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Du bon usage de la douceur en politique dans l’œuvre de Tacite

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Yasmina Benferhat

La fausse douceur

Conclusion de la première partie

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Extrait du texte

Plusieurs enseignements nous semblent pouvoir être dégagés à l’issue de ces chapitres. Tout d’abord, une vision très pessimiste de la civilisation se révèle à partir des emplois d’amoenus par exemple. Les raisons de cette attitude peuvent être multiples, mais posent le problème des idées morales et philosophiques de Tacite. En l’absence de toute indication biographique, dans l’état actuel de nos connaissances du moins, force est de se référer aux allusions contenues dans l’œuvre de l’historien pour se faire une idée de la question : il nous semble que la réponse se trouve dans le Dialogue des orateurs, lorsqu’il est dit que la connaissance des écoles philosophiques fait partie des savoirs indispensables pour un orateur349, sans pour autant impliquer une adhésion à l’une ou à l’autre d’entre elles.

De fait, on a parfois voulu voir en Tacite un épicurien350 : sa description des Germains, qui représentent une première étape de la vie en société après le pacte de non-agression mutuel, po...

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