1 Parm. 132 d.

2 J. Wahl, Étude sur le Parménide de Platon, 1926, p. 19, puis p. 38 parle d’une montée vers l’intelligible, en renvoyant à Proclus, p. 70 note « qu’avec la méthode des hypothèses, on arrive au-dessus des hypothèses, mais, p. 71 remarque pourtant que le procédé n’est pas un de ceux de la République ». Proclus, Commentaire sur le Parménide, V, 1033 renverra à Rép. VI, 510b pour faire l’équivalence entre l’Un et le Bien anhypotheton ; et, dès I, 648, G. Morrow p. 40, il notait l’identité des deux dialectiques de la République et du Parménide. L. Lugarini, L’unità dell’ idea nel Parmenide, Acme 4, 1951, p. 347 et suiv. a donné l’une des meilleures expressions de cette position, en essayant de prouver l’application du τῶν ὑποθέσεων ἀνωτέρω ἐκβαίνειν de Rép. 511a à l’ensemble de la première partie ; cf. p. 557 n. 14 à propos de l’anairesis ou rejet des hypothèses.

3 Cf. J. Sallis, Being and logos, 1996 p. 177 ; cf. p. 135 pour l’apodeixis dans le Phèdre, et Parm 136e 3.

4 Ce qu’avait bien souligné E. Dupréel, La Légende socratique et les sources de Platon, 1922, p. 74.

5 Cf. E. Dupréel, ibid.

6 Cf. C. Rowe, La data relativa del Fedro, Understanding the Phaedrus, Symposium platonicum, 1992, p. 33 et L. Brandwood, The Dating of Plato’s Work by the Stylistic Method, an Historical and Critical Survey, 1976.

7 Phèdre, 266b.

8 Cf. B. Parain, Essai sur le logos platonicien, 1942, p. 92-93.

9 Parm. 136c 6.

10 Parm. 136e 2.

11 R. Marten, Der Logos der Dialektik, 1965, p. 157 : « De l’audace (τολμᾶν et aussi κινδυνεύειν) se trouve un deuxième trait de la dialectique platonicienne. En quoi la dialectique platonicienne est-elle un discours téméraire ? »

12 Parm. 136d 1 et 137d 7

13 L. Robin, La Pensée grecque, p. 179 ; cf. B. Parain, op. cit., p. 64.

14 Cf. Phédon 100a, cité par B. Parain, op. cit., p. 65 ; cf. encore J. Sallis, Being and Logos, 1996, p. 18 citant L. Strauss, City and man, 1964, p. 59, et notait : « pour les Grecs les deux notions (logos et ergon) étaient opposées ».

15 Phèdre 262a 5-7.

16 Phèdre 272e-273a.

17 Parm. 135c 2

18 Théétète 155d.

19 J. Sallis, op. cit., p. 25.

20 B. Parain, op. cit., p. 29, lequel ajoute « pour fonder métaphysiquement la possibilité de l’erreur ».

21 Parm. 135d.

22 Phèdre 249c.

23 Diogène Laërce, Vie et doctrine des philosophes, I, 1965, p. 180 ; la récente traduction de L. Brisson, Diogène Laërce, 1999, p. 430, met « universel « plutôt que « général » ; le sens malgré tout est conservé.

24 Ménon 72c d, J. Sallis, op. cit., p. 69 renvoie aux passages du Ménon, 71e-74b, puis 74b-77b, p. 68-75.

25 Proclus, Commentaire sur le Parménide, V, 977-1038, G. Morrow, op. cit., p. 332- 384.

26 Toutefois R. Robinson, Plato’s Parmenides, Classical philology, 37, 1942, p. 181- 186, cf. à ce sujet la critique de W. G. Runciman, Plato’s Parmenides, 1959, p. 168 ; A. Philonenko, Leçons platoniciennes, 1997, p. 440.

27 Parm. 136a 5, c’est ainsi qu’A. Diès traduit συμβαίνειν.

28 Tr. L. Brisson, op. cit., p. 112.

29 A. I Crombie, An examination of Plato’s doctrine, 1963, II, p. 351.

30 H. L. Sinaiko, Love, knowledge and discourse in Plato, dialog and dialectic in Phaedrus, Republic, Parmenides, 1965, p. 237.

31 B. Parain, op. cit., p. 119, et citation de Parm. 135 e 3-4.

32 Phédon 99c 5.

33 Ce que note B. Parain, op. cit., p. 51.

34 P. Natorp, Platos Ideenlehre, 1921, c. 7, p. 215 et suiv. le croyait.

35 C’est la position d’ A. Séguy-Duclos, Le Parménide de Platon, ou le jeu des hypothèses, 1998 qui retrouvera l’idée par exemple dans la 4^e hypothèse, cf. p. 99-111, « reprise de la théorie des idées ».

36 Parm. 135c 2.

37 A. Diès, Parménide, p. 68.

38 L. Brisson, op. cit., p. 110.

39 Proclus, Commentaire sur le Parménide I, 630-635, G. Morrow, 1987, p. 29-32 classe les interprétations logiques en deux catégories : aporétique et gymnastique, avec un renvoi du traducteur, pour la première à Albinus, Isagogé, ou encore à Thrasylle, Diogène Laërce III, 58, p. 29 et 30, n. 14 et 17.

40 Parm. 161a 2-4.

41 G. E. L. Owen, Note on Ryle’s Plato, dans Logic, science and dialectic, 1986, p. 97.

42 F. M. Cornford, Plato and Parmenides, 1939, p. 219.

43 R. P. Hägler, Platons Parmenides, 1983, p. 198 et 201.

44 C. Ramnoux, Parménide, 1979, p. 69.

45 Cratyle, 426d.

46 Théétète 201e et 202b.

47 Cf. A. M. Thornton, Logos phrase et logos texte chez Platon et Aristote, dans Philosophie de langage et grammaire dans l’Antiquité, 1986, p. 167, et le rapprochement entre Théétète 202b 4-5 et Cratyle 431 b 5 : εἰ δὲ ῥήματα καὶ ὀνόματα ἔστιν οὕτω τιθέναι, ἀνάγκη καὶ λόγους· λόγοι γάρ που, ὡς ἐγᾦμαι, ἡ τούτων σύνθεσίς ἐστιν· s’il est possible d’imposer ainsi verbes et noms, nécessairement on pourra le faire avec des énoncés ».

48 L. J. Eslick, The platonic dialectic of non being, New Scholasticism, 29, 1955, p. 39.

49 Parm. 135e 3-4.

50 Ce que note G. Vlastos, Plato’s testimony concerning Zeno of Elea, Journal of hellenic studies, 95, 1975, p. 44.

51 Phèdre 261d.

52 Parménide, Poème, fgt. 2, 3.

53 J. Bollack, Empédocle, 1965, III, p. 143 ; ce à quoi nous ajouterons, pour notre part : n’y-a t-il pas absence de sujet, comme entrée dans un objectivisme (celui de la logique) ?

54 Parménide, Poème, 7. 5-6 : Πολύδηριν ἔλεγχον ἐξ ἐμέθεν ῥηθέντα.

55 Parménide, Poème, Fgt 1, 3 traduction de εἰδότα φῶτα cf. L. Couloubaritsis, Mythe et philosophie chez Parménide, 1990 p. 369.

56 L. Couloubaritsis, op. cit., p. 165-192.

57 J. Beaufret, Lecture de Parménide, dans Dialogue avec Heidegger, I, 1973, p. 58.

58 Parménide, Poème, fgt 1, 31. 4

59 Parménide, Poème, fgt 8, 52 et suiv., cf. C. Ramnoux, op. cit., p. 127-130 ; et Études présocratiques II, 1983, p. 56 : « Parménide a distingué deux niveaux : le discours de l’être en vérité, le discours du monde ou illusion ».

60 A. M ourelatos, The Route of Parmenides, 1970, p. 70 ; pour la critique : L. Couloubaritsis, op. cit., p. 173 ; C. Ramnoux, Parménide, 1979, p. 72 qui parle de ces « logiques archaïques » ; D. Gallop, Is and is not, The Monist, 62, 1979, p. 78.

61 Cf. L. Couloubaritsis, op. cit., p. 258.

62 Cf. Berel LANG, Presentation and representation, Philosophical Forum 4, 1972, p. 224.

63 F. D. E. Schleiermacher, Über der Philosophie Platons, éd. Hambourg, 1996, Einleitung I, 1804-1828, p. 28-29 : « Pour lire les œuvres particulières de Platon, les meilleurs interprètes relient aisément ensemble le contenu et la forme, comme s’il s’agissait d’un tout ».

64 J. Laborderie, La forme du dialogue platonicien de la maturité, Informations littéraires 12, 1960, p. 65.

65 Cf. L. Moulinier, Dans quelle mesure les dialogues sont-ils des pièces de théâtre ? Dionisio, 41, 1967, p. 186.

66 Cf. Lecture et écriture dans la civilisation hellénique, revue de Synthèse, 83-84, Janv.- Juin 1976, p. 242 et suiv.

67 Parm. 135c 8.

68 Parm. 135d 1.

69 Cf. les deux thèses : J. Laborderie, Le Dialogue platonicien de maturité, 1978, p. 61, celle de K. Joël et de Zeller.

70 J. Laborderie, op. cit., p. 64 citant Bruns.

71 Phèdre 262a.

72 Parm. 135d 7.

73 J. Stenzel, Studien zur Entwicklung der Platonischen Dialektik von Sokrates zu Aristoteles, 1931, p. 123-142 : « Literarische Form und philosophischer Gehalt des platonischen Dialoges. »

74 Cf. G. H. Billings, The art of transition in Plato, 1920.

75 J. J. Alrivie, Les prologues du Parménide et du Théétète, RMM, 76, 1971 : « les protagonistes de nos prologues se rencontrent dans l’espace, dans cette partie de la Cité qui en est le cœur, l’agora, dans le Parménide, c’est Athènes, la cité d’Athéna où la pensée est déesse, ce qui se redouble… c’est à l’occasion des panathénées ».

76 Parm. 135c 8-d 2.

77 Parm. 127c 2.

78 Parm. 135 d 2

79 E. Zeller, La philosophie des grecs, I, tr. fr. sous la dir. d’E. Boutroux de M. Belot, 1884, p. 111.

80 Cf. E. Dupréel, op. cit., 1922, p. 63-100, le thème kata brachu dialegesthai. Ch. Kahn, Plato and the socratic dialogue, 1996, p. 120 note « que les sophistes préféraient les longs discours ».

