Table des matières
Première partie. Les contours indistincts. Frontières de la métamorphose
Chapitre 2. Deux formes matérielles extrêmes de la métamorphose
- I-La métamorphose universelle
- A-Les origines du monde (I, 5-88)
- B-Les quatre âges de l’humanité (I, 89-162)
- C-L’univers régénéré par les eaux (I, 260-312)
- D-L’embrasement général (II, 171-271)
- E-Le monde transfiguré par la magie
- F-Ambiguïté du discours de Pythagore (XV, 75-478)
- II-Fragments de métamorphoses
- A-Fonctions de la métamorphose allusive
- B-L’esthétique de la surprise
- C-La poésie illusionniste
Chapitre 3. « Ivresse de la métamorphose » ?
- I- La contiguïté et la variation
- II-Une première définition du récit de métamorphose
- III-Lignes de démarcation
- A-Les aventures du corps humain
- B- De l’humain à l’humain
- C-Les énigmes du corps, du morcellement à la disparition
- D-Pélops ou le fragment dans le récit
- IV-Les récits de métamorphoses et leurs frontières
- V-Le poème pentavalent
- VI- « Gli indistinti confini »
Deuxième partie. Fragments d’une cartographie imaginaire. Les récits de métamorphoses
Prologue : Naissances humaines
- I-Régénérescences
- A-Les pierres lancées par Deucalion et Pyrrha (I, 400-415) ou la « poésie inchoative »
- B-Moissons poétiques : les dents de dragon semées par Cadmus et par Jason (III, 106- 114 et VII, 123-130)
- C-Le désir cristallisé par le rêve et réalisé par la métamorphose : les Myrmidons (VII, 639-642)
- II-L’humanité retrouvée : Io (I, 738-746). Les compagnons d’Ulysse (2) (XIV, 302-307)
- III- (Re)devenir un jeune homme
- A-Éson (VII, 287-293) ou le pouvoir de l’innutrition
- B-Iphis (IX, 786-791) ou la métamorphose en marche
- IV-La statue de Pygmalion (X, 280-294) ou « l’élasticité de la vie »
- V-L’espace infiniment ouvert de l’aventure poétique : Tagès (XV, 553-559)
Chapitre 1. L’eau, matière vitale de la métamorphose ovidienne
- I-Salmacis et Hermaphrodite (IV, 373-388) ou le poème fluidifié
- II-Six gouttes d’eau pure : les fluidifications
- A-Cyané (V, 425-437) ou le « complexe d’Ophélie »
- B-Aréthuse (V, 632-641) ou les méandres narratifs du désir
- C-Marsyas (VI, 387-400) ou « le corps des larmes »
- D-Byblis (IX, 655-665) ou le corps oxymorique
- E-Acis (XIII, 885-897) ou « l’amour réalisé du désir demeuré désir »
- F-Égérie (XV, 547-551) ou la « voix exténuée »
- III-Les eaux habitées ou le charme de l’exsultatio
- A-Jeux marins : les matelots tyrrhéniens (III, 670-686)
- B-Entre l’eau douce et la terre : les paysans lyciens (VI, 370-381)
Chapitre 2. La terre, entre « rêveries de la volonté » et « rêveries du repos »
- I- Devenir terre
- A-Atlas (IV, 657-662) ou l’« homme dynamisé par la montagne »
- B-La parole en archipel : Périmèle (VIII, 605-610)
- II-Les pétrifications dans les Métamorphoses
- A- « Le minéral perverti » : Aglauros (II, 819-832)
- B-La métamorphose prise sur le vif : les compagnes d’Ino (IV, 551-562)
- C-La métamorphose entre métaphore et magie : les ennemis de Persée (V, 181-209)
- D-La poésie comme monimentum : Phinée (V, 230-235)
- E-Le poème oxymorique : Niobé (VI, 301-312)
- F-Vulnérabilité de la pierre : Lichas (IX, 219-229)
- G-À la place du cœur : Anaxarète (XIV, 753-760)
- III- « Alchimie du végétal »
- A-Les Métamorphoses ou la « magie des arbres »
- 1) Nec sine te nec tecum : Daphné (I, 548-567)
- 2) Les précieuses, larmes des arbres
- a) La poésie comme parure : les Héliades (II, 346-366)
- b) De l’abolition de soi à l’éternelle fécondité : Myrrha (X, 489-502)
- 3) De la pietas à l’apothéose : Philémon et Baucis (VIII, 714-724)
- 4) Dryope (IX., 349-393) ou le saisissant : abrégé ; d’une poétique
- 5) Cyparissus (X, 136-142) ou le sacrifice de l’enfance
- 6) Réversibilité de la poésie : les femmes de Thrace (XI. 69-84)
- B-De la décomposition à l’immortalité : Leucothoé (IV, 252-255)
- C- « Le reflet des fleurs »
- 1). Du deuil d’un vivant au deuil de soi-même : Clytie (IV, 259-270)
- 2) « L’inscription florale » : Hyacinthe (X, 206-216) et Ajax (XII, I 394-398).
