1 [Jacques Barrelier, voir Volume 2, leçon 19, note 16.]

2 [Plantae per Galliam, Hispaniam et Italiam observatae, iconibus aeneis exhibitae. Paris : Stephanum Ganeau, 1714, [2] + [12] + 8 + 140 + [2] + xxvi p., [334] feuilles de pl., ill., in-folio. Sur Antoine de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30.]

3 [Histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris, avec leur usage dans la médecine. Paris : De l’Imprimerie Royale, Jean Anisson, 1698, [56] + 543 + [19] p. Sur Joseph Pitton de Tournefort, voir Volume 2, leçon 13, note 31.]

4 [Histoire des plantes qui naissent aux environs de Paris, avec leur usage dans la médecine. Seconde édition, revue & augmentée par M. Bernard de Jussieu. Paris : Jean-Baptiste Musier, 1725, 2 tomes, [116] + 407 + [1 bl.-14] p. ; [4] + 528 + [18] p.), in-duodecimo. Sur Bernard de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30.]

5 [Botanicon Parisiense ; ou, Dénombrement par ordre alphabétique des plantes, qui se trouvent aux environs de Paris, avec plusieurs descriptions des plantes, leurs synonymes, le tems de fleurir & de grainer et une critique des auteurs de botanique par feu Monsieur Sébastien Vaillant. Leyde : Jean & Herman Verbeek ; Amsterdam : Balthazar Lakeman, 1727, [29] + xii + carte + 206 + [10] p., 33 pl. Sur Sébastien Vaillant, voir Volume 2, leçon 18, note 31.]

6 [Claude Aubriet, voir Volume 2, leçon 18, note 89.]

7 [Herman Boerhaave, voir Volume 2, leçon 1, note 78.]

8 [William Sherard, voir Volume 3, leçon 18, note 14.]

9 [Le botaniste britannique William Sherard (1659-1728) a apparemment joué un rôle important en aidant Vaillant à obtenir la publication de sa flore de Paris hors de France, aux Pays-Bas, grâce au considérable soutien financier et intellectuel de Boerhaave. Sherard connaissait bien la politique de la botanique en France, ayant passé beaucoup de temps au Jardin du roi, assistant aux séances de Tournefort. Sherard a reconnu l’importance du travail de Vaillant sur la flore de Paris, puisqu’il s’agissait de la première flore moderne de l’histoire, utilisant les nouvelles découvertes de Vaillant sur l’anatomie des plantes. Pour en savoir plus sur Vaillant et la flore de Paris, voir Valauskas 2012.]

10 [Mathieu Fabregou (fl. 1730-1740), auteur de la Description des plantes qui naissent ou se renouvellent aux environs de Paris : avec leurs usages dans la médecine & dans les arts, le commencement & le progrès de cette science, & l’histoire des auteurs dont il est parlé dans l’ouvrage. Paris : Gissey, 1734-1740, 6 vol., vol. 1, 1734, xxiv + [2] + 354 + [3] p. ; vol. 2, 1736, [1] + 358 + [2] p. ; vol. 3, 1737, [1] + 248 p. ; vol. 4, 1738, [1] + 312 p. ; vol. 5, 1739, [1] + 304 p. ; vol. 6, 1740, [1] + 471 + [2] p.]

11 [Thomas François Dalibard (né en 1709 à Crannes-en-Champagne, mort en 1778), naturaliste français mais probablement plus connu comme physicien, qui, à la suggestion de Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, traduisit en français les Experiments and Observations on Electricity de Benjamin Franklin. Il réalisa l’expérience proposée par Franklin à l’aide d’une tige métallique de 40 pieds de haut à Marly-la-Ville le 10 mai 1752. On dit que Dalibard a utilisé des bouteilles de vin pour maintenir la tige, et qu’il a réussi à extraire l’électricité d’un nuage bas. Il est également l’auteur de Florae Parisiensis prodromus, ou, Catalogue des plantes qui naissent dans les environs de Paris, rapportées sous les dénominations modernes & anciennes, & arrangées suivant la méthode sexuelle de M. Linnaeus ; avec l’explication en françois de tous les termes de la nouvelle nomenclature. Paris : Durand & Pissot, 1749, [20] + liv + [16] + 404 + [26] p.]

