartenant à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 12 cm.
343222. K98‑1330+1332 (fig. 23)
Pot à bord vertical souligné par un ressaut (type POT5). La pâte beige appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 13 cm.
344223. K97‑3404+3416 (fig. 23 et 29)
Jarre à col haut et bord en bourrelet externe, deux sillons à mi‑col (type JAR1). La pâte beige appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 23,5 cm.
345224. K98‑1280 (fig. 23)
Jarre à col court et bord replié à l’extérieur (type JAR2). La pâte beige appartient à la famille de pâte peu calcaire. La surface est jaunâtre et pulvérulente. Production chypriote. Diam. 19,5 cm.
346225. K97‑3931 (fig. 24)
Mortier sans bord marqué et ressaut interne (type MOR1). La panse est tronconique et légèrement cannelée. Un large tenon peu développé se place au niveau de la lèvre. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre jaune. Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 31 cm.
347226. K98‑1275 (fig. 24 et 29)
Mortier sans bord marqué et ressaut interne (type MOR1). La panse est tronconique et légèrement cannelée. Un large tenon peu développé se place au niveau de la lèvre. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre‑jaune. Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 32 cm.
348227. K96‑340 (fig. 24)
Mortier à bord horizontal peu marqué et ressaut interne (type MOR2). La panse est tronconique. Un large tenon peu développé se place au niveau de la lèvre. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre‑jaune. Famille d’argile à ophiolites fines oxydées (groupe V.1). Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 32 cm.
349228. K96‑338 (fig. 24)
Mortier à bord horizontal et lèvre épaissie pendante (type MOR3). La panse est tronconique et le fond plat. Ce dernier a été mis à sécher sur un lit de sable. La partie inférieure de la panse est raclée au couteau. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre‑jaune. Famille d’argile à ophiolites fines oxydées (groupe V.1). Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 28,5 ; diam. fond 20 ; haut. 9 cm.
350229. K96‑1580 (fig. 24)
Mortier à bord horizontal et lèvre épaissie pendante (type MOR3). La panse est tronconique. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre‑jaune. Famille d’argile à ophiolites fines oxydées (groupe V.1). Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 31 cm.
351230. K97‑3936 (fig. 24)
Mortier à bord horizontal et lèvre épaissie pendante (type MOR3). La panse est tronconique. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre‑jaune. Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 33 cm.
352231. K97‑3813 (fig. 24)
Mortier à bord éversé et lèvre pendante développée (type MOR4). La panse est tronconique. Pâte beige orangé, riche en petites inclusions roulées noires et rouges et quelques particules blanches (0,1 et 0,4 mm), surface ocre jaune. Importation du Sud‑Est anatolien ? Diam. 30 cm.
353232. K98‑1319 (fig. 25 et 29)
Col de cruche mono‑ansée à bord en bourrelet externe avec un bec verseur formé par écrasement de la pâte. Le col concave porte un ressaut médian sur lequel l’anse prend appui. En dessous de ce ressaut se trouvent deux sillons incisés. Pâte orangée, riche en inclusions blanchâtres (0,3 à 0,8 mm). Épais engobe noir. Importation de Maréotide (Égypte). Diam. 6 cm.
354233. K96‑1729 (fig. 25)
Jarre à col évasé sans bord marqué avec un ressaut externe. Pâte orange vif au cœur beige, riche en inclusions volcaniques et particules blanches de grandes dimensions. Engobe beige sur la paroi externe. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.1.1). Importation de Ras el‑Bassit.
355234. K97‑3633 (fig. 25)
Pithos à anse verticale de section ovale. Pâte brune, riche en inclusions opaques et volcaniques de grandes dimensions. Surface externe beige clair. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.1.1). Importation de Ras el‑Bassit. Haut. anse 25 cm.
356235. K98‑1277 (fig. 25)
Mortier à bord à collerette ornée d’une pastille d’argile, panse tronconique. Pâte chamois au cœur gris, riche en inclusions non calibrées noires et blanches. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.1.1). Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 40,5 cm.
357236. K96‑1813 (fig. 25)
Mortier sans bord marqué et à panse galbée et cannelée. Pâte chamois riche en inclusions non calibrées noires et blanches. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.2). Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 30,5 cm.
358237. K97‑4129 (fig. 25)
Jarre à col évasé sans bord marqué avec une moulure interne et un ressaut externe. Pâte orange vif, riche en inclusions volcaniques et blanches de grande taille. Engobe noir sur la paroi externe. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.2). Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 24 cm.
359238. K98‑1320 (fig. 25)
Cruche à col vertical. Le bord vertical présente un renflement vers l’extérieur. Le sommet aplati forme un ressaut interne et externe. Le bec verseur peu développé est formé par déformation du bord. Trace d’arrachement de l’anse sur le bord, opposé au bec. Traces de feu sur le bec. Pâte brun‑rouge au cœur gris, riche en quartz blanc, inclusions volcaniques et nodules jaunâtres. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.3.1). Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 4 cm.
