1 [Noël-Antoine Pluche (né le 13 novembre 1688 à Reims ; mort le 19 novembre 1761 à La Varenne-Saint-Maur, près de Paris), connu sous le nom d’abbé Pluche, prêtre français surtout célèbre pour son ouvrage d’histoire naturelle très populaire et abondamment illustré Spectacle de la nature, ou Entretiens sur les particularités de l’Histoire naturelle qui ont paru les plus propres à rendre les jeunes gens curieux et à leur former l’esprit, publié à Paris en neuf volumes de 1732 à 1742, et largement traduit dans toute l’Europe. Bien qu’il ait influencé de nombreuses personnes, en particulier des jeunes, à devenir des naturalistes, il s’agissait d’un ouvrage de vulgarisation, et non de science.]

2 [René Antoine Ferchault de Réaumur, voir Volume 2, leçon 16, note 31.]

3 [Baron Charles de Geer, voir Volume 3, leçon 20, note 8.]

4 [Abraham Trembley, voir Volume 2, leçon 15, note 61.]

5 [Lazzaro Spallanzani, voir Volume 1, leçon 8, note 7.]

6 [Traité d’insectologie. Paris : Chez Durand, 1745, 2 vol., xxxii + [6] + 228 p., 4 pl. : [9] + 232 p., 4 pl.]

7 [Recherches sur l’usage des feuilles dans les plantes, et sur quelques autres sujets relatifs à l’histoire de la végétation. Gottingen ; Leyde : Élie Luzac, 1754, vii + [1] + 343 p., 31 pl.]

8 [Considérations sur les corps organisés, où l’on traite de leur origine, de leur développement, de leur réproduction, &c. & où l’on a rassemblé en abrégé tout ce que l’histoire naturelle offre de plus certain & de plus intéressant sur ce sujet. Amsterdam : Chez Marc Michel Rey, 1762, 2 vol., xlii + [4] + 274 p. ; xx + 328 p., in-octavo.]

9 [Contemplation de la nature. Amsterdam : Marc-Michel Rey, 1764, 2 vol., lxxxiii + 298 p. ; vi + 260 p.]

10 [Baron Gottfried Wilhelm von Leibniz, voir Volume 1, leçon 6, note 22.]

11 [L’échelle des êtres ou scala naturae est une conception classique de l’ordre métaphysique de l’univers dans lequel tous les êtres, du plus élémentaire au plus élevé et au plus parfait, sont hiérarchiquement liés pour former un tout interconnecté. Bien que cette notion ait été envisagée de diverses manières depuis l’Antiquité et tout au long de la période médiévale, sa formulation philosophique est peut-être la plus évidente à partir d’Aristote, en passant par les néoplatoniciens et en culminant dans la vision théologique des scolastiques. Si de nombreux philosophes modernes abandonnent la vision classique, certaines versions alternatives de l’échelle des êtres sont visibles chez les rationalistes métaphysiques des dix-septième et dix-huitième siècles. Au-delà des domaines de la philosophie académique, l’échelle des êtres caractérise une cosmologie qui, dans son essence, remonte aux civilisations égyptienne et grecque en Occident et se poursuit dans le judaïsme, le christianisme, l’islam, l’hindouisme, le bouddhisme et la pensée chinoise ancienne. Abandonnée par de nombreux intellectuels, voire par la plupart d’entre eux, sous la critique de la science et de la philosophie modernes, la cosmologie de l’échelle des êtres, sous diverses formes, n’en demeure pas moins fortement attrayante pour des millions de personnes qui se sentent mal à l’aise et insatisfaites dans la cosmologie présentée par le matérialisme scientifique moderne.]

12 [Papilionacée, plante dont les fleurs portent la corolle caractéristique, irrégulière et en forme de papillon que l’on retrouve chez de nombreuses plantes, mais pas toutes, de la sous-famille des légumineuses Faboideae, riche en espèces.]

13 [Rosacée, membre de la famille de plantes Rosaceae.]

14 [Zoophytes, animaux ressemblant à des plantes, notamment les coraux, les anémones de mer, les éponges ou les lis maritimes.]

15 [Cynomorion, nom commun de Pennatula cynomorion.]

16 [Madrépore, l’un des divers coraux pierreux (ordre des Madreporaria) des mers tropicales qui se présentent sous diverses formes ramifiées, encroûtantes ou massives.]

17 [Radiata et articulata, deux des quatre sous-royaumes de la classification des invertébrés proposée par Cuvier, le premier composé de phyla métazoaires à symétrie radiale, les Coelenterata et les Ctenophora, et le second dont le corps est composé d’une série de segments en forme d’anneaux (tels que les arthromères, les somites ou les métamères).]

18 [Contemplation de la nature, voir note 9, ci-dessus.]

19 [Essai de psychologie. Leyde : Élie Luzac, 1754, xlii + 390 p.]

20 [Essai analytique sur les facultés de l’âme. Copenhague : Frères & Philibert, 1760, [8] + xxxii + 552 p. ; deuxième édition, Copenhague : Frères & Philibert, 1769.]

21 [Cartésianisme, le système philosophique et scientifique de René Descartes ; voir Volume 3, leçon 1, note 72.]

22 [David Hartley, voir Volume 3, leçon 14, note 21.]

23 [Mnémotechnie, l’étude et le développement de systèmes pour améliorer et aider la mémoire.]

24 [Étienne Bonnot de Condillac (voir chapitre 11, note 32, ci-dessus), auteur du Traité des sensations. Londres ; Paris : Chez de Bure l’aîné, 1754, vi + 345 p.]

25 [Joseph Priestley, voir Volume 2, leçon 13, note 88.]

26 [Julien Offray de La Mettrie, voir chapitre 13, note 30, ci-dessus.]

27 [La palingénésie philosophique ou idées sur l’état passé et futur des êtres vivants. Genève : Claude Philibert & Barthélémi Chirol, 1769, 2 vol., xxviii + 428 p., ii + iv + 448 p. ; un ouvrage dans lequel Bonnet a utilisé des preuves de l’extinction d’espèces pour théoriser que la Terre subit périodiquement des catastrophes universelles, détruisant la plupart des formes de vie, et que les survivants montent d’un cran sur l’échelle de l’évolution ; ce faisant, il a été le premier à utiliser le terme « évolution » dans un contexte biologique.]

28 [Recherches sur la vérité du christianisme, extraites de Palingénésie philosophique de Bonnet, traduites en anglais par John Lewis Boissier et publiées en 1787, sous le titre Philosophical and Critical Inquiries concerning Christianity. Londres : John Stockdale, xx + 300 p.]