12 [Jean-Jérôme Zannichelli est Giovanni Gerolamo (Gian Girolamo, également Joannis Hieronymi) Zannichelli ou Zanichelli (né en 1662 à Spilambergo, près de Modène, mort le 11 janvier 1729 à Venise), un célèbre médecin et philosophe naturel italien qui étudia les fossiles et les coquillages et publia plusieurs traités sur des sujets variés. Alors qu’il travaillait comme pharmacien et médecin à Venise, Zannichelli a porté un vif intérêt à l’histoire naturelle, en particulier à la botanique, et a réalisé d’importantes collections de plantes lors de voyages en Istrie en 1722 et 1725.]

13 [Le fils de Zannichelli, Giovanni Giacomo (Gian Giacomo) Zannichelli (né en 1695, mort en 1759), a publié plusieurs des ouvrages de son père, dont Opuscula botanica postuma a Johanne Jacobo filio in lucem edita (Venise : Dominici Lovisa, 1730, [14] + 87 p.) et Istoria delle piante che nascono ne’lidi intorno a Venezia opera postuma (Venise : Antonio Bortoli, 1735, [40] + 290 p., 177 pl.) Ce dernier contient des illustrations coloriées à la main d’environ 500 espèces, classées par ordre alphabétique, dont certaines étaient nouvelles à l’époque. Elles sont presque toutes accompagnées d’indications précises sur les lieux de découverte, la nature de l’habitat (arènes, marais salants, marécages, etc.), le nom des autres plantes auxquelles chacune est associée, les propriétés médicinales et les ressources alimentaires.]

14 [Jean-François Séguier (né le 25 novembre 1703 à Nîmes, mort le 1^er septembre 1784 à Nîmes), archéologue, épigraphiste, astronome et botaniste français qui fit des études de droit à Montpellier, au cours desquelles il se passionna pour la botanique. Il fut l’ami et le collaborateur de Scipion Maffei (voir la note 16, ci-dessous), avec qui il fit un long voyage scientifique à travers l’Europe (1732-1736). En 1755, il devient membre de l’Académie de Nîmes, dont il est le secrétaire perpétuel de 1765 à 1784. En 1772, il devient membre de l’Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres. Parmi les ouvrages qu’il a publiés figure une description détaillée de la flore des environs de Vérone ; voir note 17, ci-dessous.]

15 [L’énigme de la Maison carrée : Séguier se consacre à l’étude des monuments du vieux Nemausus, sa ville natale, notamment à la Maison carrée. Cet ancien temple romain, construit au début de l’ère chrétienne, entre 5 av. J.‑C. et 5 ap. J.‑C., par Marcus Vipsanius Agrippa (né en 63 av. J.‑C., Italie, mort en 12 av. J.‑C., Campanie, Italie), le gendre de l’empereur Auguste, portait une inscription en lettres de bronze, une dédicace expliquant son rôle. Cependant, ces lettres avaient ensuite disparu alors que les trous dans la pierre étaient encore visibles. C’est grâce à la disposition de ces trous que Séguier, en 1758, a pu déchiffrer le texte original : « À Caius consul et Lucius Caesar consul désigné, fils d’Auguste, prince de la jeunesse ».]

16 [Francesco Scipione Maffei, marquis de Maffei (né le 1^er juin 1675 à Vérone, mort le 11 février 1755 à Vérone), écrivain et critique d’art italien, auteur de nombreux articles et pièces de théâtre. C’est un antiquaire de formation humaniste dont les publications sur les antiquités étrusques sont des classiques de l’étruscologie. Il s’est livré à des querelles écrites avec son rival dans le domaine des antiquités, Antonio Francesco Gori (9 décembre 1691, Florence ; 20 janvier 1757, Florence).]

17 [Plantae Veronenses, seu Stirpium quae in agro Veronensi reperiuntur methodica synopsis, accedit eiusdem bibliothecae botanicae supplementum. Vérone : Typis Seminarii, 1745-1754, 3 vol. : vol. 1, 1745, lxxi + 516 p. ; vol. 2, 1745, 480 + 79 p. ; vol. 3 [Typographia Antonii Andreonii], 1754, xv + 312 + [8] p.]

