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Introduction

p. 9-14


Extrait

Egregium principatus temperamentum, si demptis utriusque uitiis solae uirtutes miscerentur.
Tacite, Hist. II,5, 1
Salui simus, qui supersumus
Pline le Jeune, Epist. IX, 13,7

1De la sérénité souriante d’un Atticus aux passions tumultueuses qui agitent les hommes et les femmes décrits par Tacite, il y a loin… Pas si loin : c’est en achevant ma thèse sur les épicuriens romains que j’ai remarqué la présence du champ lexical de la douceur en politique. Il y avait ainsi la clémence de César, sa lenitas, la misericordia de Pison, la douceur dans les lettres aux épicuriens Atticus ou Papirius Paetus… Cela m’a incitée à lire la synthèse de J. de Romilly sur cette notion1, ainsi que la communication de P. Grimal sur la douceur et la clémence à Rome2. J’ai donc commencé à travailler sur ces mots au travers de plusieurs publications : il me semblait que la clémence n’était qu’un aspect d’un problème plus vaste, et je songeais de plus en plus à étudier la douceur en politique de la fin de la

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