Le médecin hippocratique
|Troisième partie. L’éthique Hippocratique
Chapitre V. Médecine et théâtralité
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Extrait du texte
Malgré son mépris exprimé pour ce qui est théâtral et qui sent le charlatanisme1, – comme Thucydide l’avait fait en histoire2 –, le médecin hippocratique se présente, du fait, entre autres, de son contact avec le public dans diverses circonstances de sa vie professionnelle, sous les traits d’un grand communicateur. Dans les traités anciens, la théâtralité qui ne sert pas le patient est stigmatisée. Ainsi l’auteur d’Articulations condamne-t-il les attitudes spectaculaires : Il est cependant honteux dans tout art, écrit-il, et particulièrement en médecine, après beaucoup de bruit, beaucoup de spectacle et beaucoup de paroles, de ne rien faire d’utile3.
Au chapitre 8 du même traité, une exhortation à la simplicité, qui est une qualité de l’homme de bien, est faite à l’adresse du médecin : La préoccupation essentielle, dans toute la médecine, doit être de guérir le malade. Mais si l’on peut y arriver de plusieurs manières, il faut choisir la moins tapageuse. Cette méthode est plus digne ...
© Les Belles Lettres, 2017
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