1 C’est le point de vue notamment de L. Edelstein, Ancient medicine, p. 9 sq. ; Ch. Lichtenthaeler, Le Serment d’Hippocrate, analyse d’ensemble, p. 1006. Le suicide, pour des causes diverses, était un phénomène assez étendu et en même temps assez réprouvé pour que Platon, dans les Lois IX, 873 c-d, lui consacre un article.
2 Platon, Politique 298 a-b.
3 Aristote, Politique III, 16, 1287 a 6 sq.
4 Presbeutikos, n° 27, Littré IX, 412, 10.
5 Littré, Hippocrate. Le Serment, p. 620 ; Argument, t. IV, p. 620.
6 Cf. Platon, Théétète 149 d.
7 Nature de l’enfant, c. 13, Joly 55, 7 sqq. = Littré VII, 490, 3 sqq.
8 Cf. Hippocrate, Nature de l’enfant, Argument, Littré VII, p. 463 sqq.
9 Sur l’écart entre le Serment et l’avortement hippocratique, voir Prioreschi (P), « Quandoque bonus dormitat Hippocrates : induced abortion and embryos age in the Hippocratic Corpus », Acta belgica historiae médicinae, The official Journal of the belgian Association of the History of Medicine 01/1993 ; 5 (4) : 181-4.
10 Nature de l’enfant, c. 14, Littré VII, 492, 115.
11 Épidémies I, Kuehlewein, c. 11, 190, 2 sq. = Littré II, c. 5, 634, 8/636, 1. Les parallèles de cet adage grec repris dans la Collection ont été recensés par C. Sandulescu, « Primum non nocere. Philological commentaries on a medical aphorism », Acta antiqua Academiae Scientiarun hungaricae 13, 359-368 (1965). L’emploi de cette antithèse dans les écrits médicaux et, plus généralement, dans la prose du ve siècle av. J.-C. a été étudié par J. Jouanna dans « Politique et médecine. La problématique du changement dans le Régime des maladies aiguës et chez Thucydide », Hippocratica (Colloque de Paris), p. 301.
12 Affections, c. 13, Littré VI, 220, 17-19.
13 La discrétion médicale n’existe pas dans les traités anciens de la Collection hippocratique où elle ne fait son apparition que tardivement, dans Bienséance, c. 16, Littré IX, 242, 5 sq. Mais même alors, le pronostic est recommandé dans certains cas (cf. infra p. 143 sq.). Sur le sujet de la discrétion médicale, voir notamment D. Gourevitch, « Déontologie médicale : quelques problèmes (II), Chapitre II A : Doit-on dire la vérité au malade ? », Mélanges d’archéologie et d’histoire, 1970, p. 737-752. Selon elle (p. 740, 1er paragraphe), lorsque le cas est sérieux, ce n’est qu’à une date relativement tardive, par exemple chez Lucien (iie s. ap. J.-C.), dans son Ἀποκηρυττόμενος (c. 4) et Paul d’Egine (viie s. ap. J.-C.), au livre IV, 88 des Epitomae medicae, que le médecin de l’antiquité gréco-romaine pense à avertir du risque couru. Les exemples tirés des traités de la Collection infirment un tel jugement comme va le montrer la suite de ce chapitre.
14 Affections internes, c. 11, Littré VII, 192, 15 sqq.
15 Maladies III, c. 3, Littré VII, 120, 21 sqq. /122, 1.
16 Ibid., Littré VII, 140, 24 sqq. ; 142, 1 sqq.
17 Maladies des femmes II, c. 129, Littré VIII, 279, 4 sqq.
18 Nature de la femme, c. 38, Littré VII, 382, 12 sqq.
19 Femmes stériles, c. 213, Littré VIII, 410, 14 sq.
20 Maladies II, 2, c. 20, Jouanna 155, 8 sq. = Littré VII, 34, 23 sq.
21 Ibid., c. 26, Jouanna 161, 11 sqq. = Littré VII, 42, 19-20.
22 Ibid., c. 48, Jouanna 184, 7 sq. = Littré VII, 72, 20 sq.
23 Sur ce point, voir l’étude de J. Jouanna, Archéologie…, p. 146, n. 3
24 Cf. Grensemann, Knidische Medizin… p. 216.
25 Cf. Art, c. 7, Jouanna 231, 2 sqq. = Littré VI, 10, 16 sq.
26 Cf. Affections, c. 33, Littré VI, 244, 16 ; Maladies I, c. 8, Wittern, 24, 1 sqq. = Littré VI, 156, 2 sqq. ; Art, c. 4, Jouanna, 227, 7 sqq. = Littré VI, 6, 7 sqq.
27 Sur le refus de soigner les cas incurables dans la Collection, cf. W. Muri, Arzt und patient bei Hippocrates, Bern, 1936, chapitre « Das Gebot des Nicht Eingreifens » p. 15-20 ; F. Kudlien, Der Beginn des medizinischen Denkens bei den Griechen, Zürich/ Stuttgart 1967, p. 114-124 ; R. Wittern, « Die Unterlassung ärztlicher Hilfeleistung in der griechischen Medizin der klassischen Zeit », Münchener medizinische Wochenschrift, CXXI, 1979, p. 731-734.
28 Fractures, c. 35 et 36 Kuehlewein 99 sqq. = Littré III, 536 sqq.
29 Fractures, c. 35, Kuehlewein 100, 9 = Littré II, 538, 7.
30 Ibid., c. 36, Kuehlewein 100, 14 = Littré III, 538, 12.
31 Ibid.
32 Ibid., c. 36, Kuehlewein 100, 15 = Littré III, 538, 13.
33 Ibid., c. 36, Kuehlewein 101, 7 sq. = Littré III, 540, 8.
34 Ibid., c. 36, Kuehlewein 101, 8 sq. = Littré III, 540, 9.
35 Articulations, c. 63, sqq., Kuehlewein 214 sqq. = Littré IV, 268 sqq.
36 Ibid., c. 63, Kuehlewein 214, 14 sqq. /215, 1 sq. = Littré IV, 268, 12/270, 1 sq.
37 Serment, Lichtenthaeler, c. 6 = Littré IV, 630, 11 sqq.