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Illusion de la dialectique et dialectique de l’illusion

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Jean-Michel Charrue

II. Deuxième partie

I. Platon

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Extrait du texte

I. Introduction

Lorsqu’il aborde 135c Parménide tire, certes, les conclusions de la première partie et pose les jalons des perspectives à venir.

En sorte que, tout autant qu’un intermède final, le morceau qui commence en 135c peut être considéré comme une annonce de ce qui va suivre, et ce, dès les perspectives annoncées d’un exercice (γυμνασία) qu’on ne saurait considérer comme une dialectique de moindre envergure, puisqu’il fera partie de cette éducation nécessaire, et que dégrader l’exercice serait en même temps un désaveu de la paideia, ce qu’il ne saurait être question d’envisager.

On aurait donc tort de croire que le logos qui commence n’est pas un logos dialectique, sous prétexte que le mot διαλεκτική n’est pas prononcé, à partir de 137c ; le mot vient de l’être en 135c 2 : ce serait là anéantir la vertu même de la dialectique : τοῦ διαλέγεσθαι δύναμις.

La dialectique n’était qu’un achèvement du logos, et le logos qui s’annonce là est un logos d’un nouveau type dont il faut con...

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