1 Kaser 19712, p. 275, cf. 84 ; concernant l’âge de la prise de toge virile, voir aussi Treggiari 1991c, p. 42 ; Astolfi 20022, p. 89-93, cf. Astolfi 2006, p. 233-236 ; Rawson 2003, p. 142-144 ; Dolansky 2008, p. 48-49 et 61 n. 11.
2 Kaser 19712, p. 317 ; cf. p. 75. Le non respect de cette obligation d’ordre moral et religieux n’entraînait pas la nullité du mariage (Kaser 19712, ibidem ; voir en outre Plut., Num. 12, sur le sacrifice expiatoire imposé à la femme qui se serait mariée moins de dix mois après son veuvage).
3 Ryan 1996a, p. 37-43.
4 Syme 1987b, p. 318, 320-326 = Syme 1979-1991, t. VI, p. 232, 234-240 ; cf. Syme 1986b, p. 20 (Syme fait par ailleurs remarquer que les patriciens semblent avoir eu tendance à se marier avant même d’atteindre l’âge de 21 ans, mais il serait imprudent de faire de ce comportement une norme statistique indiscutable, certains patriciens ayant contracté leur premier mariage tardivement, à l’instar de Ti. Nero (RE 254) : Syme 1987b, p. 320-321, 325 = Syme 1979-1991, t. VI, p. 234-235, 239 ; cf. Syme 1986b, p. 20 n. 41). Sur l’âge des femmes de l’aristocratie au moment de leur premier mariage, voir aussi les études démographiques suivantes, qui confortent la position de R. Syme : Hopkins 1965, p. 316-326 ; Shaw 1987, p. 32-33, 43-44 ; Saller 1987, p. 30 ; Scheidel 2007, p. 389-392, 396-402 ; Scheidel 2012, p. 105 ; Hin 2013, p. 175-176 ; cf. Veyne 1967, p. 750.
5 Nous ne nous sommes pas risqué à utiliser, quand l’année de célébration d’un mariage ou de naissance de l’aîné des enfants d’un couple était connue ou pouvait être déterminée, les travaux de B. D. Shaw sur les différences en matière de nuptialité et de natalité chez les Romains selon le mois ou la saison (Shaw 1997 et Shaw 2001).
6 Les personnages désignés plus haut par une forme abrégée ou francisée de leur nom sont mentionnés dans les notices qui les concernent sous leur nom latin complet ou savant. Agrippa apparaîtra donc comme M. Vipsanius Agrippa (RE 2), Antoine comme M. Antonius (RE 30), Atticus comme T. Pomponius Atticus (RE 102), Brutus comme M. Iunius Brutus Caepio (RE 53), Caton comme M. Porcius Cato (RE 16), César comme C. Iulius Caesar (RE 131), Cicéron comme M. Tullius Cicero (RE 29), Lépide comme M. Aemilius Lepidus (RE 73), Milon comme T. Annius Milo (RE 67), Octavien comme C. Iulius Caesar Octavianus (RE 132), Pompée comme Cn. Pompeius Magnus (RE 31), Sextus Pompée comme Sex. Pompeius Magnus (RE 33) et le futur Tibère comme Ti. Claudius Nero (RE 255).
7 Voir supra, p. 134-135.
8 La date exacte de l’événement est indéterminée : tout juste peut-on dire que les faits sont antérieurs aux élections consulaires de 61 av. J.-C., c’est-à-dire au mois de juillet (cf. Plut., Cato mi. 30 ; Pomp. 44).
9 On peut écarter l’hypothèse que parmi les nièces en question, il y ait eu Servilia (RE 102), la fille de Q. Servilius Caepio, lui-même fils de Q. Servilius Caepio (RE 50) (voir stemma XX), car celle-ci était alors selon toute probabilité l’épouse de L. Licinius Lucullus : cf. partie d) du commentaire du stemma XX.
10 Plut., Brut. 14.
11 R. Syme est d’un avis similaire : « The marriages occurred soon after the year 61 » (Syme 1986b, p. 19 n. 33). Quant à A.-C. Harders, elle parvient, elle aussi, en procédant d’une façon différente de la nôtre, à la conclusion que le mariage de Lépide et Iunia a eu lieu vers 61 av. J.-C. (Harders 2008, p. 181-182 ; contrairement à A.-C. Harders, nous avons préféré ne pas fonder notre raisonnement sur l’identification du fils cadet de Lépide au Q. Lepidus consul en 21 av. J.-C., laquelle n’est pas acceptée par R. Syme (Syme 1986b, p. 43, 191) – sans compter que le consulat en question, obtenu au début du règne d’Auguste, dans une période de transition, ne permet pas de déterminer l’âge de son titulaire –, ni sur l’ordre de naissance des deux filles de Servilia (RE 101), que le cognomen Tertia ne permet pas, à nos yeux, d’établir).
12 Selon T. Mommsen, le mariage n’eut pas lieu (Mommsen 1872b, p. 273).
13 Vers 35 selon G. M. Staffieri (Staffieri 1974, p. 86 et stemmata I à III, p. 97-99), vers 34 selon T. Mommsen (Mommsen 1872b, p. 272-274).
14 Ou peut-être 1er (voir notice précédente).
15 Münzer 1920, p. 370 et RE IIa, 2, n° 104, col. 1821-1822, Münzer, 1923 ; cf. PIR2 S 603.
16 Cf. aussi App., Civ., 4, 50.
17 D’après la restitution proposée par E. Groag in PIR2 A 327 et adoptée – sans que le nom de ce dernier soit toujours mentionné – par R. Syme (Syme 1986b, p. 109 ; cf. p. 29), M. Kajava (Kajava 1990, p. 73) et K. Wachtel (PIR2 S 375).