81 E. Zeller, op. cit., p. 122.

82 Xénophon, Mémorables, tr. E. Chambry, 1967, p. 406 ; et pour ci-après note des traducteurs, n. 372, p. 435.

83 G. Vlastos, Socrates, Ironist, and moral philosopher, 1991, p. 46-47 pose comme dialogues élenctiques : Apologie, Charmide, Criton, Euthyphron, Gorgias, Hippias, Ion, Lachès, Protagoras, République I ; le Parménide rangé parmi les dialogues de la période moyenne ; cf. Proceedings of the british academy, LXXV, 1988, p. 89-111.

84 G. Vlastos, The Socratic elenchus : method is all, Socratic studies, Cambridge 1994, p. 11.

85 G. Vlastos, ibid., p. 12.

86 Ménon 87b 2 ; nous y reviendrons plus loin.

87 Cf. par ex. G. Vlastos, Socrates, ironist and moral philosopher, 1991, elenchus and mathematics, p. 107-130.

88 Protagoras, 358e 4.

89 Gorgias 473b 10-11.

90 Criton 47d 1.

91 Cf. Ch. Kahn, op. cit., p. 104.

92 Ch. Kahn, The virtue of aporia, op. cit., p. 179 : « que c’est ce que disent la plupart des études », cf. p. 98.

93 Cf. G. Vlastos, The socratic elenchos, Socratic studies, 1994, p. 24 et 27.

94 G. Vlastos, op. cit., p. 16.

95 Cf. Ch Kahn, op. cit., p. 137-142, « the positive fonction of the elenchos ».

96 Aristote, Réfutations sophistiques, 34, 183, 1-10.

97 Xénophon, Mémorables, IV, 4, traduction citée, p. 398-399 cite, de son côté précisément un entretien de Socrate avec Hippias sur la justice.

98 Xénophon, Mémorables, IV, 6 ; nous reprenons l’intitulé de la traduction d’E. Chambry, p. 406-407.

99 G. Vlastos, Socratic studies : « l’épagogé a été faussement traduite par induction (Socrate faisait appel à l’expérience), doit être conçue comme une déduction ; du fait de son intégration dans le raisonnement dialectique. »

100 Aristote, Métaphysique, A, 987b, tr. Tricot.

101 E. Zeller, op. cit., p. 105-106.

102 Cf. à ce sujet toute la discussion de V. de Magalhaes-Vilhena, Le problème de Socrate, 1952, p. 231-293.

103 D. Ross, Plato’s theory of ideas, 1951, parle de deux états de la théorie des idées de Platon, d’abord « immanentes, ensuite transcendantes ».

104 A. E Taylor, Varia socratica, 1911 soutenait une position maximaliste, selon laquelle ces idées étaient des essences réelles ; avait parlé, avant le Sophiste d’une κοινωνία des idées, et en avait fait des essences immatérielles ; ces deux derniers points étant le plus contestables.

105 Rép. 339c 1-2.

106 Rép. 477e., passages analysés par G. Vlastos, Socratic studies, p. 49-50 : Socrates disavowal of Knowledge.

107 Ménon 97 a-c.

108 Cf. R. S. Brumbaugh, The purpose of Plato’s Parmenides, Ancient philosophy, 11, 1980-81, p. 139-147.

109 Apologie 28d, cf. J. Frère, Les Grecs et le désir de l’être, 1981, p. 101.

110 Ch. Kahn, Drame and dialectic in Plato’s Gorgias, Oxford studies in classical philology, 1, p. 93, cité par G. Vlastos, Socrates, 1991, p. 132-156 : « does Socrates cheat ? »

111 J. Laborderie, op. cit. p. 337.

112 Parm. 135d 2-3.

113 Gorgias 502c 1. 2

114 Lachès 182b, cf. à ce sujet J. Frère, op. cit., p. 127.

115 Soph. 228c 10-d 1 ; cf. 228c 1-2.

116 Soph. 228c 2-3, cf. J. Frère, op. cit., p. 126.

117 Phédon 100a 3.

118 Phédon 101e 1-2.

119 Rép. 511b 6 ; les deux passages ont été rapprochés par A. J. Festugière, Contemplation et vie contemplative selon Platon, 1975, p. 170-171.

120 Rép. 511b.

121 Sur le débat entre le Socrate de Platon et le Socrate réel, cf. V. de Magalhaes-Vilhena, op. cit., p. 8-93.

122 Cf. M. Meyer, Dialectic and questioning, Socrates and Plato, American philosophical Quarterly, 174, 1980, p. 286 et 289.

123 Parm. 135d 4-6 ; la vérité vient d’être discutée à propos de l’opinion (couple doxa/aletheia) et sera reprise à propos de 136c et e.

124 W. Jaeger, Paideia, La formation de l’homme grec, tr. fr., 1964, p. 171 ; les mots s’appliquent à l’eros pratique ; mais on a vu qu’il y avait un élan presque érotique de Socrate vers les idées.

125 W. Jaeger, op. cit., p. 215-216, à propos de Parménide justement et de son invention de la logique.

126 Gorgias 464c, cf. 450a.

127 H. I. Marrou, Histoire de l’éducation dans l’antiquité, 1948, p. 244.

128 H. I. Marrou, op. cit., p. 259 montre que ces exercices de grammaire et de rhétorique se multiplieront, prenant de plus en plus la place des mathématiques à l’époque hellénistique.

129 Ménon 70a-b, au début du dialogue.

130 Gorgias 486c.

131 H. I. Marrou, op. cit., p. 100.

132 Gorgias 527d.

133 Alcibiade 132b.

134 Protagoras 323d.

135 W. Jaeger, op. cit., p. 31.

136 Cf. W. Jaeger, op. cit., p. 214-219.

137 Diogène Laërce, op. cit., p. 180.

138 Euthydème 307c.

139 Cf. Euthydème 289d 2, la critique du logopoietes, qui visait probablement Isocrate ; cf. à ce sujet M. Narcy, Le philosophe et son double, un commentaire de l’Euthydème de Platon, 1984, p. 144-146, que nous consultons seulement à propos de notre 2^e partie ; la notion qui n’est guère employée à propos du Parménide, n’est toutefois pas étrangère à son sens général, et indiquerait cette ambiguïté que nous désignons justement par le mot illusion : Parménide sait être un créateur en dialectique.

140 Cf. à ce sujet H. I. Marrou, op. cit., p. 137 à propos d’Isocrate et de l’art oratoire.

141 Socrate avait aux alentours de 20 ans, cf. L. Brisson, op. cit., p. 13.

142 Le rapprochement entre l’Euthydème et le Parménide est déjà fait par Th. Gomperz, Les Penseurs de la Grèce, tr. fr. 1928, p. 564-576, où il traite les deux dialogues, mais celui-ci, p. 565, considère l’Euthydème comme « une farce de mardi gras », et, p. 567, plus près de la vérité, il note : « les raisonnements d’Euthydème et de Dionysodore ne sont plus pour eux un auxiliaire de la gymnastique intellectuelle, ils sont devenus de purs sophismes ». Le Parménide, donnerait, en ce sens l’exemple d’une gymnastique intellectuelle plus réussie.

143 Cela a été fait par M. Migliori, Il Parmenide e le dottrine non scritte di Platone, Verso una nuova immagine di Platone, 1994, p. 165-222, mais continue à y voir une démarche ascendante à l’instar de la République : « toute une série de parallèles significatifs permet de comprendre que la démarche ascendante qui devait répondre aux objections qui pouvaient éventuellement être adressées aux idées, est précisément celle que Parménide illustre dans la 2è partie du dialogue », note-t-il, en renvoyant à son art ; dans De la critique de Schleiermacher aux commentaires récents, Les Études philosophiques, Janv. Mars 1998, n° sur l’Interprétation ésotériste de Platon.

144 Rép. 539b 1-2.

145 Rép. 539b 5-6 ; la ligne 4, parle précisément du risque de l’antilogie (ἀντιλογίαν).

146 Philèbe 15d, cité par E. Chambry, dans sa tr. de Rép. VII, p. 183 n. 1.

147 Proclus, Commentaire sur le Parménide, V, 992, tr. G. Morrow, 1987, p. 344.

148 Rép. 539d 5-6.

149 Phédon 90c 1-5.

150 Charmide 162e 1.

151 Phèdre 272c 1 et 6.

152 L’expression est de Th. Szlezak, Platon und die Schriftlichkeit der Philosophie, 1985, tr. it. 1993, p. 157 à propos du Phèdre 272, 273e, et pour le Charmide, op. cit., p. 195.

153 Parm. 135d 5.

154 H. J. Krämer, La doctrine non écrite de Platon, in L’interprétation ésotérique de Platon, Les Études philosophiques, Janv. Mars 1998, p. 45 : « il devrait être évident que les doctrines écrites et non écrites de Platon, soient en relation d’implication et d’explication ».

155 Théétète 195b 9-10, cité par Proclus, Commentaire sur le Parménide, V, 991, op. cit, p. 343.

156 Cf. M. Narcy, op. cit., p. 80, et les références à Rép. 488d 4-489a 2, et Pol. 299b 2-4, qui, en effet, parle « d’un sophiste bavard ».

157 Parménide, Poème, fgt 1. 3.

158 Parm. 135d 7-8.

159 Proclus, Commentaire sur le Parménide, V, 993, tr. G. Morrow, op. cit., p. 345.

160 Proclus, op. cit., V, 994.

161 Cf. les références à τρόπος dans A. Bailly, Dictionnaire, p. 1997-1998, avec de nombreux renvois à Platon.

162 Cf. Sextus Empiricus, Oulines of Pyrrhonism, tr. R. G. Bury, p. 21-107 ; Esquisses pyrrhoniennes, tr. P. Pellegrin, 1997, I, 13 à 17, p. 73-155.

163 Parm. 135c 5.

164 Cf. V. Goldschmidt, op. cit., p. 29-30.

165 Cf. H. G. Gadamer, L’éthique dialectique de Platon, tr. fr., 1994, p. 91, 106-108.

166 B. Liebrucks, Platons Entwicklung zur Dialektik, 1949, p. 182, il en fait un titre « Der Tropos », et paraît suggérer le rapprochement avec le τρέψη de 135c, avant de présenter sa structure des hypothèses, p 184-185.

