1 Rut. Namat. 1.120-128 : « Dans tes revers tu as coutume d’escompter le succès ; à l’image du ciel tes pertes t’enrichissent. Les feux des astres préparent en se couchant des levers nouveaux ; tu vois la lune terminer son cours pour recommencer. À Brennus vainqueur ne se fit pas attendre longtemps le châtiment ; le Samnite expia par l’esclavage de cruels traités. Après de nombreuses défaites, tu as mis en fuite Pyrrhus qui t’avait vaincue ; Hannibal lui-même pleura ses succès » (trad. É. Wolff, CUF).

2 Montesquieu 1817 [1734], p. 1-2 ; p. 12 et p. 18.

3 Voir la reprise des mêmes arguments que Montesquieu dans Rollin 1818 [1738/1748], p. 323 ; puis Mommsen 1985 [1854], p. 295, p. 445 et p. 152. Voir, également, Carcopino 1961, p. 65-66 ; Heurgon 1993 [1969], p. 342 ; Goldsworthy 2001 [2000], p. 64 ; McDonnell 2008, p. 67 ; Cavaggioni 2013, notamment p. 7-8.

4 Les syncrétismes religieux, la diffusion des alphabets, la circulation des produits de consommation en Italie sont autant d’indices probants de cette acculturation.

5 Voir supra p. 265.

6 Liv. 26.41.9 : Ea fato quodam data nobis sors est ut magnis omnibus bellis uicti uicerimus (trad. P. Jal, CUF).

7 Pour d’autres exemples de défaites romaines citées comme des leçons dans des harangues, voir Liv. 24.8.20 (en 214) ou Liv. 28.19.6-8 (en 206).

8 Sur l’idée d’un apprentissage linéaire de Rome au gré de ses échecs, voir Montesquieu 1817 [1734], p. 1-2 ; puis, notamment, De Sanctis 1907, p. 314-315 ; Grimal 1981 [1960], p. 48-49 ; Goldsworthy 2001 [2000], p. 36.

9 Pol. 2.21.1-3.

10 Pol. 2.35.5-10.

11 Voir notamment Liv. 6.21.2 : hostes noui præter Volscos, uelut sorte quadam prope in aeternum exercendo Romano militi datos, « Outre les Volsques, qu’une sorte de fatalité offrait pour ainsi dire éternellement aux soldats romains pour exercer leur force » (trad. J. Bayet, CUF). Voir également, entre autres exemples, Liv. 6.12.2-6 ; D.H. 8.86.2.

12 D.H. 2.17.2-3 : « Ainsi les Spartiates, après leur défaite à la bataille de Leuctres où ils perdirent mille sept cents hommes, furent désormais incapables de relever leur cité et d’effacer ce désastre et ils abandonnèrent leur suprématie dans la honte. Quant aux Thébains et aux Athéniens, leur revers de fortune à Chéronée suffit à lui seul à leur faire perdre tout à la fois leur hégémonie sur la Grèce, ravie par les Macédoniens, et leur liberté. Mais la cité des Romains, engagée dans de grandes guerres en Ibérie et en Italie, eut à reconquérir la Sicile et la Sardaigne, qui s’étaient révoltées à un moment où la situation en Macédoine et en Grèce devenait critique pour Rome. Carthage se relevait et lui disputait à nouveau la suprématie. Non contente de s’être presque entièrement rebellée, l’Italie entraînait dans son mouvement la guerre “hannibalique”, comme on l’a nommée. Confrontée à tant de dangers à la fois, Rome était si loin d’être abattue par la Fortune qu’elle en tirait une force encore plus grande qu’elle ne l’avait été auparavant, grâce au nombre de ses soldats, et non, comme certains l’imaginent, à la faveur de la Fortune. »

13 Montesquieu 1817 [1734], p. 1-2.

14 Voir notamment Sall. Cat. 51.

15 Depuis De Sanctis 1907, p. 314-315.

16 Voir supra p. 22.

17 Les historiens ont généralement admis jusque dans les années 1980 l’historicité de ce transfert technique linéaire et l’utilisation de ces textes pour entrevoir l’évolution de l’armement romain. Voir notamment Reinach 1907, p. 243-252. Les premières marques de scepticisme ont été formulées par E. T Salmon, puis par D. Briquel (Salmon 1967, p. 105-107 ; Briquel 1988, p. 65-89).

