1 Platon, Protagoras, 311 b.
2 Le livre III de Maladies des femmes correspond à Femmes stériles dans les éditions.
3 Ajoutons le témoignage de Cicéron (De oratore III, 33) selon qui, du temps d’Hippocrate, il n’y avait pas encore en Grèce de spécialistes soignant les uns les maladies internes, d’autres les blessures, d’autres encore les yeux.
4 Hérodote II, 84.
5 Vision, c. 3, Joly 169, 3 sqq. = Littré IX, 154, 5 sqq.
6 Cf. H. Grensemann, Knidische Medizin im Corpus hippocraticum, Teil I : Die Testimonien zur ältesten knidischen Lehre und Analysen knidischer Schriften im Corpus hippocraticum, Berlin, 1975, p. 103 sq.
7 Cf. Celse, Préface au De re medicina, c. 9, Corpus medicorum latinorum, Teubner, vol. I, 1915. Sur les partitions de la médecine à l’époque alexandrine, voir K. Deichgräber, Die griechische Empirikerschule. Sammlung der Fragmente und Darstellung der Lehre, Berl. Zurich, 1965, 2e éd., p. 288-289. La pharmaceutique n’est pas ce que nous entendons par pharmacie (c’est-à-dire une science dont l’objet est la préparation des médicaments), mais la branche de la médecine qui tend au rétablissement de la santé par les remèdes, et où, par conséquent, la science de ceux-ci occupait une place importante. Au chapitre 2 d’Officine (Kuehlewein 30, 7 = Littré III, 274, 1), χειρουργία est à entendre au sens étymologique d’opérations que le médecin exécute avec ses mains, et il s’en faut de beaucoup qu’elle désigne une partie distincte de la médecine.
8 Ancienne médecine, c. 12, Festugière 10, 5 sqq. = Littré I, 596, 6 sqq.
9 Bienséance, c. 10, Littré IX, 238, 7 sqq.
10 Démosthène, Contre Olympiodoros, c. 13 et 14, Les Belles Lettres, éd. et trad. par L. Gernet.
11 Cf. Aristophane, Nuées, v. 766-768 : évocation d’une belle pierre diaphane avec laquelle on allume le feu à distance, chez les φαρμακοπῶλαι.
12 φάρμακον peut désigner en effet les matières dont se sert par exemple le peintre pour préparer ses couleurs. C’est le sens qu’a ce mot chez Empédocle, Περὶ φύσεως, Diels / Kranz B 23, v. 3. On rencontre le mot φαρμακοπώλης chez Théophraste (Histoire des plantes VI, 2, 5) et chez Aristophane, frag. 95.
13 Du Médecin, c. 1, Littré IX 204 sqq.
14 Aphorismes VII, c. 87, Littré IV, 608, 1.
15 Cf. Officine, c. 2, Kuehlewein 30, 7 = Littré III, 274, 1 ; Du Médecin, c. 2, Littré IX, 206, 13.
16 Bienséance, c. 11, Littré IX, 238, 14 sqq. ; ibid., c. 12, Littré, IX 238, 19.
17 Du Médecin, c. 2, Littré IX, 206, 14 sqq. ; Officine, c. 3, Kuehlewein 30, 13 sq. /31, 1 sqq. = Littré, III, 278, 2 sqq.
18 Du Médecin, c. 2, Littré IX, 206, 23.
19 Ibid., 208. 4 sq.
20 Ibid., 208. 6 ; Officine, c. 5, Kuehlewein 33, 11 = Littré III, 288, 5.
21 Du Médecin, c. 2, Littré IX, 208, 6 sqq.
22 Cf. par exemple Maladies des femmes II, c. 132, Littré VIII, 280, 9.
23 Superfétation, c. 29, Littré VIII, 496, 6-7.
24 Maladies II, c. 33, Jouanna 167, 10-11 = Littré VII, 50, 12-13.
25 Affections internes, c. 24, Littré VII, 228, 22 ; Femmes stériles, c. 249, Littré VIII, 462, 18.
26 Affections internes, c. 28, Littré VII, 242, 17.
27 Femmes stériles, c. 222, Littré VIII, 430, 3 sq.
28 Ibid., c. 222, Littré VIII, 430, 24.
29 Articulations, c. 32, Kuehlewein 150, 5 sq. = Littré IV, 146, 19.
30 Cf. J. St. Milne, Surgical instruments, p. 17, 76 et 173.
31 H. Diels, Wissenschaft und Technik bei den Hellenen, Neue Jahrbücher, 1914, p. 11 sq.
32 F. Kudlien, « Wissenschaftlicher und instrumenteller Fortschritt in ihrer Wechselwirkung in der antiken Chirurgie », Sudhoffs Archiv 1961, Band 45, p. 329 sq.
