1 Plutarque, Caes., 66, 2.
2 Et certainement pas aux yeux de la plèbe, cf. Yavetz Zv., La plèbe et le prince. Foule et vie politique sous le Haut-Empire romain, Paris, 1983, p. 68-144.
3 Le temple dédié à la Triade Capitoline est perçu comme le premier temple républicain. Bien que sa construction ait été entamée par le dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe, la consécration du temple n’eut lieu qu’après la chute de la royauté (cf. Cogitore I., Le doux nom de liberté. Histoire d’une idée politique dans la Rome antique, Bordeaux, 2011, p. 175-177).
4 Suétone, Aug., 4, 1-2 ; Velleius Paterculus, 2, 59, 1.
5 C’est Jan Hendric Meibomius (Maecenas, siue de C. Cilnii Maecenatis uita, moribus et rebus gestis, Leyde, 1653) qui est à l’origine de cette hypothèse.
6 Appien, B. C., 3, 9.
7 Velleius Paterculus, 2, 60, 1 ; Appien, B. C., 3, 10 ; Suétone, Aug., 8, 3.
8 Cicéron, ad Att., 14, 12, 2.
9 D’autres suggestions ont été faites, non sans arguments il est vrai. On a, par exemple, afin de combler la lacune du texte, proposé de lire L. Cocceius Nerva (Ferriès M.-Cl., Les partisans d’Antoine : des orphelins de César aux complices de Cléopâtre, Bordeaux, 2007, p. 372, n. 472).
10 Sur cette personnalité majeure, cf. Tacite, Ann., 12, 60 ; Aulu Gelle, N. A., 17, 9, 1 ; Cicéron, Att., 9, 7 c, 1.
11 Sur Agrippa, voir Roddaz J.-M., Marcus Agrippa, Rome, 1984 et Reinhold M., Marcus Agrippa, a Biography, Rome, 1933. Sur la notion de collègue du prince, voir Hurlet Fr., Les collègues du prince sous Auguste et Tibère : de la légalité républicaine à la légitimité dynastique, Rome, 1997.
12 CIL, VI, 21711 = ILS 2 : 7848 : C. Maecenatis l. f. Pom (ptina) (Caius Maecenas, fils de Lucius, de la tribu Pomptina). Il existe aussi une dédicace du peuple athénien à « Caius Maecenas, fils de Lucius » (IG 3 : 600).
13 On a suggéré de manière convaincante que les Maecenates entrèrent dans l’entourage césarien via le consul L. Marcius Philippus, beau-père d’Octave et opposant au tribun de la plèbe Livius Drusus, comme le grand-père de Mécène (Chillet Cl., De l’Étrurie à Rome, Mécène et la fondation de l’Empire. Thèse de doctorat soutenue à l’Université de Lyon 2 le 30 novembre 2012, p. 211-220).
14 Sordi M., « Ottaviano e l’Etruria nel 44 a.c. », SE, 40, 1972, p. 9-10 et « La centralità dell’Etruria nella politica di Mecenate », RSA, 25, 1995, p. 149-156. Contre cette hypothèse d’une Étrurie marianiste, voir Chillet Cl., De l’Étrurie à Rome, Mécène et la fondation de l’Empire. Thèse de doctorat soutenue à l’Université de Lyon 2 le 30 novembre 2012, p. 211-215.
15 Il faut ici signaler l’intéressante suggestion de Cl. Chillet (De l’Étrurie à Rome, Mécène et la fondation de l’Empire. Thèse de doctorat soutenue à l’Université de Lyon 2 le 30 novembre 2012, p. 289-300) : la difficulté à recruter des vétérans, encore proches d’Antoine, dut inciter Octave à chercher des troupes nouvelles qui lui seraient fidèles. L’influence des Maecenates en Étrurie septentrionale était susceptible de faciliter ce recrutement. Ceux-ci auraient aussi possédé des vignes quelque part entre Cesena et Ravenne, territoire où, précisément, Octave recruta des soldats en novembre 44, avant de les envoyer à Arretium (Appien, B. C., 3, 6, 42). La présence de dépendants de Mécène dans ces deux espaces pourrait donc expliquer les choix d’Octave.