La restitution de l’inscription proposée par IG, II/III2, 5179 doit, quant à elle, être écartée : cf. PIR2 A 327 et S 375 ; Kajava 1990, p. 73 n. 69-70.
18 Syme 1986b, p. 29, 109.
19 Kajava 1990, p. 72-73.
20 Cf. PIR2 S 347, p. 130.
21 PIR2 S 375. Contrairement à ce savant, qui le place en 35 av. J.-C. et le situe en Macédoine, nous nous garderons de proposer une date précise pour le proconsulat de Paullus, dont même la province n’est pas identifiée avec certitude et qui peut lui avoir été attribué sous le règne d’Auguste (cf. PIR2 A 373 ; Syme 1986b, p. 110) ; de ce fait, nous ne retenons pas l’année 35 av. J.-C. comme éventuellement contemporaine de l’inscription IG, II/III2, 5179, c’est-à-dire comme un possible terminus ante quem pour la conclusion du mariage de Paullus et Sempronia.
22 Cf. Broughton 1952, p. 402 ; PIR2 S 347.
23 Au sujet du père de Cornelia, voir la rubrique a) du commentaire du stemma des Scribonii Libones (stemma XIX).
24 Syme 1986b, p. 111, cf. p. 246.
25 On notera que l’hypothèse selon laquelle Marcus et Lucius seraient des frères jumeaux nés en 28 n’est pas inenvisageable ; si elle se vérifiait, l’idée que le mariage de Paullus et Cornelia a eu lieu avant 29 av. J.-C. resterait valable en théorie, mais se verrait priver d’un argument de poids. Ce cas de figure est toutefois peu probable et l’on suivra l’hypothèse traditionnelle.
26 Cf. Babcock 1965, p. 13. Dans un ouvrage de vulgarisation, P. M. Martin va jusqu’à parler d’une simple « aventure » (Martin 1990, p. 29).
27 Cic., Att., 16, 11, 1 : (…) eum ex C. Fadi filia liberos habuisse, à comparer avec Cic., Phil., 3, 17 : (…) ipse [(Antonius)] ex libertini filia susceperit liberos ; Phil., 13, 23 : (…) ex Fadia sustulerit liberos.
28 Mommsen 1872b, p. 272 ; RE I, 2, Antonius n° 30, col. 2595-2614, Groebe, 1894, en particulier col. 2612, l. 62-66 et stemma col. 2613 ; Staffieri 1974, stemma p. 97 ; Huzar 1986, p. 1.
29 Selon G. M. Staffieri, l’union fut conclue vers 60 av. J.-C. (Staffieri 1974, stemma p. 97).
30 Cic., Phil., 2, 48.
31 Cf. Cic., Phil., 2, 99.
32 Suet., Aug. 63.
33 Sur ce point, voir supra, n. 124 p. 259.
34 Telle est l’hypothèse retenue par l’éditeur des inscriptions (op. cit., p. 195) et que F. Münzer fait sienne (RE Spbd. I, Appuleius n° 13, col. 112, l. 58-62, 1903). Il est à noter que selon U. Weidemann, le mari de Fonteia est M. Appuleius (RE 14), consul en 20 av. J.-C. (Weidemann 1965, stemma p. 459-460), mais nous ne retiendrons pas cette hypothèse car elle semble s’appuyer sur l’identification de ce personnage au questeur du milieu des années 40 M. Appuleius (RE 13) (celui-ci n’apparaît pas, en effet, dans le stemma précité), qui en est distinct d’après la construction que nous avons adoptée (voir la rubrique c) du commentaire des stemmata de César et d’Octavien).
35 Pour ces hypothèses, voir The collection of ancient Greek inscriptions in the British Museum III (1890), n° 547, p. 195 et PIR2 F 464 et 469.
36 Broughton 1952, p. 308.
37 Il n’est toutefois pas exclu, comme le fait remarquer G. V. Sumner, qu’il ait atteint cette magistrature avant l’âge légal (Sumner 1971, p. 363).
38 Cf. Conze 1882, p. 86.
39 G. V. Sumner propose même une fourchette chronologique incluant les premières années de la décennie 50 av. J.-C., à savoir « ca. 60-56 » (Sumner 1971, p. 362).
40 Il s’agit d’un « L. Quinctius » selon R. Syme (cf. Syme 1955, p. 68 = Syme 1979-1991, t. I, p. 287-288).
41 Cf. PIR2 A 1241.
42 Wiseman 1974, p. 114, 180 et stemma p. 182-183.
43 Cf. RE IV, 1, n° 67, col. 107, Münzer, 1900 ; cf. Wiseman 1974, p. 113.
44 Borghesi 1862-1897, t. II, p. 55-56 ; F. Münzer in RE III, 1, n° 27, 1897, col. 1368, l. 4-6 ; cf. E. Groag in PIR2 C 253.
45 Sur le fait que L. Bibulus (RE 27) n’a pas pour mère Porcia, cf. Syme 1986b, p. 206 n. 48 ; Syme 1987a, p. 190-191 = Syme 1979-1991, t. VI, p. 197-198.