18 [Le mont Bolca, près de Vérone, en Italie, est l’un des plus anciens sites fossilifères de haute qualité de conservation connus des Européens, et reste une source importante de fossiles de l’Éocène. Le mont Bolca a été soulevé du fond de l’océan Téthys pendant la formation des Alpes, en deux étapes : l’une il y a 24 millions d’années, l’autre entre 30 et 50 millions d’années. L’ensemble de la formation se compose de 19 mètres de calcaire, tous contenant des fossiles, mais entrecoupés de couches contenant des spécimens très bien conservés. Dans ces couches, les poissons et autres organismes marins sont si bien conservés que leurs organes sont souvent entièrement préservés sous forme de fossiles et que la couleur de leur peau peut parfois être déterminée. Les fossiles du mont Bolca sont connus depuis au moins le seizième siècle et ont été étudiés de manière intensive au dix-neuvième siècle, lorsqu’il a été définitivement prouvé que les fossiles étaient les restes d’animaux morts. Les fossiles du mont Bolca sont généralement disponibles à la vente chez les marchands de fossiles et, en raison de leur popularité et de leur préservation, ils se vendent régulièrement plusieurs centaines de dollars.]

19 [L’identité de « Gazanella » est inconnue. Il est possible qu’il s’agisse de « Gazola » (Giovanni Battista Gazola ou Gazzola, noble véronais, né en 1757, mort en 1834, dont la collection de poissons fossiles du mont Bolca comptait quelque 1200 spécimens ; voir Gaudant 2011) mais, à notre connaissance, la collection de Gazola n’a rien à voir avec celle de Séguier (François Pugnière, communication personnelle, 25 janvier 2019 ; voir aussi Pugnière 2019).

20 [José Quer y Martínez (né en 1695 à Perpignan, dans le sud de la France ; mort en 1764), médecin et botaniste espagnol d’origine française. Il a étudié la médecine et la chirurgie dans sa ville natale de Perpignan, en mettant l’accent sur la botanique. Il s’est ensuite engagé dans l’armée, période pendant laquelle, en tant que chirurgien militaire, il a beaucoup voyagé en Espagne, en France, en Italie et en Afrique du Nord, a préparé des spécimens d’herbier et a collecté une grande quantité de graines et de plantes vivantes. Avec ces dernières, il a créé un jardin botanique en 1755, qui est devenu l’actuel Real Jardín Botánico de Madrid.]

21 [Ferdinand VI (né le 23 septembre 1713 à Madrid, mort le 10 août 1759 à Madrid), appelé le Sage (el Prudente) et le Juste (el Justo), roi d’Espagne du 9 juillet 1746 à sa mort en 1759, troisième souverain de la dynastie des Bourbons espagnols. Il était le quatrième fils du précédent monarque Philippe V et de sa première épouse Marie-Louise de Savoie. Il a fait des efforts sincères pour moderniser son pays, lançant un certain nombre de projets de réforme importants.]

22 [Flora Española ó historia de las plantas que se crían en España. Madrid : Joachin Ibarra, 1762-1764, 4 vol. : vol. 1, 1762, [44] + 402 + [2] p., xi pl. ; vol. 2, 1762, [16] + 303 p., xii-xliii pl. ; vol. 3, 1764, [12] + 436 p., lxxix pl. ; vol. 4, 1764, [4] + 471 p., lxvi pl. José Quer y Martínez n’a publié que quatre volumes avant sa mort, mais ce travail a été achevé par l’un de ses successeurs, Casimiro Gomez Ortega (né le 4 mars 1741 à Añover de Tajo, en Espagne, mort le 30 août 1818 à Madrid.]

23 [Jean-André Peyssonnel, voir Volume 3, leçon 20, notes 45, 59 et 62.]

24 [Abraham Trembley, voir Volume 2, leçon 15, note 61.]