- 3). Alchimie réparatrice de l’écriture : Adonis (X, 731-739)
- IV-Les animaux terrestres
- A-Greffes monstrueuses
- 1) Les oreilles de Midas (XI, 174-179) ou la tentation du chant barbare
- 2) La féminité mutilée : Scylla (XIV, 59-67)
- B- « Bestiaire fantastique » des Métamorphoses
- 1) « Un mot prend corps » : Lycaon (I, 332-239) ou la fécondité de la métaphore.
- 2) L’identité disloquée : Callisto (II. 477-488)
- 3) Ocyrhoé (II, 657-675) ou le texte-Centaure
- 4) La relegatio intérieure : Actéon (III, 94-203)
- 5) Déroulement et fuite du uolumen ; Cadmus (IV, .576-589)
- 6) L’enfant transformé en lézard (V, 455-461) ou le poème constellé
- 7) Rire et violence du dessein poétique : Galanthis (IX, 317-323)
- 8) La « frénésie de désir » et sa puissance ambiguë : Atalante et Hippomène (X, 698- 704).
- 9) L’écriture comme épitaphe : Hécube (XIII, 567-571)
- 10) Dissimiles [...] similesque : Les Cercopes XXIV, 91-1Q0)
- 11) Tantum medicamina possunt ! Les compagnons d’Ulysse (1) (XIV, 227-286)
Chapitre 3. L’air et les songes
- I-L’animalité aérienne
- A-Devenir oiseau
- 1) L’aventure poétique, docte chant et inquiet voyage : les Sirènes (V, 556-563)
- 2) Les oiseaux dans les Métamorphoses.
- a) La poésie comme iunctura ; Cygnus (II, 373-380)
- b) Ivresse et fragilité de l’envol : la corneille (II, 580-588)
- c) Entre magie du nomen et effroi de l’omen : Ascalaphus (V, 543-550)
- d) Les Piérides (V, 670-678) ou l’amour périlleux de la parole
- e) Une empreinte sur l’envers du monde : Térée, Procné et Philomèle (VI, 667-674)
- f) Perdix (VIII, 251-259) ou l’ingenium immortalisé
- g) Les Méléagrides (VIII, 542-546) ou l’accomplissement poétique du deuil
- h) L’insoutenable légèreté de l’être : Dædalion (XI, 336-345)
- i) La mort conjurée par les mots : Alcyone et Céyx (XI, 731-742)
- j) « L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer » : Ésaque (XI, 784-7b 5)
- k) Le poème fort comme la mort : les Memnonides (XIII, 600-609)
- l) Nec quicquam [...] nisi nomina : Picus (XIV, 388-396)
- m) Les compagnons de Diomède (XIV, 497-509) ou l’occultation par la lumière
- B-Les filles de Minyas (IV, 407-415) ou la transparence dans les ténèbres
- C-Le poème, « tissu du monde » et « voile des illusions » : Arachné (VI, 139-145)
- II-Devenir air ?
