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Du bon usage de la douceur en politique dans l’œuvre de Tacite

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Yasmina Benferhat

La temperantia, essence de la douceur ?

Conclusion de la quatrième partie

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Extrait du texte

Nous avons donc vu qu’une première forme de tempérance qui serait naturelle, et fruit de l’expérience, n’a guère d’intérêt aux yeux de Tacite. En effet, celui qui se montre doux parce que son âge l’y amène, se retrouve surtout victime des intrigues et de la violence d’autrui. Ce que Tacite ne méconnaît pas, c’est la force du charisme personnel et inné qui permet d’apaiser les tensions à l’armée : on a pu le voir à travers l’exemple d’Antonius Primus en particulier.

Nous sommes ainsi arrivés à une maîtrise qui est le résultat d’un effort de la volonté, et qui est très présente chez Tacite avec les dérivés de modus. Les différents aspects de la modestia - vertu attendue des jeunes envers leurs aînés, maîtrise des soldats - ne répondent guère à la recherche d’un usage de la douceur efficace en politique parce que la question se pose surtout du point de vue de celui qui exerce une autorité. La modestia met cependant en lumière les efforts, hypocrites d’après Tacite, de certains Princes p...

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