1 [Le chyle est un fluide corporel laiteux composé de lymphe et de graisses émulsionnées, ou d’acides gras libres, formé dans l’intestin grêle lors de la digestion d’aliments gras, et absorbé par des vaisseaux lymphatiques spécifiquement appelés lactaires.]
2 [René Joachim Henri Dutrochet (né le 14 novembre 1776 à Néons-sur-Creuse, dans le centre de la France, mort le 4 février 1847 à Paris), médecin, botaniste et physiologiste français, dont les publications scientifiques sont nombreuses et couvrent un large champ, mais ses travaux les plus remarquables concernent l’embryologie. Ses Recherches sur l’accroissement et la reproduction des végétaux, publiées à Paris en 1821, lui valurent cette année-là le prix de physiologie expérimentale de l’Académie française. En 1837, il a publié ses Mémoires pour servir à l’histoire anatomique et physiologique des végétaux et des animaux, une collection de tous ses articles les plus importants en biologie. Outre la description de la respiration, de la reproduction et de l’effet de la lumière sur les plantes, on lui attribue la découverte des cellules dans les plantes et la découverte effective du processus d’osmose. Ses premières recherches sur la voix ont introduit le premier concept moderne de mouvement des cordes vocales.]
3 [Endosmose, osmose au cours de laquelle le fluide traverse une membrane sélectivement perméable vers une région de plus forte concentration.]
4 [Tithymale ou Tithymalus, un genre d’euphorbes nord-américaines, principalement annuelles, qui est généralement inclus dans Euphorbia, un genre très vaste et diversifié de plantes à fleurs, connu pour la production d’une sève laiteuse (appelée « latex »), un puissant irritant qui a apparemment évolué pour dissuader les herbivores. En contact avec les muqueuses (les yeux, le nez, la bouche), elle peut produire une inflammation extrêmement douloureuse.]
5 [Chélidoine, nom commun des membres du genre Chelidonium, un petit groupe de plantes à fleurs de la famille des coquelicots, originaires d’Afrique du Nord et d’Eurasie, où elles sont très répandues, allant de l’Europe occidentale à l’Asie orientale. Il s’agit de plantes herbacées vivaces, aux feuilles alternes, fortement lobées et aux fleurs jaunes.]
6 [Radicule, la première partie d’une plantule (un embryon de plante en croissance) qui émerge de la graine pendant le processus de germination ; la racine embryonnaire de la plante, qui se développe vers le bas dans le sol, permettant à la graine d’aspirer l’eau et d’envoyer ses feuilles pour qu’elle puisse commencer sa photosynthèse.]
7 [Plumule, partie de l’embryon d’une graine qui se développe dans la pousse, portant les premières vraies feuilles d’une plante.]
8 [Cotylédon, la feuille primordiale (feuille de la graine) dans l’embryon des plantes supérieures. Lors de la germination, le cotylédon forme les premières feuilles embryonnaires d’une plantule. Le nombre de cotylédons présents est une caractéristique utilisée par les botanistes pour classer les plantes à fleurs (angiospermes). Les espèces possédant un seul cotylédon sont dites monocotylédones ; les plantes possédant deux feuilles embryonnaires sont dites dicotylédones (voir chapitre 3, notes 39 et 40).]
9 [Périsperme, une couche de tissu nutritif dans la graine de certaines plantes à fleurs qui est dérivée du nucelle et entoure l’embryon.]
10 [Péricarpe, la partie du fruit qui renferme les graines et qui se développe à partir de la paroi de l’ovaire.]
11 [Le fluide prolifique est le sperme, également appelé liquide séminal, un fluide organique qui contient normalement des spermatozoïdes. Il est sécrété par les gonades (glandes sexuelles) et d’autres organes sexuels des animaux mâles ou hermaphrodites et a pour fonction de féconder les ovules femelles. Chez l’homme, le liquide séminal contient plusieurs composants en plus des spermatozoïdes : les enzymes protéolytiques et autres ainsi que le fructose sont des éléments du liquide séminal qui favorisent la survie des spermatozoïdes et fournissent un milieu dans lequel ils peuvent se déplacer ou « nager ».]
