709 LENOIR (1995).
710 D’où les aménagements prévus par Vitr., 5, 10, 4, pour fluidifier leur circulation. Ce type de « caldarium » n’est évidemment pas le seul, cf. les analyses – concernant l’exemple d’une province où ce modèle lui-même est très répandu – de BOUET (2003), p. 40 et suivantes.
711 THÉBERT (2003) l’interprète ainsi, p. 59, en se fondant sur le balnéaire de Musarna ; cf. BROISE, JOLIVET (2004).
712 Hor. Sat., 1, 6, 123-126 ; Cels., 5, 28, 15d ; Plin. Nat., 28, 50 ; Mart. 14, 50 ; M. Ant., 8, 24 ; cf. infra l’analyse faite de ces passages.
713 BOUET (2003), p. 94 et suivantes. Cf. Sen. Epist., 86 ainsi que BROISE, JOLIVET (1991), BROISE, LAFON (2001).
714 Cf. à nouveau la référence à Cels., 2, 17, 1-2 sur la différenciation entre les deux modes de sudation selon qu’elle est ressentie comme sèche ou humide.
715 Quelques exemples à Cosa : BROWN (1980), figs. 85 à 87, et fig. 89. Cette proximité, à l’époque augustéenne, semble encore le standard pour l’habitat rural, cf. Vitr., 6, 6, 2.
716 LAFON (1991).
717 CULTRERA (1938).
718 ALLEN (1974), en part. p. 370-382 (qui parle, p. 381-2, d’une belle qualité architecturale, et laisse à penser que le tout est peut-être en relation avec un sanctuaire). S’agissant de ce site, on tiendra compte des réactualisations menées par LUCORE (2009, 2013).
719 JOHANNOWSKY (1982) : l’auteur les situe dans le IIIe s. av. J.-C. Pour Frégelles, TSIOLIS (2001, 2006, 2013). Voir encore LUCORE (2013), GRECO, DI NICUOLO (2013) et la présentation des bains privés dans la région, pour l’époque hellénistique, par DE HAAN (2010), p. 14-19.
720 On reprend ici les analyses de BROISE (1994).
721 LUCORE (2013) y voit l’une des principales innovations de la région au IIIe s.
722 BROISE (1994), p. 30 ; THÉBERT (2003), p. 59-61 avec références, dont FIORINI (1988).
723 ESCHEBACH (1979).
724 C’est l’opinion, entre autres, d’I. Nielsen ; elle est critiquée par FAGAN (2001) dont l’article conclut cependant dans le même sens. À l’inverse, pour des raisons que l’on va rappeler infra, THÉBERT (2003), p. 80, est sceptique sur l’hypothèse strictement campanienne, qu’il va jusqu’à appeler « mythe campanien ». Un exemple d’étude mettant l’accent sur celui-ci : JOHANNOWSKY (1976). V. aussi GROS (1996), p. 390-393.
725 NIELSEN (1990), p. 25-28. La rejoignent DELAINE (1989), p. 17-20 et GROS (1996), p. 392). Pour Orata, cf. la discussion infra.
726 Cf. FAGAN (2001), p. 408-412, avec comptes-rendus. Ces critiques viennent d’être réitérées par YEGÜL (2013), p. 78.
727 FAGAN (2001), p. 412. Ce dernier, emporté par son argumentation, donne toutefois dans la pétition de principe en fondant une partie de son argumentation sur le fait que l’association bain-gymnase et les cellules individuelles pour baigneurs sont trop originales pour être vraisemblables, puisqu’on ne les voit nulle part en contexte hellénique : or c’est précisément pour cela qu’Eschebach et Nielsen soulignent l’originalité, selon eux, de la formule des bains de Stabies.
728 THÉBERT (2003), p. 88, rappelle opportunément que Plin. Nat., 36, 121, mentionne 170 bains publics à Rome à l’époque d’Agrippa : il faut donc se garder de toute exclusivité campanienne. FAGAN (1993a), p. 333-335, formule une réserve sur le sens de balnea ici, à relier au contexte évergétique de l’action d’Agrippa.
729 Vitr., 10, 1.
730 Stat. Silu., 1, 5, 59 ; Plin. Epist., 2, 17, 23 ; Dig., 17, 1, 16al. Hypocausis en contexte grec : Plut., 2, 658e.
731 P. Col. III, 5 = P. Col. IV, 63, col. 2, l. 26-27 (257 av. J.-C., Philadelphie) ; voir aussi, au siècle suivant, P. Mil. II, 27 = SB V, 7617 (158 av. J.-C., Memphis) ; P. Lond. III, 1166 R, 104 (42 av. J.-C.). Je remercie Th. Fournet et B. Redon de m’avoir communiqué ces renseignements. Le terme d’hypokausis apparaît aussi à Délos dans une inscription postérieure à 166 av. J.-C. (I Délos 1406), cf. HELLMANN (1992), p. 427 (ὑποκαῦσις).