167 Topiques 101a 27, cf. M. Caveing, Zénon d’Elée, 1984, p. 141, et note 255, p. 217 de Parm. 135c 7, d 4, d 7.

168 Aristote, Topiques, II, 4, tr. J. Brunschwicg, 1967, p. 45.

169 Diogène Laërce IX, 25 renvoyant à Aristote, Le sophiste, fgt. 1, cf. J. P. Dumont, Les écoles présocratiques, 1991, p. 363, et note 6 p. 869.

170 Sur les apories de Zénon, cf. M. Caveing, Zénon d’Elée, prolégomènes aux doctrines du continu, 1984, p. 140, et le renvoi à K. Von Fritz, note 250, p. 216.

171 F. Solmsen, The tradition about Zeno of Elea reexamined, Phronesis, 16, 1971, n. 2, p. 119.

172 Aristote, Réfutations sophistiques, X, 170b 19.

173 Aristote, op. cit., 183b 33-36.

174 Aristote, op. cit. 184b 8.

175 Aristote, op. cit. 184a.

176 M. Caveing, op. cit. p. 143 ; le problème c’est qu’Aristote ne cite pas Zénon dans ce passage.

177 M. Caveing, op. cit., p. 139.

178 Aristote, Physique, IV, 210b 22-27.

179 L. Taran, Parmenides, 1965, p. 189.

180 Aristote, Métaphysique, B, 1001b 7.

181 Cf. sur ce point, R. Muller, La pensée des Mégariques, 1988, p. 115-116, note 14.

182 Aristote, Topiques, 101a 3-4.

183 M. Caveing, op. cit, p. 144, montre pourquoi certains arguments pouvaient être pris pour des paralogismes.

184 Aristote, Topiques, 100b 26-27.

185 P. Aubenque, Le Problème de l’être chez Aristote, 1962, p ; 123, cité par M. Narcy, op. cit., p. 168, et toute son analyse de cette page.

186 P. Moraux, La joute dialectique d’après le VIII^e livre des Topiques, III^e symposium aristotelicum, Oxford, 1963 (1968), p. 310, en conclusion.

187 Cf. Aristote, Topiques, 163a-164a, p. 362-368, et infra tout le livre VIII, cf. P. Moraux, op. cit., p. 286-287.

188 G Ryle, Dialectic in the Academy, III^e Symposium aristotelicum, 1963 après avoir dit que « cette dialectique trouve un interlocuteur privilégié en Aristote, pour lequel le jeune homme est un homonyme (position sur laquelle nous reviendrons), ajoute que celle-ci fut destinée aux jeunes gens de l’Académie », p. 77, position acceptable.

189 Selon l’expression, de H. G. Gadamer, Plato’s unwritten dialectic, dans Dialogue and dialectic, 1980, p. 129, en référence aux travaux de l’école de Tübingen.

190 Aristote, Topiques, 162a, 1990, p. 10-11.

191 Aristote, Topiques, 101a, op. cit. p. 6.

192 H. Maier, Der Syllogistik des Aristoteles, 1896, t. 2, p. 51, note 1, qui met en évidence le parallèle.

193 Aristote, Topiques 101a 3 et 5, l. 28 et 30, tr. J. Brunschwicg, 1967, p. 3.

194 Cf. D. J. Allan, Aristotle and the Parmenides, II^e Symposium aristotelicum, 1957 (1960), p. 133-144 pour une revue d’ensemble de ces textes qui concerne la première partie.

195 Cf. G. E. L. Owen, Tithenai ta phainomena, dans Aristote et les problèmes de méthode, 1961, p. 83-103.

196 Cf. E. de Strycker, Note sur la relation entre la problématique du Sophiste, et celle de la Métaphysique, VIe Symposium aristotelicum, Cerisy, 1972, p. 49-64.

197 Parm. 127d-128d, ceci est indiqué par E. Berti, Aristote et la méthode dialectique du Parménide de Platon, Revue internationale de philosophie, 34, 1980 p. 348.

198 Cf. H. Maier, op. cit., t. 1, passim ; cf. aussi E. Berti, art. cité, p. 351-358.

199 Alcibiade 119a 1-6.

200 G. Vlastos, Plato’s testimony concerning Zeno of Elea, Journal of Hellenic studies, 95, 1975, p. 159.

201 M. Caveing, op. cit., 156 ; l’auteur montre malgré tout à bon escient que Callias était un vantard ; ce qui conforterait notre position.

202 Soph. 225c, et l’ensemble du dialogue.

203 Cf. R. Muller, introduction à la pensée mégarique, 1988, p. 116.

204 Phèdre 261c 7-8.

205 G. Vlastos, art. cité, p. 154.

206 Phèdre 261d 10-e 1.

207 G. Vlastos, art. cité, p. 153 note 68.

208 F. M. Cornford, op. cit., p. 68.

209 Diès, Notice au Parménide, p. 15-17, cf. l’analyse de M. Caveing, op cit., p. 150.

210 P. Moraux, art. cité, p. 293.

211 F. M. Cornford, Plato and Parmenides, 1939, p. 58.

212 M. Schofield, The antinomies of Plato’s Parmenides, Classical quarterly, 27, 1977, p. 139-158, relève l’essentiel des antinomies de la deuxième partie du Parménide, qui ainsi seraient dues à Zénon.

213 M. Caveing, op. cit., p. 142.

214 F. Solmsen, The tradition about Zeno of Elea revisited, Phronesis, 16, 1971, p. 123 : « ce qui fascinait Platon dans Zénon : c’est la méthode de poursuivre une hypothèse en ses conséquences ».

215 Parm. 127e 1-2.

216 Parm. 127e 3.

217 Parm. 142a 7-8.

218 Parm. 155e 1-3.

219 Parm. 135d 8-9. 2

220 A. Diès, Parménide, Notice, p. 18.

221 Simplicius, Commentaire sur la Physique d’Aristote, 140, 27 ; Zénon, fgt 3, p. 380 de J. P. Dumont, Les Écoles présocratiques, 1991.

222 Simplicius, ibid.

223 J. Zafiropoulo, Vox zenonis, 1958.

224 Parm. 128c 6.

225 Parm. 128c 6-7.

226 Parm. 127c 7-9.

227 F. M. Solmsen, art. cité, p. 126-127 ; dans ce cas il peut noter que le « Parménide et le Zénon historique peuvent être, pour Simplicius identiques » ; mais on a vu, qu’il pouvait avoir lui aussi d’autres sources.

228 Th. Szlezak, Platon und die Schriftlichkeit der Philosophie, 1985, passim ; dont il existe une traduction italienne, Platone e la scrittura della filosofia, 1989 ; mais le discours de l’aide est pour cet auteur un discours oral.

229 G. Vlastos, art. cité, p. 137.

230 Parm. 127e 1-2.

231 Phèdre 261c 8, cf. l’analyse de G. Vlastos, op. cit., p. 150.

232 Parm. 127c 6.

233 Parm. 127d 1.

234 Parm. 135c 8, tr. A. Diès, pour la première ; plus précis, L. Brisson, op. cit., « ce que tu as entendu Zénon faire », puisque c’est un ἤκουσας.

235 Proclus, Commentaire sur le Parménide, I, 619. .

236 Proclus, op. cit., I, 684.

237 Proclus, op. cit, I, 694, 23.

238 Nous suivons ici J. M. Dillon, dans son introduction de l’éd. Glenn Morrow, 1987, qui a bien résumé et repris les diverses citations du Commentaire sur le Parménide, p. xxxvii-xliii.

239 Proclus, op. cit., I, 696, 28-29.

240 Proclus, op. cit., I, 725, 22-39 ; J. M. Dillon, dans l’introduction, p. XL, en tire l’idée qu’il devait avoir sous les yeux les quarante arguments ; Proclus, II, 760, 27 ; II, 769, 23 ; 770, 1 ; ou encore III, 862, 26-34 où à propos de la lumière du jour de Parm 131b, il remarque que c’était clairement un exemple pris dans le livre de Zénon.

241 Nous citons ici directement J. M. Dillon, op. cit., p. xlii.

242 Parm. 135d 8-e 4.

243 Parm. 130a 7-8, ὡς ἀγαμένους.

244 Parm. 135d 8 Πλὴν τοῦτο, que L. Brisson, op. cit., p. 111 traduit par « sous la réserve toutefois », que l’on pourrait aussi traduire par excepté.

245 Parm. 130-135a, cf. ci-dessus notre I^re partie.

246 Cf. ci-dessus, notre I^re partie, p. 10-11.

247 Parm. 127e 1-4.

248 Parm. 127e 6-8.

249 Parm. 127d 6.

250 L. Lugarini, L’unità dell’idea nel Parmenide, Acme 1951, p. 362 ; on se reportera à l’analyse intéressante faite par cet auteur du passage que nous venons de mentionner, p. 359-363 ; même si nous ne partageons pas certaines de ses positions, disions-nous sur la reprise de la dialectique de la République, comme dialectique ascendante.

251 F. M. Cornford, op. cit., p. 72.

252 Cf. notre I^re partie, p. 54, note 10, et les renvois à Phédon 102d-103a ; et Rép. V, 479a-c.

253 Parm. 129d 3-4, tr. L. Brisson.

254 Parm. 130a 7.

255 Parm. 135e 2-3.

256 J. Wahl, op. cit., p. 64 : « la Parménide que nous entendons parler est un Parménide qui s’est débarrassé de l’apparence matérialiste de sa pensée ».

257 Parménide, Poème, fgt. 8. 4 ; et . 8. 6.

258 Parménide, op. cit., fgt 8. 3 ; et 8. 7.

259 Simplicius, Commentaire au de Coelo, 557, 22-558, 17, Diels-Kranz 28b 19, cf. ci-dessus, p. 22, note 7, et R. Brague, La vraisemblance du faux, à propos du fgt 1, 31- 32, dans Études sur Parménide, II, 1987, p. 53.

260 L. Taran, Parmenides, 1965, p. 194 ; et son analyse, p. 188-201.

261 Parm. 135e 2-4.

262 Parménide, Poème, fgt 8, 54.

263 Parménide, op. cit. fgt 6. 4-9.

264 Cf. J. Frère, Parménide et l’ordre du monde, in Études sur Parménide, II, 1987, p. 201, et l’analyse de M. Conche, Parménide, 1996, p. 188-190.