360239. K98‑1321 (fig. 25 et 29)
Cruche à col vertical. Le bord vertical présente un renflement vers l’extérieur. Le sommet aplati forme un ressaut interne et externe. Une anse de section circulaire prend appui sur le bord. Pâte brun‑rouge au cœur gris, riche en quartz blanc, inclusions volcaniques et nodules jaunâtres. Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 5 cm.
361240. K96‑1998 (fig. 25)
Cruche à col vertical. Le bord vertical présente un renflement vers l’extérieur. Le sommet aplati forme un ressaut interne et externe. Trace de l’arrachement de l’anse sur le bord. Pâte brune au cœur gris, riche en inclusions volcaniques et en quartz blanc. Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 6 cm.
362241. K96‑1839 (fig. 25)
Cruche à col vertical. Le bord vertical présente un renflement vers l’extérieur. Le sommet aplati forme un ressaut interne et externe. Pâte brun‑rouge au cœur gris, riche en inclusions volcaniques et en quartz blanc. Famille d’argile à ophiolites/gabbres (groupe IV.3.1). Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 4 cm.
363242. K97‑3573 = KEF‑1121 (fig. 25)
Mortier à pelvis timbré. Le cartouche rectangulaire est imprimé en creux …LLICI/..ARAGDI… (C.Be]llici [Sma]ragd[i]). Pâte brune à noire, riche en inclusions blanches, noires et rouille, surface interne lissée. Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 36 cm.
364243. K97‑3816 (fig. 26)
Pithos sans col à bord peu marqué en petit bourrelet externe. Pâte orange vif, riche en inclusions non calibrées dont des quartz, de grosses inclusions volcaniques et des particules blanches (0,5 à 2 mm). La paroi externe est noire. Importation de Ras el‑Bassit. Diam. 27 cm.
365244. K97‑3858 (fig. 26)
Pot à bord évasé peu marqué. Pâte orangée, riche en fines inclusions sableuses (quartz transparents émoussés et particules blanches). Surface beige clair. Importation du Levant Sud (Tyr). Diam. 7 cm.
366245. K97‑3692 (fig. 26)
Tenon de couvercle à panse bombée et cannelée ou fond de flacon. Pâte orangée, riche en fines inclusions sableuses (quartz transparents émoussés et particules blanches). Surface beige clair. Importation du Levant Sud (Tyr). Diam. fond 2 cm.
367246. K95‑1114 (fig. 26)
Pot à col court et bord épaissi. Pâte brun‑rouge, riche en quartz anguleux et particules blanches (0,2 à 0,3 mm). Épais engobe crème sur la surface externe. Importation de Beyrouth. Diam. 6 cm.
368247. K97‑3929 et K98‑1254 (fig. 26 et 29)
- 137 Hayes 1983, type Cnossos 1A.
Jatte à bord éversé orné d’un sillon et ressaut interne137. La panse est tronconique et le fond plat est raclé au couteau. Pâte chamois rosé, très riche en microparticules blanches. La paroi externe est beige. Importation rhodienne. Diam. 38 ; diam. fond 23 ; haut. 12 cm.
369248. K96‑339 (fig. 26 et 30)
Jatte à bord horizontal et ressaut interne. Deux anses horizontales à large sillon central prennent appui sous le bord. La panse est tronconique et le fond légèrement rentrant. Pâte beige avec de fines inclusions calibrées (0,1 à 0,3 mm) blanches, noires, rouges, quartz roulé et de rares grains plus gros. Importation égéenne. Diam. 34 cm.
370249. K97‑3538 (fig. 26)
Jatte à bord éversé et lèvre arrondie, trace d’arrachement de deux anses sous le bord, panse tronconique. Pâte beige au cœur gris, riche en microparticules blanches et quelques nodules noirs dont la taille n’excède pas 0,3 mm. Importation égéenne. Diam. 33 cm.
371250. K97‑3537 (fig. 26 et 30)
Jatte à bord bombé sans ressaut interne, trace d’arrachement de deux anses sous le bord, panse tronconique. Pâte beige fine avec de petites paillettes de mica doré. Importation égéenne. Diam. 35,5 cm.
372251. K98‑1261 (fig. 27)
Jatte à bord horizontal et lèvre arrondie, gorge interne peu marquée, panse tronconique. Pâte beige riche en fins grains de quartz (0,2 mm) et micropaillettes de mica doré. Importation égéenne. Diam. 33 cm.
373252. K98‑1264 (fig. 27 et 30)
Jatte à bord pendant et replié à l’extérieur, panse tronconique. Pâte beige orangé, riche en fins grains de quartz (0,2 mm) et micropaillettes de mica doré. Importation égéenne. Diam. 44 cm.
374253. K98‑1285 (fig. 27 et 30)
Cruche à col mouluré et bord éversé. Pâte beige orangé, riche en microparticules blanches (calcaire ?). La surface est beige. Importation égéenne. Diam. 6 cm.
375254. K97‑3228 (fig. 27 et 30)
Pot à col concave, bord horizontal et lèvre amincie. Pâte beige orangé au cœur gris, riche en fins grains de quartz et particules arrondies noires et brun‑rouge (0,3 mm), avec quelques paillettes de mica doré. Importation égéenne. Diam. 21,5 cm.
376255. K98‑1363 (fig. 27 et 30)
Jarre à col court et rentrant et bord horizontal, la jonction avec l’épaule est marquée par un ressaut proéminent. Pâte brun orangé très épurée, riche en microparticules blanches. La surface beige est lissée. Importation égéenne. Diam. 24 cm.
377256. K96‑1576 (fig. 27 et 30)
Mortier à bec verseur. Pâte jaune pâle fine avec quelques particules éparses noires brillantes et anguleuses et du quartz pouvant atteindre 1 mm. Importation de mer Noire (atelier de Demirci). Diam. ouv. : 22,3 cm.
378257. K97‑3086 (fig. 27)