12 [Sur les quelque 8,7 millions (à 1,3 million près) d’espèces d’organismes qui peuplent la planète, seules 300 000 environ sont des plantes ; see Mora et al. 2011.]
13 [Une référence de Magdeleine de Saint-Agy aux trois premiers (sur cinq) volumes de l’Histoire des sciences naturelles, depuis leur origine jusqu’à nos jours, chez tous les peuples connus, professée au Collège de France, par Georges Cuvier, complétée, rédigée, annotée et publiée par M. Magdeleine de Saint-Agy. Paris : Fortin, Masson & Cie, 1841, 3 vol., 441 + 558 + 342 p.]
14 [Cornelis Jacobszoon Drebbel, voir Volume 2, leçon 11, note 44.]
15 [Rudolph or Rudolf II, voir Volume 2, leçon 10, note 51.]
16 [Robert Hooke, voir Volume 2, leçon 12, note 66.]
17 [Société royale de Londres, voir Volume 2, leçon 8, note 96.]
18 [Sir Isaac Newton, voir Volume 2, leçon 11, note 37.]
19 [Micrographia, or some physiological descriptions of minute bodies made by magnifying glasses, with observations and inquiries thereupon. Londres : J. Martyn & J. Allestry, 1665, [18] + 246 + [10] p., voir Volume 2, leçon 18, note 9.]
20 [Thomas Henshaw, voir Volume 2, leçon 18, note 7.]
21 [Nehemiah Grew (né le 26 septembre 1641 dans le Warwickshire, mort le 25 mars 1712 à Londres), anatomiste et physiologiste anglais spécialiste des plantes, largement reconnu comme le père de l’anatomie végétale (notez que Cuvier a indiqué de manière incorrecte les dates de naissance et de décès de Grew).]
22 [An Idea of a Phytological History Propounded, Together with a Continuation of the Anatomy of Vegetables, Particularly Prosecuted Upon Roots, and an Account of the Vegetation of Roots, Grounded Chiefly Thereupon. Londres: Richard Chiswell, 1673, [22] + 144 + [32] p., 8 pl.]
23 [The Anatomy of Plants, with an Idea of a Philosophical History of Plants, and Several Other Lectures, Read Before the Royal Society. Londres : William Rawlins, 1682, 11 + 304 + [19] p., 83 pl. ; voir Volume 2, leçon 16, note 25.]
24 [Une traduction française par Louis Le Vasseur du premier ouvrage de Grew (voir la note 22, ci-dessus) a été publiée en 1675 (suivie d’une deuxième édition française en 1679), intitulée Anatomie des plantes, qui contient une description exacte de leurs parties & de leurs usages & qui fait voir comment elles se forment, & comment elles croissent (Paris : Lambert Roulland, 1675, in-duodecimo, frontispice, [24] + 215 + [12] p., 14 pl.) ; mais je n’ai pas été en mesure de retrouver une traduction par Le Vasseur de l’œuvre de Grew datant de 1715.]
25 [Pores corticaux ou stomates : minuscules ouvertures dans l’épiderme des feuilles, des tiges et d’autres organes des plantes vasculaires qui servent à contrôler les échanges gazeux.]
26 [Nicolas-Théodore de Saussure, voir Volume 2, leçon 18, note 17.]
27 [Augustin Pyramus de Candolle, voir Volume 2, leçon 18, note 18.]
28 [Michel-Louis Reneaume, voir Volume 2, leçon 18, note 19.]
29 [« Observations sur le suc nourricier des plantes ». Mémoires de mathématique et de physique de l’Académie royale des sciences, 28 juin 1707, pp. 276-289.]
30 [Charles Bonnet, voir Volume 3, leçon 2, note 6.]
31 [Recherches sur l’usage des feuilles dans les plantes, et sur quelques autres sujets relatifs à l’histoire de la végétation. Göttingen ; Leiden : Élie Luzac, 1754, viii + 343 p., 31 pl.]
32 [Marcello Malpighi, voir Volume 2, leçon 14, note 121.]
