L’Alimentation et la cuisine à Rome
|L’alimentation végétale
3. Les fruits
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Extrait du texte
Les fruits sauvages offrent un appréciable complément à l’alimentation des primitifs et sont encore partout cueillis et conservés dans les civilisations inférieures. Nous rencontrerons encore quelques traces de ces mœurs chez les Latins, surtout parmi les paysans. Cependant la culture et la pratique de la greffe ont amélioré les espèces et cette alimentation d’appoint, indispensable à l’origine, est devenue assez vite, parfois à la suite de recherches et d’expériences d’arboriculture, une gourmandise et même un luxe exigeant. L’Italie était si riche en arbres fruitiers que Varron, sans doute avec quelque exagération due à l’orgueil national, pouvait la comparer à un verger1.
Les fruits charnus
La première place revient au figuier (Ficus carica L.), dont la culture se perd dans la nuit des temps2. Son importance est soulignée par les quarante-quatre variétés culturales obtenues3, chiffre qui n’est plus élevé que pour la poire et le raisin. La consommation en était telle qu’on en import...
© Les Belles Lettres, 1981
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