Version classiqueVersion mobile

L’Alimentation et la cuisine à Rome

 | 
Jacques André

L’alimentation d’origine animale

2. Le gibier

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

La chasse est liée à la vie pastorale1. Le berger, qui accompagne ses troupeaux du printemps à l’automne dans les pâturages et les forêts de la montagne, ne vit pas seulement de laitage et du ramassage des herbes sauvages. Il lui faut de plus protéger les bêtes dont il a la garde contre les animaux nuisibles. Il est donc en même temps chasseur. Le paysan sédentaire l’est aussi, quoi qu’en dise Columelle, dont l’ouvrage concerne les grandes propriétés, qui déconseille la chasse à tout gibier, parce qu’elle détourne des travaux nécessaires2. Mais le paysan, à part la récolte des olives et la fabrication de l’huile dans les régions où croît l’olivier, n’a pendant l’hiver que des tâches mineures et jamais urgentes, et rien ne l’empêche alors de tendre des pièges aux sangliers qui ravagent ses cultures. C’est ainsi que le représente Horace, chassant le sanglier, le lièvre, la grive et la grue3. L’Italie était couverte de forêts abritant les bêtes fauves, sangliers, loups et ours surtout,...

© Les Belles Lettres, 1981

Licence OpenEdition Books

Cette publication numérique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractères.
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search