46 W. Henzen in Borghesi 1862-1897, t. II, n. 3, p. 56-57 (Borghesi, n’ayant pas connaissance de l’inscription CIL, VI, 16988, considère que l’épouse de L. Bibulus n’est pas une fille de Cn. Domitius Calvinus, mais de Cn. Domitius Ahenobarbus : une mise au point à ce sujet est faite par W. Henzen à la n. 3) ; PIR1 D 147 ; RE V, 1, n° 93, col. 1510, Münzer, 1903 ; PIR2 C 253 ; D 170. Étant donné que le cognomen Calvina n’est nulle part attesté pour l’épouse de L. Bibulus, nous ne le lui attribuerons pas, à l’instar de H. Dessau (PIR1 D 147) et E. Groag (PIR2 C 253 ; D 170) et contrairement à F. Münzer (op. cit.).
47 Cic., Att., 12, 32, 2.
48 R. Syme voit dans Cic., ad Br., 1, 7, 2 (lettre écrite en mai ou en juin 43), la preuve que L. Bibulus était alors dans l’Vrbs (cf. Syme 1987a, p. 192 = Syme 1979-1991, t. VI, p. 199).
49 La présence de Bibulus lors de la conclusion des accords de Brindes en 40 est d’autant plus probable qu’Appien signale à son propos qu’il servit souvent d’intermédiaire dans les négociations entre Antoine et Octavien (App., Civ., 4, 38).
50 Broughton 1952, p. 401.
51 App., Civ., 5, 132 ; Broughton 1952, p. 404 ; cf. Syme 1986b, p. 205-207.
52 Il célèbre un triomphe ex Hispania le 15 juillet de cette année.
53 Selon R. Syme, le mariage aurait eu lieu vers 35 av. J.-C. (cf. Syme 1987a, p. 196 = Syme 1979-1991, t. VI, p. 202).
54 Peu de temps avant le déclenchement de la révolte de Spartacus : cf. Plut., Cato mi. 7-8.
55 Fehrle 1983, p. 201 n. 34.
56 Plut., Cato mi. 25.
57 IG, VII, 305, p. 101.
58 IG, VII, 268, p. 85 ; RE III, 1, n° 69, col. 1379-1380, Groag, 1897. Cette construction a été reprise, plus récemment, par I. Hofmann-Löbl (Hofmann-Löbl 1996, p. 150-151).
59 Ces arguments en faveur de l’identification du Cn. Piso honoré par la cité d’Oropos à Cn. Piso (RE 95) sont exposés par Groag dans PIR2 C 286 et par M. Kajava dans Kajava 1990, p. 83-84, qui adoptent tous deux cette hypothèse (de même Syme 1986b, p. 368 et stemma XXV et PIR2 P 845).
60 Dans PIR2 C 287, Groag indique que le triumvirat est à placer au plus tôt en 23 av. J.-C. Étant donné qu’au moment de sa mort en 20 ap. J.-C., Piso affirmait compter 45 années au service de la monarchie (Tac., Ann., 3, 16), c’est-à-dire avoir entamé sa carrière vers 26/25 av. J.-C., cette magistrature n’est probablement pas postérieure à 22. R. Syme retient pour sa part l’hypothèse d’un triumvirat monétaire revêtu en 23, tout en évoquant la possibilité qu’il l’ait été l’année suivante (Syme 1986b, p. 369 et p. 369 n. 13).
61 Cf. Syme 1986b, p. 369.
62 Cf. PIR2 C 389.
63 Cette construction est également adoptée par B. Borghesi (Borghesi 1862-1897, t. II, p. 130-132).
64 L. Caninius Gallus (RE 5), consul suffect en 2 av. J.-C. et probablement fils de L. Gallus (RE 4) et d’Antonia, a été triumvir monétaire après 23 av. J.-C. (cf. PIR2 C 390) et est donc né au plus tôt en 44/43 av. J.-C. Le terminus ante quem ainsi fixé pour le mariage de ses parents nous semble toutefois trop tardif si l’on se réfère à la date – approximative – de l’union de sa tante maternelle. Nous avons donc jugé préférable de supposer que sa naissance est bien postérieure aux noces du consul de 37 et d’Antonia.
65 Le consul de 11 ap. J.-C. est à l’évidence identique au père de C. Cassius Longinus (RE 60), dont Pomponius, Digeste, I, 2, 2, 51 nous dit qu’il avait pour mère la fille de Q. Tubero et de Sulpicia. L’identification du mari de cette Aelia à L. Longinus (RE 66) est soutenue notamment par E. Groag (RE III, 2, n° 66, col. 1739, l. 62-68, 1899 ; PIR2 C 502) et A. Stein (PIR2 C 501).
66 Cf. RE IVa, 1, n° 111, col. 878-879, et stemma col. 879-880, Münzer, 1931 ; repris par Syme 1986b, stemma XXIV.
67 Telle est la construction adoptée par R. Syme (Syme 1986b, stemma XXIV ; cf. p. 98).
68 Crawford 1974, t. I, n° 413, p. 440.
69 Il est peu probable qu’il s’agisse du premier mariage de Marcellus, lequel accéda au consulat en 50 av. J.-C., soit 4 à 5 ans après avoir épousé Octavia minor.
70 César offrit en effet de divorcer de Calpurnia pour épouser la fille de Pompée, laquelle devait de son côté divorcer de Faustus Sylla, et de rompre le mariage de C. Marcellus avec Octavia minor pour que celle-ci pût épouser Pompée.
71 Cf. Cic., ad Q. fr., 3, 1, 17 ; 3, 1, 25.
72 Voir la notice du mariage de Faustus Cornelius Sulla (RE 377) et E. S. Gruen, qui penche lui aussi pour le début de cette période, à savoir l’hiver 54/53 – tout en considérant qu’il est impossible de déterminer précisément la date à laquelle César fit cette offre à Pompée – (Gruen 1974, p. 453 n. 15).
