Conclusion

p. 187-190


Extrait

Et l’on se tait du reste.
P. Corneille.

1Arrivé au terme de ce travail, que j’ai consacré tout entier à l’examen des problèmes philologiques que pose l’étude des manuscrits, je crois n’avoir laissé aucune question sans avoir tenté d’y répondre. Depuis le travail du scribe qui s’affaire à son écritoire, jusqu’à celui du savant moderne qui collationne les manuscrits dans les bibliothèques, je crois n’avoir rien négligé de ce qui intéresse ces problèmes.

2L’affaire n’étant pas de mon projet, je n’ai pas parlé du manuscrit en tant qu’œuvre d’art ou objet de collection. Je n’ai pas dit assez qu’il a en soi la valeur d’un être qui existe et qui a son caractère propre, considération primordiale aux yeux de nos amis de Scriptorium. Propriétaire moi-même d’un lot de manuscrits variés, je ne suis pourtant pas insensible à ce problème et j’ai la manie du collectionneur.

3J’ai dû aussi laisser de côté, comme n’étant ni de ma compétence ni de mon programme, l’aspect sociologique du problème ma

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