1 Voir Williams G., « Poetry in the Moral Climate of Augustan Rome », JRS, 52, 1962, p. 45-46. Voir aussi La Penna A., « Mecenate », dans Enciclopedia Virgiliana III, Rome, 1987, p. 413.

2 Veremans J., « Quelques réflexions sur la vie sociale et littéraire dans le cercle de Messalla Corvinus », dans Defosse P. (dir.), Hommages à Carl Deroux. I. Poésie, Bruxelles, 2002, p. 499-506.

3 Nous renvoyons ici à la thèse de doctorat de Voisin D. (Les cercles littéraires à Rome à l’époque d’Auguste, Université de Bordeaux, 2000) qui remet en cause l’existence de ces cercles.

4 Schomberg R., The Life of Maecenas, Londres, 1767.

5 . Sénèque le Rhéteur, Controv., IV, praef. 2. Sur ce point, voir Dalzell A., « C. Asinius Pollio and the Early History of Public Recitation at Rome », Hermathena, 86, 1955, p. 21 sq., ainsi que Quinn K., « The Poet and his Audience in the Augustan Age », dans ANRW II. 30. 1, 1982, p. 158-160.

6 . Sur la recitatio, voir le travail fondamental de Valette-Cagnac É., La lecture à Rome : rites et pratiques, Paris, 1997, p. 111-169.

7 A. E. Astin (Scipio Aemilianus, Oxford, 1967, p. 294-296 notamment) a été un des premiers à réévaluer l’influence du « cercle des Scipions » (dont il ne conteste d’ailleurs pas l’existence) dans la diffusion de l’hellénisme à Rome.

8 Du fait de son statut d’affranchi, Horace avait lui aussi été accusé d’opportunisme auprès de Mécène (sur cette question, voir Desch W., « Horazens Beziehung zu Maecenas », Eranos, 79, 1981, p. 33-45).

9 Martial, 1, 107, 4. Voir aussi id., 12, 3.

10 Varius poeta, amicus Virgilii, Horatii etiam (Pseudo-Acron, ad Hor. Serm., 1, 9, 23). On pourra se référer aussi à Horace, Serm., I, 5, 40, 48 et 93 ; 6, 55 ; 9, 23-26 ; 10, 44-45 et 81 ; II, 8, 21 et 63 ; Carm., i, 3, 8 ; 6, 1 ; 24, 10 ; IV, 12 (si du moins il s’agit bien ici du Virgile poète : voir sur ce point Konstan D., Friendship in the Classical World, Cambridge, 1997, p. 144) ; Epist., 2, 1, 247 ; A. P., 55. L’amitié d’Horace pour Virgile (c’est très probablement de lui dont il s’agit ici) transparaît aussi dans la Satire 1, 3, 29-34.

11 Thibodeau Ph., « Can Vergil Cry ? Epicureanism in Horace Odes 1. 24 », CJ, 98 (3), 2003, p. 243-256.

12 Horace, Satires, 1, 3, 63-66.

13 Sur ce point, cf. Ferrary J.-L., Philhellénisme et impérialisme, Rome, 1988, p. 589 sq. (notamment p. 594-602). Concernant Martial (12, 3, 1-4), lorsqu’il évoque les liens de Virgile, Horace et Varius avec Mécène comme des liens personnels, de clients à patron, c’est parce qu’il a en tête sa propre réalité. Martial n’était pas épicurien, pas plus que le Terentius Priscus auquel il s’adresse. Parler ici du cercle épicurien de Mécène, alors que ses considérations sont par ailleurs toute littéraires, n’aurait pas eu de sens. Dans ce domaine, c’étaient les règles du patronage traditionnel qui s’appliquaient.

14 Horace, Serm., 1, 9, 44.

15 Diogène Laërce, 10, 123-124. Voir aussi Lucrèce, 2, 1090-1104 et 5, 146-234.

16 PHerc., 1082, col. 11 et 253, fr. 12 ; PHerc. Paris. 2 fr. 279a. Sur ces questions, voir Gigante M., « Virgilio all’ombra del Vesuvio », CErc, 31, 2001, p. 10 sq. ; id., « Virgilio fra Ercolano e Pompei », A & R, 28, 1983, p. 31-50 ; Gigante M. et Capasso M., « Il ritorno di Virgilio a Ercolano », SIFC, 7, 1989, p. 3-6 ; Della Corte Fr., « Vario e Tucca in Filodemo », Aegyptus, 49, 1969, p. 88 ; Sider D. (dir.), The Epigrams of Philodemos, New York/Oxford, 1997, p. 3-12 et 18-23 ; Mellinghoff-Bourgerie V., Les incertitudes de Virgile. Contributions épicuriennes à la théologie de l’Énéide, Bruxelles, 1990, p. 20-21. On a supposé, sans doute à tort, qu’Horace était cité dans ces fragments : voir Körte A., « Augusteer bei Philodem », RhM, 45, 1890, p. 172-177. On ne sait en revanche si Mécène suivit les leçons de Philodème. R. Avallone (« Educazione letteraria di Mecenate », Euphrosyne, 1, 1957, p. 220-221) pense que oui, sans argument décisif toutefois. Voir aussi les commentaires fondamentaux de Probus, Vit. Verg., p. 43, Donat Auct., 79 et Servius, ad Verg. Buc., 6, 13.

17 À ce titre, l’étude la plus importante est celle de Mellinghoff-Bourgerie V., Les incertitudes de Virgile. Contributions épicuriennes à la théologie de l’Énéide, Bruxelles, 1990.

18 Voir Rostagni A., Virgilio minore : saggio sullo svolgimento della poesia virgiliana, Turin, 1961, p. 391-404 et « Il De Morte di L. Vario Rufo », RFIC, 37, 1959, p. 380-394 ; Momigliano A., « Epicureans in Revolt », dans Secondo contributo alla storia degli studi classici, Rome, 1960, p. 375-388 ; Della Corte Fr., « Vario e Tucca in Filodemo », Aegyptus, 49, 1969, p. 85-88 ; Hollis A. S., « L. Varius Rufus », CQ, 27, 1977, p. 187 en particulier ; Gigante M., La bibliothèque de Philodème et l’épicurisme romain, Paris, 1987, p. 66-69 et « Virgilio e i suoi amici tra Napoli e Ercolano », AVM, 59, 1991, p. 100.

19 Lucrèce, 6, 379 sq.

20 Sur l’idée que les poètes eurent conscience qu’Actium constituerait un tournant historique, voir Nelis D. P., « Past, Present, and Future in Virgil’s Georgics », dans Farrell J. et Nelis D. P. (dir.), Augustan Poetry and the Roman Republic, Oxford, 2013, p. 244-262.

21 Horace, Epist., 1, 1, 13-15. Sur cette épître, voir Le Doze Ph., Le Parnasse face à l’Olympe. Poésie et culture politique à l’époque d’Octavien/Auguste, Rome, 2014, p. 499-500.

22 Jerôme, Chron., ad Ol., 190, 4, p. 166.