73 Telle est l’idée suggérée par P. Groebe (RE VIIa, 2, n° 60, col. 1331, l. 16-20, 1948). On notera que le destinataire de cette lettre est, selon les manuscrits, P. Silius, alors gouverneur de la province de Pont-Bithynie ; D. R. Shackleton Bailey a toutefois montré qu’il s’agit très probablement d’une erreur et que Cic., fam., 13, 64 était sans doute adressée à Q. Minucius Thermus, qui gouvernait l’Asie à cette époque (Shackleton Bailey éd. 1977, vol. I, p. 476-477).
74 Cette date est celle proposée par L.-A. Constans et J. Bayet, qui adoptent par ailleurs l’hypothèse avancée par P. Groebe (cf. note précédente) (Cicéron, Correspondance, t. IV, Paris, CUF, 1950, p. 104). D. R. Shackleton Bailey situe lui aussi l’envoi de cette lettre vers avril 50 (Shackleton Bailey éd. 1977, vol. I, p. 239 ; Idem éd., Cicero. Letters to friends, vol. II, p. 64-65).
75 Sur les précautions à prendre concernant le jour de la naissance de Livia, voir Suerbaum 1980, p. 335-337. Concernant la possibilité que son année de naissance soit 59, et non 58 av. J.-C., cf. Barrett 1999, p. 630-632.
76 Selon W. Suerbaum, le divorce aurait eu lieu dans les premières semaines de l’automne 39 av. J.-C. (Suerbaum 1980, p. 346-353 : voir infra, n. 118).
77 Nepos écrit en effet que « cette union consacra l’étroitesse des liens d’Octavien avec Atticus et resserra leurs relations d’amitié » (quae coniunctio necessitudinem eorum sanxit, familiaritatem reddidit frequentiorem) (Nep., Att. 19, 4).
78 Nep., Att. 22, 3.
79 Nep., Att. 19, 4 : « César fiança à Ti. Claudius Nero, fils de Drusilla et son beau-fils, [Vipsania Agrippina] alors que celle-ci avait à peine un an » (Hanc Caesar uix anniculam Ti. Claudio Neroni, Drusilla nato, priuigno suo, despondit).
80 Cf. Suet., Tib. 6.
81 Sénèque lui attribue par erreur le prénom de son père.
82 Plutôt que de L. Cinna (RE 107), préteur en 44 av. J.-C. et qui était son grand-père paternel : cf. Sumner 1971, p. 368-369, suivi par Syme 1986b, p. 30, 46-47, 257.
83 B.-Afr., 95.
84 Sur ce point, cf. Rüpke 1995, p. 374-375 et 384-387.
85 Pour la date, cf. L.-A. Constans et J. Bayet éd., Cicéron, Correspondance, t. IV, Paris, CUF, 1950, p. 102 et n. 4.
86 Cf. supra, p. 81-82, à propos du mariage de Dolabella avec Fabia (notamment n. 208 p. 81-82).
87 F. Münzer, RE IVa, 1, n° 112, col. 879, 1931 ; cf. n° 93, col. 850, l. 31-33.
88 Sur l’animosité dont Lentulus Crus fait l’objet dans la propagande césarienne et sur ses motifs, cf. Hayne 1996, p. 72-75 ; nous ne retenons pas l’hypothèse, proposée par L. Hayne (p. 74), d’un mariage de Cruscellio avec Sulpicia antérieur à l’année 49 av. J.-C., qui nous semble contredite par les arguments développés dans la présente notice.
89 Shackleton Bailey éd. 1965-1970, t. V, p. 412-413 ; l’hypothèse est notamment acceptée par T. P. Wiseman (Wiseman 1965a, p. 58 ; Wiseman 1974, p. 112).
90 Cic., Att., 2, 1, 5. Il est vrai que le père de Spinther n’était, à l’époque, lié à aucune faction en particulier ; toutefois, ainsi que l’a montré l’analyse de l’alliance matrimoniale conclue entre son fils et Caecilia Metella (supra, p. 196-198), les optimates ne voyaient pas en lui un personnage ayant des opinions inconciliables avec les leurs, mais bien plutôt quelqu’un qu’ils pouvaient espérer rallier à leur cause. Au demeurant, l’idée selon laquelle la mère de Metella aurait été farouchement hostile à ce mariage ne saurait être retenue sans nuance (cf. Skinner 2011, p. 89-90).
91 Wiseman 1974, p. 188.
92 Suet., Iul. 27 : (…) [Caesar sibi Pompeiam] in matrimonium petit Fausto Sullae destinatam.
93 Il fut questeur en 54 av. J.-C., comme le montre le fait que sa questure a coïncidé avec le procès de M. Aemilius Scaurus (cf. Ascon., p. 20, l. 6-8 Clark).
94 B. A. Marshall parvient à une conclusion similaire sur la question de la date du mariage, qu’il place en 54 ou en 53 av. J.-C. (Marshall 1987, p. 100).
95 Cf. notamment Tac., Ann., 12, 64.
96 Syme 1986b, p. 158-159.
97 E. Groag in PIR2 D 127 et stemma p. 30 ; Syme 1986b, p. 157-159 et stemma VIII. Avant eux, C. Hülsen avait suggéré l’idée (CIL, VI, 4, 2 p. 3153 (1902). L’identité de Cn. Ahenobarbus (RE 23) et du mari de Manlia est également admise par G. Alföldy (CIL, VI, 8, 3, p. 4781 (2000), à propos de l’inscription CIL, VI, 31735) et considérée comme plausible par J. Carlsen (cf. Carlsen 2006, p. 69, 173).
