L’Alimentation et la cuisine à Rome
|Les boissons
2. Le vin
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Extrait du texte
La vigne est très ancienne dans le bassin méditerranéen et on a retrouvé des pépins de raisin dans une tombe du Forum5. Mais le vin dut être rare à l’origine, car on le considérait surtout comme un remède et un breuvage sacré6. Une vieille légende, dont se fait écho Plutarque7, veut que le chef des Etrusques Mézence ait offert à Enée de se retirer s’il recevait le vin de l’année. Cependant peu à peu la culture de la vigne s’intensifia et l’on obtint de gros rendements : 200 amphores à l’arpent du temps de Caton dans la région de Rimini8, et jusqu’à 300 au temps de Varron sur le territoire de Faventia9, soit à peu près 300 hl à l’hectare. A Ravenne, sous l’Empire, la production trop abondante s’écoulait difficilement10 ; il est vrai que le vin de ces vignobles de marais était détestable.
Les Romains tiraient du raisin différentes qualités de vin, de la meilleure à la pire. Le premier pressurage donnait le moût, qu’on laissait fermenter. Quand le marc ne rendait plus, on coupait celui ...
© Les Belles Lettres, 1981
Lire
Accès exclusif
Suggérer l'acquisition à votre bibliothèque