265 Parm. 135e 5-7.

266 Cf. à ce sujet R. E. Allen, Plato’s Parmenides, 1983, p. 70 sur le paradoxe de Zénon.

267 Cf. F. M. Cornford, op. cit. p. 68.

268 Cf. à ce sujet la critique bien faite de R. E. Allen, op. cit., p. 78-80 : « Socrate corrige cette affirmation coupable, en distinguant les caractéristiques des choses caractérisées ».

269 R. E. Allen, op. cit., p. 74.

270 Parm. 139e 7-8 ; 140a 1 : « εἴ τι πέπονθε χωρὶς τοῦ ἕν εἲναι τὸ ἔν. »

271 Parm. 148b 5.

272 Aristote, Topiques, I, 16.

273 R. E. Allen, op. cit., p. 73.

274 Parm. 135e 8-136a 2.

275 Parm. 135e 8-9, A. Diès, « faire encore un progrès de plus » ; L. Brisson : « il faut continuer et faire ceci encore ».

276 Ce que remarque M. Caveing, op. cit., p. 147.

277 R. G. Turnbull, Zeno’s stricture and predication in Plato, Aristotle and Plotinus, How Things are, 1985, p. 21.

278 Phèdre 261d 7-9. cf. l’art. de H. Barreau, Zénon d’Élée inventeur de la dialectique, dilemmes ou simples paradoxes ?, Aspects de la dialectique, 1956, p. 9-19.

279 Cf. Proclus, Commentary on the Parmenides, 1987, éd. G. Morrow, p. xcxx-xliii.

280 Cf. H. Cherniss, Parmenides and the Parmenides of Plato, American journal of philology, 53, 1932, p. 131.

281 R. E. Allen, op. cit., p. 68, remarque que « Zénon est présenté sous un jour plutôt sympathique ».

282 Cf. par exemple J. Wahl, . p. 55 ; F. M. Cornford, op. cit., p. 102, p. 113-114., lorsqu’il parlait de conclusions fallacieuses ou encore de sophismes.

283 Parm. 136a 2-b 1.

284 L. Brisson, op. cit., p. 112, traduit : « prends pour exemple, si tu le veux bien ».

285 Cf. ci-dessus, I^re partie, p. 26-28.

286 Proclus, Commentaire sur le Parménide, I, 632a 23 ; surnom qui lui avait été donné par Timon de Phlionte ; cf. A. Capizzi, L’uno e i molti nel pensiero di Platone, Giornale di Metafisica, 11, contributo ad un interpretazione del Parmenide, 1956, p. 90, note 41 ; la traduction est celle de A. Bailly à ce mot.

287 Timon silloi, fgt 45d .

288 Proclus, ibid., tr. G. Morrow, 1987, p. 30.

289 Parm. 128c.

290 Gorgias, fgt 3, Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, § 66, J. P. Dumont, Les Écoles présocratiques, p. 702 (82B DK II. p. 279 et suiv.)

291 Gorgias, Fgt 3, Adv. Math. VII, § 67, J. P. Dumont, op. cit., DK., ibid.

292 B. Cassin, Si Parménide, 1980, p ; 430, à propos du MXG.

293 J. R. Sépich, Notas historico-exegeticos sobre el Parmenides de Platone, Revista de Estudios Clásicos, 1948, p. 109, et note 209, p. 147-148. ; cf. encore, op. cit., les rapprochements de 138a, et Gorgias, in Sextus Empiricus, § 68-71 ; et « 165e qui affirme que l’existence de l’autre est impossible, si l’Un n’existe pas… qui est commun à Platon et à Gorgias » ; cf. encore, note 210, en renvoyant à Gorgias, en Sextus Empiricus, Adv. Math., VII, §73-74. J. Wahl, op. cit., p. 60 indiquait déjà la « relation entre la première hypothèse et ce que nous savons de Gorgias au sujet du non-être et de ses modes de démonstration » ; mais, lorsque, p. 58, il affirme que les Éléates avec Gorgias et les Mégariques niaient la possibilité de la connaissance, on a pu en voir un démenti cinglant et dans le Poème, et ici, dans le Parménide. ; cf. F. M. Cornford, op. cit, p. 149, le tableau de comparaison entre Gorgias et Zénon.

294 Parm. 162a.

295 cf. M. Untersteiner, Les sophistes, I, tr. fr., 1993, p. 167.

296 Parménide, Poème, 8, 50-52 ; cf. à ce sujet M. Untersteiner, op. cit., p. 170.

297 M. Untersteiner, op. cit., p. 230, et note 111 avec renvoi à G. Calogero.

298 De MXG, Sur Gorgias, 2, 18-20, cf. B. Cassin, op. cit., p. 436.

299 Parm. 136c 5-6.

300 Cf. H. Cherniss, art. cit, de American journal of philology, 53, 1932, p. 131, cf. ci-dessus, note 4, p. 187 ; en fait la position d’une parodie, entre autres des Mégariques a pratiquement constamment été soutenue aussi par A. E. Taylor, depuis ses premiers articles dans Mind, 1896, jusqu’à Plato, The man and his work, 1960, C. XIV, The Parmenides, p. 349-370, en passant par son Plato’s Parmenides, 1934. S’il y a parodie de parodie, ainsi que nous le soutenons, il n’y donc pas parodie, au sens où deux négations s’annulent.

301 Parm. 136a 5-7.

302 Cf. M. Heidegger, La question de la technique, in Essais et Conférences, tr. fr., 1958, p. 16.

303 H. Gundert, Dialog und Dialektik, Zur Struktur des platonischen Dialogs, Studium Generale, 21, 1968.

304 Cf. supra, p. 144, et note 4.

305 L. Sichirollo, Διαλέγεσθαι-Dialektik, von Homer bis Aristoteles, 1966, p. 49, en citation de A. Plebe, Breve storia della retorica antica, 1961, p. 37.

306 R. s. Brumbaugh, Plato on The One, The hypothesis in the Parmenides, 1961, p. 35 : « dans les mains de Zénon, il ne voit pas cette dialectique comme un outil constructif ; il ne rend pas compte de l’existence physique, et il n’explore pas les présupposés normatifs de sa technique ».

307 Ce que note L. Sichirollo, op. cit., p. 50 : « le problème de Dieu, les concepts métaphysiques, la validité du droit et de la loi, et les questions éthiques qui leur sont liées, les fondements théorétiques de l’art, ces aspects de la connaissance sont subordonnés à la maîtrise des opinions ».

308 Cf. le titre et l’ouvrage de P. Kucharski, Les Chemins du savoir dans les derniers dialogues de Platon, 1949.

309 Parm. 135c 2 : « ce sera anéantir la vertu même de la dialectique » ; on a une réponse ici.

310 Parm. 136a 8-b 2.

311 J.-P. Sartre, Critique de la Raison dialectique, 1960.

312 Notre I^re partie, p. 11.

313 Cf. notre Plotin, lecteur de Platon, 1978, p. 231-258, pour cet autre dialogue.

314 P. Natorp, Platos Ideenlehre, 1921, p. 214 et suiv., à propos de Parménide où celui-ci présente les idées à travers le développement de l’expérience, « Entwicklung der Verfahrungweisen, welche die Ideen bedeuten. »

315 Parm. 136a 8.

316 Parm. 136a 4-5.

317 R. Robinson, Plato’s earlier dialectic, 1953, p. 114.

318 Ibid., p. 103.

319 Parm. 142a 7.

320 Cf. F. M. Cornford, op. cit., p. 153, 195, etc…

321 Ménon 87a 8-9, cf. à ce sujet, l’article de J. T. Bedu-Addo, Recollection and the argument « from a hypothesis” in Plato’s Meno, Journal of Hellenic studies, 104, 1984, p. 6, et l’analyse p. 5-8.

322 Ménon 86e 5-87a 4.

323 Cf. Ménon 87a 9-10.

324 G. Rodier, Les mathématiques et la dialectique dans le système de Platon, Archiv für Geschichte der Philosophie, XV, 4, 1902, repris dans Études de Philosophie grecque, 1957, p. 37-48.

325 Rép. 511b et suiv., passage qui indique que les géomètres « usent d’hypothèses sans aller au principe », ne pouvant s’élever au-dessus de celles-ci, « mais qu’ils s’en servent comme d’images ».

326 Nous reprenons ici les propos de L. Montoneri, La dialettica platonica tra dimonstrazione e argumentazione, Atti del Convegno di filosofia, Bocca di Magre, 18-22 Mars 1990, 1993, p. 96.

327 Cf. Phédon, 100a 3-4.

328 Cf. Phédon, 101d.

329 K. Dorter, the dialectic of Plato’s method of hypothesis, The philosophical Forum, 7, 1986, p. 159-187.

330 Phédon 101d 3-e 1.

331 K. Dorter, art. cité, p. 162.

332 Cf. Phédon, 95e, 96a et suiv.

333 K. Dorter, op. cit., p. 173.

334 Cf.p. 45, et le renvoi à J. Stenzel, op. cit., p. 132.

335 Cf. supra, p. 161-162.

336 P. Plass, Socrates’ method of hypothesis in the Phaedo, Phronesis, 5, 1960, respectivement p. 103, 104, et l’ensemble de l’article, p. 103-113.

337 S. Scolnicov, Hypothetical method and rationality in Plato, Kant Studien, 66, 1975, p. 157-162 ; l’auteur renvoie à sa thèse de Cambridge, 1972, Plato’s Method of hypothesis.

338 Reprenons textuellement ce passage : « l’âme se servant comme d’images, des objets, … est forcée d’instituer ses recherches partant d’hypothèses, et suit une marche ascendante, qui la mène non au principe, mais à la conclusion », cf. M. Vanhoutte, La méthode ontologique de Platon, 1956, p. 54-55.

