1 Cf. Galien, De methodo medendi X, 5 (éd. Kühn, 1825).

2 Ibid.

3 Ibid.

4 Iliade IV, 194 et XI, 517. Son apothéose est récente puisque chez Pindare encore (v^e s. avant J.-C.), il est présenté comme un simple héros (Pythiques III, 6).

5 Cratyle 405 a ; Banquet 197 a. Voir cependant Eschyle, Prométhée enchaîné, 476 sqq., où la médecine figure parmi les inventions du titan Prométhée.

6 Iliade II, 732

7 Fragments des historiens grecs 115, frag. 103 (14) Jacoby.

8 Galien, De methodo medendi X, 6, éd. Kühn [καὶ τρεῖς οὗτοι χοροὶ θαυμαστοὶ πρὸς ἀλλήλους ἁμιλλωμένων ἐγένοντο ἰατρῶν]) emploie χoρoί pour désigner les communautés médicales de Cos, de Cnide et de Rhodes (πλείστους μὲν οὖν καὶ ἀρίστους χορευτὰς ὁ Κῷος εὐτυχήσας εἶχεν, ἐγγὺς δ᾿ ἔτι τούτου καὶ ὁ ἀπὸ τῆς Κνίδου, λόγου δ᾿ ἦν ἄξιος οὐ σμικροῦ καὶ ὁ ἀπὸ τῆς Ἰταλίας).

9 Cf. Régime dans les maladies aiguës, c. 1, Kuehlewein, 109, 1-2 = Littré II, 224, 1.

10 L’attribution à Euryphon par Galien, dans son commentaire du livre VI des Épidémies (Hippocratis Epidemiarum librum VI commentarius, Wenkebach/Pfaff. Berlin, 1956, I, 29, 54, 2-3) est controversée.

11 Sur le célèbre médecin, voir J. Jouanna, article « Hippocrate de Cos », Encyclopædia universalis, 1984, vol. 12, p. 333, 2^e et 3^e colonnes ; p. 334, 1^ère colonne.

12 C’est-à-dire descendants d’Asclépios par la lignée mâle, ϰατ’ἀνδρογένειαν ; cf. Inscriptions de Delphes, inv. 6687 A 1. 10-11 et Presbeutikos, n° 27 Littré IX, 416, 17.

13 Inscriptions de Delphes, inv. 6687 A et B, puis 8131. Sur ces inscriptions, cf. infra, II^e Partie, L’activité religieuse des Asclépiades, p. 86 sqq.

14 Cf. Galien, De methodo medendi, X, 5 : Καὶ πρόσϑεν μὲν ἔρις ἦν οὐ σμιϰρά, νικῆσαι τῷ πλήϑει τῶν εὑρημάτων ἀλλήλους ὀριγνωμένων τῶν ἐν Κῷ ϰαὶ Κνίδῳ.

15 Régime dans les maladies aiguës, c. 1, Kuehlewein 109, 2 sqq. = Littré II, 224, 1 sqq.

16 Ibid., c. 1, Kuehlewein 109, 14 sqq. = Littré II, 226, 2 sqq.

17 Galien, Commentaire aux Articulations d’Hippocrate, Kühn XVIII A, 731 : En premier lieu Ctésias de Cnide son parent de fait – lui-même appartenait à la famille des Asclépiades – et, à la suite de Ctésias, certains autres aussi, ont reproché à Hippocrate de réduire la luxation de l’articulation de la hanche en arguant que l’os ressortait aussitôt.

18 Presbeutikos, n° 27, Littré IX, 422, 23/ 424, 1 sqq.

19 Ibid., 422, 1 sqq.

20 Ibid., 424, 2 sqq.

21 Ibid., 418, 22-23.

22 Cf. La Souda, s.v. : (Ἱπποϰράτης)… μαϑητὴς γέγονε Ἡροδίϰου τοῦ ∑ηλυμβριανοῦ, ὡς δέ τινες, ϰαὶ Προδίκου ; cf. également une scholie sur la République de Platon (III, 406 a) : [Ἡρóδιϰον] τὸν Σηλυμβριανόν φησιν ἰατρόν. οὗτος ἦν παρ’ᾧ ὁ ϰῷος φοιτήσας Ἱπποϰράτης ϰάτω ἑαυτοῦ βαίνειν, ὅσον ἐπὶ τῇ ἰατριϰῇ,
τοὺς πάντας ἀπέλιπεν.

23 Presbeutikos, n° 27, Littré IX, 410, 8.

24 Galien, De methodo medendi, X, 5-6 : διττὸν γὰρ ἔτι τοῦτο τὸ γένος ἦν τῶν ἐπὶ τῆς Ἀσκληπιαδῶν, ἐπιλιπόντος τοῦ ϰατὰ Ῥόδον.

25 Cf. Platon, Protagoras, 311 b.

26 Hygie est parfois représentée comme l’épouse d’Asclépios.

27 Ce type de relation entre le maître et le disciple relève probablement davantage de la morale populaire grecque que du pythagorisme auquel l’ont souvent rattaché les commentateurs, un des derniers à l’affirmer étant J. Schumacher, Die Anfänge abendländischer Medizin in der griechischen Antike, Stuttgart, 1965, p. XX. Sur cette question, voir notamment l’article de F. Kudlien, « Medical ethics and popular ethics in Greece and Rome, chapitre 3 : « The Pythagoreanism of the Hippocratic Oath : Old and new overstatement », Clio Medica, vol. 5, 1970, p. 107-111 Par son conservatisme, ce type d’organisation rappelle celle en vigueur à Cnide à l’époque ancienne (Cf. sur ce point J. Jouanna, Pour une archéologie de l’école de Cnide, Paris, Les Belles Lettres, 1974, p. 14-16). C’est là un premier argument en faveur de l’ancienneté du Serment. Un autre argument en faveur de cette thèse est à chercher dans le fait que lors de l’invocation préliminaire aux dieux de la médecine, Apollon, cité le premier, n’est pas encore supplanté par son fils Asclépios comme ce sera le cas à partir du iv^e siècle avant J.-C.

28 Cf. S. Shervin-White, Ancient Cos…, Gottingen, 1978, p. 262 sq., qui cite Apollonius et Dexippe, tous deux disciples d’Hippocrate, mais non Asclépiades, d’après le témoignage de Galien, t. XV, p. 478 ; 704 ; 744 (éd. Kühn, 1965).