Hommage à Théodore Monod, naturaliste d’exception
Il y a plus de trois quarts de siècle, en 1921, Théodore Monod entrait au Muséum national d’Histoire naturelle, une institution qui allait devenir pour lui la "maison mère" et où il continue à l’âge de 95 ans de se rendre encore chaque jour.
Nul mieux que Théodore Monod n’a su illustrer au XXe siècle l’une des vocations scientifiques initiée par les plus célèbres savants du Jardin du Roy, celle de naturaliste voyageur. Dans toutes les disciplines scientifiques auxquelles il a apporté sa cont...
Éditeur : Publications scientifiques du Muséum
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 24 octobre 2019
ISBN numérique : 978-2-85653-843-2
DOI : 10.4000/books.mnhn.1569
Collection : Archives | 2
Année d’édition : 1997
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85653-509-7
Nombre de pages : 183
Abdou Diouf
PréfaceRoland Billard
Théodore Monod, quelques points de repèreJean-Louis Étienne
L'exploration naturaliste aujourd'huiPhilippe Taquet
Au temps des crocodiles mésozoïques sahariensHenry de Lumley
Théodore Monod, pionnier de la préhistoire saharienneJean-Pierre Lebrun
Explorations, récoltes et études botaniques de Théodore MonodLipke Bijdeley Holthuis
Théodore Monod et la carcinologieFrançois J. Meunier et Jean-Claude Hureau
L'œuvre ichtyologique de Théodore MonodDenis Escudier
Théodore Monod l'historienNicole Vray
Théodore Monod : la foi et la scienceThéodore Monod
ConclusionIl y a plus de trois quarts de siècle, en 1921, Théodore Monod entrait au Muséum national d’Histoire naturelle, une institution qui allait devenir pour lui la "maison mère" et où il continue à l’âge de 95 ans de se rendre encore chaque jour.
Nul mieux que Théodore Monod n’a su illustrer au XXe siècle l’une des vocations scientifiques initiée par les plus célèbres savants du Jardin du Roy, celle de naturaliste voyageur. Dans toutes les disciplines scientifiques auxquelles il a apporté sa contribution, Théodore Monod l’a fait avec autant de rigueur et d’exigence qu’en est capable un homme dont la vie entière a été vouée à la science. L’Afrique, avec en particulier le désert du Sahara, est très vile devenue son terrain de prédilection. La création de l’IFAN (Institut Français d’Afrique Noire, devenu en 1965 Institut Fondamental d’Afrique Noire) qu’il dirigea pendant plus de 25 ans lui a permis de développer, à l’image du Muséum national d’Histoire naturelle, une institution dédiée au continent africain.
À travers son œuvre de naturaliste, Théodore Monod a su conserver l’intérêt scientifique, mais aussi le respect et l’amour que lui ont dès son plus jeune âge inspiré toutes les formes de vie, jusqu’à ses plus modestes représentants.
Cet ouvrage rassemble une série d’articles au cours desquels ses collègues et amis rendent compte de sa contribution scientifique dans des domaines aussi variés que la géologie, la botanique, la zoologie, la paléontologie, la préhistoire ou l’histoire. Il complète ainsi le portrait de l’humaniste bien connu du grand public par un hommage à l’homme de science.
Roland Billard (décédé en 2019) était professeur au Muséum national d'Histoire naturelle (ancien directeur du Laboratoire d'Ichtyologie générale et appliquée). Il était membre de l’Académie d’Agriculture.
Isabelle Jarry est romancière et essayiste, elle a publié une biographie de Théodore Monod en 1990.
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