339 Cf. supra p. 161-162.

340 M. Vanhoutte, op. cit., p. 62 ; et pour levée, Rép. 533c, en traduction de ἀναιροῦσα.

341 Rép. 532d 9.

342 Parm. 150a-d. cf. F. M. Cornford, op. cit., p. 137 ; 176-180, et M. Vanhoutte, op. cit., p. 58.

343 La position de H. Rochol, The dialogue Parmenides, an insoluble enigma in platonism, Philosophical Quarterly, 11, 1971, p. 518 nous paraît assez juste : « Parménide est introduit comme un philosophe platonicien, non seulement comme un simple disciple, mais un maître en platonisme » ; à savoir dans quelle mesure il l’est, et dans quelle mesure, avec le vocabulaire souvent proprement parménidien qui est le sien, il reste aussi Parménide.

344 Phédon 101d 3e 1.

345 Cf. supra, p. 155 note 5.

346 Cf. supra, p. 151 note 6.

347 Parménide, Poème, fgt. 2, l. 2-3, tr. J. Beaufret.

348 L. Couloubaritsis, Mythe et philosophie chez Parménide, 2^e éd. 1990, p. 370, qui traduit : « (il) est, et qu’(il) n’est pas possible de ne pas être ».

349 O’Brien-Frère, Études sur Parménide, I, 1987.

350 C. Ramnoux, Parménide, 1979, p. 110.

351 M. Conche, Parménide, 1996. p. 75.

352 B. Cassin, Sur la nature, ou sur l’étant, 1998, p. 77 traduit : « l’une que est et que n’est pas ne pas être ».

353 L. Couloubaritsis, op. cit., p. 124, renvoi à H. Cherniss, The characteristic of presocratic philosophy, Journal of history of ideas, 12, 1951, p. 337.

354 Cf. A. Joja, Éléatisme et logique formelle, Études d’histoire et de philosophie des sciences, 1962, p. 280-287.

355 Parménide, Poème, fgt 2. 3.

356 C. Ramnoux, op. cit., p. 72.

357 S. Kirk et J. E. Raven, The presocratic philosophers, 1957, p. 276. Cf. J. Stannard, Parmenidean logic, Philosophical Review, 69, 1960, p. 528.

358 A. Mourelatos, The route of Parmenides, 1970, p. 53, « les négations (dans le Poème) ne sont pas faites de re, mais de negations de dicto de négations faites de re » ; cf. le commentaire de D. Gallop, Is and « is not », The Monist, 1962, p. 76, note 11 : « mais pourquoi Parménide n’aurait pas refusé de re que le monde soit engendré (8, 3), en citant un commencement (8, 27), en basant son refus sur un rejet de dicto d’un fondement existentiel négatif ? Ce qui est exactement ce qu’il semble faire, en 8, 6-9 ».

359 A. Capizzi, L’uno e il molti nel pensiero di Platone, Giornale di Metafisica, 11, 1956, p. 90 : « hyp. 1 : si les multiples sont, problème 1 les multiples sont, thèse 1, non multiples ; hypothèse 2, si l’Un est, problème 2, l’un est, thèse 2, non ».

360 J. Rolland de Renéville, L’Un-Multiple et le problème de l’attribution chez Platon et les sophistes, 1962.

361 Ibid.

362 Car il y a bien aussi une critique de Zénon dans la 2^e partie, ainsi que l’avait vu R. G. Turnbull, Zeno’s stricture and predication in Plato, Aristotle and Plotinus, How things are, 1985, p. 21-58.

363 Parm. 136b 2-4.

364 Cf. ci-dessus, p. 50 et note 1.

365 Parm. 130c cf. I^re partie, p. 75 à propos de Plotin.

366 G. Ryle, Plato’s Parmenides, Mind 1939, I, p. 145.

367 Ceci est fait de bonne manière par A. Soulez-Luccioni, La Grammaire philosophique de Platon, 1991, cf. p. 210, d’une « grammaire à l’autre », et p. 214 : « la lecture de G. Ryle ».

368 Cf. à ce propos notre méthodologie, p. 122.

369 G. Ryle, art. cité, II, p. 325, et A. Soulez-Luccioni Le travail de la négation, l’interprétation du sophiste par G. Ryle, Études sur le Sophiste, 1991, p. 221, à laquelle nous empruntons cette traduction ;

370 A. Séguy-Duclos, Le Parménide de Platon, ou le jeu des hypothèses, 1998, p. 53- 55. ; mais la division ne se trouve-t-elle pas à un autre niveau ainsi que l’avait vu M. Schofield, The dissection of Unity in Plato’s Parmenides, Classical Philology, 67, 1972, p. 102-109.

371 G . Ryle, art. cité, I, p. . 321.

372 G. Ryle, art. cité, II, p. 323.

373 Cf. sophiste, 258e 2-3, tr. D. O’Brien, Le non-être, deux études sur le sophiste de Platon, 1995, p. 70 ; je me demande cependant si la lecture de O’Brien ne coupe pas abusivement le non-être de la prédication négative.

374 Cf. J. P. Kostman, False logos and non-being in Plato’s Sophist, in J. M. E Moravsick, Patterns in Plato’s thought, 1973, p. 198.

375 Parménide, Poème, Fgt 8, 1à 52 ; et 52 et suiv. d’autre part ; et ce bien que certains interprètes refusent la continuité entre les deux textes.

376 Cf. Lewis Carroll, Logique sans peine, tr. fr., 1966, p. 60-61 : « une classe est dite réelle ou irréelle selon qu’elle comprend ou non une chose existante ou non existante ».

377 J. M. E Moravsick, Plato’s method of division, Patterns in Plato’s thought, 1973, p. 167 où il cite le Politique 265e 1-2 et 266b 4, et p. 170-171 où il est question de classes et de sous classes, plus généralement.

378 Cf. ci-dessus, p. 28.

379 Cf. ci-dessus, p. 200 et renvoi à la note 4.

380 M. Dixsaut, La négation, le non-être et l’autres dans le sophiste, dans Études sur le Sophiste, p. 187, et renvoi à A. C. Moorhouse, Studies in the greek negatives, 1959, p. 40.

381 Cf. ci-dessus, p. 30 et le renvoi à H. Cherniss, The relation of the Timaeus to Plato’s later dialogues, American Journal of Philology, 78, 1951, p. 258-259.

382 G. E. L. Owen, Plato on non Being, dans Plato I, G. Vlastos, Metaphysics and epistemology, p. 233 et suiv., repris dans Logic, Science and Dialectic, 1986, p. 104-137.

383 G. E. L. Owen, art. cité, p. 104, lequel ajoute-t-il est distinct de l’usage incomplet ou copulatif.

384 Cf. R. Blanché, L’axiomatique, 1965, sur ce point.

385 La critique que D. O’Brien, op. cit., p. 91-102, fait de l’article d’Owen ne concerne qu’une interprétation du Sophiste et non pas le point de vue dont nous sommes parti ; en particulier le passage où il faisait la différence entre une négation qui porte sur le verbe et est ainsi une négation existentielle complète, et d’autres formes.

386 G. E. L. Owen, art. cité, p. 112 de la reprise de 1986 qui renvoie au traité de l’Interprétation, 19b 19-20, et aux Analytiques Postérieurs, 51b 5-10.

387 sur ce point cf. J. Nadal, Remarque sur le Parménide et la pensée du non-être, RMM 89, 1984, p. 28.

388 G. Koumakis, Platon’s Parmenides ; zum Problem seiner Interpretration, c. 3 Platons Einleitung zu den Hypothesen als Hinweis zu ihrer Deutung, p. 65.

389 Cf. L. Brisson, op. cit., p. 114, et note 122, et 137, p. 262-263.

390 G. Koumakis, op. cit., p. 66-67 avait essayé les deux schémas, pour en donner des constructions d’ensemble.

391 Parm. 142a 7 : « est-il possible qu’il en soit ainsi de l’Un ? – c’est impossible à mon avis. »

392 J. Nadal, art. cité, p. 30

393 Ibid.

394 Ibid., p. 16, lorsque sans presque de justification, il déclare : le Parménide du dialogue n’est pas Parménide, à la fois parce que Platon-Parménide pratique une dialectique zénonienne, mégarique, sophistique, bien étrangère au style dogmatique de Parménide »

395 A. Séguy-Duclos, op. cit., p. 150-151, par exemple où on lit : « la septième semble ainsi correspondre au triomphe définitif du sophiste, et p. 153, pour la 8^e : « il ne reste donc plus que la parole du sophiste »., et p. 165 : « le triomphe final du sophiste »… Nous nous demandons sur quels propos philologiques repose cette interprétation, puisqu’en dehors de quelques alllusions attribuées à Gorgias, à aucun moment le mot sophiste n’est prononcé ?

396 Cf. H. Rochol, The dialogue Parmenides, an insoluble enigma in platonism, Philosophical Quarterly, 11, 1971, p. 503-505, et 515-516 qui a assez bien rendu compte de cette interprétation antiéléatique.

397 Parménide, Poème, fgt 2. 3 tr. J. Beaufret.

398 Renvoi à F. M. Cornford, op. cit., p. 296.

399 G. E. L. Owen, Plato, on not-being, Logic, Science and Dialectic, 1986, p ; 107 ; cf. encore le début de la page où il note que Cornford avait essayé de trouver aux choses non existantes une entrée dans le discours.

400 C. P. Michaelides, The concept of non being, Diotima, 3, 1987, p. 21

401 Parm. 161a 2-5.

402 G. E. L. Owen, Note on Ryle’s Plato, repris dans Logic, Science and Dialectic, 1986, p. 97.

403 F. M. Cornford, op. cit., p. 219.

404 Parm. 163c 5-7.

405 R. P. Hägler, Die Negierte Hypothesis und das Problem das μή ὄν, Platons Parmenides, 1983, p. 201, lequel prend l’exemple de Pégase : « qu’il existe ou n’existe pas… on pense et on dit quelque chose, on peut chercher ce qui n’est pas, c’est à dire l’Eldorado mais on doit trouver ce qui est » (p. 198 et 201).

406 C. Ramnoux, Parménide, 1979, p. 69 ; c’est d’Aristote qu’il s’agit, et de sa critique en Phys. I, 186A et B, en sorte que nous nuancerons légèrement la critique que M. Narcy fait de Métaphysique N 1089b 7-9, dans son article, La lecture aristotélicienne du Sophiste, Études sur le Sophiste, 1991, p. 431 : « Aristote déclare que Parménide ignore la pluralité de sens de l’être » ; en Métaphysique 1089a 7-9 Aristote déclare qu’il ignore la pluralité des sens de l’être, selon lui, la division, la qualité, la quantité, c’est-à-dire les catégories aristotéliciennes.