Mortier de type Hartley 2. Fragment de pelvis estampillé avec petit ressaut interne. Timbre incomplet de forme rectangulaire dont les lettres sont en relief : …..E. Pâte orange vif riche avec des inclusions volcaniques anguleuses, des nodules rouges et beiges, des paillettes de mica doré de petites dimensions et quelques quartz arrondis (diam. 0,5 à 5 mm). Ces inclusions forment une râpe sur la paroi interne. Importation d’Italie centrale. Diam. 37 cm.
379258. K98‑1343 (fig. 27 et 30)
Mortier de type Hartley 2. Fragment de pelvis avec petit ressaut interne. Pâte orange clair, riche en inclusions volcaniques anguleuses, nodules rouges et beiges, paillettes de mica doré de petites dimensions et quelques quartz arrondis (diam. 0,5 à 5 mm). Ces inclusions forment une râpe sur la paroi interne. La surface est beige clair. Importation d’Italie centrale. Diam. 38 cm.
380259. K98‑1342 (fig. 27)
Mortier de type Hartley 2. Fragment de pelvis avec deux petits ressauts internes. Pâte orange vif, riche en inclusions volcaniques anguleuses, nodules rouges et beiges, paillettes de mica doré de petites dimensions et quelques quartz arrondis (diam. 0,5 à 5 mm). Ces inclusions forment une râpe sur la paroi interne. Importation d’Italie centrale. Diam. 37 cm.
381260. K97‑4006+K98‑1278 (fig. 28 et 30)
Jatte à bord horizontal et lèvre dotée d’un large sillon, panse tronconique. Pâte orange, riche en fines inclusions blanches (0,2 à 0,3 mm) et quelques quartz arrondis. Épais engobe crème. Importation égéenne ? Diam. 31 cm.
382261. K98‑1274 (fig. 28 et 30)
Mortier à bord horizontal légèrement bombé, décor digité sur la lèvre, gravier sur la paroi interne. Pâte beige riche en grains bruns, rouges et blancs (0,3 à 1 mm). Production indéterminée. Diam. 18 cm.
383262. K97‑3312 (fig. 28)
Cruche à col vertical et bord en bourrelet externe (type CRU4). Pâte beige orangé, riche en fines inclusions, surface beige. Famille de pâte à fossiles, ophiolites et quartz (groupe III.1). Production indéterminée. Diam. 5 cm.
384263. K97‑4119 (fig. 28 et 30)
Cruche à col concave et bord en bandeau. L’anse prend appui sous le bord. Pâte beige orangé, riche en fines particules blanches et rouges avec des inclusions volcaniques et du cristal de roche de plus grandes dimensions (jusqu’à 0,5 mm). La surface est beige. Production indéterminée (importation). Diam. 5 cm.
385264. K98‑1584 (fig. 28 et 30)
Cruche à deux anses à bord éversé et ressaut interne. Pâte brun‑rouge, fine, avec quelques particules blanches et grises anguleuses, mica et quartz pouvant atteindre 1 mm. Production indéterminée. Diam. 16 cm.
386265. K97‑3780 (fig. 28 et 30)
Jarre à col évasé et bord replié à l’extérieur. Un ressaut marque la partie inférieure du col. Pâte brun‑rouge, riche en graviers et particules blanches (jusqu’à 0,5 mm), quelques inclusions noir brillant. Production indéterminée. Diam. 21,5 cm.
Lampes et objets en terre cuite
387266. K96‑286 = KEF‑1088 (fig. 28)
Lampe tournée fermée, complète. Vernis noir à brun‑rouge légèrement écaillé. Pâte non examinée. L. 9 ; haut. 3,3 cm.
388267. K96‑287 = KEF‑1089 (fig. 28)
Lampe moulée de type Loeschcke IV à bec ogival et volutes doubles à boutons. Traces de feu sur le bec. Disque sans décor. Pâte non examinée. L. 8,5 ; haut. 2,5 cm.
389268. K98‑1006 = KEF‑1132 (fig. 28)
Lampe moulée de type Loeschcke IV à bec ogival et volutes doubles à boutons. Pâte non examinée. L. 8,5 ; haut. 2,5 cm.
390269. K96‑1921 (fig. 28)
- 138 Voir Salamine I, p. 67, n° 179.
Lampe moulée à réflecteur de type Loeschcke III. Fragment d’anse de grandes dimensions perforée en son centre, cuve et fond plat138. Pâte brun clair, riche en fins grains de quartz arrondis et petits grains noirs et blancs (0,3 mm). Engobe brun‑rouge écaillé. Haut. cons. 9 cm.
391270. K97‑1979 (fig. 28)
- 139 Voir Salamine VII, p. 172, n° 519.
Lampe moulée à réflecteur de type Loeschcke III. Anse plastique en forme de triangle orné de deux dauphins de part et d’autre d’une palmette139. Pâte beige grisâtre, riche en très fins nodules rouges, petits grains noirs (0,1 mm) et quelques foraminifères. Engobe brun‑rouge écaillé et terne. Haut. 7 ; l 7 cm.
392271. K98‑1013 (fig. 28)
Lampe moulée. Disque délimité par trois sillons, trace d’arrachement d’une anse, cuve et fond annulaire. Pâte brun‑rouge, riche en fins grains de quartz et grains brun‑rouge et blancs de plus grandes dimensions (0,3 mm). Engobe orange clair. Haut. 3 cm.
393272. K98‑1007 (fig. 28)
Lampe moulée à bec court et rond. Anse verticale et percée, décor de couronne végétale à trois rangs de feuilles sur la cuve et disque lisse. Pâte orange riche en fines petites particules blanches (0,1 mm), quelques grains rouges et foraminifères. Engobe rouge.
394273. K98‑1005 = KEF‑1124 (fig. 28)
Vase miniature ou bouchon à bord en bourrelet externe, panse bi‑tronconique et fond plat. Pâte beige orangé non examinée, surface crème. Diam. 2 ; diam. fond 2 ; haut. 2 cm.
395274. K97‑4039 (fig. 28)
Demi‑cylindre avec une petite ouverture arrondie (epinetron). Pâte beige orangé, très fine, riche en microparticules blanches, surface crème. Importation égéenne ? L. ouv. 3,5 ; l. du demi‑cylindre 11,5 cm.
396275. K97‑3274 (fig. 28)
Fragment de figurine montrant un drapé maintenu par une fibule. Pâte grise riche en mica, engobe noir sur la paroi externe. Production d’Éphèse.
Fig. 1 – Céramique engobée chypriote (n° 1‑6), sigillée italique (n° 7‑11), Eastern sigillata A (n° 12‑15).