18 À l’exception de ceux de Polybe et d’Athénée, lesquels ne situent pas cette tradition sur l’emprunt d’armes par les Romains lors du discours de K. Fabius.

19 Broughton 1951, p. 203.

20 Le fragment de l’Ineditum Vaticanum repose sur plusieurs sources issues de l’historiographie grecque et romaine, dont la plus ancienne pourrait remonter au iii^e siècle (voir Humm 2007, p. 277-294).

21 Cette information provient d’un fragment tiré de la Souda. Parce qu’il ne décrit pas d’éléments de contexte suffisamment précis, cet excerptum fait partie des fragments non classés de l’œuvre de Polybe (Pol. frag. 179 Douglas Olson, Paton et alii p. 582 apud Souda μ 302 s.v. μάχαιρα).

22 Briquel 1988, p. 80. Voir également pour un point de vue convergent sur la description des armées dans le récit de Tite-Live : Rawson 1971b, p. 30 ; Saulnier 1980, p. 126-128.

23 Briquel 1988, p. 83-84.

24 Depuis De Sanctis 1907, p. 314-315 (voir p. 314 : « così i Romani preparono la vittoria definitiva »). Ce discours a rencontré un écho important dans l’historiographie anglo-saxonne de l’armée romaine, avant de devenir un topos. Voir notamment la démonstration de Delbrück 1990 [1920], p. 272-277 et p. 301-311 ; puis celle de O’Connell 1988, p. 36-43.

25 Cette idée est admise par les Modernes depuis Montesquieu (Montesquieu 1817 [1734], p. 1-2). Voir ensuite G. De Sanctis, qui défendait l’idée d’une « révolution militaire » après les Fourches Caudines (De Sanctis 1907, p. 314-315) ; puis Heurgon 1993 [1969], p. 328 ; Delbrück 1990 [1920], p. 272-277 ; Hinard 1998 [1992], p. 55-56 ; Clark 2014, p. 12.

26 Voir, en premier lieu, Michelet 1843 [1839], p. 213 ; Mommsen 1985 [1854], p. 262 ; puis, parmi d’autres exemples, O’Connell 1988, p. 39 ; Todd Garey 2007, p. 17 ; Southern 2007, p. 90-91.

27 Voir également cet argument dans Heurgon 1993 [1969], p. 328.

28 Depuis De Sanctis 1907, p. 314-315. Sur l’hypothèse d’un abandon de la tactique de la phalange après le désastre des Fourches Caudines, voir, entre autres exemples, O’Connell 1988, p. 39 ; Keppie 2002 [1987], p. 8 ; Penrose 2008, p. 39 ; Fields 2009, p. 39-40 ; Duncan 2010, p. 60 ; Fields 2012, p. 4-5 et p. 11-13.

29 Voir Forsythe 2005, p. 304-305 ; Clark 2014, p. 12.

30 O’Connell 1988, p. 38-39 ; Connolly 1989, p. 138 ; Todd Garey 2007, p. 17.

31 L’interprétation de la phalange grecque donne lieu à une controverse parmi les savants anglo-saxons (voir Kagan & Viggiano 2013, p. 1-56), qui oppose les partisans d’une datation précoce de cette tactique de combat en Grèce et fidèle à la description des sources (les « orthodoxs »), et les partisans d’une adoption plus tardive et plus souple de la phalange par rapport aux stéréotypes littéraires (les « heretics »). Voir notamment les travaux de P. Krentz, qui différencient l’idéal civique de la phalange du combat pragmatique (Krentz 1985, p. 50-61), et qui défendent l’idée d’une coexistence de tactiques de guerre différentes en Grèce au moins jusqu’au deuxième quart du v^e siècle (Krentz 2002, p. 23-39).

