L’Alimentation et la cuisine à Rome
|La cuisine
6. Les romains et la cuisine
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Extrait du texte
Le rôle de l’art culinaire ne doit pas être sous-estimé. Les recherches et les trouvailles des cuisiniers et des gourmets n’ont sans doute pas eu d’influence déterminante sur l’alimentation, mais elles n’en concouraient pas moins à son amélioration en provoquant le désir de produits de qualité. On leur doit, par exemple, le passage des galettes-aliments aux gâteaux-friandises et l’abandon de mets jugés grossiers comme les plantes sauvages jadis procurées par la cueillette. Il est plus rare que de telles recherches introduisent des aliments nouveaux, sinon comme objet de curiosité ou pour stimuler un palais blasé. Les plats de talons de chameau ou de langues de rossignol inventés par Apicius sont à ranger, s’ils sont réels, parmi les fantaisies éphémères de riches.
A l’origine, le cuisinier est chargé de la préparation de la nourriture dans son ensemble ; il est en même temps boulanger et pâtissier1. C’est après la guerre contre Antiochus III le Grand, terminée en 188 avant J.C., que ...
© Les Belles Lettres, 1981
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