Fig. 3 – Eastern sigillata A (n° 36‑37), Eastern sigillata B (n° 38‑40), Cypriot sigillata (n° 41‑48).

Fig. 8 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Groupe II.1 : PC1 (n° 77‑90).

Fig. 9 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Groupe II.1 : PC2 (n° 91‑100), PC3 (n° 101), PC4 (n° 102), PC5 (n° 103).

Fig. 10 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Groupe II.1 : BOUIL1 (n° 104), BOUIL2 (n° 105), bouilloire inclassable (n° 106), CASS1 (n° 107‑117), CASS2 (n° 118), CASS3 (n° 119), CASS4 (n° 120), COUV1 (n° 121‑126), COUV2 (n° 127), couvercle inclassable (n° 128).

Fig. 11 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Variante du groupe II.1 : PC6 (n° 129), BOUIL3 (n° 130), BOUIL4 (n° 131), CASS5 (n° 132), POEL1 (n° 133). Céramique culinaire levantine. Beyrouth : couvercle (n° 134‑135). Céramique culinaire égéenne. Famille à quartz pilé : réchaud (n° 136‑139). Famille à métamorphites acides fines, groupe VI.2 : bouilloire (n° 140‑143).

Fig. 12 – Céramique culinaire égéenne. Famille à métamorphites acides fines, groupe VI.1 : pot (n° 144). Famille à volcanite acide, groupe VII.1 : pot (n° 145), plat (n° 146‑151). Céramique culinaire africaine : plat (n° 152). PNI : pot (n° 153).

Fig. 14 – Répertoire typologique des mortiers de la région d’Antioche (?) et des bols, cruches, pots et jarres chypriotes.

Fig. 16 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : JAT1 (n° 154‑160).

Fig. 17 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : JAT1 (n° 161‑165), JAT2a (n° 166), JAT4 (n° 167).

Fig. 18 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : CRU1 (n° 168‑174), CRU2 (n° 175‑179), CRU3 (n° 180).

Fig. 19 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : POT1 (n° 181‑182), POT2 (n° 183‑185), POT3 (n° 186), POT4 (n° 187), POT5 (n° 188‑191), couvercle (n° 192).

Fig. 20 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : pithos PIT1 (n° 193‑195). Groupe I.2 : jatte JAT5 (n° 196‑197), pithos PIT3 (n° 198‑199).

Fig. 21 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.2 : PIT3 (n° 200‑201). Groupe I.3 : PIT1 (n° 202), PIT2 (n° 203). Groupe I inclassable : PIT1 (n° 204‑206), PIT2 (n° 207‑208).

Fig. 22 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I inclassable : PIT4 (n° 209), PIT5 (n° 210), vase séparateur d’huile (n° 211), JAT2 (n° 212), JAT3 (n° 213), BOL1 (n° 214).

Fig. 23 – Céramique commune chypriote. Famille non calcaire : JAT2 (n° 215‑220), CRU2 (n° 221), POT5 (n° 222), JAR1 (n° 223), JAR2 (n° 224).

Fig. 24 – Céramique commune de Chypre ou de la région d’Antioche ? Famille à ophiolites fines oxydées. Groupe V.1 : MOR1 (n° 225‑226), MOR2 (n° 227), MOR3 (n° 228‑230), MOR4 (n° 231).

Fig. 25 – Céramique commune d’Égypte : cruche (n° 232). Ras el‑Bassit. Famille à ophiolites/gabbres : groupe IV.1.1 (n° 233‑235), groupe IV.2 (n° 236‑237), groupe IV.3.1 (n° 238‑241), groupe IV inclassable (n° 242).