407 Cf. notre introduction, p. 13.

408 G. Ravis, L’idée de relation chez Platon, Revue de l’enseignement philosophique, XVII, 5, 1967 ; de son côté A. Philonenko, Leçons platoniciennes, 1997, p. 457-487 ne renvoie qu’au Sophiste.

409 Parm. 136b 3, συμβήσεται.

410 Les chiffres entre parenthèses sont ceux du décompte en 8, cf. notre tableau, p. 52.

411 G Ryle, Plato’s Parmenides, I, Mind, 1939, p. 144.

412 V. Brochard, La théorie platonicienne de la participation d’après le Parménide et le Sophiste, Études de philosophie ancienne et de philosophie moderne, 1926, p. 123-124.

413 C. C. Meinwald, Plato’s Parmenides, 1991, p. 47.

414 Ibid., p. 69.

415 Ibid., p. 63.

416 Cf. G. Vlastos, Plato’s third man argument (Parm. 132c 1-b 2), text and logic, Platonic studies, 1981, p. 342-362 ; et les articles cités p. 21-23, entre autres celui de Benson Mates, Identity and predication in Plato, Phronesis, 24, 1974 ; ceux encore cités dans la bibliographie de L. Brisson, op. cit., p. 315 à propos de 132c 1-e 2.

417 Cf. notre analyse, p. 28.

418 Ibid. p. 27-29.

419 A la différence des monades leibniziennes fermées sur elles-mêmes dont je me demande si le texte de Parménide ne pourrait pas dans ses anticipations fulgurantes constituer une résolution avant la lettre.

420 C. C. Meinwald, op. cit., p. 71-72.

421 Ibid., p. 74.

422 Parm. 136b 6-136c 6.

423 Parm. 137b 2.

424 Cf. p. 127 note 1 à propos des positions de Ryle qui n’y voyait que du sérieux ; nous essayons de concilier, de notre côté, la part de jeu, donc d’illusion et celle de sérieux.

425 Parm. 136c 6.

426 Parm. 136e 2.

427 Dictionnaire Bailly à μέθοδος.

428 Ibid., sens 2, renvoi à Aristote, Pol. 4, 2, 1.

429 Ibid., sens 4, renvoi à Aristote, Eth. Nic., I, 1, 1.

430 Ceci est encore plus net quand on part d’une analyse du mot methodos chez Platon, ainsi que le faisait L. Méridier, Le mot MEΘOΔOΣ chez Platon, REG 1909, p. 234-245 ; cf. ci-dessus, p. 46 note 1.

431 R. Robinson, Plato’s earlier dialectic, 1953, p. 177 et suiv.

432 A. Philonenko, op. cit., p. 425 : « il ne s’agit que d’un simple exercice et de rien d’autre. »

433 W. R. Runciman, Plato’s Parmenides, Harvard Studies in Classical Philology, 64, 1959, p. 89-120, repris dans Studies in Plato’s Metaphysic, R. E. Allen, Londres, 1965, p. 149-184, et 168-170, pour notre propos.

434 W. R. Runciman, op. cit., p. 169.

435 Ibid., p. 170.

436 Ibid.

437 Parm. 136e 1.

438 C’est pourquoi, nous avons employé l’expression « le méthodos » dialectique, le chemin dialectique

439 Sens premier du mot, cf. p. 46, note 1.

440 Parm. 136b 3-6.

441 Parm. 136b 6-c 2.

442 Parm. 136b 7.

443 J. Wahl, op. cit., p. 166 a probablement tort de dire : « la première hypothèse part de la logique pour arriver à l’illogique, et la seconde part de l’illogique pour arriver au logique », comme si la logique était en cause ; la logique comprend aussi bien l’antinomie.

444 Parm. 136c 1-3.

445 Phédon 101d 3-e 1 cf. ci-dessus, p. 200.

446 J. Nadal, art. cité, p. 25

447 A. Séguy-Duclos, op. cit., p. 213-270 « la forme décadique du jeu des hypothèses », sans fournir véritablement d’éléments probants que la forme décadique vient des pythagoriciens ; y-a-t il même forme décadique, F. M. Cornford, op. cit., p. 1- 27, avait commencé par la « cosmogonie pythagoricienne », auquel il continuait à se réferer ensuite, par ex., p. 178-180 ; de toute façon, si mathématiques il y a, ne serait-ce que dans le passage sur la déduction des nombres, n’est-ce pas un modèle plus platonicien ?

448 J. P Dumont, Modèle dialectique et modèle cosmologique dans la construction du Parménide de Platon, dans Modèles et Interprétation, 1979, p. 19-43, croit p. 19 : « que le modèle logique permet de retrouver les articulations mises en évidence par l’agencement des parties de la maquette cosmologique » ; la référence à Syrianus, Proclus, ou au schéma de la République est en soi insuffisante à l’établir, même quand, p. 38 celui-ci affirme : « l’objet principal du Parménide serait de retrouver par la voie dialectique, le modèle cosmique construit dans la République », cela nous paraît trouver difficilement des assises textuelles dans le dialogue ; et aucune dans les passages commentés.

449 H. L. Sinaiko, Love, Knowledge and discourse in Plato, Dialogue and dialectic in the Phaedrus, Republic and Parmenides, 1965, p. 260.

450 H. L. Sinaiko, op. cit., p. 254.

451 H. L. Sinaiko, ibid.

452 L. Brisson, op. cit., p. 57 : « ces axiomes et définitions permettent de comprendre comment Parménide et Zénon pouvaient se représenter l’univers ; Ces axiomes et définitions constituent l’armature théorique d’une cosmologie. »

453 H. L. Sinaiko, op. cit., p. 279.

454 Parm. 135b 9-c 2.

455 H. L. Sinaiko, op. cit., p. 280.

456 C(hung) H(wan) Chen, On the Parmenides of Plato, dans Classical Quarterly, 38, 1944, p. 102.

457 J. M. Moravsick, Forms and dialectic in the second half of the Parmenides, Language and logos, 1982, p. 138.

458 C. H. Chen, art. cité, p. 110.

459 Ibid., p. 114.

460 Ibid., p. 109.

461 Proclus, Commentaire sur le Parménide, VI, 1054b 27-28 : οἱ γαρ ἀρχαὶ καὶ ἐπίνοιαν τὴν ὑπόστασιν οὐχ ἔχουσιν, ἀλλὰ καθ’ ὕπαρξιν., G. Morrow : « principles do not possess their existence conceptually, but in reality. »

462 M. Wundt, Platon Parmenides, p. 57, lorsqu’il présente son fameux tableau : 1^e hyp., l’Un, 2^e le monde des idées, 3^e, le monde sensible, 4^e, la matière, 5^e le monde des idées, 6^e, l’Un, 7^e, la perception, 8^e, le néant.

463 Cf. notre I^re partie, p. 23 ; nous affinerons ici notre position à la lumière de ce qui vient d’être dit dans cette 2^e partie sur la théorie des idées : il aurait probablement tort d’en faire des concepts jusqu’à la première partie du dialogue, et probablement davantage raison pour la deuxième partie du dialogue.

464 Aristote, Métaphysique A, 987b où il est dit que « Socrate cherchait l’universel » ; cf. V de Magalhaes-vilhena, op. cit., p. 291-293 ; cf. ci-dessus notre analyse à la page 159.

465 H. Raeder rappelé par H. Rochol, Der Allgemeine Begriff in Platos Dialogue Parmenides, 1975, p. 50.

466 E. Zeller, Platonische Studien, 1839, p. 168, position citée par H. Rochol, op. cit., p. 31.

467 P. Natorp, Platonische Ideenlehre, 1921, chap. 7, p. 215 et suiv.

468 Parm. 136b 3-6.

469 C’est le cas de J. M. Moravsick, art. cité, p. 141 insiste sur le caractère à part le la forme de l’Un.

470 Cf. G. W. F. Hegel, Préface à la Phénoménologie de l’esprit, 1966, p. 170 et suiv., qui est une Préface à part faite par Hegel, ou l’édition allemande Gesammelte Werke, XIV, p. 243.

471 Parm. 136b 4-6.

472 J. Wahl, op. cit., p. 42.

473 M. Wundt, op. cit., p. 30, 38-39…

474 On peut citer, par exemple, Proclus, Commentaire sur le Parménide, IV, 934, G. Morrow, p. 288 : où celui-ci parlant de l’idée première note que « celle-ci était un être et un existant, en sorte que ce qui participe à elle doit nécessairement participer à la connaissance », mais il faudrait citer bien d’autres passages.

475 Parm. 136b 2, à propos de la ressemblance et de la dissemblance.

476 Parm. 136b 3-4, pour la ressemblance et la dissemblance, et la suite pour les autres exemples.

477 Proclus, op. cit., I, 653, G. Morrow, p. 43 : « il explore non seulement tous les sentiers qui conduisent vers la vérité, comme nous pouvons dire en ligne directe, mais aussi les sentiers de traverse qui se trouvent au long… »

478 Rép. 534e 2 : θριγκὸς τοῖς μαθήμασιν.

479 Proclus, op. cit, IV, 924, par exemple, que G. Morrow traduit par « knowledge ».

480 Cf. Aristote, Métaphysique, г 2, 1004b 25 où « la dialectique éprouve le savoir ».

481 Parm. 135c 2.

482 E. Berti, Aristote et la méthode dialectique du Parménide de Platon, Revue internationale de philosophie, 34, 1980, p. 349, poursuivant : « considéré non seulement par rapport à soi, mais par rapport aux autres… », nous avons commenté la première possibilité, celle du est, et n’est pas, avant cette seconde, comme possibilité initiale.

483 Parm. 136c 7-d 4.

484 J. Laborderie, op. cit. p. . 413.

485 Proclus, Commentaire sur le Parménide, I, 663-664, G. Morrow, p. 50.

486 P. Valéry, Eupalinos, Pléiade, II, p. 140 : « si vous ne m’eussiez pas écouté, mon orgueil eût cherché de quelque autre manière à se soumettre à vos pensées, j’eusses bâti, chanté… ô perte pensive de mes jours », ce qui correspond aux propos de Phèdre, dans le même dialogue, op. cit., p. 135 : « mais nous parlons cher Socrate, du mariage de la pratique avec la théorie ».