32 Voir notamment les sites fortifiés situés sur le pourtour occidental des Monti Lepini, comme Cora (aujourd’hui Cori), Norba (Norma), Setia (Sezze) et Signia (Segni). Sur les fortifications de Signia, voir Bruckner 2001, p. 103-126.

33 Voir notamment les affrontements décrits par les textes autour de l’Algide (Engerbeaud 2014 note 7, et p. 8-10), et de places comme Signia (D.H. 5.58.4), Corbio (D.H. 6.3.1 ; 8.19.4 ; 10.26.2 ; 10.30.8), ou de l’Arx Carventana (Liv. 4.53.3 ; 4.55.4).

34 Polybe cite l’utilisation du καρδιοφύλαξ par les légionnaires romains (Pol. 6.23.14). Ce type d’équipement a été découvert dans des tombes en Étrurie, notamment à Tarquinia (voir Hencken 1968, p. 208), et à Rome même, dans les tombes 14, 86, et 98 de l’Esquilin (voir Müller-Karpe 1962, pl. XLIV). Nous récusons ainsi l’interprétation selon laquelle cet équipement, répandu parmi les peuples italiques, constituerait une preuve de leur infériorité militaire et tactique au regard des cités, équipées de la panoplie hoplitique.

35 Voir supra p. 70-71.

36 Comme le constatait Chr. Saulnier en 1980, la diffusion de la phalange grecque in extenso et sans réserve en Étrurie est citée par de nombreuses études comme un fait évident et acquis (Saulnier 1980, p. 115, qui cite A. M. Snodgrass sur la diffusion de la réforme hoplitique en Étrurie : Snodgrass 1965, p. 434-444).

37 Cette idée a été critiquée essentiellement sur le volet social de la phalange. Les Étrusques n’auraient pas importé la conception isonomique grecque qui correspondrait à cette tactique militaire (Jannot 1985, p. 133-138 ; Liébert 2006, p. 245).

38 Voir les idées exprimées par Lendon 2005, en particulier p. 177-178. Cette coexistence semble attestée dans les cités étrusques, au travers d’indices qui laissent entrevoir l’existence d’armées gentilices dont la tactique n’est peut-être pas imitée de la phalange civique (voir Jannot 1985, p. 133-138), et la persistance d’une cavalerie très présente dans la conduite de la guerre attestée par l’iconographie (voir par exemple Cristofani 1985, p. 266-267, fig. 10.10).

39 Cawkwell 1989, p. 375-389.

40 Voir supra p. 99.

41 Selon Bordet 1998 [1969], p. 43.

42 Voir infra p. 437.

43 C’est notamment le point de vue adopté par plusieurs auteurs du Companion to the Roman Army (Oxford, 2011). Voir Rich 2011, p. 18 ; et Rawlings 2011, p. 54-55.

44 Voir Humm 2005, p. 279-308. À Rome, la création définitive de l’armée manipulaire pourrait avoir eu lieu en 311.

45 Lushkov 2015, en particulier p. 1-29.

46 Pol. 3.118.8-9.

47 Voir supra p. 260-261.

48 Pol. 3.75.8. Sur l’exaltation de la concordia romaine au cours de la guerre d’Hannibal selon les auteurs tardo-républicains, voir Akar 2013, p. 66-78.

49 Voir supra p. 245-251.

50 Pour les préteurs vaincus, voir notamment L. Manlius contre les Boïens en 218 (Pol. 3.40.12-13 ; Liv. 21.25.9-14 ; App. Hann. 2.8) ou P. Furius en Afrique en 215 (Liv. 23.21.2).