98 Cf. Cic., fam., 6, 22, 1.
99 Cic., fam., 6, 22, 2.
100 Cic., fam., 6, 22, 1.
101 L’existence de ce mariage a été mise en question par P. A. Clark (Clark 1991), mais efficacement défendue par K. Ermete, qui objecte que l’hypothèse de Clark suppose que Tullia et Crassipes sont restés fiancés longtemps sans finalement se marier, et par S. Treggiari, qui fait remarquer qu’il est peu probable que Cicéron se soit accommodé du célibat de sa fille depuis le décès du premier mari de celle-ci, en 57 av. J.-C., jusqu’à 51 et qu’après tant d’années, il ne se soit mis en quête d’un nouveau gendre qu’au moment où il devait quitter Rome (Ermete 2003, p. 220-221 ; Treggiari 2007, p. 76).
102 Selon D. R. Shackleton Bailey, sa questure serait antérieure à 51 (Shackleton Bailey éd. 1977, t. I, p. 477-478) : raison de plus pour placer son mariage avec Tullia peu de temps après leurs fiançailles.
103 Cf. Cic., Att., 5, 4, 1 (écrite le 12 mai 51).
104 Cic., fam., 1, 9, 20.
105 F. Münzer in RE VII, 1, n° 18, col. 1004, l. 58-68, 1910 et RE IIa, 2, n° 108, col. 1446, 1923 ; suivi notamment par PIR2 S 374 et S 347.
106 F. Münzer in RE VII, 1, n° 18, col. 1004, l. 51-60, 1910 ; cf. PIR2 S 374.
107 Publicola fut questeur en Orient sous les ordres d’Antoine vers 41 av. J.-C. (Broughton 1952, p. 372 ; cf. Broughton 1986, p. 99) et resta fidèle à celui-ci jusqu’à Actium, où il commanda une partie de sa flotte.
108 Cf. Syme 1986b, p. 201.
109 Dès lors que l’on ne considère plus L. Gellius Publicola (RE 18) comme un fils de L. Gellius (RE 17), consul en 72 et censeur en 70 av. J.-C. (voir le commentaire du stemma XI), il n’y a aucune raison de placer sa date de naissance aux alentours de 85/80 av. J.-C., ainsi que le font F. Münzer (op. cit., col. 1003, l. 34-35) et R. Hanslik (RE VIIIa, 1, n° 261, col. 132, l. 9-15, 1955).
110 Il ressort de la biographie de Plutarque que Marcia était encore la femme de Caton à cette époque (Plut., Cato mi. 37).
111 Caton prit à nouveau Marcia pour épouse après la mort d’Hortensius (Plut., Cato mi. 52 ; Luc., Pharsale, 2, 326-371).
112 Fehrle 1983, p. 201 n. 34.
113 Cf. Cic., fam., 8, 13, 2 ; Att., 6, 6, 2.
114 Donc, à l’évidence, avant l’expiration du délai de dix mois que devaient respecter les veuves avant de contracter un nouveau mariage (sur ce délai, voir supra, p. 290 et n. 2).
115 Pour ne pas surcharger ces stemmata, nous n’y avons pas fait apparaître le remariage de Caton et Marcia.
116 Cf. RE IIa, 2, n° 104, col. 1821-1822, Münzer, 1923 ; Syme 1967, p. 178.
117 L’événement eut lieu quand Octavien était âgé de 15 ans (Suet., Aug. 8 ; cela est confirmé par Nicolas de Damas, qui indique que le futur Auguste avait alors « 14 ans environ » (« περὶ ἔτη μάλιστα γεγονὼς ιδ´ » (Nicolas de Damas, Βίος Καίσαρος, 4, 8). Pour le jour, cf. CIL, X, 8375 = ILS 108 ; CIL, I2, p. 332.
118 Dans l’étude qu’il consacre aux anniversaires d’Antoine, Auguste, Livia et Drusus l’Ancien, W. Suerbaum, qui place la naissance du frère cadet de Tibère le 14 janvier 38 av. J.-C. tout en retenant comme valide l’information tirée de Suet., Claud. 1 et de DC, 48, 44 selon laquelle Livia, enceinte de ce second fils, passa les trois derniers mois de sa grossesse dans la maison d’Octavien, situe le divorce de ce dernier d’avec Scribonia – et celui de Livia et Ti. Claudius Nero – dans les premières semaines de l’automne 39 av. J.-C. (Suerbaum 1980, p. 346-353).
119 Sur ces deux Valerii, voir supra, n. 89 p. 57.
120 Cic., fam., 8, 7, 2.
121 Cf. F. Münzer, RE Spbd. V, n° 55a, col. 370, l. 5-23, 1931.
122 La lettre Cic., fam., 11, 8, écrite fin janvier 43, atteste en tout cas que D. Brutus et Polla étaient alors mariés (cf. Cic., fam., 11, 8, 1).
123 Son père entreprend en 61 de le marier à une nièce de Caton – en même temps qu’il sollicite pour lui-même la main d’une sœur de cette dernière (cf. Plut., Cato mi. 30 ; Pomp. 44).
124 Cic., Att., 13, 9, 2 (vers le 15 juin) ; 13, 10, 3 (vers le 16 juin) ; 13, 11, 2 (le 22 juin) ; 13, 13, 5 (le 25 juin) ; 13, 16, 2 (le 27 juin) ; 13, 17, 1 (le 28 juin).