487 Rép. IV, 428b-434c ; H. Joly, Le renversement platonicien, Logos, Epistémé, polis, 1974 voit un renversement, mais s’agit-il là d’un renversement ? Il n’était probablement pas perçu comme tel par Platon.

488 Apologie de Socrate 32c cité par B. Parain, op. cit., p. 67.

489 B. Parain, ibid.

490 Sophiste 246d, cf. B. Parain, op. cit., p. 188.

491 Diels- Kranz, index aux présocratiques, repris par B. Parain, op. cit., p. 191.

492 B. Parain, op. cit., p. 64.

493 Parm. 136c 7 ; là la leçon paraît nettement préférable au sans fin (no end) de Cornford.

494 Parm. 136d 1-2.

495 Parm. 136d 6.

496 Parm. 136d 6.

497 Parm. 136d 5-4e 4.

498 Parm. 136d 9 τηλικοῦτος Parménide a 65 ans, ce qui, pour l’époque est âgé.

499 Phédon 64c 1.

500 Sur le dernier état de la question, consulter « L’interprétation ésotériste de Platon », Les Études philosophiques, Janv- Mars, 1998, présentation de L. Brisson.

501 Parm. 136e 1.

502 C’est ainsi que se séparent les 3^e et 4^e hypothèses du texte, et 7^e et 8^e d’un compte ou 8, ou 4, 5 et 8, 9 d’un compte en 9 ; puisqu’il reste en effet la question de la 3^e hypothèse.

503 Cf. J. P. Dumont, Modèle dialectique et modèle cosmologique dans le Parménide de Platon, dans Modèle et Interprétation, 1979, p. 29 qui ne s’explique pas ce passage de 4 à 8 ; nous venons d’en donner les raisons.

504 R. Marten, Der Logos der Dialektik, Eine Theorie Zu Platos Sophistes, 1965, p. 157-228.

505 Ibid., p. 157 et suiv. pour la récension de ces passages où il s’agit de τόλμα.

506 Parm. 155e-157b.

507 Cf. L. Brisson, op. cit., p. 114 et note 122.

508 Cf. R. Marten, op. cit., p. 158 note 6, qui après avoir souligné que « le logos est vrai par sa forme seulement », ajoute « cette hypothèse et les conséquences qui s’appuient sur elle, ont à ce moment une intention, celle que le διὰ πάντων de la γυμνασία comme telle indique ». Ce qui est une interprétation possible des écarts de la deuxième partie : ceux-ci seront alors postulés par la méthode.

509 Parm. 136e 4.

510 Parm. 136e 6-137a 10.

511 Cf. M. Untersteiner, Les Sophistes, 1973, I, p. 87 à propos de la maîtrise de Protagoras, p. 173 à propos de celle de Gorgias sur le logos ; II, p. 194 à propos d’une physis riche de talents. W. C. K. Guthrie, Les Sophistes, 1971, part. c. 8 : Rhétorique et philosophie, p. 285-332. E. Dupréel, Les Sophistes, 1980 ; B. Cassin, L’Effet sophistique, 1996 ; et Positions de la sophistique, colloque de Cerisy, 1986.

512 B. Cassin et M. Narcy, Parménide sophiste, dans Études sur Parménide, II, 1987, p. 277 se fondent entre autres sur Métaphysique Δ 1006a 17 : « de ce qui fonde démonstration on ne peut donner de démonstration » ; or Parménide fait une une démonstration de méthode dialectique, apodeixis, mais de dialectique.

513 Cf. W. K. C. Guthrie, op. cit., p. 185-232.

514 L. Montenori, La dialettica platonica tra dimostrazione e argomentazione, dans Dimostrazione, argomentazione dialettica e Argomentazione retorica nel Pensiero antico, Atti del convegno di Bocca di Magra, 18-20 Mars 1990, 1993, p. 89.

515 Cf. à ce sujet, L. Montenori, art. cité, p. 93.

516 M. Narcy, Le philosophe et son double, 1984, p. 22, ce avec quoi nous sommes d’accord ; nous le sommes moins avec la note 11, p. 195, lorsqu’il affirme : « le sophiste ne procède à l’établissement d’aucune preuve », dans la mesure justement où la démonstration en était une à ses yeux.

517 Euthydème, 283a-284 e.

518 Sur l’apodeixis, par opposition à l’épideixis, cf. B. Cassin, L’Effet sophistique, 1995, p. 195-202.

519 Ménon 87a-b, cf. ci-dessus, p. 157.

520 Cf. L. Montenori, op. cit.

521 Cf. ci-dessus, p. 157.

522 Phèdre 245c 5.

523 Diogène Laërce, Vie et doctrines des philosophes illustres, I, Platon, tr. fr. 1965, p. 179-180, déjà cité ; ainsi que nous l’avons dit supra, L. Brisson, dans sa traduction parvenue après notre rédaction traduit par « universel ».

524 Parm. 136d 1-2.

525 Parm. 137a 4-5.

526 Cf. A. de Marignac, Imagination et dialectique, essai d’expression du spirituel par l’image, 1951, p. 146-149.

527 Phèdre 261a 8.

528 Proclus, Commentaire sur le Parménide, V, 1029, G. Morrow, p. 376, qui renvoie au Phèdre 247b préciseront les traducteurs.

529 Cf. M. Andronicos, Delphes, 1989, p. 61 et 72-73.

530 De ἀγών, les jeux, concours, lutte ; c’est en ce sens qui d’ailleurs est le sens le plus couramment utilisé que nous employons ici le mot agonistique ; l’image renvoie à cette perte d’agôn.

531 Ce que note L. Brisson, Phèdre, traduction, 1997, p. 198, note 55, à propos d’un autre verbe à la même racine, le verbe « agousein, on mène », lequel « peut être considéré comme une anticipation de la rhétorique comme psychagogie » ; cf. le commentaire d’A. Kellessidou, La psychagogie et le long labeur du Phèdre, dans Understanding the Phaedrus, Proc. of the II symposium platonicum, 1992, p. 266 à propos de l’agogie, en renvoyant à l’interprétation de Brisson du Phèdre. Les deux sens peuvent valoir ici, puisqu’il s’agit d’une course, donc d’une compétition, et qu’il s’agit de « mener « un cheval ; perte d’agon, ou perte de capacité de conduire ?

532 J. Beaufret, Parménide, poème, 1955, p. 8.

533 Cf. Simplicius, De Coelo, 556, 25 ; l’attribution aurait été plus tardive que Parménide, mais marque néanmoins la tournure de ce texte.

534 Ce que note P. Aubenque, Syntaxe et sémantique de l’être dans le poème de Parménide, dans Études sur Parménide, II, 1987, p. 102-103.

535 Cf. J. Bollack, Sur deux fragments de Parménide, REG, LXX, 1957, p. 63-64.

536 M. Conche, Parménide, poème, 1996 a fait dans une certaine mesure justice à ce désintérêt pour la 2^e partie, dans son étude, cf. p. 246 et suiv.

537 P. Aubenque, art. cité, p. 117, note 48, cité par M. Conche, op. cit., p. 248.

538 Phèdre 253d 6-7 ; les partisans du rattachement au Phèdre noteront que si ses yeux sont noirs (Phèdre, ibid.), ainsi que dans le texte d’Ibycos dont la citation entière se présente ainsi : fgt 2, Bergk, tr. A. Croiset, Hist. de la littérature grecque, II, p. 334, cité par A. Diès : « Eros, de son œil noir, lance de nouveau un regard humide et, par mille tromperies, cherche à me jeter dans les filets inextricables de Kypris ; mais je tremble à son approche, comme un coursier jadis vainqueur aux luttes de chars, touchant enfin à la vieillesse, n’entre plus qu’à regret dans la carrière où rivalisent les rapides attelages. » On a noté cependant qu’Eros fait mille tromperies, ce qui empêche le rattachement au bon cheval de l’attelage ailé de Platon dans le Phèdre.

539 Parménide, Poème, fgt. 1. et 24.

540 Parm. 137a 6-7.

541 Parm. 130d 7.

542 Protagoras 338a 6-7, le texte est cité par A. de Marignac, op. cit., p. 50 note 2, lequel développe les images de la mer à cet endroit, ainsi que d’autres qui se trouvent dans Platon.

543 Parm. 137b 1-5.

544 Rép. VII, 536c 1-2 : ἐπαίζομεν

545 G. Ardley, The role of play in the philosophy of Plato, Philosophy, 42, 1967, p. 236.

546 Phèdre 276e 1-2 ; il avait parlé de παιδιά immédiatement avant.

547 Phèdre 276e 6.

548 F. W. Niewohner, Dialog und Dialektik in Platons Parmenides, Untersuchungen zur sogenannten Platonischen Esoterik, 1971, p. 246-255, développe à partir de H. J. Krämer, cette opposition Παιδιά-σΠουδή.

549 G. Ryle, Plato’s Parmenides, Mind, 1939, p. 98, qui se demande comment le Parménide pourrait être un tissu de sophismes, et le sophiste sérieux ?, être un non sens… ou être ridicule, p. 100.

550 J. Trouillard, Le Parménide de Platon et son interprétation néoplatonicienne, Études Néoplatoniciennes, Revue de Théologie et de philosophie, 1973, p. 14.

551 Proclus, Commentaire sur le Parménide, VI, 1052, 1.

552 Cf. ci-dessus, p. 81, les auteurs de Plotin, VI, 6, Traité sur les nombres, 1980, p. 162 disent « que pragma désignait souvent les réalités intelligibles », et renvoient à A. J. Festugière, Mode de composition des commentaires de Proclus, Museum Helveticum, XX, 1963, p. 94-100. Mais on peut aussi se reporter à P. Hadot, Sur divers sens du mot pragma dans la tradition philosophique grecque, Concepts et Catégories dans la pensée antique, 1980, repris dans P. Hadot, Études de Philosophie ancienne, 1998, p. 72, « chez Philon d’Alexandrie les pragmata seraient des réalités incorporelles ; Pragmata, à la fin de l’antiquité, peut désigner des réalités non plus intérieures à l’âme, mais divines et transcendantes ». on le voit il s’agit dans un cas comme dans l’autre, d’usages tardifs.