51 Seul un cas est sujet à litige. Il s’agit d’un combat qui oppose Hannibal au dictateur Q. Fabius Maximus en 217, indécis, mais durant lequel les Romains auraient perdu plus d’hommes que le chef de guerre carthaginois. Si le combat est présenté comme indécis par Tite-Live (Liv. 22.18.1-5), Plutarque admet, en partie, l’échec du dictateur (Plut. Fab. 7.1-2).

52 Voir Coudry 1998b, p. 131-144.

53 Voir supra p. 244-245.

54 Liv. 9.5.7.

55 Voir, par exemple, l’appel de Cléonyme et de Pyrrhus par Tarente pour faire la guerre contre Rome (Lévêque 1957, p. 266).

56 Pol. 1.32.1-9.

57 Voir notamment les exempla variés que Valère Maxime consacre à Regulus dans son recueil (V. Max. 1.1.14 ; 2.9.8 ; 4.4.6 ; 9.2 ext. 1 ; 9.6 ext. 1).

58 D.S. 19.72.6-7 ; Liv. 9.23.4-5.

59 Voir supra p. 106-109.

60 Voir le texte cité supra, note 139 (p. 193).

61 Liv. 9.22-23.

62 Liv. 9.23.5 (voir le texte cité supra, p. 171).

63 Voir supra p. 168-173.

64 Au cours de cet affrontement, durant lequel le dictateur Q. Fabius et Q. Aulius combattent les Samnites, le maître de cavalerie tue de sa main le commandant adverse avant de mourir à son tour sous les coups de l’ennemi (Liv. 9.22.7).

65 Plut. Mor. 308 B = Parall. min. 10 B = FGrH 292 F1. Sur ce fragment, déjà cité supra, voir p. 132.

66 Voir supra p. 137-141.

67 Jerphagnon 2010 [1987], p. 65.

68 Voir supra p. 18.

69 Cavaggioni 2010.

70 Rosenstein 1990, notamment p. 12 ; p. 34 ; p. 67 ; p. 158-159. Cette tendance se perçoit dans son analyse de la guerre de Pyrrhus, qui se calque sur Plutarque et fournit peu d’analyse critique sur les textes (Rosenstein 2012, p. 36-53).

71 Tite-Live cite six défaites des Fabii, et écarte l’idée que Q. Fabius Maximus Rullianus ait été battu en 315 aux Lautulae (Liv. 9.23.4 ; contrairement à Diodore : D.S. 19.72.6-7) et en 301 contre les Étrusques (Liv. 10.3.7-8 ; contrairement à d’autres historiens auxquels il fait référence de manière confuse).

72 Sont pris en compte dans cette colonne les consulats, les dictatures et l’exercice du tribunat militaire à pouvoir consulaire.

73 Liv. Per. 2.9-10 ; D.H. 5.23.1-4 ; Flor. 1.4 ; Plut. Publ. 16.5-6.

74 Voir supra p. 112.

75 Entre la défaite de L. Æmilius Mamercinus contre les Volsques en 484 (D.H. 8.85.1-4) et celle de M. Æmilius Paullus en 301 contre les Étrusques (Liv. 10.3.6-8).

76 Cette situation se produit en 484 (D.H. 8.85.1-4), deux fois en 470 (Liv. 2.62.1 ; D.H. 9.55.2-3), en 386 (Liv. 6.8.7), en 377 (Liv. 6.32.6) et en 341 (Liv. 8.1.4).

77 Sur la bataille de la forêt Arsia, interrompue par la nuit, voir Liv. 2.6-7 ; D.H. 4.58.1-3 ; Plut. Publ. 9.1.9.

78 Voir Richardson 2012, notamment p. 53.

79 Sur la réputation des Claudii dans l’historiographie antique, voir infra note 41 (p. 377).

80 Voir supra p. 143.

81 Voir infra p. 447-452.

82 Pour rappel, de 508 à 280.

83 Pour rappel, de 484 à 301.

84 Voir infra p. 447-452.

85 Pour une analyse de ces procès proche de celle de la tradition littéraire, voir Cavaggioni 2010, p. 249-287.

86 Liv. 2.52.3-5 ; D.H. 9.27.1.

87 Sur l’adoption de la lex Trebonia, voir Liv. 3.65.3 ; et Berger 1953, s.v. lex Trebonia, p. 560.

88 Liv. 4.45.2 : Indicibus dena milia grauis aeris, quae tum diuitiae habebantur. Sur la reconstitution de ces sommes, à une époque où l’argent monnayé n’est presque pas utilisé à Rome, voir Crawford 1985, p. 20-21 ; et, à propos de Denys, voir Pittia 2000, p. 185-189.