25 [Casimiro Gómez de Ortega (né le 4 mars 1741 à Añover de Tajo, Espagne, mort le 30 août 1818 à Madrid), médecin et botaniste espagnol, premier professeur du Jardin botanique royal de Madrid. Sous Charles III d’Espagne, Gómez de Ortega a dirigé la création du Jardin botanique royal en tant que lieu, notamment, de collecte et d’étude des nouvelles espèces de plantes identifiées par les explorateurs européens. Gómez de Ortega a publié de nombreux ouvrages sur les plantes, notamment sur l’importance économique des plantes collectées lors des explorations de l’Amérique du Sud parrainées par l’Espagne. Il a complété la flore espagnole de José Quer y Martínez sous le titre Continuación de La flora española ó Historia de las plantas de España, que escribia don Joseph Quer… ordenada, suplida y publicada de órden del rey nuestro señor, y con encargo y direccion de su real protomedicato. Madrid: Joachin Ibarra, 1784, vol. 5: [4] + xxxii + 538 p., 9 pl.; vol. 6, [4] + 667 p., 14 pl.]

26 [John Ray (voir Volume 2, leçon 3, note 94), auteur des Observations topographical, moral and physiological made in a journey through part of the Low-Countries, Germany, Italy, and France, with a catalogue of plants not native of England, found spontaneously growing in those parts, and their virtues; whereunto is added a brief account of Francis Willughy Esq., his voyage through a great part of Spain. Londres : John Martyn, 1673, 2 part. en 1, xvi + 499 + [9] + 115 + [1] p.]

27 [Johann Jacob Dillenius, ou Dillen (né en 1684 à Darmstadt, mort le 2 avril 1747 à Oxford), botaniste allemand, a fait ses études à l’université de Giessen. En 1721, il s’installe en Angleterre où, en 1734, il est nommé professeur de botanique Sherardian à Oxford, conformément au testament du botaniste William Sherard (voir Volume 3, leçon 18, note 14), qui, à sa mort en 1728, a laissé à l’université 3 000 £ pour la dotation de la chaire, ainsi que sa bibliothèque et son herbier, le tout à la condition que Dillenius soit nommé premier professeur. Les manuscrits de Dillenius, ses livres, ses nombreux dessins et ses collections de plantes séchées ont été achetés par son successeur à Oxford, Humphry Waldo Sibthorp (né en 1713, mort en 1797), et sont finalement entrés en possession de l’université d’Oxford. Dillenius est mort à Oxford, d’apoplexie, en 1747.]

28 [Hortus Elthamensis, seu Plantarum rariorum, quas in horto suo Elthami in Cantio coluit vir ornatissimus et praestantissimus Jacobus Sherard… Guilielmi P.M. Frater, delineationes et descriptions quarum historia vel plane non, vel imperfect a rei herbariae scriptoribus (Londres : Sumptibus Auctoris, 1732, 2 vol. en 1, viii + 1-206 + [2] + 207-437 + [1] p., 324 pl., in-folio), un catalogue des plantes rares poussant à Eltham, Londres, dans la collection du frère cadet de Sherard, James (1666-1738), qui, après avoir fait fortune comme apothicaire, se consacra au jardinage et à la musique. Pour cet ouvrage, Dillenius a lui-même exécuté les 324 planches ; il a été décrit par Linné, qui a passé un mois avec lui à Oxford en 1736, et lui a ensuite dédié sa Critica botanica (voir Volume 2, leçon 18, note 56), comme opus botanicum quo absolutius mundus non vidit, « un ouvrage botanique dont le monde n’a pas vu de plus grande autorité. » Une deuxième édition de Hortus Elthamensis, une réédition sans le texte original mais avec un index des noms linnéens, a été publiée par Cornelium Haak, Leyde, en 1774.]

29 [John Hill, voir Volume 3, leçon 9, note 33, voir aussi Pietsch & Aili 2023, pp. 289-301.]

30 [The British herbal, an history of plants and trees, natives Britain, cultivated for use, or raised for beauty. Londres : T. Osborne & J. Shipton, 1756, [2] + 533 + [3] p., 75 pl.]