33 Ibid., p. 330 sqq. Sur les machines chirurgicales chez Héliodore, cf. B. Faust, De machinamentis ab antiquis medicis ad repositionem articulorum luxatorum adhibitis. Commentarius in Oribasii librum XLIX, Greifswald, 1912, p. 11 sqq.
34 Articulations, c. 3, Kuehlewein 115, 1 sq. = Littré IV, 84, 4.
35 Ibid., c. 4, Kuehlewein 116, 16 = Littré IV, 86, 12.
36 Ibid., c. 6, Kuehlewein 117, 12 = Littré IV, 88, 8.
37 Ibid., c. 38, Kuehlewein 160, 5-6 = Littré IV, 168, 13-14.
38 Fractures, c. 1, Kuehlewein 46, 16 sqq. /47, 1 sq. = Littré III, 414, 6 sqq.
39 Voir, sur ce point, J. P. Vernant, « Remarques sur les formes et les limites de la technique chez les Grecs », Revue d’histoire des sciences, t. X., 1957, p. 209-210.
40 Cf. ibid., p. 210 sqq.
41 Sur ce point et sur la question du progrès au ve s. av. J.-C., on lira avec intérêt l’article de J. de Romilly, « Thucydide et l’idée de progrès », Annalli della Scuola Normale di Pisa, n° 35, 1966 ; M. Kleingunther, « Πρῶτος εὑρετής », Philologus, Supplt. 1933 ; H. Herter, « Die kulturhistorische Theorie der hippokratischen Schrift von der alten Medizin », Maia 15, 1963, pp. 464-483. Voir aussi E. R. Dodds, The ancient concept of progress and others essays on greek literature and belief, Oxford, 1973, p. 11 sq. et la discussion de W. Den Boer, « Progress in the Greece of Thucydide », Mededelingen der Koninklijke, Nederlandse Akademie van Wetenschappen, Afd. Letterkunde, N. R. XL, 2, 1977, p. 49.
42 À la différence des anatomistes alexandrins Hérophile et Érasistrate qui, selon le témoignage de Celse (Préface au De re medicina I, 1) auraient même procédé à la vivisection sur des criminels : ils connurent ainsi l’intérieur du corps, la position des organes, leurs couleurs, leur conformation, leur grandeur, et c’est Hérophile qui leur a attribué, pour beaucoup d’entre eux, un nom. Il a expliqué les maladies par leur dysfonctionnement. Quant à Érasistrate de Céos (iiie s. av. J.-C.), il a jeté les bases de la découverte de la circulation sanguine qui ne sera effective qu’au xviie s. ap. J.-C., grâce au médecin anglais William Harvey (1578-1657). sur l’anatomie antique en général et hippocratique en particulier, voir E. Littré, Hippocrate, Œuvres complètes t. 1, Introduction, p. 236 sqq. ; L. Edelstein, « The Development of greek anatomy », Bulletin of the history of medicine 3, 1935, p. 235-248 ; Idem, « Die Geschichte der Sektion in der Antike », Quellen und Studien zur Geschichte der Naturwissenschaften in der Medizin, 3, 1932. Trad. angl. Anc. Med., J. Hopkins, p. 247-301 ; R. Fuchs, « De Erasistrato capita selecta », Hermès XXIX, p. 173 sqq. ; L. Choulant, History and bibliography of anatomic illustration, New York, 1962 ; F. Kudlien, « Antike Anatomie und menschlicher Leichnam », Hermès XCVII, 1969, p. 78-94 ; Ch. Singer, A short history of anatomy and physlology from the Greek to Harvey, New-York, 1957.
43 Maladie sacrée, c. 11, Grensemann 78, 19 sqq. = Littré VI, 382, 8 sqq.
44 C’est le cas le plus général dans l’antiquité grecque. Cf. Histoire des animaux I, 16, 494 b, 22-25 ; cf. également tout le chapitre 17, d’où il ressort que c’étaient les animaux qui étaient disséqués au temps d’Aristote. Dans ce dernier chapitre cependant, il y a une apparente confusion : le naturaliste compare constamment les viscères des autres animaux à celles de l’homme, ce qui a pu faire croire qu’il a également disséqué des corps d’hommes (c’est notamment le point de vue de E. Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate t. I, Introduction, p. 236 sqq.). Mais le fait qu’il n’avoue à aucun moment une telle activité est significatif : il n’a pas dû la pratiquer, ou, s’il l’a fait, ce devait être secrètement, ce qui prouverait encore que la dissection des cadavres humains était contraire aux usages de l’époque.