33 [Envoyé à la Société royale en 1671 et publié l’année suivante : Anatome plantarum. Cui subjungitur appendix iteratas & auctas ejusdem authoris de ovo incubato observationes continens, Londres : John Martyn, 1672, [4] + 15 + [5] + 82 + [2] + 20 p. ; la deuxième partie est parue en 1674 : Anatome plantarum pars altera. Londres, 1674, [8] + 93 + [3] p. Les deux volumes ont été réimprimés en 1675 et 1679, Londres : John Martyn, in-folio, chacun avec un frontispice allégorique finement gravé par Robert White.]
34 [Dans Opera omnia Malpighi, voir Volume 2, leçon 15, note 41.]
35 [Opera posthuma, éditée par Petrus Regis ; voir Volume 2, leçon 15, note 42.]
36 [Ludolph Christian Treviranus (né le 18 septembre 1779 à Brême ; mort le 6 mai 1864 à Bonn), botaniste allemand, frère cadet du naturaliste Gottfried Reinhold Treviranus (1776-1837). Il a travaillé principalement dans les domaines de l’anatomie et de la physiologie des plantes, puis s’est concentré sur les questions de taxonomie. Entre 1815 et 1828, il a publié des travaux remarquables sur la sexualité et l’embryologie des phanérogames (plantes qui produisent des graines plutôt que des spores). On lui attribue la découverte de l’espace intercellulaire dans le parenchyme des plantes.
37 [Sébastien Vaillant, voir Volume 2, leçon 18, note 31.]
38 [Thomas Millington (né en 1628 à Newbury, mort le 5 janvier 1703 ou 1704 à Gosfield), médecin anglais, a fait ses études à la Westminster School, puis en 1645 au Trinity College de Cambridge et ensuite à l’université d’Oxford. Il est élu fellow du All Souls College et devient docteur en médecine à Oxford le 9 juillet 1659. Il est nommé à la chaire de professeur Sedleian de philosophie naturelle en 1675, poste qu’il occupe à vie. Admis comme candidat au Collège des médecins en 1659, il devient membre du Collège royal des médecins en 1672. La légende veut qu’il se soit lancé dans une conversation avec Nehemiah Grew selon laquelle l’étamine sert d’organe mâle pour la production de la graine. Grew répondit immédiatement qu’il était de la même opinion, donna quelques raisons et répondit à certaines objections qui pouvaient être faites à ce sujet. Grew approfondit cette idée et découvrit que les étamines et leurs thèques sont des organes sexuels mâles tandis que les pistils représentent les organes femelles. Ces idées ont été publiées par Grew dans son Anatomy of Plants en 1682 (voir la note 23, ci-dessus), qui est aujourd’hui considéré comme une étape majeure dans le développement de la science botanique. Pour en savoir plus sur Millington et la sexualité des plantes, voir Bennett 1875.]
39 [Giovanni Girolamo Sbaraglia (né le 28 octobre 1641 à Bologne, mort le 8 juin 1710 à Bologne), médecin et anatomiste italien, professeur de philosophie et de médecine à l’université de Bologne, auteur de Oculorum et mentis vigiliae ad distinguendum studium anatomicum, et ad praxin medicam dirigendam, accedit Mantissa subsidiaria de vi indicationis à parte, et de usu microscopii. Bologne : Petri-Mariae Monti, 1704, xlviii + 700 p.]
40 [Giovanni-Battista Trionfetti (né en 1658 - mort en 1708), naturaliste italien, formé à Bologne, conservateur du jardin botanique de la Sapienza de Rome et auteur de Observationes de ortu ac vegetatione plantarum, cum novarum stirpium historia iconibus illustrate. Rome : Dominicus Antonius Hercules, 1685, [6] + 106 p., 17 pl. ; en plus de mener l’attaque contre la théorie de Malpighi sur la préformation du vivant dans la graine végétale ou l’œuf animal, il a soutenu l’idée de la génération spontanée des prétendus « organismes imparfaits ».]
41 [Bernard Le Bovier de Fontenelle, voir Volume 2, leçon 12, note 126.]
42 [Antonie Philips van Leeuwenhoek, voir Volume 2, leçon 15, note 14.]
