1 On a toutefois prétendu qu’Horace avait parodié le style de Mécène dans l’Ode 3, 8 (voir Bradshaw A., « Some Stylistic Oddities in Horace, Odes III, 8 », Philologus, 114, 1970, p. 145-150).

2 Sénèque, ad Luc., 114, 4.

3 Velleius Paterculus, 2, 15.

4 Strabon, 13, 1, 66.

5 Veyne P., L’empire gréco-romain, Paris, 2005, p. 250.

6 Sur l’opposition des Grecs à Rome, voir Bowersock W., Augustus and the Greek World, Oxford, 1965, p. 101-111.

7 Sur ce point, voir Ferrary J.-L., Philhellénisme et impérialisme. Aspects idéologiques de la conquête romaine du monde hellénistique, de la seconde guerre de Macédoine à la guerre contre Mithridate, Rome, 1988, p. XII.

8 Ferrary J.-L., Philhellénisme et impérialisme. Aspects idéologiques de la conquête romaine du monde hellénistique, de la seconde guerre de Macédoine à la guerre contre Mithridate, Rome, 1988.

9 Cicéron, ad Quintum Fratrem, 1, 1, 27-28 ; Pline le Jeune, Epist., 8, 24, 2 ; Horace, Epist., 2, 1, 156-157.

10 Moatti cl., La raison de Rome. Naissance de l’esprit critique à la fin de la République, Paris, 1997, p. 92. Voir aussi Ferrary J.-L., Philhellénisme et impérialisme. Aspects idéologiques de la conquête romaine du monde hellénistique, de la seconde guerre de Macédoine à la guerre contre Mithridate, Rome, 1988, p. 493-494 et 509-511 par exemple (et p. 424 et 490-491 pour l’idée que la légitimité d’un pouvoir se fonde sur la justice).

11 Horace, A. P., 289-290 et Carm., 3, 4, 49 sq. (v. 65 pour la citation).

12 Tite-Live, 40, 5, 7.

13 Sur la volonté de faire de Rome une cité-monde, voir Favro D., « Making Rome a World City », dans Galinsky K. (dir.) The Cambridge Companion to the Age of Augustus, 2005, p. 235 sq.

14 Sur cette question, voir Moatti Cl., La raison de Rome. Naissance de l’esprit critique à la fin de la République, Paris, 1997.

15 Cicéron, Phil., 2, 20 ; Tusc., 1, 5. Voir également De diu., 2, 1.

16 Cité par Sénèque dans De tranq. anim., 3, 3 et 5. Sur les rapports entre Mécène et Athénodore, voir Dion Cassius, 52, 36, 4 (mais il s’agit d’une reconstruction). Mécène aurait par ailleurs fréquenté un autre philosophe stoïcien de l’entourage d’Auguste, Areios (Elien, VH, 12, 25). Il s’agit toutefois peut-être d’une extrapolation à partir de Dion.

17 Salluste, Cat., 8, 4. Voir aussi Valère Maxime, 3, 2, 22, lequel exprime le même type de regret.

18 Des Romains, tels L. Aelius Stilo ou Varron, touchés dans leur orgueil, soutinrent dès lors que le latin avait une origine grecque (voir Dubuisson M., « Utraque lingua », AC, 50, 1981, p. 285).

19 Si du moins on en croit Jérôme, Chron., ad Ol., 171, 3-4, p. 149.

20 Voir Dessau H., Geschichte der römischen Kaizerzeit, vol. 1, Berlin, 1924, p. 487-488 ; Marx F., « M. Agrippa und die zeitgenössische römische Dichtkunst », RhM, 74, 1925, p. 174 ; Stein A. et KappelmacherA., art. « Maecenas », dans RE 14 (1), 1928, col. 219 ; Benario J., « Book 4 of Horace’s Odes : Augustan Propaganda », Tapha, 91, 1960, p. 352. Voir aussi Fedeli P., « Autore, committente, pubblico in Roma », dans Vegetti M. (dir.), Introduzione alle culture antiche. I. Oralità, scrittura, spettacolo, Turin, [1983], 1992, p. 83-84 ; Le M. DuQuesnay I. M., « Horace and Maecenas. The Propaganda Value of Sermones I », dans Woodman T. et West D. (dir.), Poetry and Politics in the Age of Augustus, Cambridge, 1984, p. 19-58 ; A. La Penna, La cultura letteraria a Roma, Rome-Bari, 1986 et id., « Mecenate », dans Enciclopedia Virgiliana III, Rome, 1987, p. 412. R. Syme est l’un de ceux qui a le plus évoqué ce dirigisme littéraire dans La révolution romaine (Paris, 1967) tout d’abord, puis dans The Augustan Aristocracy (New York, 1986, p. 71 et 359 en particulier). Concernant l’influence supposée de Mécène sur les poètes, il faut lire aussi les études devenues classiques de Williams G., « Phases in Political Patronage of Literature in Rome », dans Gold B. K. (dir.), Literary and Artistic Patronage in Ancient Rome, Austin, 1982, p. 3-27 et Griffin J., « Augustus and the Poets : “Caesar qui cogere posset” », dans Millar F. et Segal E. (dir.), Caesar Augustus. Seven Aspects, Oxford, [1984], 2002, p. 189-218.

21 Sur ces questions, voir Bardon H., La littérature latine inconnue, Paris, 1952, p. 14-15 et Pavlock B., « Horace’s Invitation Poems to Maecenas : Gifts to a Patron », Ramus, 11, 1982, p. 83.

22 Sur cette question, voir Le Doze Ph., « Hercule et les Muses : Auguste et le renouveau des lettres latines », dans Rivière Y. (dir.), Des réformes augustéennes, Rome, 2012, p. 247-271.