Table des matières
Première partie. L'école coloniale ou la génération des pionniers
- 1. Une politique scolaire plus ouverte en Tunisie
- L'engouement des Tunisiens pour l'école
- Étudiants tunisiens en métropole
- 2. Au Maroc une politique malthusienne
- Les revendications des Jeunes Marocains
- Le collège berbère d'Azrou
- 3. Un supérieur moderne pour les Européens
- L'impossible réforme de l'enseignement islamique
- Des tolba qui se multiplient
- Les prodromes du supérieur moderne
- L'Institut des hautes études marocaines de Rabat
- Le classement de l’« élite intellectuelle » selon Lyautey
- Un paysage plus éclaté à Tunis
- 1. Collèges musulmans contre universités islamiques
- Le collège Sadiki, fief des jeunes notables tunisois
- La pépinière de Moulay Idriss
- Le prestige en déclin des universités islamiques
- La paupérisation des tolba de la Zitouna
- Un déclin plus tardif au Maroc
- Études religieuses sans débouchés
- Collégiens, tolba et nationalisme
- Les ambiguïtés d'une cause commune
- 2. Des collèges musulmans aux lycées
- Sadiki déclasse les jeunes notables
- Les collèges marocains aussi
- Le lycée Carnot, une position de repli
- Les jeunes notables marocains se partagent les rôles
- Dar el Beïda, le Saint-Cyr de l'Atlas
Deuxième partie. La génération de l'indépendance (1942-1956/1962)
- 1. Rupture avec la métropole et nouvelle donne
- L'enseignement au premier plan
- La fondation du Collège Royal
- 2. Après 1945, une école plus ouverte pour les musulmans
- Effectifs scolaires en expansion au Maroc
- Vers le « Plan de scolarisation totale en Tunisie »
- 3. La politique envers les « élites »
- Les lycéens d'abord
- Le salut par Paris
- Que faire des « élites » ?
- L'IHET est créé à Tunis
- Statu quo au Maroc
- Des ENA au Maghreb
- 1. Le protectorat préfère des études sur place
- Montée en puissance des Instituts
- Étudiants musulmans à Rabat
- Une poussée plus forte à Tunis
- 2. Le contrôle des étudiants maghrébins en métropole
- Bourses d'études ou subsides bourgeois ?
- Le contrôle par l'hébergement
- À la Cité U de Paris
- La province, antidote au nationalisme...
- Encadrement politique et syndical
- 3. L'émergence des syndicats nationaux
Troisième partie. De la démocratisation à la crise : la génération de l'ouverture
- 1. Des hommes de double culture au pouvoir à Tunis
- La formation française de Habib Bourguiba
- L'héritage français préservé
- Une République des professeurs ?
- 2. La valse des responsables au Maroc
- Le poids prédominant du sultan
- Un va-et-vient fait suite à l'échec de Mohammed el Fassi
- Le bilinguiste avec Benhima
- 3. Une école pour quoi faire ?
- Les principes fondateurs
- Former des cadres au Maroc
- Éducation de masse en Tunisie
- 1. Procès des années soixante et nouvelles expérimentations
- Vers l'arabisation
- Le retrait de la coopération française
- 2. Les progrès des sciences à l'université
- Les débuts d'une réforme
- Des flux d'étudiants mal répartis
- Les diplômés chômeurs littéraires arrivent
- Vers des filières plus malthusiennes
- Le « mythe de l'ingénieur »
- 3. Les années de braises, la génération soixante-huit
- Des revendications multiples
- Le choc de la révolte étudiante mondiale
- Une autonomie croissante
- Contestation politique et répression brutale
- 1. Les lycées, avant-postes de la modernisation
- Lycées publics et mixité sociale
- De nouvelles élites sociales en formation
- Classes préparatoires françaises et élites
- 2. Les études juridiques et littéraires en perte de vitesse
- Démocratisation des lettres à Tunis
- Au Maroc, le primat du droit
- La crise de l'ENS à Tunis
- L'ENAP perd son prestige à Rabat
- Les thésards sont formés en France
- 3. Le succès croissant des formations techniques
- Le prestige de l'ingénieur
- La voie royale des classes préparatoires en France
- Des écoles d'ingénieurs à faible prestige social
- La médecine plus ouverte
- Les pionniers des Hautes études commerciales
- 1. Le contrôle étatique des filières d'excellence
- 2. Les années soixante où l'âge d'or de l'ouverture sociale
- Grandes familles et nouvelle donne sociale
- Alliances et ascension sociale
- 3. La génération de l'indépendance aux commandes de l'État
- Lilia Ben Salem et la méritocratie tunisoise
- Les élites politiques maghrébines des années soixante
Quatrième partie. La génération de la crise (1975-1999)
- 1. Les politiques d'arabisation, une réponse aux troubles
- Parachever l'arabisation incomplète
- L'éclatement des universités mères...
- Vers une nouvelle forme de contestation
- Les autorités politiques en difficulté
- 2. L'attrait de la « Mission » se renforce
- La Mission française et les élites marocaines
- Lycées pilotes tunisiens et excellence nationale
- 3. Le retour de l'enseignement supérieur privé
- Le renouveau des années quatre-vingt
- Vers un enseignement privé supérieur
- Le privé, écoles refuge ou écoles d'excellence ?
- 4. Un système d'enseignement dual
- Enseignement en crise au Maroc
- Filières d'excellence dans le public tunisien
- La passerelle des prépas de la coopération française
- 1. Des lycéens pas comme les autres
- La fine fleur des héritiers marocains
- Quelles écoles pour les héritiers tunisiens ?
- Baccalauréat français pour études à l'étranger
- 2. Une réelle dualité au sein des formations d'ingénieurs
- Une plus grande sélection
- Des math. sup. françaises pour les héritiers ?
- Le relais des prépas de la coopération
- De l'ingénieur déclassé au frère musulman
- 3. La contestation ne quitte pas les facultés de médecine
- Des études médicales fermées
- Diplômé de l'université de Paris
- 4. Les hautes études commerciales en ascension
- Le succès de l’IHEC de La Marsa
- Objectif HEC au Maroc
- 5. L'étranger pour échapper à la dualité du système de formation
- Les études à l'étranger réservées aux happy few ?
- De Polytechnique au MBA
- 6. Une filière politique ? Les écoles d'administration
- 1. Les élites échappent au chômage des diplômés
- Le chômage épargne les élites scolaires
- Des emplois réservés ?
- 2. La stratégie éducative et matrimoniale dans la nouvelle donne
- 3. Une domination consolidée des élites sur l'État
- En Tunisie, l'énarchie domine l'État
- À Rabat, les technocrates
- 4. Des gouvernements technocratiques ?