43 [Sur les monocotylédones et les dicotylédones, voir chapitre 3, notes 39 et 40.]
44 [Claude Perrault, voir Volume 2, leçon 12, note 113.]
45 [Denis Dodart, voir Volume 2, leçon 12, note 120.]
46 [Mémoires pour servir à l’histoire des plantes. Paris : Sebastien Mabre-Cramoisy à l’Imprimerie Royale, 1676, [4] + 131 + [1] p., 39 pl.]
47 [René Joachim Henri Dutrochet, voir Volume 2, leçon 7, note 110.]
48 [L’agent immédiat du mouvement vital dévoilé dans sa nature et dans son mode d’action chez les végétaux et chez les animaux. Paris : Dentu, 1826, viii + 9-228 p.]
49 [Edme Mariotte, voir Volume 2, leçon 18, note 47.]
50 [Premier Essay de la Végétation des Plantes. Paris: Estienne Michallet, 1679, [4] + 179 p.]
51 [John Woodward, voir Volume 2, leçon 18, note 48.]
52 [Jan Baptist van Helmont, voir Volume 2, leçon 10, note 66.]
53 [Vegetable Staticks: Or, An Account of Some Statical Experiments on the Sap in Vegetables: being an Essay Towards a Natural History of Vegetation, Also, a Specimen of an Attempt to Analyse the Air, by a Great Variety of Chymio-statical Experiments; Which Were Read at Several Meetings Before the Royal Society. Londres : W. & J. Innys ; T. Woodward, [6] + vii + [2] + 376 p. Sur Stephen Hales, voir Volume 2, leçon 13, note 87.]
54 [Augusta de Saxe-Gotha-Altenbourg (née le 30 novembre 1719 à Gotha, duché de Saxe-Gotha-Altenbourg, morte le 8 février 1772 à Londres), princesse de Galles par mariage avec Frédéric, prince de Galles (1707-1751). Elle fut l’une des quatre princesses de Galles qui ne devinrent jamais reine consort, puisque son fils aîné succéda à son beau-père en tant que Georges III du Royaume-Uni en 1760 plutôt que son époux, qui était mort neuf ans plus tôt. Augusta était régente présumée de la Grande-Bretagne en cas de régence entre le décès de son époux en 1751 et la majorité de son fils en 1756, bien qu’en l’occurrence son beau-père, Georges II, ait vécu jusqu’en 1760. Hales devint clerc du cabinet de la princesse en 1751 et fut ensuite nommé aumônier de celle-ci et de son fils, le futur Georges III.]
55 [Les chanoines de Windsor, le corps ecclésiastique de la chapelle Saint-Georges au château de Windsor. Bien que la famille royale ait offert à Hales le canonicat de Windsor, il a conservé un ministère actif à Teddington jusqu’à sa mort le 4 janvier 1761.]
56 [Hales 1727, voir note 53, ci-dessus.]
57 [La Statique des végétaux et l’analyse de l’air. Expériences nouvelles lues à la Société Royale de Londres… Ouvrage traduit de l’Anglois, par M. De Buffon, de l’Académie Royale des Sciences. Paris : Debure l’aîné, 1735, xviii + [8] + 408 p. Sur Buffon, voir Volume 1, leçon 7, note 39 ; Volume 2, leçon 4, note 57]
58 [« Théophraste rapporte aussi comment on parvenait à faire fructifier les dattiers femelles ; il dit qu’il suffisait d’agiter sur eux des branches de dattiers mâles. Ce fait aurai dû le conduire à la découverte des sexes dans les plantes ; cependant, il n’en eut aucune idée, bien que souvent il applique aux arbres les termes de mâle e de femelle » (voir Volume 1, page 314) ; « Les anciens avaient quelque pressentiment de la physiologie végétale ; ils savaient que certaines plantes ne pouvaient se reproduire qu’avec le concours d’une autre plante ; mais ils étaient loin de la théorie des sexes que nous appliquons maintenant à tous les végétaux, les cryptogames exceptés ; ils n’avaient aucune idée nette du vrai mode de fécondation des plantes » (voir Volume 1, page 566).]
59 [Sur les cryptogames, voir chapitre 3, note 38.]