Fig. 26 – Céramique commune de Ras el‑Bassit. Famille à ophiolites/gabbres : groupe IV inclassable (n° 243). Céramique commune de Tyr (n° 244‑245) et de Beyrouth (n° 246). Céramique commune d’Égée : Rhodes (n° 247), indéterminé (n° 249‑250).

Fig. 27 – Céramique commune d’Égée (n° 251‑255), de mer Noire (n° 256), d’Italie centrale (n° 257‑259).

Fig. 28 – Céramique commune indéterminée (n° 260‑265), lampes (n° 266‑272), vase miniature ou bouchon (n° 273), epinetron (n° 274), figurine (n° 275).

Fig. 29 – Photographies macroscopiques (grossissement x 4) des principaux groupes de pâtes non amphoriques (n° 44‑247).

Notes
1 Ces exportations ont été possibles grâce à l’autorisation du département des Antiquités de Chypre. Nous remercions vivement la directrice du département, M. Solomidou-Ieronymidou, ainsi qu’E. Zachariou pour l’aide apportée.
2 Marquié 2003a ; Marquié et Thirion-Merle 2018.
3 Hayes 1991, p. 20, série 6, fig. 10‑11.
4 Picon et Blondé 2002.
5 KB IV.
6 Lund 2005b.
7 Hayes 1991, p. 28 et fig. 16, n° 1 et 2, citerne 3 et puits 11.
8 Étude en cours.
9 Lund 2005a ; 2005b, p. 190‑194 ; 2006.
10 Salamine IX, p. 28 et pl. 7, n° 76‑78.
11 Ettlinger et al. 1990.
12 Schneider 1995, p. 415‑416 ; Schneider 1996a, p. 194 ; Schneider 1996b, p. 131 ; Bes 2015, p. 15‑16.
13 Profil illustré dans SCE IV/3, fig. 2, n° 35.
14 Hayes 1985.
15 Inv. 02.20201.4 et 5 (étude inédite).
16 BEY‑002.409, n° 77 ; 364, n° 22 et 176, n° 391 (étude inédite) ; Reynolds 2010, p. 90 et 104, fig. 1a.
17 Hayes 1985.
18 Schneider 1995, p. 416 ; Schneider 1996a ; Bes 2015, p. 17 et fig. 52, 54, 55.
19 Marquié 2003a ; Marquié et Thirion-Merle 2018.
20 Daszkiewicz et Schneider 1997.
21 Hayes 1991, p. 27 ; Schneider 2000.
22 Hayes 1967a ; Hayes 1985.
23 Marquié et Thirion-Merle 2018.
24 Picon et Blondé 2002.
25 Marquié 2003a.
26 Étude inédite.
27 Inv. BEY.002.339, n° 72 (étude inédite).
28 Marquié 2003a ; Marquié 2003b, p. 393‑394, pl. 30, n° 7‑8 ; Marquié et Thirion-Merle 2018.
29 Rauh 2004, p. 334.
30 Élaigne et Lemaître 2014, p. 575‑576.
31 Hayes et Harlaut 2002, p. 123, fig. 42‑44.
32 Marquié 2009.
33 Reynold 2010.
34 Marquié 2001 ; Marquié 2002.
35 Picon 2002a, p. 155‑156 ; Picon 2002b.
36 Bats 1988.
37 Picon 1973.
38 Gabrieli et Merryweather 2002.
39 Hayes 1991, p. 81.
40 Wiech 2017, p. 455, pl. 5.10.
41 Marquié 2003b, pl. 29, n° 3, dépôt de la première moitié du iiie s.
42 Salamine IX, p. 45, pl. 91, n° 169‑170.
43 Hayes 1991, fig. 30, n° 5 ; Wiech 2017, p. 455, pl. 5.11 (pièce 22).
44 Aradippou‑Panagia Ematousa : Winther Jacobsen 2005a, p. 238‑239, fig. 127, type CW14, fin hellénistique-début romain ; Diorios : Catling 1972, p. 25, fig. 16, n° P465 ; Maroni‑Petrera : Tomber 2002, fig. 6.1, n° 11‑12, iie s.
45 Nea Paphos : Hayes 1991, p. 82‑83, fig. 30, n° 2, fin du iie s. av. J.‑C. - début du ier s. ap. J.‑C. ; Athienou‑Malloura : tombe 28, n° 87 et 101 (étude inédite) ; Aradippou‑Panagia Ematousa : Winther Jacobsen 2005a, p. 237‑238, fig. 127, type CW13b1.
46 Nea Paphos : Hayes 1991, p. 83 et fig. 30, n° 4 (hellénistique).
47 Hayes 1991, p. 84, fig. 35, n° 10 ; Wiech, Ochala et Lajtar 2017, p. 445, fig. 5, n° 6‑7.
48 Hayes 1991, p. 82 et 84.
49 Tombe 27, n° 18 (étude inédite).
50 Hayes 1991, fig. 36, n° 5.
51 Marquié 2003b, pl. 31, n° 4 (dépôt daté de la première moitié du iiie s.).
52 Winther Jacobsen 2005a, p. 234‑236, fig. 125, n° CW5c.18 et 19 (fin hellénistique-début romain).
53 Hadjisavvas 1997, p. 53‑58, tombe 2, vases n° 1 et 3.
54 Salamine IX, p. 28 et pl. 7, n° 75.
55 Élaigne 1998.
56 Winther Jacobsen 2005a, p. 233‑234, type CW3 (hellénistique à début romain).
57 Marquié 2004, p. 255 (dépôt d’époque flavienne) ; Winther Jacobsen 2005a, p. 234‑235, type CW4, n° 15 (début de l’époque romaine).
58 KB IV, p. 192, fig. 203, n° 270, ive‑iiie s. av. J.‑C.
59 Winther Jacobsen 2005a, p. 242‑243, type CW22.
60 Pellegrino 2007, p. 153 et 165, fig. 14, n° 5‑6.
61 Rotroff 2006, p. 195.
62 Berlin 1997, p. 115.
63 Hayes 1991, p. 185, fig. 63, n° 61 (l’anse repose sous la lèvre) ; p. 194, fig. 67, n° 19‑20 ; Wiech, Ochala et Lajtar 2017, p. 445, fig. 5, n° 8.
64 Marquié 2003b, pl. 31, n° 11 (dépôt de la première moitié du iiie s.).
65 Gennaro et Pennisi di Santa Margherita 2013.
66 Hayes 1983, p. 106 et 122, fig. 6, n° 76, type Cnossos 1.
67 Sackett 1992, p. 230, dépôt D1, pl. 172, n° 9 ; Forster 2001, p. 158‑159, n° c.
