L’ΑΓΩΝ dans la tragédie grecque
|Appendice
Note bibliographique
Texte intégral
1En l’absence d’ouvrages étudiant, en totalité ou en partie, le problème précis de l’ἀγών dans la tragédie grecque, il nous est autant dire impossible d’établir une bibliographie véritable. En effet, si nous voulions absolument le faire, il faudrait nous rabattre sur les livres et les articles traitant de la tragédie d’une façon générale : la liste perdrait en intérêt ce qu’elle gagnerait en étendue, et ne saurait d’ailleurs en aucun cas prétendre à être complète. Un répertoire des travaux cités au cours du présent volume nous paraît, après mûres réflexions, peu utile : à part un petit nombre d’ouvrages fondamentaux que nous avons eus constamment entre les mains au cours de nos recherches, nous avons été en effet amenés à consulter un grand nombre d’études portant sur des points de détail, et dont on trouvera l’indication en note, au fur et à mesure de leur utilisation ; leur liste varie non seulement avec les chapitres considérés, mais souvent même avec les pièces examinées, et leur rôle, si importantes puissent-elles être en elles-mêmes, ne dépasse pas en général celui de simples références.
2Nous croyons utile, par contre, de mentionner ici les quelques travaux qui nous ont le plus aidés parmi, ceux qui doivent être toujours sous la main d’un historien de la littérature grecque en général, de la tragédie en particulier.
3Pour notre première partie, sur l’ἀγών hors de la tragédie, nous avons tiré grand profit des recherches sur Thucydide de M.L. Bodin, dont nous citons une communication, faite le 5 mars 1914 à l’Association des Études Grecques sur l’ἀγών de Naupacte et l’article Diodote contre Cléon. Quelques aperçus sur la dialectique de Thucydide paru dans les Mélanges Radet (Revue des Études Anciennes, XLII, 1940), ainsi que celles sur Aristophane de M.P. Mazon, dont nous citons abondamment l’Essai sur la composition des comédies d’Aristophane, Paris, 1904.
4Dans notre long et souvent difficile travail pour établir un catalogue des scènes d’ἀγών dans la tragédie, nous avons très fréquemment utilisé, tout en les critiquant à l’occasion, les massifs ouvrages de Fr. G. Welcker (Der Griechischen Tragödien, Suppl. au Rheinisches Museum für Philologie, t. II à IV, 1839 sqq.) et de J.A. Hartung (Euripides restitutus, Hambourg, t. I et II, 1853-4), ainsi que l’important ensemble des Opuscula de G. Hermann (Leipzig, t. I à VII, 1827-39). Nous devons beaucoup à l’ouvrage de M.L. Séchan, Études sur la tragédie grecque dans ses rapports avec la céramique (Paris, 1926) et nous avons tiré grand profit de la lecture des travaux de M.T. Zielinski (Tragodumenon libri tres, Cracovie, 1925, et surtout Iresione, Suppl. à la Revue Eos, 1931 sqq.).
5Enfin, pour la préparation de notre troisième partie, l’étude technique de l’ἀγών, nous avons trouvé de nombreuses et intéressantes indications dans l’ouvrage d’O. Navarre, Essai sur la rhétorique grecque avant Aristote, Paris, 1900.
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