60 [Sur Millington et sa discussion avec Grew, voir la note 38 ci-dessus.]
61 [Jacob Bobart le Jeune (né le 2 août 1641 à Oxford ; mort le 28 décembre 1719), botaniste anglais, fils cadet de Jacob Bobart (voir la note 62 ci-dessous). Il succéda à son père en tant que surintendant du jardin botanique d’Oxford et, à la mort de Robert Morison en 1683, enseigna en tant que professeur de botanique. En 1699, il publia la troisième partie de l’Historia Plantarum de Morison (voir la note 64 ci-dessous), la deuxième ayant été publiée du vivant de l’écrivain en 1680, tandis que la première ne fut jamais imprimée.]
62 [Jacob Bobart l’Ancien (né en 1599 à Brunswick, mort le 4 février 1680 à Oxford), premier jardinier en chef du jardin botanique d’Oxford ; voir Volume 2, leçon 18, note 22.]
63 [Henry Danvers, premier comte de Danby (né le 25 juin 1573 à Dauntsey, Wiltshire ; mort le 29 janvier 1644 en Oxfordshire), un soldat anglais qui fut mis hors-la-loi après un meurtre, mais qui regagna les faveurs des autorités et devint chevalier de la Jarretière.]
64 [Robert Morison (voir Volume 2, leçon 18, note 57), auteur de Historia plantarum, species hactenus editas aliasque insuper multas noviter inventas & descriptas complectens, in qua agitur primo de plantis in genere, earumque partibus accidentibus & differentiis. Londres : Henricum Faithorne, 1686-1704, 3 vol., in-folio ; L’édition de Bobart, qui ne comprend que la troisième partie de l’œuvre de Morison, est intitulée Plantarum Historiae Universalis Oxoniensis pars tertia seu herbarum distributio nova, per tabulas cognationis & affinitatis ex libro naturae observata & detecta. Oxford : Theatro Sheldoniano, 1699, [xii] + 657 + [12] p., 166 pl., in-folio.]
65 [Sur Lychnis dioica, le compagnon rouge, voir Volume 2, leçon 18, note 23.]
66 [John Ray, voir Volume 2, leçon 3, note 94.]
67 [Historia plantarum, species hactenus editas aliasque insuper multas noviter inventas & descriptas complectens. Londres : Typis Mariae Clark, prostant apud Henricum Faithorne & Joannem Kersey, 1686, vol. 1, [24] + 983 p.]
68 [La théorie de la sexualité des plantes, que Ray avait proposée dans son Historia plantarum (voir la note 67 ci-dessus), paru en 1686, appartient donc aux Anglais et c’est une erreur de créditer Rudolf Jakob Camerarius (voir Volume 2, leçon 18, note 25), un professeur de Tübingen, de cette découverte ; il en a simplement parlé dans une thèse sur le sexe des plantes qu’il a soutenue en 1694. On attribue cependant à Camerarius le mérite d’avoir ajouté de nouvelles preuves, grâce à ses expériences sur le chanvre. Il a isolé des plantes individuelles qui n’avaient que des pistils. Ainsi, soustraites à l’action de l’étamine, il n’y a pas eu de pollinisation ; leurs graines n’ont pas germé.]
69 [De sexu plantarum epistola, voir Volume 2, leçon 18, note 25.]
70 [Dissertatio de convenientia plantarum in fructificatione et viribus. Tübingen : typis Joh. Conradi Reisi, 1699, 16 p., in-quarto.]
71 [Augustin Pyramus de Candolle, voir Volume 2, leçon 18, note 18.]
72 [Paolo Silvio Boccone, voir Volume 2, leçon 12, note 107.]
73 [Museo di plante rare della Sicilia, Malta, Corsica, Italia, Piemonte, e Germania… con l’Appendix ad libros de plantis Andreae Caesalpini, e varie osservazioni curiose con sue figure in rame. Venise : Io. Baptista Zuccato, 1697, [7] + 196 p., 130 pl.]
74 [Joseph Pitton de Tournefort, voir Volume 2, leçon 13, note 31.]
75 [Johann Heinrich Burckhard, voir Volume 2, leçon 18, note 27.]