- A- « M’évanouir sans me tuer » : Écho (III, 396-401)
- B-Siquid habent ueri uatum praesagia... : la Sibylle (XIV, 147-153)
- C- « Je célèbre la voix mêlée de couleur grise / Qui hésite aux lointains du chant qui s’est perdu » : Canens (XIV, 431-434)
Chapitre 4. Les apothéoses ou le poème pentavalent
- Prologue : les vaisseaux d’Énée (XIV, 549-557), entre féminité, fluidité et divinité
- I-L’eau et les dieux
- A-Monstruosité et beauté de l’hybride : Glaucus (XIII, 944-963)
- B-L’eau lustrale et l’apothéose : Énée (XIV, 600-608)
- II- L’avènement de la mythologie en terre latine : Hippolyte (XV, 539-546)
- III- « Tout perdre pour tout gagner » : Romulus (XIV, 824-828)
- IV- « Dans le sein du feu, la mort n’est pas la mort »
- A-Ariane (VIII, 176-182) ou le corps astral
- B-Le feu démultiplié : Hercule (IX, 262-273)
- C-« L’amour, la mort et le feu sont unis dans un même instant » : Hersilie (XIV, 846- 851)
- D-« L’âme comme envolée, ailleurs, astralement... » : César (XV, 844-850) ou le feu approfondi
Troisième partie. « Le poème inépuisable »
Chapitre 1. « À l’œuvre ». Lieux et formes poétiques de la variation
- I- L’inscription du récit de métamorphose dans le déroulement du carmen
- A-La place du récit de métamorphose dans la narration
- B-Le statut du récit de métamorphose dans la matriochka narrative
- C-« Un jour, j’ai changé d’odeur » : métamorphose et voix narratives
- II-Structure et temporalité dans la métamorphose ovidienne
- A-La structure du récit poétique
- 1). Trois moments-clés ?
- 2). Trois motifs récurrents dans le rituel narratif
- 3). Contraintes et libertés dans la construction des récits de métamorphoses
- B-La temporalité dans les récits de métamorphoses
- 1) L’ordre des étapes et ses méandres
- 2) La continuité narrative et ses brisures
- 3) Le rythme poétique et ses irrégularités
- III-L’écriture poétique de la métamorphose
- A-« Fleurs noires »
- 1) Res : choix du sujet
- 2) Sententiae : le choix de l’expression
- 3) Verba : le jeu de la synonymie
- B- « Mots et merveilles »
- 1) L’entrelacement des mots et la « dynamique de la transformation »
- 2) La métamorphose et « l’émoi de toute figure »
- 3) « La tonalité profonde de la rêverie créatrice »
Chapitre 2. L’art de la variation, ou dire l’indicible
- I- « Forme et signification »
- A-Légèreté et gravité du jeu poétique
- B-Un reflet provocateur du monde ?
- C-Le poème enluminé
- II-Poésie et profondeur
- A-La métamorphose « dans le Temps »
- 1) Fugitif, suspendu, aboli : temps dans le récit de métamorphose
- 2) La capture poétique d’une temporalité complexe
- B-Densité ontologique de la métamorphose ovidienne
- 1) L’écriture poétique aux prises avec le bouleversement de l’être
- 2) Une éblouissante poésie des passions et des fantasmes
- III-De l’avènement à la volatilisation : les figures du poète
- A-L’invocation initiale ou le limen franchi
- B-Les avatars du poète et la conquête du nomen
- 1) Faire le deuil d’Orphée ?
- 2). Le poète protéiforme
- 3) « Poète est le nom du sujet qui se brise et renaît de ses cendres »
- C-L’épilogue ou le poète devenu numen
Indices
- Indices nominum
- Personnages des œuvres d’Ovide
- Auteurs antiques
- Auteurs hors Antiquité
- Indices locorum
- Passages des Métamorphoses
- Livre I
- Livre II
- Livre III
- Livre IV
- Livre V
- Livre VI
- Livre VII
- Livre VIII
- Livre IX
- Livre X
- Livre XI
- Livre XII
- Livre XIII
- Livre XIV
- Livre XV
- Passages des autres œuvres d’Ovide
- Amours
- Héroïdes
- Art d’aimer
- Remèdes à l’amour
- Produits de beauté pour le visage de la femme
- Fastes
- Tristes
- Pontiques
- Contre Ibis
- Halieutiques
- Passages d’autres textes antiques
- Aristote
- Catulle
- Cicéron
- Euripide
- Homère
- Horace
- Quintilien
- Sénèque
- Sénèque le Rhéteur
- Tite-Live
- Varron
- Virgile