89 Liv. 2.52.5 ; D.H. 9.33.1.

90 Rosenstein 1990, notamment p. 6-7 ; puis p. 46-47 ; p. 78-79 ; p. 128-130.

91 Une étude de J. Rich a nuancé plusieurs conclusions de cet ouvrage fameux, notamment en pointant le caractère moins fréquent de la réhabilitation des imperatores uicti que le pensait N. S. Rosenstein (Rich 2012, p. 83-111).

92 Rosenstein 1990, p. 1-8 et 154-178.

93 Voir Liv. 2.16.

94 Liv. 6.24.8-9 ; Plut. Cam. 37.6.

95 Broughton 1951, p. 150-151.

96 Il s’agit de L. Veturius Philo, consul en 220 (Broughton 1951, p. 235-151).

97 Degrassi 1954, p. 71-88.

98 Voir Rosenstein 1990, p. 46.

99 Cic. Verr. 21.61.

100 Thuc. 4.106.

101 Pour une analyse de la « seconde préface », voir Westlake 1972, p. 12-17.

102 Thuc. 5.26. L’historicité de cet exil avait été rejetée par L. Canfora (Canfora 1980, p. 287-289).

103 Thucydide lui attribue même la responsabilité de la défaite (Thuc. 4.106-107).

104 Plut. Dem. 20.2.

105 Il est notamment chargé par le peuple de prononcer l’oraison funèbre des Athéniens morts à Chéronée (Plut. Dem. 21.2). Démosthène aurait également été chargé de restaurer les fortifications athéniennes après la bataille (Dem. Cour. 199).

106 Plut. Dem. 21.1.

107 Plut. Dem. 25-26.

108 Sur la crucifixion dans l’Antiquité, voir Cook 2014.

109 Liv. 33.46.3 ; Nep. 23.7.4.

110 Nep. 23.7.7.

111 En 499, 496, 466, 464 et 334 (voir Broughton 1951, p. 10-11 ; p. 12 ; p. 33-34 ; et p. 140).

112 Broughton 1951, p. 166.

113 Broughton 1951, p. 204.

114 Il est condamné à son retour à Rome et il disparaît des récits historiques (pour les sources, voir Pol. 1.52.2 ; Liv. Per. 19.2 ; V. Max. 8.1 ext. 4).

115 Un Appius Claudius Pulcher est notamment consul en 212, lors de la guerre d’Hannibal (Broughton 1951, p. 267).

116 Pol. 1.54.3-8 ; Cic. Div. 1.16 ; 2.8.

117 Degrassi 1954, p. 56 : L. Iunius C.f. L.n. Pullus.

118 Cic. Div. 2.8.

119 Pol. 1.51.

120 Pol. 1.54.6-8.

121 Bréal & Bailly 1922, p. 289.

122 Voir Nicolet 1977, p. 53 ; Kajanto 1982, p. 63.

123 Voir notamment Nicolet 1977, p. 53.

124 Voir Mora 1999, p. 66-91 sur l’idée d’une concurrence de la mémoire aristocratique visible dans les fastes consulaires.

125 Voir les contributions dans Dubouloz, Pittia & Sabatini 2014. Parmi elles, on verra notamment Landrea 2014, p. 117-129.

126 Pol. 1.52.4 : « Cependant les Romains, malgré ce grand désastre, dans leur ambition de dominer le monde, ne négligeaient aucune des mesures possibles et s’appliquaient à poursuivre les opérations » (trad. P. Pédech, CUF).