125 À la mi-juin, Curtius Nicias croyait même qu’il avait eu lieu (Cic., Att., 13, 9, 2 : Nicias confectum putabat (Nicias pensait que l’affaire avait été réglée).
126 Cic., Att., 13, 22, 4.
127 Cette hypothèse est celle retenue notamment par D. R. Shackleton Bailey (Shackleton Bailey éd. 1965-1970, t. V, p. 373 ; Idem éd., Cicero. Letters to Atticus, vol. IV, p. 90-91).
128 F. Münzer in RE X, 1, n° 172, col. 1096, l. 50-58, 1919 ; PIR2 C 1581 et J 830 ; Syme 1986b, p. 190.
129 Cf. PIR2 C 1581 ; Syme 1986b, p. 190-191.
130 Broughton 1952, p. 412.
131 F. Münzer, op. cit., col. 1096, l. 24-38.
132 Cf. Syme 1986b, p. 191.
133 Peu de temps avant le déclenchement de la révolte de Spartacus : cf. Plut., Cato mi. 7-8.
134 Plut., Cato mi. 7.
135 DC, 39, 31.
136 Cf. Cic., fam., 5, 8, 2 et 4.
137 Telle était également la conclusion de F. Münzer (cf. RE IV, 1, n° 417, col. 1596, l. 62 – col. 1597, l. 4, 1900 ; Münzer 1920, p. 317 ; RE XIII, 1, n° 63, col. 292, l. 65 – col. 293, l. 8, 1926 ; reprise par Syme 1986b, p. 246)
138 Pour les arguments en faveur de cette identification, cf. F. Münzer in RE XIV, 1, n° 80, col. 1204, l. 63 – col. 1205, l. 39, 1928.
139 Ou peut-être en 50 : cf. Broughton 1986, p. 136.
140 Tel est d’ailleurs l’avis de F. Münzer, op. cit., col. 1204, l. 63-66.
141 Suet., Aug. 8 ; Quint., de inst. or., 12, 6, 1.
142 Suet., Aug. 4 ; 8 ; Vell., 2, 59.
143 F. Münzer in RE XIV, 2, n° 76, col. 1568, l. 54-61, 1930 ; Syme 1967, p. 113, 511 n. 52 ; Syme 1986b, p. 403.
144 F. Münzer in RE XIV, 2, n° 76, col. 1568, l. 61-67, 1930 ; M. Fluss, ibidem, n° 77, col. 1572, l. 49-55.
145 Cic., Att., 2, 17, 1 : « Que signifie en effet cette soudaine création d’un lien de parenté par alliance ? » (Quid enim ista repentina adfinitatis coniunctio (…) ?).
146 Plutarque écrit que Pompée se fit donner son beau-père comme collègue au consulat pour les cinq derniers mois de l’année (Plut., Pomp. 55).
147 Plut., Pomp. 55.
148 Greenhalgh 1981, p. 88
149 . Mucia était née, en effet, du mariage de Q. Mucius Scaevola (RE 22) avec la femme qui avait donné le jour à App. Pulcher (voir le stemma VII). Le fait que l’union de Pompée et Mucia ait été rompue en 62 av. J.-C. ne signifie en aucun cas que les liens d’adfinitas qui en étaient nés n’existaient plus (cf. Moreau 1990, p. 16-19), contrairement à ce que pense Hillard 1982, p. 36.
150 . Plut., Cato mi. 30 ; Pomp. 44.
151 . DC, 38, 15 : καὶ ὁ Κλώδιος, (…) ἐν γένει πότε [τῷ Πομπηίῳ] γενόμενος (…).
152 . Cf. Tatum 1991, p. 126-127.
153 . Nous ne retenons donc pas la date communément admise, à savoir 54 av. J.-C. (cf. RE III, 2, n° 388, col. 2886, Stein, 1899 ; Syme 1967, p. 53 et p. 513 n. 91 ; RE XXI, 2, n° 32, col. 2213, l. 51-54, Miltner, 1952), dont E. S. Gruen a montré combien elle est peu satisfaisante si l’on prend en compte l’activité politique d’App. Pulcher cette année-là, très indépendante, voire hostile aux intérêts de Pompée, ce dont convient aussi W. J. Tatum, bien qu’il n’adhère pas à l’ensemble des arguments de Gruen (Gruen 1969, p. 101-103, cf. Seager 1979, p. 135 n. 66 ; Tatum 1991, p. 124). La date haute (61 ou 60 av. J.-C.) proposée par T. W. Hillard (Hillard 1982, p. 36-39), bien que non dénuée de pertinence si l’on considère le contexte politique de l’époque, semble devoir être écartée, compte tenu de DC, 38, 15 (cf. Tatum 1991, p. 126-127). Enfin, nous n’avons pas non plus suivi l’hypothèse de Tatum 1991, p. 127-129, qui penche pour un mariage fin avril ou début mai 56 av. J.-C., car si cette date lui apparaît comme la plus pertinente, d’un point de vue politique, pour une alliance matrimoniale entre Pompée et les Claudii Pulchri, c’est parce qu’il prend comme terminus ante quem non pas 51 av. J.-C., mais 54, en s’appuyant sur DC, 39, 60, ce qu’il semble prudent de ne pas faire pour la raison exposée dans la notice, raison pour laquelle, en outre, la mention d’un lien d’adfinitas entre Pompée et P. Clodius Pulcher dans le discours De haruspicum responsis (Cic., har. 45), prononcé fin mai 56 av. J.-C., ne peut être interprétée (comme le fait Tatum 1991, p. 128-129) comme la preuve que l’union a alors déjà été conclue – sans parler du fait que la date proposée par Tatum prête le flanc à la critique formulée par Gruen et mentionnée ci-dessus contre la date communément admise de 54.