16 Cicéron, Fam., 12, 2, 1 ; Phil., 2, 101.
17 Pline l’Ancien, H. N., 14, 148.
18 Fougnies A., Mécène, ministre d’Auguste, protecteur des lettres, Bruxelles, 1947, p. 13 ; Avallone R., Mecenate, Naples, 1962, p. 13-14 ; André J.-M., Mécène. Essai de biographie spirituelle, 1967, Paris, p. 13.
19 Suétone, Aug., 11, 1.
20 Stein A. et Kappelmacher A., art. « C. Maecenas », dans RE 14 (1), 1928, col. 209.
21 Voir en particulier Schoonhoven H., Elegiae in Maecenatem, Groningen 1980, p. 39 sq. et 62-66 et The Elegiae in Maecenatem, dans ANRW II.30.3 (1983), p. 1799-1806 ; Byrne Sh., Maecenas, Evanston 1996, p. 225-234.
22 Morgan L., « The autopsy of C. Asinius Pollio », JRS, 90, 2000, p. 56.
23 Sur la libertas, voir Wirszubski Ch., Libertas as a Political Idea at Rome during the Late Republic and Early Empire, Cambridge, 1950 et, en dernier lieu, Cogitore I., Le doux nom de liberté. Histoire d’une idée politique dans la Rome antique, Bordeaux, 2011.
24 Velleius Paterculus, 2, 70 ; Suétone, Aug., 13, 1 et 91, 1-2.
25 Dion cassius, 50, 18, 2-3.
26 La notion de consensus allait devenir la pierre angulaire du Principat, voir Flaig E., Den Kaiser herausfordern. Die Usurpation im römischen Reich, Francfort-New York, 1992.
27 Schol. Iuv. 5, 3. On ne sait, en revanche, s’il profita des proscriptions qui suivirent la lex Pedia de 43 (Appien, B. C., 2, 135).
28 Pseudo-Acron, ad Hor. Epist., 2, 2, 41. Sur la question des proscriptions, cf. Hinard Fr., Les proscriptions de la Rome républicaine, Rome, 1985, p. 259 sq. notamment. Concernant la confiscation des biens d’Horace, id., p. 473-474.
29 Dion Cassius, 48, 14, 4-5.
30 Sur ce point, voir Sordi M., « La guerra di Perugia e la fonte del l. V dei Bella Civilia di Appiano », Latomus, 44, 1985, p. 311.
31 Properce, 1, 21 et 22.
32 Tacite, Ann., 14, 55.
33 On a toutefois suggéré que l’engagement militaire de Mécène ne devait pas être sous-estimé (voir André J.-M., Mécène. Essai de biographie spirituelle, Paris, 1967, p. 67-68).
34 Juvénal, 1, 66 (Maecenas supinus).
35 Dupont Fl. et Éloi Th., L’érotisme masculin dans la Rome antique, Paris, 2001, p. 102- 109.
36 Appien, B. C., 5, 64.
37 Appien, B. C., 5, 53 et 57 ; Plutarque, Ant., 20 ; Dion Cassius, 47, 14 et 48, 37, 1-2.
Sur l’affection des soldats pour Marc Antoine, voir Scuderi R., « Marco Antonio nell’opinione pubblica dei militari », CISA, 5, 1978, p. 117-137.
38 Après la signature de la paix de Misène en 39 (Dion Cassius, 48, 37, 1-3).
39 Appien, B. C., 5, 53.
40 Appien, B. C., 5, 68 ; Dion Cassius, 48, 31.
41 Appien, B. C., 5, 92.
42 IG 3 : 600.
43 On a toutefois suggéré que ce projet avait vite été abandonné au profit de Misène, cf. Chioffi L., « Portus Iulius », MEFRA, 125-1, 2013 (http://mefra.revues.org/1334).
44 Appien, B. C., 5, 92.
45 Appien, B. C., 5, 93.
46 Appien, B. C., 5, 95 ; Plutarque, Ant., 35.
47 Horace, Serm., I, 5, 29.