31 [William Hudson (né en 1730 à Kendal, en Angleterre, mort le 23 mai 1793 à Londres), botaniste et apothicaire britannique, né au White Lion Inn, à Kendal, et éduqué au lycée de Kendal et en apprentissage chez un apothicaire londonien. Il s’intéressait principalement aux plantes, mais également aux mollusques et aux insectes. De 1757 à 1768, il est sous-bibliothécaire résident du British Museum ; en 1761, il est élu membre de la Royal Society et, en 1791, il rejoint la Linnean Society nouvellement créée. En 1783, sa maison de Panton Street, à Londres, prend feu ; ses collections d’insectes, un grand nombre de ses plantes et des matériaux pour un ouvrage sur la faune anglaise sont détruits, et les occupants s’en sortent de justesse. Il est mort à Londres de paralysie le 23 mai 1793.]

32 [Flora anglica, exhibens plantas per Regnum Angliae sponte crescentes, distributas secundum systema sexuale : cum differentiis specierum, synonymis autorum, nominibus incolarum, solo locorum, tempore florendi, officinalibus pharmacopaeorum (Londres : J. Nourse & C. Moran, 1762, viii + [8] + 506 + [22] p.), que plusieurs critiques contemporains ont décrit comme « marquant l’établissement des principes linnéens de la botanique en Angleterre ». Une édition considérablement élargie de la Flora publiée par J. Norse, à Londres, parut en 1778 et une autre encore par R. Faulder, Wm. Otridge et d’autres, à Londres, en 1798.]

33 [Benjamin Stillingfleet (né en 1702 à Norfolk, mort en 1771), botaniste, traducteur et auteur anglais, né à Wood Norton, Norfolk, et éduqué à la Norwich School avant d’obtenir une licence au Trinity College de Cambridge en 1723. Il est peut-être mieux connu pour son ouvrage The Calendar of Flora, Swedish and English. Made in the year 1755 (1755), basé sur les observations de Théophraste. Il s’agit d’une formalisation précoce de l’étude de la phénologie des plantes, basée sur la promotion par Linné de l’idée de calendriers naturels. Elle avait pour but de montrer le déroulement des saisons, tel qu’il est manifesté par les périodes de floraison des différentes plantes, qui, dans chaque espèce, semblent être déterminées par une loi fixe de la nature.]

34 [Évêque de Worcester, chef du diocèse de Worcester de l’Église d’Angleterre dans la province de Canterbury, en Angleterre, ce titre remonte à la fondation du diocèse en l’an 680. Depuis lors et jusqu’au seizième siècle, les évêques étaient en pleine communion avec l’Église catholique romaine. Au cours de la Réforme, l’Église d’Angleterre s’est détachée de l’autorité du pape et de l’Église catholique romaine, d’abord temporairement, puis de façon plus permanente. Depuis la Réforme, l’évêque et le diocèse de Worcester font partie de l’Église d’Angleterre et de la Communion anglicane. L’évêque dont il est question ici est James Johnson (né en 1705 à Melford, Suffolk, mort le 28 novembre 1774 à Bath), un prélat anglais, successivement évêque de Gloucester (1752-1759) et de Worcester (1759-1774).]

35 [Amoenitates Academicae, titre d’une publication zoologique et botanique en plusieurs volumes (publiée de 1749 à 1790) constituée des mémoires des étudiants de Carl Linné, rédigés entre 1743 et 1776. Sept des dix volumes ont été publiés par Linné lui-même, tandis que les trois derniers ont été édités par Johann Christian von Schreber (né le 17 janvier 1739 à Weissensee, Thuringe, mort le 10 décembre 1810 à Erlangen), un naturaliste allemand qui a publié principalement sur les mammifères et les insectes, nommé professeur de materia medica à l’université d’Erlangen en 1769.]

36 [Miscellaneous tracts relating to natural history, husbandry, and physic. Londres: R. & J. Dodsley, S. Barker, & M. Cooper, 1759, xxx + [2] + 230 p.]