154 . RE XXI, 2, n° 33, col. 2214, l. 7-62, 1952 ; cf. Syme 1986b, p. 255 n. 4.
155 . Cf. F. Münzer in RE IIa, 1, n° 20, col. 884, l. 6-34, 1921.
156 . La possibilité que ce mariage ait eu lieu pendant la guerre civile est envisagée par R. Syme (Syme 1986b, p. 255).
157 Cf. Cic., fam., 8, 4, 2.
158 Cf. App., Civ., 2, 26-27. L’élection – partielle – remportée par Curio se tint en septembre : cela est déduit de Cic., fam., 8, 5, 3 (lettre écrite au cours de la première quinzaine de septembre 51), d’où il ressort que Curio n’a pas encore été élu, et de Cic., fam., 8, 8, 10 (lettre du début du mois d’octobre), où il apparaît qu’il l’est.
159 Pour la seconde inscription, nous avons suivi la restitution proposée dans SEG XIV, 642, laquelle diffère légèrement de celle de G. E. Bean, mais a reçu l’approbation de ce dernier (cf. SEG XIV, 642, p. 143).
160 Sur la questure de C. Curio (RE 11), cf. Broughton 1952, p. 224 ; Broughton 1986, p. 186.
L’identification du mari de Memmia C. f. au fils de C. Scribonius Curio (RE 11) est adoptée notamment dans la notice consacrée à cette Memmia dans la PIR2 (cf. M 480). G. E. Bean (op. cit.) envisage également la possibilité que le mari de Memmia ait été C. Scribonius Curio (RE 11) lui-même, le deuxième époux de Fulvia, dont Memmia aurait été par conséquent la première femme, mais cette hypothèse est moins satisfaisante que la précédente, car s’il est vrai que le père de ce Curio a servi sous les ordres de Sylla à l’époque où celui-ci était proconsul d’Asie et semble donc avoir eu, comme son fils, l’occasion de gagner la reconnaissance de la cité de Kaunos, son activité attestée s’est déployée non pas dans la province d’Asie, mais en Attique en 86 av. J.-C. et, l’année suivante, en Bithynie et en Cappadoce, où il rétablit sur leur trône les rois Nicomède et Ariobarzane à l’issue de la première guerre mithridatique.
161 À moins que, comme le suggère G. E. Bean (op. cit.), ces deux personnages ne fassent qu’un.
162 DC, 51, 2.
163 Au sujet de ces mariages, cf. Syme 1987b, p. 320-323 = Syme 1979-1991, t. VI, p. 234-237.
164 R. Syme hésite entre les deux hypothèses (Syme 1986b, p. 29) ; pour PIR2 S 347, L. Censorinus est le beau-frère de L. Atratinus.
165 Depuis la parution des ouvrages de F. Münzer et R. Syme, il a été démontré par A.-C. Harders que les Iuniae mères, respectivement, des enfants de Lépide et de P. Servilius Isauricus (RE 67) n’étaient pas sœurs, mais appartenaient en fait à deux branches différentes des Iunii Silani (Harders 2007b, p. 408-415 ; voir aussi le commentaire du stemma des Iunii Silani, infra, p. 403-405).
166 Haupt 1871, p. 32-34. Cf. F. Münzer in RE IVa, 1, n° 96, col. 862, l. 5-16, 1931 ; W. Kroll, ibidem, n° 114, col. 879, l. 61-66 ; R. Hanslik in RE VIIIa, 1, n° 392, col. 244, 1955 ; Syme 1986b, p. 47, 206 ; PIR2 S 1024.
167 Cette hypothèse est adoptée par R. Hanslik in RE XXII, 1, n° 80, col. 953, 1953 et RE VIIIa, 1, n° 261, col. 154, l. 63-65, 1955 ; Syme 1986b, p. 229-230.
168 Schede 1919 (voir la rubrique « Sources ») ; Herrmann 1960, p. 149 ; cf. Syme 1986b, p. 30.
169 Paullus en 46 (RE VI, 2, n° 102, col. 1781, l. 21-30, Groag, 1909 ; PIR2 F 47 ; Syme 1986b, p. 403), Africanus en 45 (RE VI, 2, n° 101, col. 1779, l. 48-49, Groag, 1909).
170 Dans Cic., Att., 12, 32, 1 (28 mars 45), Cicéron fait part de sa volonté d’éviter une visite de Publilia, qui était alors à l’évidence encore son épouse.
171 Ces négociations, conduites par Atticus, sont évoquées par la suite dans Cic., Att., 13, 47a, 2 (30 juillet 45) ; 16, 2, 1 (11 juillet 44) ; 16, 6, 3 (25 juillet 44). Pour ce qui est des lettres Cic., Att., 13, 34 et 47a, nous avons adopté la nouvelle date retenue par D. R. Shackleton Bailey et antérieure d’un mois à celle traditionnellement admise (cf. Shackleton Bailey éd., Cicero. Letters to Atticus, vol. IV, p. 130 et 135 ; cf. vol. I, p. 3, n. 4).