76 [Epistola ad illustrem & excellentissimum virum dominee godofredvm gvilielmvm Leibnitivm, polyhistorem Consummatissimum, qua characterem plantarum naturalem nec a radicibus, nec ab aliis plantarum partibus, minus essentialibus, pluribus discriminandi capitibus constitutis, peti posse ostendit, simulq [ue] in comparationem plantarum, quam partes earum genital suppeditant, paucis inquirit Jo. Henry VIII. Burckhard, Med. Doct. Göttingen: Niedersächsische Staats- und Universitätsbibliothek Göttingen, 1702, 32 p., in-quarto. Sur Gottfried Wilhelm Leibniz, voir Volume 1, leçon 6, note 22.]
77 [Le célèbre « système sexuel » de Linné, voir chapitre 3, note 10.]
78 [Lorenz Heister, voir Volume 3, leçon 14, note 30.]
79 [Lorsque Linné publie pour la première fois ses idées sur son système sexuel dans Systema naturae (1735) et les affine dans Fundamenta botanica (1736), Genera plantarum (1737) et Critica botanica (1737), il est sévèrement critiqué par Christian Gottlieb Ludwig (1709-1773, médecin allemand, professeur de médecine à Leipzig), Johann Georg Siegesbeck (1686-1755, botaniste germano-prussien, docteur en médecine à Wittenberg) et Lorenz Heister, le plus important d’entre eux.]
80 [Sébastien Vaillant, auteur du Discours sur la structure des fleurs, leurs différences et l’usage de leurs parties. Leyde : Pierre van der Aa, 1718, 55 p., in-4°. Sur Vaillant, voir Volume 2, leçon 18, note 31.]
81 [Louis, duc de Bourgogne et plus tard Dauphin de France, voir Volume 3, leçon 20, note 55.]
82 [Guy-Crescent Fagon, voir Volume 2, leçon 18, note 87.]
83 [Antoine de Jussieu, voir Volume 3, leçon 10, note 30.]
84 [Botanicon Parisiense ; ou, Dénombrement par ordre alphabétique des plantes, qui se trouvent aux environs de Paris, avec plusieurs descriptions des plantes, leurs synonymes, le tems de fleurir & de grainer et une critique des auteurs de botanique par feu Monsieur Sébastien Vaillant, Leyde : Jean & Herman Verbeek ; Amsterdam : Balthazar Lakeman, 1727, [29] + xii + carte + 206 + [10] p., 33 pl.]
85 [voir note 80, ci-dessus.]
86 [Pariétaire, Parietaria officinalis, une plante de la famille des orties que l’on voit souvent pousser sur les vieux murs et dans les zones sèches et pierreuses, utilisée pour soigner la rétention d’eau, la constipation et la toux, ainsi que divers troubles des voies urinaires, notamment les infections urinaires, les douleurs rénales et les calculs rénaux.]
87 [Aura seminalis, une référence au pouvoir imaginaire de l’ovaire des plantes, comme l’utérus des animaux, d’absorber ou d’aspirer un fluide, qu’il communique à l’ovule ou au germe ; l’action par laquelle l’ovaire attire à lui soit la graine, soit la vapeur qui en découle (aura seminalis), et qui est appelée absorption pollinique chez les plantes et imprégnation chez les animaux.]
88 [Claude-Joseph Geoffroy (né le 8 août 1685 à Paris, mort le 9 mars 1752 à Paris), apothicaire et chimiste français, connu sous le nom de Geoffroy le Jeune pour le distinguer de son frère, Étienne François Geoffroy (1672-1731, voir Volume 2, leçon 13, note 21). Doté d’une connaissance considérable de la botanique, il se consacre surtout à l’étude des huiles essentielles des plantes. En 1703, il devient maître apothicaire et, de 1704 à 1705, il effectue des excursions scientifiques dans le sud de la France. Il étudie ensuite la botanique auprès de Joseph Pitton de Tournefort (1707). En 1708, à la mort de son père, il prend en charge la pharmacie familiale. En mai 1711, il est élu membre de l’Académie royale des sciences. De 1707 à 1751, il publie de nombreux articles dans la revue Histoire et Mémoires de l’Académie royale des sciences.]