732 Cf. CORDIER (2005a) ainsi que l’ensemble du recueil dont l’article est issu.
733 NIELSEN (1990), p. 22 et 161 (cf. Plin. Nat., 26, 16).
734 DELAINE (1989), p. 112-113.
735 NIELSEN (1985), p. 100-101. Leur datation est problématique, et peut aller des III-IIe s. av. J.-C. au Ier s. av. J.-C.
736 DELAINE (1989), p. 120.
737 DELAINE (1989), p. 115 ; FAGAN (2001), p. 415-417.
738 LOUIS (1938). L’auteur fait également référence, pour un autre exemple, aux bains de Silchester. Il semblerait, d’après lui, qu’il s’agisse de limiter le chauffage de l’ambiance : d’où le refus volontaire d’un dispositif à pilettes. On ne serait donc pas dans un cas d’incompétence ou d’insuffisance technique.
739 Cf., sur ces points, NIELSEN (1999), p. 39-41 et dans le même volume, FARRINGTON (1999a). Voir encore le cas du bain de Tell el Fara’in, où le réaménagement d’un balaneion en balneum avec hypocaustes entraîne la destruction d’une tholos avec baignoires individuelles : NIELSEN (1990), II, fig. 7 p. 55. Pour un exemple de l’arrivée de bains romains dans les sanctuaires grecs, PHILIPP (1988) : deux balnea sont construits à l’époque antonine, sans pour autant supprimer les bains grecs, peut-être désormais réservés à un simple usage athlétique.
740 Pour FAGAN (2001), p. 408 – comme DELAINE (1988), p. 15 – l’autre datation possible est vers -40. De plus, on n’y trouve guère de séquence organisée de pièces à la romaine : G. Fagan y voit donc plutôt une expérience, un test. Si l’hypothèse de la datation basse est la bonne, on se trouve là encore dans un cas d’introduction timide de techniques romaines à l’intérieur d’un balaneion, ce qui confirme la conscience, ressentie par les contemporains, d’une différence essentielle.
741 D’après Strab., 3, 3, 6, il existerait certes une tradition ibérique du bain de vapeur à la « laconienne », mais le ton employé par le géographe ne permet pas de tirer une conclusion claire. Pour l’arrivée des Romains en Hispanie et leur activisme balnéaire, cf. Justin, 44, 2, 6 (aqua calida lauari post secundum Punicum bellum a Romanis didicere, « Ils apprirent des Romains à se baigner à l’eau chaude après la deuxième guerre punique ») ; et, pour les établissements en question, voir, dans le volume édité par FERNÁNDEZ OCHOA, GARCÍA ENTERO (2000) : NOLLA (2000) ; MARTÍN (2000) et MARÍN JORDÀ, RIBERA LACOMBA (2000).
742 Cic., ap. Non., 194 M = 285 L (primus balneola suspendit, « le premier il a suspendu les bains » : la formulation semble banale ; elle est employée à l’occasion d’une inscription évergétique, ILS 5711, Pitinum Pisaurense : idem balneum suspendit) ; Plin. Nat., 9, 168 ; Val. Max., 9, 1, 1 ; Macr. Sat. 3, 15, 1-3. Sur la question, voir NIELSEN (1990), p. 21-22 ; YEGÜL (1992), p. 379 ; WIKANDER (1996), FAGAN (1996), THÉBERT (2003), p. 80 et suivantes.
743 Plin. Nat., 9, 168 : Ostrearum uiuaria primus omnium Sergius Orata inuenit in Baiano aetate L. Crassi oratoris ante Marsicum bellum, nec gulae causa, sed auaritiae, magna uectigalia tali ex ingenio suo percipiens, ut qui primus pensiles inuenerit balineas, ita mangonicatas uillas subinde uendendo.
744 Vitr., 2, 6, 2. Voir NIELSEN (1990), p. 21, n. 85.
745 THÉBERT (2003), p. 80.
746 Ibid.
747 Plin. Nat., 26, 16.
748 Ce qui, du même coup, invalide l’argumentation d’I. Nielsen, citée supra, sur la datation de la phase IV des thermes de Stabies.
749 TSIOLIS (2001, 2006, 2013).
750 Pour l’importance d’Asclépiade dans l’adaptation des préceptes grecs au monde romain, voir encore FLEMMING (2013), p. 27 et suivantes.
751 Même chose en contexte de bain privé, cf. pour la fin du IIe s. av. J.-C., les installations de la Maison du Faune : v. ill. 12a dans BRÖDNER (1992) ainsi que, à Vulci, celle du Cryptoportique : BROISE (1985).
752 Cf. THÉBERT (2003), p. 87.