Le médecin hippocratique
|Troisième partie. L’éthique Hippocratique
Chapitre VI. La sagesse pratique des médecins hippocratiques
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Extrait du texte
Dans la période ancienne, l’éthique n’est pas encore l’objet d’un intérêt systématique, même si le médecin s’en préoccupe ici et là, mais dans le strict cadre de l’exercice médical. Le Serment (fin du ve s. av. J.-C.) fait exception, puisque sa deuxième partie, la plus longue, est entièrement consacrée à l’éthique. Il faut attendre l’époque hellénistique (fin du ive/début du iiie s. av. J.-C.) pour trouver des traités hippocratiques entièrement consacrés à l’éthique aussi bien dans le cadre de l’exercice médical que dans la vie privée et sociale du médecin : il s’agit des Préceptes (période hellénistique), du Médecin (période hellénistique ? époque plus tardive ?), et de Bienséance (iind s. ap. J.-C.).
En effet, à cette époque, l’éthique médicale a largement profité de l’expansion de la littérature parénético-protreptique (c’est-à-dire d’exhortation), survenue à partir d’Aristote (ive s. av. J.-C.), auteur d’ouvrages d’éthique, dont le plus célèbre est l’Éthique à Nicomaque. Il faut ...
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