68 Winther Jacobsen 2005a, p. 242, fig. 129, n° CW21b.57.
69 Hayes 1991, p. 105, pl. 32, n° 13.
70 Istenic et Schneider 2000, p. 343 ; Lemaître et al. 2013, p. 212.
71 Hayes 1983, p. 107 et 126, fig. 9, n° 99‑102, type Cnossos 1.
72 Agora d’Athènes : Rotroff 2006, pans formes 1/3, p. 188‑191, fig. 86‑87, iie s. av. ‑ ier s. ap. J.‑C. ; Cnossos : Forster 2001, p. 155 et 157, iie s. ; Beyrouth : Reynolds 1999, p. 46‑47, ier et iie s.
73 Hayes 1991, p. 80 et fig. 28 (contexte de la fin du ier ou du début du iie s. ap. J.‑C.), p. 201, fig. 68, n° 28.
74 Salamine IX, p. 45, pl. 15, n° 163.
75 Hayes 1983, p. 107 et 126, fig. 9, n° 104, type Cnossos 2.
76 Abadie-Reynal 2007, p. 218‑219, pl. 57, n° 369, forme 16.
77 Gassner 1997, n° 748 ; Ladstätter 2010, p. 258, pl. 103, n° A‑K 711.
78 Le Quéré 2018, p. 345 et 401, plat à cuire type 1, n° C26.
79 Sackett 1992, p. 252 et pl. 193, n° U65.
80 Hayes 1991, p. 75‑77, pl. 17‑18.
81 Rotroff 2006, p. 208, n° 759‑760, pl. 76.
82 Hayes 1991, p. 75‑77.
83 Winther Jacobsen 2005a, p. 243.
84 Bonifay 2004, p. 214.
85 Reynolds 1999.
86 Wiech, Ochala et Lajtar 2017.
87 Picon 1973.
88 Puits d’Adonis, n° 08.108.31 (étude inédite).
89 Marquié 2004, p. 257.
90 Hayes 1991, p. 67 et fig. 24, n° 6.
91 Winther Jacobsen 2005b, p. 288‑289, n° UC92.
92 Hayes 1991, p. 67 et fig. 24, n° 6.
93 Meyza, Romaniuk et Wiech 2017, p. 426, fig. 25.3.
94 Winther Jacobsen 2005b, p. 286‑287, fig. 150, n° UC83.196‑197 (l’auteur les rapproche de vases d’époque archaïque).
95 Salamine IX, p. 43, pl. 15, n° 156.
96 Daszewski et al. 2007, p. 513, fig. 11 (fin du ier ‑ début du iie s.).
97 Tombe 27, n° 29, 31, 32, 35 à 37 (étude inédite).
98 Hadjisavvas 1992, p. 75-76 (méthodes de séparation de l’huile et de l’eau et vases spérateurs d’huile) et p. 75, fig. 144 pour l’exemple (complet) de Kition-Academia.
99 KB IV, p. 168.
100 Reynolds 1999.
101 Reynolds 1999, p. 45‑46, fig. 107‑109, p 74 et p. 106 (bassin de type 13).
102 Reynolds 1999, p. 106, cat. n° 273, fig. 211.
103 Mills et Beaudry 2010, n° O33.
104 Mills et Reynolds 2014, p. 134 et p. 140, fig. 6, n° 23.
105 Mills et Reynolds 2014, p. 139, fig. 5, n° 20‑21. Selon eux, ce type de cruche aurait pu être utilisé pour le stockage de l’eau (Mills et Reynolds 2014, p. 134).
106 Hadjisavvas 1997, p. 105‑110, vase n° 6.
107 Salamine IX, p. 20 et pl. 1, n° 4‑5.
108 Mills et Beaudry 2007, p. 749, fig. 5 (raté de cuisson), vie‑viie s. ; Mills et Beaudry 2010, fig. 4b, n° O27JU1.1 (phase X, contexte du début du viie s.).
109 Hayes 1967b (fin du iiie s.) ; Riley 1975, p. 40‑43 (2e quart du iiie ‑ début du ive s.) ; Mills et Reynolds 2014, p. 134 et p. 140, fig. 6, n° 24 (milieu du iiie s.) ; Vallerin 1994, p. 189 et 195‑196.
110 Vallerin 1994, p. 175, fig. 3.
111 Salamine III, p. 79‑80, n° 164‑167.
112 Hayes 1983, p. 109 et 132, fig. 15, n° 180‑181 (type Cnossos 1A).
113 Hayes 1971, p. 266‑267, n° 39 ; Hayes 1983, p. 108‑109, fig. 15.
114 Hayes 1991, p. 66, fig. XXIV, n° 1‑3. Selon J. Hayes, il s’agirait de productions chypriotes.
115 Alary, Ballet et Kassab-Tezgör 2004‑2006. Identification confirmée par D. Kassab-Tezgör que nous remercions.
116 Pallecchi 2002, p. 46‑47.
117 Hartley 1973, p. 55‑57, fig. 2.2 ; Joncheray 1973.
118 Hayes 1991, p. 73, fig. 26.
119 Bonifay 2004, p. 265‑267, fig. 146, n° 2.
120 Loeschcke 1919, type IV ; Oziol 1993, type 10, p. 41, n° 48.
121 Loeschcke 1919, type III ; Oziol 1993, type 12.
122 Voir Salamine VII, n° 570.
123 Voir Salamine VII, n° 608‑609.
124 Voir Hayes 1991, puits 18, p. 184, fig. 62, n° 50.
125 Voir Hayes 1991, puits 18, p. 184, fig. 63, n° 51.
126 Marquié et Sourisseau 2007.
127 Gennaro et Pennisi di Santa Margherita 2013.
128 Lund 1999, p. 10 et p. 19, fig. 9 ; Lund 2006, p. 36‑37, p. 46, fig. 5.
129 Lund 2006, fig. 14 ; Arnaud 2005.
130 Type comparable à celui publié dans SCE IV/3, fig. 29, n° 6.
131 Type comparable à celui publié dans Daszewski 1995, pl. 5, n° 2‑4.
132 Rotroff 2006.
133 Voir Hayes 1983.
134 Hayes 1983.
135 Hayes 1983.
136 La présence de ce bec verseur montre que le vase était un séparateur d’huile et non pas un pithos de conservation des denrées. Pour le type, voir Hadjisavvas 1992, p. 75‑76.
137 Hayes 1983, type Cnossos 1A.
138 Voir Salamine I, p. 67, n° 179.
139 Voir Salamine VII, p. 172, n° 519.
Table des illustrations