553 Nous songeons en particulier à la lecture du commentaire de ce passage sur le semblable de G. Koumakis, Platons Parmenides, 1971, au début de l’ouvrage, qui nous a suggéré cette image.

554 Cf. Phèdre 261e-262a, déjà cité.

555 Ce que note P. Plass, Play and philosophical detachment in Plato, TAPHA, 98, 1967, p. 343-363.

556 Cf. J. Huizinga, Homo ludens, tr. fr., 1951.

557 Rép. VI, 487b 2-c 2 à propos des joueurs de tric trac, cf. ci-dessus, p. 94-95.

558 Cf. H. Gundert, zum Spiel bei Platon, Festschrift für E. Fink, 1965, p. 190 : « à quel point la relation de la paidia et de la mimesis était-elle thématisée chez Platon ? », et, p. 210, avec un renvoi aux Lois, 602 b 8 : « εἶναι παιδιάν τινα καὶ οὐ σπουδὴν τὴν μίμησιν ; se demandant alors « si le jeu est compris comme mimesis ou la mimesis comme jeu « ; la différence pour nous avec ce texte était précisément déjà dans l’oxymoron du jeu laborieux.

559 Cf. ci-dessus, et F. M. Cornford, op. cit., p. 108 ; L. Brisson, op. cit., p. 114.

560 Parm. 135e 3.

561 F. M. Cornford, op. cit., p. 109.

562 R. Robinson, Plato’s Parmenides, Classical Philology, 37, 1942.

563 Parm. 142a 7.

564 H. L. Sinaiko, Love, Knowledge and discourse in Plato’s dialectic, 1965, p. 238.

565 A. E. Taylor, Plato’s Parmenides, 1934, p. 13.

566 R. S. Brumbaugh, Plato on the one, the hypothesis in the Parmenides, 1961, p. 197, et p. 202.

567 G. Ryle, art. cité, p. 99. .

568 Lewis Carroll, cité par J. Gattégno en introduction à Logique sans peine, 1972, p. 32.

569 J Wahl, op. cit., p. 107 ; cité par W. R. Runciman, op. cit., p. 162.

570 H. L. Sinaiko, op. cit. p. 245.

571 R. Sternfeld et H. Zyskind, Plato’s Parmenides and the transcendendal condition for discourse, Revue Internationale de philosophie, 34, 1980, p. 604.

572 Cf. l’article de Ch. Perelman, La méthode dialectique et le rôle de l’interlocuteur dans le dialogue, Entretiens d’Athènes, Dialogue et Dialectique, dans Revue de métaphysique et de Morale, 60, 1955, p. 26-31.

573 Cf. J. F. Mattéi, L’Étranger et le simulacre, 1983, p. 201.

574 Parm. 127d 3-4.

575 A. Kojève, Essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne, II, 1972, 21. Platon, p. 49, à propos de 137b-142a : « cette démonstration discursive n’est rien moins qu’une réfutation de l’un parménidien (nous dit qu’elle était repoussée à la fin) ; c’est de l’avis de Parménide (= Platon), mais d’Aristote (= Aristote)… » ; le problème c’est que l’étude de Kojève ne fait pas de l’histoire de la philosophie, mais une « parathèse thétique ».

576 G. Ryle, in R. E. Allen, Studies in Plato’s metaphysic, 1965, p. 146, cité par R. E. Allen, Plato’s Parmenides, 1983, p. 195.

577 M. Migliori, Dialettica e Verita, commentario filosofico al Parmenide, 1990, p. 113, paraît avoir la même impression que nous lorsqu’il se rend aux raisons des commentaires, notant que « l’homonymie ne suggère peut-être pas aux contemporains ce qu’elle suggère au lecteur moderne », et ajoute pour sa part que « les références du dialogue peuvent être des données suffisantes pour montrer que Platon a voulu ironiser sur son élève ».

578 Parm. 137a 1-7, et notre commentaire.

579 I. M. Crombie, An examination of Plato’s doctrine, II, 1963, p. 326.

580 G. Ryle, art. cité, p. 100 emploie à propos du jeu le mot « sport », « laborious sport ».

581 F. M. Cornford, Plato’s theory of knowledge, 1935, p. 177, cité par R. E. Allen, op. cit., p. 68, parlait de l’antilogie comme un art de la déception ; qu’il y ait déception, comme marque d’une illusion ne prouve que celle-ci soit dûe à l’antilogie, le dialogue reste dans sa démarche et dans sa critique d’inspiration logique.

582 J. F. Mattéi, op. cit. p. 219 montre citant l’interprétation faite par Chaignet de Damascius que même les néoplatoniciens retrouvaient une symétrie autour de la 3è hypothèse ; l’interprétation en 8, d’inspiration anglo-saxonne ajoutons-nous recherchait, elle aussi une symétrie.

583 G. Martin, Platons ideenlehre, 1973, p. 146.

584 K. M. Sayre, Why the eight hypotheses are not contradictory, Phronesis, 23, 1978, p. 140.

585 Parm. 160b 1-3, 5^e hyp. (= 4^e d’une classification en huit).

586 A. Diès, Parménide, traduction, p. 105, note 1.

587 J. Moreau, Sur la signification du Parménide de Platon, Revue philosophique de la France et de l’étranger, 134, 1944, p. 117 à propos de la 5^e : « l’Un absolument, qu’on l’affirme ou qu’on le nie exclut toute représentation comme allant de soi. Où trouverons-nous une solution des antinomies mathématiques ? L’unique voie est celle qu’indiquera Kant… » mais, l’Un est-il mathématique ? Nous revenons à la question. Pour une analyse de toutes les antinomies, cf. M. Schofield, The antinomies of Plato’s Parmenides, Classical Quarterly, 27, 1977, p. 139-158.

588 Parm. 136e 1 ; le mot διέξοδος indiquait le parcours.

589 Parm. 166b 4-5.

590 Cf. ci-dessus, p. 145, note 5 renvoyant à R. Marten, Der logos der Dialecktik, 1965, p. 157-228, lequel parlait de « l’audace du logos » (Der Wagnis der Logos).

591 Cf. Lecture et écriture dans la civilisation hellénique, Revue de Synthèse, Juil. - Déc., 1976, p. 238.

592 Parm 166c 5-6.

593 Parménide, Poème, 8. 52.

594 Cf. ci-dessus, p. 202 et note 1.

595 K. H. Volkmann-Schluck, Plotin als Interpret der Ontologie Platos, 1957, p. 16 : l’analyse de l’auteur qui porte en général sur « la réappropriation de l’ontologie platonicienne par Plotin », est ici dans ce retour à Platon, d’autant plus intéressante, qu’il était parti dans l’exposé qu’il fait à propos de la 1^re partie du Parménide d’une communication de H. G. Gadamer à Marbourg en 1936 sous le titre « l’ontologie de Platon », p. 14.

596 Parm. 135c 8-9.

597 K. H. Volkmann-Schluck, op. cit.

598 Cf. F. M. Cornford, op. cit., p. 137 et suiv.

599 K. H. Volkmann-Schluck, op. cit., p. 16.

600 Cf. ci-dessus, p. 184, et R. E. Allen, op. cit., p. 70-74, et 78-80.

601 Nous ne suivrons pas entièrement P. Ricoeur, Platon et Aristote, cours professé à l’université de Strasbourg en 1953-54, CDU, Les cours de Sorbonne, p. 45 qui parle à cet égard de l’emploi aporétique de la dialectique.

602 Cf. ci-dessus, p. 214-215.

603 P. Ricoeur, op. cit., p. 45 ; P. Ricœur se range sur la même ligne que F. M. Cornford, op. cit., p. 72.

604 Cf. ci-dessus, p. 229 et note 1.

605 Cf. par exemple, Plotin, Ennéades, V, 1, 8.

606 Parm. 135c 8-9.

607 Y. Brès, La Psychologie de Platon, 1968, p. 268, à propos du « verbe législateur « paraît dire que non, dans le sens « d’une opposition τιθέναι-ὁρίζεται qui permet de lever les équivoques de la première partie du Parménide », puisque l’hypothèse serait bien sûr de l’ordre du premier.

608 Cf. Plotin, lecteur de Platon, respectivement p. 205-229, et p. 231-258.

609 Cf. ci-dessus, p. 216-217, à partir des positions de Constance C. Meinwald, op. cit., p. 63.

610 En plus de l’article de référence de E. R. Dodds, The Parmenides of Plato and the origin of the neoplatonic One, Classical quarterly, 27, 1928, on peut consulter à cet égard certains travaux de M. Migliori, Il Parmenide e le dottrine non scritte di Platone, 1991, dans G. Reale, Verso una nuova immagine di Platone, 1994, p. 165-222.

611 C. C. Meinwald, Plato’s Parmenides, 1991, p. 25.

612 Cf., A. P. Mourelatos, The route of Parmenides, 1970, p. 130.

613 Parm. 128a 8-b 1.

614 L. Taran, Parmenides, 1965, p. 270.

615 G. Vlastos, Plato’s Testimony concerning Zeno of Elea, Journal of hellenic studies, 95, 1976, p. 146, n. 45.

616 T. M. Robinson, Parmenides and the real in his totality, The Monist, 62, 1979, p. 55 relève to pan en 8, 5 ; 8, 22 ; 8, 24 ; 8, 25 ; 8, 43 ; 8 ; 48 ; pour les limites, p. 56 avec renvoi à 8, 31, 42, 49.

617 Parm., 166c 4-5.

618 K. M. Sayre, Plato’s Parmenides : Why the eight hypothesis are not contradictory, Phronesis, 23, 1978, p. 133-148 qui montre la non contradiction des paires d’hypothèses.

619 Parm. 166c 5-6.

620 Cf. le tableau de K. M. Sayre, art. cité, p. 140.

621 Aristote, Métaphysique √ 3, 1005b, 29-31.

622 Parménide, Poème, fgt 2, 2-3, tr. J. Beaufret.

623 A. P. Mourelatos, op. cit., p. 70.

624 Cf. Parménide, Poème, fgt 8, 26-27.

625 Parm. 156d 6-e 5.

626 Cf. ci-dessus p. 145 note 5, et p. 259.

627 D’après R. Feys, Modal logic, 1965.

628 Cf. l’exposé de A. Munoz, au séminaire de M. Laks, de Févier 1998, à Lille III, à propos de Métaphysique « 1, 1046, 29 et suiv.