Version classiqueVersion mobile

L’Homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine

 | 
Sandra Boehringer

II. La Grèce classique et hellénistique : du silence à l’humour

Jeu et humour à l’époque hellénistique

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Après un silence d’un siècle environ, une mention de relations érotiques entre femmes apparaît au iiie siècle av. J.-C., dans un genre littéraire très différent du contexte philosophique et politique où elles apparaissaient au ive siècle, et très différent aussi du contexte de la poésie mélique où elles apparaissaient aux viie et vie siècles : il s’agit d’une épigramme d’Asclépiade. Quelques années auparavant était représentée sur la scène d’Athènes une adaptation d’une version du mythe de Kallisto. Enfin, au ier siècle av. J.-C., Méléagre choisit de faire figurer ce poème d’Asclépiade dans son recueil d’épigrammes, la Couronne.

Le personnage-poète d’Asclépiade et ses amours

Asclépiade de Samos, né aux environs de 340-330 av. J.-C., est l’un des premiers auteurs d’épigrammes érotiques. Il a vécu durant la première partie du règne de Ptolémée II Philadelphe et l’on suppose qu’il a passé une grande partie de sa vie à Samos et qu’il s’est rendu à Alexandrie. C’est un poète connu et estim...

© Les Belles Lettres, 2007

Licence OpenEdition Books

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search