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Titre | Fig. 1 – Céramique engobée chypriote (n° 1‑6), sigillée italique (n° 7‑11), Eastern sigillata A (n° 12‑15). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 183k |
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Titre | Fig. 2 – Eastern sigillata A (n° 16‑35). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 195k |
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Titre | Fig. 3 – Eastern sigillata A (n° 36‑37), Eastern sigillata B (n° 38‑40), Cypriot sigillata (n° 41‑48). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-3.jpg |
Fichier | image/jpeg, 154k |
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Titre | Fig. 4 – Cypriot sigillata (n° 49‑55). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-4.jpg |
Fichier | image/jpeg, 171k |
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Titre | Fig. 5 – Cypriot sigillata (n° 56‑65). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 148k |
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Titre | Fig. 6 – Imitation de Cypriot sigillata (n° 66‑76). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-6.jpg |
Fichier | image/jpeg, 188k |
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Titre | Fig. 7 – Répertoire typologique de la céramique culinaire chypriote. |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-7.jpg |
Fichier | image/jpeg, 186k |
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Titre | Fig. 8 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Groupe II.1 : PC1 (n° 77‑90). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-8.jpg |
Fichier | image/jpeg, 226k |
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Titre | Fig. 9 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Groupe II.1 : PC2 (n° 91‑100), PC3 (n° 101), PC4 (n° 102), PC5 (n° 103). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-9.jpg |
Fichier | image/jpeg, 226k |
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Titre | Fig. 10 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Groupe II.1 : BOUIL1 (n° 104), BOUIL2 (n° 105), bouilloire inclassable (n° 106), CASS1 (n° 107‑117), CASS2 (n° 118), CASS3 (n° 119), CASS4 (n° 120), COUV1 (n° 121‑126), COUV2 (n° 127), couvercle inclassable (n° 128). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-10.jpg |
Fichier | image/jpeg, 200k |
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Titre | Fig. 11 – Céramique culinaire chypriote. Famille à quartz fin et schistes verts. Variante du groupe II.1 : PC6 (n° 129), BOUIL3 (n° 130), BOUIL4 (n° 131), CASS5 (n° 132), POEL1 (n° 133). Céramique culinaire levantine. Beyrouth : couvercle (n° 134‑135). Céramique culinaire égéenne. Famille à quartz pilé : réchaud (n° 136‑139). Famille à métamorphites acides fines, groupe VI.2 : bouilloire (n° 140‑143). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-11.jpg |
Fichier | image/jpeg, 227k |
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Titre | Fig. 12 – Céramique culinaire égéenne. Famille à métamorphites acides fines, groupe VI.1 : pot (n° 144). Famille à volcanite acide, groupe VII.1 : pot (n° 145), plat (n° 146‑151). Céramique culinaire africaine : plat (n° 152). PNI : pot (n° 153). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-12.jpg |
Fichier | image/jpeg, 153k |
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Titre | Fig. 13 – Répertoire typologique des jattes chypriotes. |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-13.jpg |
Fichier | image/jpeg, 175k |
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Titre | Fig. 14 – Répertoire typologique des mortiers de la région d’Antioche (?) et des bols, cruches, pots et jarres chypriotes. |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-14.jpg |
Fichier | image/jpeg, 226k |
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Titre | Fig. 15 – Répertoire typologique des pithoi chypriotes. |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-15.jpg |
Fichier | image/jpeg, 118k |
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Titre | Fig. 16 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : JAT1 (n° 154‑160). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-16.jpg |
Fichier | image/jpeg, 199k |