37 [Commelin, famille hollandaise d’origine française dont les membres les plus éminents étaient Jérôme, imprimeur, né à Douay, mort en 1598, qui embrassa le protestantisme, émigra à Genève, puis officia à Heidelberg comme bibliothécaire de Frédéric, électeur palatin, et y publia plusieurs éditions précieuses des pères grecs et latins ; Isaac, également imprimeur, né en 1598, mort en 1676, qui écrivit divers ouvrages historiques ; Jan, né en 1629, mort en 1692, et Caspar, né en 1667, mort en 1731, tous deux éminents botanistes. Pour en savoir plus sur les Commelin, voir Wijnands 1983.]

38 [Jan Commelin (né le 23 avril 1629 à Amsterdam, mort le 19 janvier 1692 à Amsterdam), botaniste, marchand et pharmacien néerlandais, oncle de Caspar Commelin ; expert en plantes exotiques, il a joué un rôle déterminant dans le développement de l’Hortus Medicus (plus tard Hortus Botanicus), alors un nouveau jardin botanique à Amsterdam. Il cultivait des plantes exotiques dans sa ferme près de Haarlem et a amassé une fortune en vendant des herbes et des médicaments aux apothicaires et aux hôpitaux d’Amsterdam et d’autres villes néerlandaises.]

39 [Catalogus plantarum indigenarum Hollandiae, cui praemissa Lamb. Bidloo dissertatio, de re herbaria. Amsterdam: Henr. & Viduam Theod. Boom, 1683, 82 + [2] + 115 p.]

40 [Caspar Commelin n’était pas le fils de Jan Commelin, mais plutôt son neveu.]

41 [Caspar Commelin (né le 14 octobre 1667 à Amsterdam, mort le 25 décembre 1731 à Amsterdam), botaniste néerlandais, fils du libraire, historien et éditeur Casparus Commelijn (né le 28 février 1636, mort le 15 mai 1693) et de sa première épouse, Margrieta Heydanus (née en 1639 à Rotterdam, morte en novembre 1669 à Amsterdam). Il s’inscrit le 12 septembre 1692 à Leyde comme étudiant en médecine et obtient son diplôme le 27 février 1694 avec une dissertation intitulée De lumbricis (« Sur les vers de terre », Leyde, 1694). Après avoir obtenu son diplôme, il retourne à Amsterdam où il est nommé au poste de botaniste à l’Hortus Botanicus. Caspar travaille sur les livres laissés inachevés par la mort de son oncle, Jan Commelin.]

42 [Horti medici Amstelaedamensis plantae rariores et exoticae ad vivum aeri incisae. Leyde: Frederic Haringh, 1706, [8] + 48 p., 48 pl. p., pl. gr.]

43 [L’Athenaeum Illustre, ou Amsterdamse Atheneum, était une « école illustre » parrainée par la ville, fondée dans l’ancienne chapelle Agnieten sur l’Oudezijds Voorburgwal 231 à Amsterdam. Bien qu’elle soit considérée comme le prédécesseur de l’université d’Amsterdam, il n’était pas possible d’y obtenir un diplôme et elle n’a été légalement reconnue pour les diplômes qu’en 1815. C’est en 1877 qu’elle a été reconnue pour les doctorats, et c’est cette même année que son nom a été changé en Gemeentelijke Universiteit van Amsterdam. Les professeurs étaient nommés par le conseil municipal et le maire d’Amsterdam était président du conseil d’administration. Cette situation est restée en place jusqu’en 1961, date à laquelle la responsabilité financière de l’école a été transférée au ministère de l’éducation nationale.]

44 [David de Gorter (né le 30 avril 1717, mort le 8 avril 1783), médecin et botaniste néerlandais, professeur à l’université de Harderwijk et médecin royal de l’impératrice Élisabeth de Russie. Il était membre de l’Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, de l’Académie royale des sciences de Suède et d’autres académies et sociétés savantes. À Harderwijk, Gorter s’est lié d’amitié avec le jeune Carl Linné, qui y était venu pour obtenir son doctorat. Plus tard, Linné lui rendit hommage en nommant un genre de plante Gorteria.]

45 [Johannes de Gorter, voir Volume 2, leçon 16, note 76.]

46 [Flora Belgica exhibens plantas per Foederatum Belgium crescents. Utrecht : Apud Abrahamum à Paddenburg, 1767, xxx + 418 + [2] p. ; l’une des premières flores à utiliser la nomenclature binomiale.]