127 Pol. 1.52.5-6.

128 Voir Clark 2014, notamment p. 37-49.

129 D.H. 2.44.3.

130 Sur le bellum iustum, voir supra p. 137-141.

131 Par exemple, Tite-Live attribue à L. Marcius un discours dans lequel il aurait affirmé que le désastre de Cannes n’avait compromis ni la uirtus, ni la uis du peuple romain (Liv. 25.38.10).

132 Liv. 26.13-14.

133 Pol. 6.52.6-11.

134 D.H. 8.36.4 : « Les Romains ont toujours fait un grand point de ne jamais faire quoi que ce soit à la dictée d’un ennemi ou de céder à la crainte de lui, mais une fois que leurs adversaires avaient fait la paix et s’étaient reconnus leurs sujets, ils les satisfont et leurs concèdent tout ce qu’ils ont demandé » (trad. F. Bellanger, modifiée).

135 Mommsen 1985 [1854], p. 295.

136 Goldsworthy 2001 [2000], p. 64 (traduit de l’anglais par M. Pécastaing- Boissière).

137 Voir Auliard 2006, p. 31-34.

138 D.H. 5.45.2.

139 Voir, par exemple, l’initiative des Samnites en 324 décrite par Tite-Live (Liv. 8.36.11-12).

140 Voir Auliard 2006, p. 246-248.

141 Voir infra p. 431-444.

142 Plut. Publ. 17.1.

143 D.H. 5.26.5.

144 Voir le texte cité supra, p. 317 (D.H. 8.36.4).

145 Ce qui en fait un cas particulier (voir Auliard 2006, p. 121-122). Sur les négociations entre Rome et Coriolan, voir Liv. 2.39.9-12 ; D.H. 8.37.1-3 ; Plut. Cor. 30-31 ; App. It. 5 Viereck, Roos & Gabba, p. 21, l. 11 – p. 24, l. 13 [ELr 1].

146 Voir Eutr. 2.7.

147 Plut. Pyrrh. 19.1-4 ; et également V. Max. 8.13.5. Sur le discours d’Appius Claudius Caecus contre Pyrrhus, fondé sur un événement historique malgré sa réécriture plus tardive, voir Humm 2005, p. 61-77.

148 Plut. Pyrrh. 19.5.

149 Plut. Pyrrh. 20.1-10. Sur Fabricius, voir Stouder 2009b, p. 185-201.

150 Plut. Pyrrh. 20.8.

151 Liv. 2.12.2-16 ; D.H. 5.27-31 ; Flor. 1.4 ; Plut. Publ. 17.2-8 ; Aur. Vict. Vir. ill. 12.

152 Plut. Pyrrh. 20.9.

153 Voir Coudry 2012, p. 117-118.

154 Voir supra p. 41.

155 Plut. Pyrrh. 20.7.

156 Cette présentation du Sénat comme une assemblée de rois apparaît également dans l’excursus livien sur Alexandre (Liv. 9.17.14).

157 Voir supra p. 137-141.

158 À travers l’expression pax data, fréquemment employée, Tite-Live désigne la paix accordée par les Romains à leurs ennemis comme un privilège (Liv. 2.25.6 ; 3.2.2 ; 3.24.10, etc.).

159 Toutes les propositions de paix formulées par Pyrrhus auraient été refusées par les Romains (Plut. Pyrrh. 19.5 ; 20.8-9 ; 21.6).

160 Plut. Pyrrh. 20.10.

161 Plut. Pyrrh. 20.9 : (…) οἱ νῦν σε τιμῶντες καὶ θαυμάζοντες, ἂν ἐμοῦ πεῖραν λάβωσιν, ὑπ’ ἐμοῦ μᾶλλον ἐθελήσουσιν ἢ σοῦ βασιλεύεσθαι.

162 Plut. Pyrrh. 20.8.

163 Voir Stouder 2009b, p. 185-201.

164 Voir supra p. 121-124.