1 [Sébastien Vaillant, auteur du Botanicon parisiense, voir Volume 2, leçon 18, note 31.]
2 [Chicoraceae ou Cichorioideae, actuellement une sous-famille de la famille des Asteraceae de plantes à fleurs, comprenant environ 240 genres et environ 2 900 espèces ; les membres communs incluent la laitue, les pissenlits et la chicorée.]
3 [Corymbiferae, une catégorie taxonomique de plantes à fleurs qui n’est plus utilisée, contenant les marguerites et les tournesols.]
4 [Cynarocéphales, une catégorie taxonomique de plantes à fleurs qui n’est plus utilisée, contenant les chardons et les artichauts.]
5 [Alexandre Henri Gabriel de Cassini (né le 9 mai 1781 à Paris, mort le 23 avril 1832 à Paris), botaniste français spécialiste de la famille des tournesols (Asteraceae) (alors appelée famille des Compositae). Il était le plus jeune des cinq enfants de Jacques Dominique, Comte de Cassini (né le 30 juin 1748 à Paris, mort le 18 octobre 1845 à Thury), célèbre pour avoir achevé la carte de France, qui avait succédé à son père comme directeur de l’Observatoire de Paris. Il était également l’arrière-arrière-petit-fils du célèbre astronome italo-français Giovanni Domenico Cassini (né le 8 juin 1625 à Perinaldo, République de Genève, mort le 14 septembre 1712 à Paris), découvreur de la Grande Tache rouge de Jupiter et de la division de Cassini des anneaux de Saturne. Dans quelque 65 publications, Henri a nommé de nombreux nouveaux genres et espèces de la famille des tournesols, dont beaucoup d’Amérique du Nord.]
6 [Antoine de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30.]
7 [Pitton de Tournefort, voir Volume 2, leçon 13, note 31.]
8 [Antoine-Tristan Danty d’Isnard (né le 12 mai 1663 à Londres, mort le 12 mai 1743 à Paris), botaniste français qui, à la mort de Joseph Pitton de Tournefort en 1708, lui succède brièvement au Jardin des Plantes, mais démissionne peu après et est remplacé par Antoine de Jussieu. Il devient botaniste adjoint à l’Académie des sciences en 1716, chimiste associé en 1721 et botaniste associé en 1722. Grand collectionneur, il réunit un grand nombre de plantes de la région parisienne, dont la plupart sont aujourd’hui conservées au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.]
9 [« Histoire du café ». Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, 1713, pp. 291-299 ; la première description botanique d’un caféier en Occident.]
10 [« Recherches d’un spécifique contre la dysenterie, indiqué par les anciens auteurs sous le nom de macer, auquel l’écorce d’un arbre de Cayenne, appelé Simarouba, peut être comparé & substitué ». Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, 1729, pp. 42-53 ; Simarouba, un genre d’arbres et d’arbustes de la famille des Simaroubaceae, originaire des néotropiques, découvert par des explorateurs français en 1713 ; exporté en France entre 1718 et 1725, l’écorce était utilisée pour soigner la dysenterie.]
11 [« Histoire du cachou ». Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, 1720, pp. 340-346 ; le cachou, un extrait d’acacia utilisé diversement comme additif alimentaire, astringent, tanin et colorant. Il est extrait de plusieurs espèces d’acacias, mais surtout de Senegalia catechu (Acacia catechu), en faisant bouillir le bois dans l’eau et en évaporant l’infusion obtenue. Il est utilisé depuis l’Antiquité comme astringent.]
12 [Bernard de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30.]
13 [« Histoire d’une plante, connue par les botanistes sous le nom de Pilularia ». Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, 1739, pp. 240-256 ; Pilularia globulifera, la pilulaire, une espèce inhabituelle de fougère originaire d’Europe occidentale, où elle pousse au bord des lacs, des étangs, des fossés et des marais, sur un sol argileux ou argilo-sableux humide, parfois dans une eau pouvant atteindre 30 cm de profondeur.]
14 [« Histoire du Lemna ». Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, 1740, pp. 263-275 ; Lemna, un genre de plantes aquatiques flottant librement, de la famille des lentilles d’eau, qui compte actuellement 14 espèces. Plantes à croissance rapide, elles ont été utilisées comme systèmes modèles pour des études d’écologie communautaire, de biologie végétale fondamentale, d’écotoxicologie et de production de produits biopharmaceutiques, et comme source d’aliments pour animaux pour l’agriculture et l’aquaculture.]
15 [« Observations sur les fleurs de Plantago palustris gramineo foiol monanthos parisiensis ». Mémoires de l’Académie Royale des Sciences, 1742, pp. 121-138 ; Littorella lacustris, désormais considéré comme un synonyme junior de Littorella uniflora ; plante aquatique discrète qui pousse à l’état sauvage sur les rives des lacs d’Europe et d’Amérique du Nord et du Sud et qui est couramment utilisée dans les terrariums, les aquariums et les étangs de jardin. Elle fait partie d’un petit groupe d’angiospermes appelés communément plantains ; le nom commun plantain est partagé avec le plantain à cuire, une sorte de banane.]
16 [Antoine-Laurent de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30.]
17 [Joseph de Jussieu (né le 3 septembre 1704 à Lyon, mort le 11 avril 1779 à Paris), botaniste et explorateur français, frère de Bernard et Antoine de Jussieu, qui a introduit l’héliotrope commun de jardin (Heliotropium arborescens) auprès des jardiniers européens.]