45 Lettre d’Hippocrate à Damagète, n° l7, Littré IX, 356, 6 sqq.
46 Hérodote IX, 83.
47 Sur la question de l’analogie hippocratique, voir la mise au point de J. Jouanna (Hippocrate, l’Ancienne médecine. Notes complémentaires p. 215), qui rappelle les divers rapprochements, faits depuis longtemps par des critiques, entre l’analogie hippocratique et des auteurs grecs du ve siècle avant J.-C., auxquels il ajoute Empédocle, philosophe présocratique qui, recourant à cette méthode, expliquait le phénomène interne de la respiration par l’analogie avec le fonctionnement de la clepsydre.
48 Ancienne médecine, c. 22, Festugière 20, 4 sqq. = Littré I, 626, 14 sqq. / 628, 1 sqq.
49 Littré VIII, p. 550 sqq.
50 Cf. K. Abel, « Die Lehre vom Blutkreislauf im CH », Hermès 86, 1958, p. 192-219 et F. Kudlien, Wissenschaftlicher Fortschritt, p. 332.
51 Aristote, Histoire des animaux I, 17, 497 a 30.
52 Cf. également l’allusion à ces ἀνατομαί dans Histoire des animaux III, 1, 511 a 13 sq.
53 Sur la médecine dans les armées dans l’antiquité, voir L. Laurand, « Blessés et médecins militaires dans l’antiquité », Études, 150, 1917, p. 495 sqq. ; O. Jacob, « Les cités grecques et les blessés de guerre », Mélanges Gustave Glotz vol. 2, Paris, P.U.F., 1932, p. 461-481.
54 Épidémies V, c. 21, Littré V, 220, 14 sqq.
55 Épidémies VII, c. 32, Littré V, 400, 22/402, 1 sqq.
56 Épidémies V, c. 62, Littré V, 242, 4 sqq.
57 Ibid., c. 46, Littré V, 234, 9 sqq.
58 Ibid., c. 47, Littré V, 234, 15 sqq.
59 Ibid., c. 61, Littré V, 240, 13 sqq. / 242, 1 sqq. = Épidémies VII, c. 33, Littré V, 402, 6 sqq.
60 Épidémies V, c. 95, Littré V, 254, 18 sqq. /256, 1 sqq. = Épidémies VII, c. 121, Littré V, 466, 13 sqq.
61 Épidémies VII, c. 29, Littré V, 400, 10 sqq.
62 Épidémies V, c. 99, Littré V, 256, 19 sqq. = Épidémies VII, c. 30, Littré V, 400, 16 sqq.
63 Diodore de Sicile XVI, 3 et 8.
64 K. Deichgräber, Die Epidemien…, p. 144-146.
65 Bulletin de correspondance hellénique, Suppl. n° 1, 1973, p. 427-433.
66 Sur la Guerre des Alliés, voir entre autres N.G.L. Hamond, A history of Greece to 322 B.C, Oxford, 1959, p. 486 sqq.
67 Diodore de Sicile XVI, 21
68 F. Robert, « La bataille de Délos », p. 429 sqq.
69 Presbeutikos, n° 27 Littré IX, 410, 5 sqq.
70 Ibid., Littré IX, 422, 2 sqq. / 424, 1 sqq.
71 L’un est à la tête de guerriers venus de Tricca et de la rocailleuse Ithomé, tandis que l’autre commandait aux troupes d’Œchalie ; trente vaisseaux manœuvraient sous leurs ordres (Iliade II, v. 729-733 ; IV, v. 200-202). Sur les médecins chez Homère, voir l’ouvrage ancien, mais toujours excellent, de Ch. Daremberg, « Études d’Archéologie médicale sur Homère », Revue d’archéologie, Juillet-Décembre 1865.
72 Xénophon, La République des Lacédémoniens 13, 6. Parmi les hommes dont le législateur Lycurgue a doté le roi à l’armée figurent, outre les états-majors et les chefs d’armée, des devins, des médecins, des joueurs de flûte, etc… .
73 Xénophon, Anabase III, 4, 30.
74 Du Médecin, c. 14, Littré IX, 218, 16 sqq. / 220, 1 sqq.