47 [Celsius, une famille descendant du vicaire de la paroisse d’Ovanåker dans le comté de Gävleborg, en Suède, Nicolaus Magni Travillagaeus, plus tard Alptaneus (1577-1658). Son fils, le mathématicien et astronome Magnus Celsius, a pris le nom de Celsius qui était la forme latinisée du vicariat de son père et de sa maison d’enfance. Une branche de la famille a été anoblie le 9 novembre 1756, sous le nom de von Celse, les enfants d’Olof Celsius l’Ancien. La branche von Celse de la famille s’est éteinte en 1838 avec la mort du lieutenant-colonel Olof von Celse.]

48 [Bernouilli, une famille patricienne de marchands et de savants, remarquable pour avoir produit huit universitaires doués en mathématiques qui, à eux tous, ont contribué aux fondements des mathématiques appliquées et de la physique au début de la période moderne. Originaires d’Anvers, en Belgique, ils se sont installés à Bâle et ont obtenu la nationalité suisse en 1620. Le premier membre connu de la famille est Léon Bernoulli (mort en 1561), médecin à Anvers, qui faisait alors partie des Pays-Bas espagnols. Son fils, Jacob, a émigré à Francfort-sur-le-Main en 1570 pour échapper à la persécution espagnole des protestants. Le petit-fils de Jacob, un négociant en épices, également nommé Jacob, s’est installé à Bâle, en Suisse, en 1620, et a obtenu la citoyenneté bâloise en 1622. Son fils, Niklaus (Nicolaus, né en 1623, mort en 1708), l’arrière-arrière-petit-fils de Léon, a épousé Margarethe Schönauer. Nicolas a eu quatre fils, dont Johann et Hieronymus, qui sont respectivement à l’origine de la « grande » et de la « petite » branche de la famille.]

49 [Magnus Nicolai Celsius (né le 16 janvier 1621 à Alfta, Gävleborgs, Suède ; mort le 5 mai 1679 à Uppsala), astronome et mathématicien suédois, déchiffreur des runes sans nom (le point culminant du processus de simplification dans l’évolution des alphabets runiques). Il était le père d’Olof Celsius (voir la note 51, ci-dessous), de Nils Celsius et de Johan Celsius. Son petit-fils était Anders Celsius (voir note 58, ci-dessous).]

50 [Disputatio physica de plantis, une flore suédoise, l’une des trois thèses soutenues par Magnus Celsius à Uppsala en 1647, qui a conduit à l’obtention d’un doctorat en 1649 ; les autres titres étaient De aliquot Theorematibus Miscellaneis (1642) and De Cerebro Humano (1646).]

51 [Olof (Olaus) Celsius l’Ancien (né le 19 juillet 1670, mort le 24 juin 1756), botaniste, philologue et ecclésiastique suédois, professeur à l’université d’Uppsala, en Suède, et auteur d’un livre sur les plantes mentionnées dans la Bible (voir la note 54, ci-dessous) ; il a été le mentor du botaniste Carl Linné.]

52 [Samuel Bochart (né le 30 mai 1599 à Rouen, mort le 16 mai 1667 à Caen), bibliste protestant français, surtout connu pour son ouvrage en deux volumes Geographia Sacra seu Phaleg et Canaan (Caen : Petri Cardonelli, 1646, 2 vol. : vol. 1, [28] + pp. 1-360 + [28 p.] ; vol. 2, [20] + pp. 361-864 + [94] p.), qui a exercé une profonde influence sur l’interprétation biblique du dix-septième siècle.]

53 [Hierozoïcon, sive Bipartitum opus de animalibus S. Scripturae, cujus pars prior libris IV. De animalibus in genere, & de quadrapedibus viviparis & oviparis. pars posterior libris VI. De avibus, serpentibus, insectis, aquaticis, & fabulosis animalibus agit. Leyde : Cornelium Boutesteyn & Jordanum Luchtmans, 1692, [6] + 1094 + 91 p.]

54 [Hierobotanicon, sive de Plantis sacre scripturae, dissertations breves. Uppsala : Sumtu auctoris, 2 vol. : vol. 1 (pars prima), 1745, xvi + 572 p. ; vol. 2 (pars posterior), 1747, iv + 600 p.]