18 [Pier Antonio Micheli (né le 11 décembre 1679 à Florence, mort le 1er janvier 1737 à Florence), célèbre botaniste italien, professeur de botanique à Pise, conservateur de l’Orto Botanico di Firenze, également connu sous le nom de Giardino dei Semplici, le « Jardin des simples », aujourd’hui entretenu par l’université de Florence. Grande autorité en matière de cryptogames, il est surtout connu pour sa découverte des spores de champignons et pour avoir nommé plusieurs genres importants de microchampignons, dont Aspergillus et Botrytis. Il a observé que lorsque des spores étaient placées sur des tranches de melon, le même type de champignons que ceux d’où provenaient les spores était produit, et à partir de cette observation, il a noté que les champignons n’étaient pas issus d’une génération spontanée. Il a également formulé un système de classification systématique, avec des clés pour les genres et les espèces.]
19 [Nova plantarum genera iuxta Tournefortii methodum disposita. Florence : Typis Bernardi Paperinii, 1729, [22] + 234 p., 108 pl., in-folio ; contenant la description de 1 900 plantes, dont environ 1 400 décrites pour la première fois.]
20 [Albrecht von Haller, voir Volume 2, leçon 1, note 16.]
21 [Pitton de Tournefort, voir Volume 2, leçon 13, note 31.]
22 [Johann Jacob Dillenius, voir chapitre 5, note 27.]
23 [Eltham Palace et Eltham Gardens, voir chapitre 7, note 14.]
24 [Hortus Elthamensis, voir chapitre 5, note 28.]
25 [« De plantarum propagatione dissertatio epistolaris altera, qua prioris asserta ulterius explicantur et figuris novis illustrantur ». Academiae Caesareo-Leopoldinae Naturae Curiosorum Ephemerides, sive Observationum medico-physicarum a celeberrimis viris tum medicis, tum aliis eruditis in Germania et extra eam communicatarum, Centuria V-VI, 1717, pp. 69-95, dans lequel Dillenius a suggéré à tort que les sporanges des fougères et les capsules des mousses et des plantes vivaces correspondent aux anthères des phanérogrammes en tant qu’organes mâles, et leurs spores aux grains de pollen en tant que cellules mâles ; et, de plus, comme il n’a pu trouver aucun organe femelle défini, les spores fertilisent en quelque sorte les racines des fougères et les feuilles des mousses.]
26 [Catalogus plantarum sponte circa Gissam nascentium, cum appendice, qua plantae post editum catalogum, circa & extra Gissam observatae recensentur, specierum novarum vel dubiarum descriptiones traduntur, genera plantarum nova figuris aeneis illustrata describuntur. Frankfurt am Main : Johann Maximilian à Sande, 1718, [18] + 240 + [34] p.]
27 [Catalogus plantarum sponte circa Gissam nascentium, 1719, une deuxième édition, avec une nouvelle page de titre, un appendice et des planches, proposant une nouvelle classification des mousses, des lichens et des algues ; voir chapitre 5, note 61.]
28 [Historia muscorum in qua circiter sexcentae species veteres et novae ad sua genera relatae describuntur et iconibus genuinis illustrantur. Oxford: Theatro Sheldoniano, 1741, xvi + 576 p., 85 pls; une edition anglaise abrégée fut publiée en 1768: Historia Muscorum: A General History of Land and Water, &c., mosses and corals, containing all known species, exhibited by about 1000 figures, on 85 large Royal 4to copper plates, collected, drawn and engraved in the best manner from the originals. Londres : J. Millan, 1768, 13 + 10 + 9 p., 85 pl., in-quarto.]
29 [Voir note 25, ci-dessus.]
30 [Johann Hedwig (né le 8 décembre 1730, Brașov, Principauté de Transylvanie ; mort le 18 février 1799), botaniste allemand remarquable pour ses études sur les mousses. Parfois appelé le « père de la bryologie », il est surtout connu pour ses observations sur la reproduction sexuelle des cryptogames. Son œuvre principale, Species muscorum frondosorum, descriptae et tabulis aeneis LXXVII coloratis illustratae (Leipzig : Joannis Ambrosii Barthii, 1801, vi + 352 p., 77 pl., in-quarto), publiée à titre posthume en 1801, décrit presque toutes les espèces de mousses alors connues et constitue le point de départ de la nomenclature de toutes les mousses, à l’exception du groupe des Sphagnum.]
31 [Johann Jakob Scheuchzer, voir Volume 3, leçon 4, note 23.]
32 [Giulio Pontedera, voir chapitre 8, note 40.]
33 [Agrostographia, sive Graminum, juncorum, cyperorum, cyperoidum, iisque affinium historia. Zürich : Typis & sumptibus Bodmerianis, 1719, [xxxviii] + 512 + [24] p., 8 pl.]
34 [Giuseppe Monti (né le 27 novembre 1682 à Bologne, mort le 29 février 1760), chimiste et botaniste italien, professeur de botanique et, de 1722 à 1760, directeur du jardin botanique de Bologne. Considéré comme l’un des grands botanistes de l’époque, ses travaux ont été une référence majeure pour Carl Linné. Le genre végétal Montia est nommé en son honneur. Il a découvert une mâchoire fossile dans les Alpes et l’a utilisée pour étayer le déluge biblique. Lui et son fils, Gaetano Lorenzo Monti (1712-1797), également botaniste, qui a continué à travailler dans le même jardin botanique, ont été parmi les derniers défenseurs du diluvialisme parmi les naturalistes de l’époque.]
35 [Catalogi stirpium agri Bononiensis prodromus gramina ac hujusmodi affinia complectens : in quo ipsorum aetymologiae, notae characteristicae, peculiares usus medici, synonyma selectiora summatim exhibentur ; ac insuper propriis observationibus, exoticisque graminibus, eadem disperse locupletantur. Bologne : Constantin Pisarri, 1719, [4] + v + [17] + 66 + [8] p., 3 pl., in-octavo.]