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Titre | Fig. 17 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : JAT1 (n° 161‑165), JAT2a (n° 166), JAT4 (n° 167). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-17.jpg |
Fichier | image/jpeg, 130k |
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Titre | Fig. 18 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : CRU1 (n° 168‑174), CRU2 (n° 175‑179), CRU3 (n° 180). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-18.jpg |
Fichier | image/jpeg, 180k |
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Titre | Fig. 19 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : POT1 (n° 181‑182), POT2 (n° 183‑185), POT3 (n° 186), POT4 (n° 187), POT5 (n° 188‑191), couvercle (n° 192). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-19.jpg |
Fichier | image/jpeg, 197k |
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Titre | Fig. 20 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.1 : pithos PIT1 (n° 193‑195). Groupe I.2 : jatte JAT5 (n° 196‑197), pithos PIT3 (n° 198‑199). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-20.jpg |
Fichier | image/jpeg, 138k |
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Titre | Fig. 21 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I.2 : PIT3 (n° 200‑201). Groupe I.3 : PIT1 (n° 202), PIT2 (n° 203). Groupe I inclassable : PIT1 (n° 204‑206), PIT2 (n° 207‑208). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-21.jpg |
Fichier | image/jpeg, 141k |
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Titre | Fig. 22 – Céramique commune chypriote. Famille à ophiolites et microfossiles. Groupe I inclassable : PIT4 (n° 209), PIT5 (n° 210), vase séparateur d’huile (n° 211), JAT2 (n° 212), JAT3 (n° 213), BOL1 (n° 214). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-22.jpg |
Fichier | image/jpeg, 141k |
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Titre | Fig. 23 – Céramique commune chypriote. Famille non calcaire : JAT2 (n° 215‑220), CRU2 (n° 221), POT5 (n° 222), JAR1 (n° 223), JAR2 (n° 224). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-23.jpg |
Fichier | image/jpeg, 161k |
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Titre | Fig. 24 – Céramique commune de Chypre ou de la région d’Antioche ? Famille à ophiolites fines oxydées. Groupe V.1 : MOR1 (n° 225‑226), MOR2 (n° 227), MOR3 (n° 228‑230), MOR4 (n° 231). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-24.jpg |
Fichier | image/jpeg, 156k |
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Titre | Fig. 25 – Céramique commune d’Égypte : cruche (n° 232). Ras el‑Bassit. Famille à ophiolites/gabbres : groupe IV.1.1 (n° 233‑235), groupe IV.2 (n° 236‑237), groupe IV.3.1 (n° 238‑241), groupe IV inclassable (n° 242). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-25.jpg |
Fichier | image/jpeg, 205k |
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Titre | Fig. 26 – Céramique commune de Ras el‑Bassit. Famille à ophiolites/gabbres : groupe IV inclassable (n° 243). Céramique commune de Tyr (n° 244‑245) et de Beyrouth (n° 246). Céramique commune d’Égée : Rhodes (n° 247), indéterminé (n° 249‑250). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-26.jpg |
Fichier | image/jpeg, 144k |
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Titre | Fig. 27 – Céramique commune d’Égée (n° 251‑255), de mer Noire (n° 256), d’Italie centrale (n° 257‑259). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-27.jpg |
Fichier | image/jpeg, 200k |
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Titre | Fig. 28 – Céramique commune indéterminée (n° 260‑265), lampes (n° 266‑272), vase miniature ou bouchon (n° 273), epinetron (n° 274), figurine (n° 275). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-28.jpg |
Fichier | image/jpeg, 271k |
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Titre | Fig. 29 – Photographies macroscopiques (grossissement x 4) des principaux groupes de pâtes non amphoriques (n° 44‑247). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-29.jpg |
Fichier | image/jpeg, 1,7M |
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Titre | Fig. 30 – Photographies macroscopiques (grossissement x 4) des principaux groupes de pâtes non amphoriques (n° 248‑265). |
URL | http://books.openedition.org/momeditions/docannexe/image/13842/img-30.jpg |
Fichier | image/jpeg, 1,7M |
© MOM Éditions, 2022