172 Cic., Att., 14, 13, 5 : A ducenda autem uxore sic abhorret ut libero lectulo neget esse quicquam iucundius.
173 R. Hanslik in RE VIIIa, 1, n° 261, col. 134, l. 43-52, 1955 ; Syme 1986b, p. 230-231.
174 Cela est déduit d’Ovide, Pont., 4, 16, 43-44.
175 Adoptée notamment par R. Hanslik (op. cit., col. 134, l. 52-56), mais déjà suggérée par H. Dessau (PIR1 V 90 (t. III, p. 367).
176 Cf. PIR2 C 322.
177 R. Hanslik, op. cit., col. 134, l. 52-61. Sur la pauvreté de M. Messalla Corvinus (RE 262), cf. Tac., Ann., 13, 34.
178 Syme 1986b, p. 231-232. R. Syme évoque également la possibilité que cette Calpurnia soit une fille de M. Piso, préteur en 44 av. J.-C., mais ce personnage ne semble pas avoir porté le gentilice Calpurnius (cf. Broughton 1986, p. 177, entrée « M. Pupius M. f. Piso Frugi (11, 12) »). Il convient par ailleurs de préciser que R. Syme est réticent à l’idée de faire de Calpurnia la première épouse de Corvinus (RE 261) : il considère en effet qu’elle peut avoir été celle du petit-fils de ce dernier, mais ne fait pas état de l’objection formulée par R. Hanslik sur ce point.
179 Cf. Syme 1986b, p. 230. R. Syme rejette la date retenue par R. Hanslik pour la composition du poème de Tibulle qui célèbre l’entrée de Messallinus dans le collège des quindécemvirs et permet d’établir la date de sa prise de toge virile – ou du moins un terminus ante quem – (Tib. 2, 5), à savoir 24 av. J.-C. (op. cit., col. 134, l. 16-26 ; lui-même propose 21 av. J.-C.) : cette datation implique en effet que Messallinus n’a pas été consul suo anno, ce qui serait pour le moins surprenant.
180 Sur la date de naissance de Corvinus, cf. Syme 1986b, p. 201.
181 Fin décembre 60, les préparatifs du procès à l’issue duquel C. Antonius fut condamné étaient déjà en cours en prévision du retour prochain de l’intéressé à Rome (Cic., Att., 2, 2, 3).
182 Cf. H. Gundel in RE VIIIa, 1, n° 3, col. 504, l. 56 – col. 505, l. 47, 1955.
183 La date du départ de Rome d’Antoine est déduite de Plut., Ant. 2-3 et de Cic., Phil., 2, 48 (qui omet toutefois de mentionner le séjour d’Antoine en Grèce), d’où il ressort que celui-ci fut présent dans l’Vrbs au moins pendant une partie de l’année 58, mais qu’il était en Grèce déjà depuis quelque temps début 57 av. J.-C., quand A. Gabinius, qui avait été consul en même temps que Clodius avait été tribun de la plèbe, partit gouverner la Syrie.
184 Dans la notice qu’il consacre à M. Antonius (RE 29), Klebs laisse la question ouverte (cf. RE I, 2, n° 29, col. 2595, l. 10-12, 1894).
185 Voir la notice précédente : Cicéron n’aurait probablement pas manqué de faire état d’une éventuelle rupture, qui plus est précoce, du précédent mariage de Vatinius, soit pour s’en féliciter, soit pour lui en faire reproche.
186 RE XXI, 2, n° 56, col. 2264, F. Miltner, 1952.
187 Sumner 1977, p. 14.
188 Sumner 1977, ibidem.
189 Pour un stemma des différents rameaux des Pompeii, cf. Sumner 1977, p. 10-11.
190 Sur ce point, cf. Cic., Phil., 8, 19.
191 Cf. Cic., Phil., 10, 4-5.
192 App., Civ., 5, 51 ; cf. 61, où le fils de Calenus est qualifié de « jeune homme » (« μειράκιον »).
193 Syme 1962, p. 153 = Syme 1979-1991, t. II, p. 537.
194 Cf. Broughton 1986, p. 221-222.
195 Cf. Reinhold 1972, p. 120-121 ; PIR2 P 769.
196 Reinhold 1972, p. 120-121 ; Roddaz 1984, p. 83-84 ; PIR2 P 769.
197 Sur ce point, cf. Nep., Att. 12.
198 Cic., ad Br., 1, 17, 7. Cette lettre semble toutefois être apocryphe : cf. Shackleton Bailey éd. 1980, p. 10-14 ; Cicéron, Correspondance, t. X, J. Beaujeu éd., Paris, CUF, 1991, p. 251-255, et t. XI, 1996, p. 175-176.
199 App., Civ., 5, 66-69 ; DC, 48, 30-31.
200 Roddaz 1984, p. 66-68, 88.
201 On notera qu’elle est retenue par plusieurs des savants qui placent la naissance d’Attica en 51 av. J.-C., mais ceux-ci n’expliquent pas leur position (Gardthausen 1891-1904, t. I, 2, p. 747 ; Drumann et Groebe 1899-1929, t. V, 1919, p. 91-92 ; R. Hanslik in RE XXI, 2, n° 78, col. 2351, l. 15-20, 1952 et RE IXa, 1, n° 2, col. 1236, l. 23-35, 1961 ; Syme 1986b, p. 143, 314) ou ne l’appuient que sur l’âge alors atteint selon eux par Attica, à savoir 14 ans, soit l’âge habituel d’une femme de l’aristocratie au moment de son premier mariage (Reinhold 1933, p. 36, en particulier n. 53 ; cf. Reinhold 1972, p. 121).
202 Cf. Roddaz 1984, p. 23-26.