55 [« Plantarum circa Upsaliam sponte nascentium catalogus ». Acta Literaria et Scientiarum Sveciae, vol. 3, 1732, pp. 9-44. En plus de ce bref catalogue publié, Olof Celsius a laissé une collection de spécimens de plantes pressées qu’il a appelée « Flora Uplandica ». Il a commencé à collecter des plantes dans la province suédoise d’Uppland dans les années 1690. En 1730, alors que la phase de collecte de son travail était pratiquement terminée, il a rassemblé les spécimens dans quatre grands volumes reliés en cuir et les a offerts à la reine consort Ulrique-Éléonore (née le 23 janvier 1688, morte le 24 novembre 1741 ; reine de Suède du 5 décembre 1718 jusqu’à son abdication le 29 février 1720 en faveur de son mari Frédéric I). Le titre complet de la collection, dont deux ensembles sont connus (l’un à l’Université d’Uppsala et l’autre au Musée suédois d’histoire naturelle à Stockholm), est Olavi Celsii Flora Uplandica Sive Catalogus Plantarum quo Stirpes pleraeque per Uplandiam sponte nascentes enumerantur, et suis, secundum Clarrissimorum Botanicorum placita, classibus et appellationibus distinguentur. Avia Meleridum peragro loca. En plus d’être la plus ancienne collection de ce type dans la région, la collection est importante car Linné l’a utilisée comme source primaire pour son Species Plantarum (1753), point de départ de la dénomination binomiale des plantes.]

56 [Je n’ai pas été en mesure d’identifier cet addendum.]

57 [Anders Celsius (né le 27 novembre 1701 à Uppsala, mort le 25 avril 1744 à Uppsala), astronome, physicien et mathématicien suédois. Professeur d’astronomie à l’université d’Uppsala de 1730 à 1744, il voyage de 1732 à 1735 et visite d’importants observatoires en Allemagne, en Italie et en France. Il a fondé l’Observatoire astronomique d’Uppsala en 1741 et, en 1742, il a proposé l’échelle de température Celsius qui porte son nom.]

58 [Pierre Louis Moreau de Maupertuis, voir Volume 3, leçon 14, note 77.]

59 [Johann Dietrich Leopold (botaniste allemand, né le 10 février 1702 à Ulm, mort le 10 mars 1736 à Ulm), auteur de Deliciae sylvestres Florae Ulmensis, oder Verzeichniss deren Gewächsen, welche in des heil. röm. Reichs freie Stadt Ulm in Aeckern, Wiesen, Feldern, Wäldern, Wässern u. s. w. ungepflanzt zu wachsen pflegen ; nach dem Alphabet nebst ihren vornehmsten Benennungen, Ort und Zeit ihrer Blüthe zusammengetragen und auf öfteres Begehren zum Druck befördert. Ulm : Johann Conrad Wohler, 1728, [23] + 180 + [1] p.]

60 [Johann Georg Duvernoy (voir Volume 3, leçon 15, note 98), auteur du Designatio plantarum circa Tubingensem arcem florentium, cum 1. sede seu loco earum natali, 2. charactere generico et individuali, 3. virtutibus medicis probatissimis ; in usum scholae botanicae Tubingensis. Tübingen : Pflickius, 1722, 154 p.]

61 [Johann Jacob Dillenius (voir note 27, ci-dessus), auteur du Catalogus plantarum sponte circa Gissam nascentium, cum appendice, qua plantae post editum catalogum, circa & extra Gissam observatae recensentur, specierum novarum vel dubiarum descriptiones traduntur, genera plantarum nova figuris aeneis illustrata describuntur. Frankfurt am Main : Johann Maximilian à Sande, 1719, [15] + 240 + [34] + [12] + 290 p., 21 pl.]

62 [Albrecht von Haller (voir Volume 2, leçon 1, note 16), auteur de l’Historia stirpium indigenarum Helvetiae inchoate. Bern: Sumptibus Societatis typographicae, 1768, 3 vol., iii + 444 p.; lxiv + 323 p.; ii + 204 p.]