89 [« Observations sur la végétation des truffes ». Mémoires de mathématique et de physique de l’Académie royale des sciences, 1711 [publié en 1714], pp. 23-35.]
90 [Patrick Blair, voir Volume 3, leçon 15, note 117.]
91 [Botanick essays. In two parts: the first containing, The Structure of the Flowers, and the Fructification of Plants, with their various Distributions into Method; and the second, The Generation of Plants, with their Sexes and Manner of impregnating the Seed; Also concerning the Animalcula in Semine Masculino. Together with The Nourishment of Plants, and Circulation of the Sap in all Seasons, analogous to that of the Blood in Animals. With Many Curious Remarks, and several Discoveries and Improvements. Adorned with Figures. Londres : William & John Innys, 1720, xxxiv + 414 p.]
92 [Giulio Pontedera (né le 7 mai 1688, mort le 3 septembre 1757), botaniste italien d’origine toscane. Il fut professeur de botanique à Padoue et directeur du jardin botanique de cette ville. Bien qu’il ait rejeté le système sexuel de classification des plantes de Carl Linné, il est resté un correspondant et Linné lui a rendu hommage avec le nom Pontederia, un genre de plantes aquatiques tristyles, endémique aux Amériques, distribué du Canada à l’Argentine, où il se trouve dans les eaux peu profondes ou sur la boue.]
93 [Anthologia, sive, De floris natura libri tres, plurimis inventis, observationibusque ac aeneis tabulis ornati. Accedunt eiusdem dissertationes XI ex iis, quas habuit in horto publico Patavino anno 1719, quibus res botanica, & subinde etiam medica illustratur, Padoue : Joannem Manfré, 1720, [18] + 296 + [28] p., 12 feuil. pliées de pl.]
94 [Sponsalia plantarum, quae, cum consensu Ampl. Facult. Medicae in Regia Acad. Upsaliensi, sub praesidio viri celeberrimi et experientissimi, D. D. Caroli Linnaei… publico bonorum examini submittit Johannes Gustavus Wahlbom, Calmariensis, in Audit. Carol. Majori die Junii Anni MDCCXLVI. Horis, ante meridiem consuetis. [Dissertation linnéenne n° 12, Sur la différenciation des sexes chez les plantes, soutenue en juin 1746 par Johan Gustaf Wahlbom]. Stockholm : Laurentii Salvii, 1746, [6] + [7] + 8-60 + [2] p., 1 pl.]
95 [Joseph Gottlieb Koelreuter (voir Volume 2, leçon 18, note 33), author of Vorlaufige Nachricht von einigen das Geschlecht der Pflanzen betreffenden Versuchen und Beobachtungen. Leipzig : In der Gleditschischen Handlung, 1761, [6] + 50 p.]
96 [Jean-Étienne Guettard (né le 22 septembre 1715 à Étampes, mort le 7 janvier 1786 à Paris), naturaliste et minéralogiste français, qui, tout jeune, acquit la connaissance des plantes auprès de son grand-père apothicaire. Plus tard, après avoir obtenu son diplôme de docteur en médecine, il a poursuivi l’étude de la botanique dans diverses régions de France et d’autres pays, en s’intéressant aux rapports entre la distribution des plantes et celle des sols et des sous-sols. C’est ainsi que son attention s’est portée sur les roches et les minéraux. En 1746, il publia un mémoire sur la distribution des roches et des minéraux, consignant ses observations sur une carte, ce qui fut à l’origine de la constitution des cartes géologiques. Il fit également des observations sur la dégradation des montagnes par la pluie, les rivières et les mers, et fut le premier à constater l’existence d’anciens volcans en Auvergne.]
97 [René Antoine Ferchault de Réaumur, voir Volume 2, leçon 16, note 31.]
98 [Antoine de Jussieu, voir note 83, ci-dessus.]
99 [Observations sur les plantes. Paris : Durand, 1747, 2 vol. in-duodecimo, [6] + xliii + [27] + 302 + [20] p., 4 pl. ; [2] + 464 + [24] p., 4 pl.]
