Version classiqueVersion mobile

Mécène, ombres et flamboyances

 | 
Philippe Doze

Troisième partie. Singularités

Chapitre VIII. Mécène et son cercle

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Mécène est perpétuellement associé à son cénacle, communément appelé « cercle de Mécène », dont on présume qu’il fut un cercle littéraire dans lequel se trouvaient en particulier Varius, Virgile, Horace et Properce. Parfois l’on pense qu’au cercle de Mécène s’est substitué, sur le tard, un cercle d’Auguste1. On parle aussi de cercles présidés par Pollion et par Messalla. En d’autres termes, une grande partie de la vie littéraire à l’époque augustéenne aurait été organisée autour de ces structures fondées par quelques-unes des personnalités majeures de la Rome d’alors. À bien y regarder, leur existence apparaît toutefois moins évidente qu’on ne l’a longtemps cru. Il faut bien admettre que les contemporains de Mécène n’évoquent pas de structures de ce genre. Bien plus encore, on s’interroge sur la finalité de ces cercles, sur leurs contours aussi.

La question des « cercles littéraires » à Rome

L’idée de cercle évoque une structure fermée, une forme de micro-société, regroupant des mem...

© Les Belles Lettres, 2014

Licence OpenEdition Books

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search