1 Cf. sur les études anglaises les travaux de Bernard Cohn (1996) ; Iza Hussin (2007) ; Scott Alan Kugle (2001) ; Elisa Guinchi (2010) ; Shamil Jeppie, Ebrahim Moosa, et Richard Roberts (2010).

2 Cf. B.J. Boland et I. Farjon (1983) ; Albert A. Trouwborst (2002) ; Léon Buskens et Jean Kommers (2002) ; Léon Buskens (2006).

3 Cf. Maurice Flory et Jean-Robert Henry (1989) spécifiquement sur le droit musulman,.Amalia Zomeño (2002) qui offre un aperçu des études espagnoles sur le droit musulman marocain et Michael Kemper (2005) qui présente l’histoire de l’orientalisme russe, particulièrement concernant les relations entre l’islam et les coutumes locales.

4 Cf. sur le droit et la jurisprudence coloniale aux Indes néerlandaises : Albert Dekker et Hanneke van Katwijk (1993) ; Jan Michiel Otto et Sebastiaan Pompe (1989). Pour le cadre général de la politique néerlandaise envers les musulmans en Indonésie : Michael F. Laffan (2003) ; H.W. van den Doel (2011).

5 Cf. Christiaan Snouck Hurgronje (1923-1927), surtout le volume IV, Christiaan Snouck Hurgronje, Georges-Henri Bousquet et Joseph Schacht (1957) et Jan Prins (1954). Sur la doctrine d'Adatrecht cf. Peter Burns (2004).; H.W.J. Sonius (1981).

6 Il semblerait que le manuel ait été considéré si important qu'il fut réimprimé aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale (New York, Querido, 1943).

7 Sur la vie de Snouck Hurgronje et ses études du droit musulman cf. Jan Brugman (1989) ; Michael F. Laffan (op.cit.) ; Jan Just Witkam (2007) ; Léon Buskens et Jan Just Witkam (s.d.).

8 Peut-être sous l’influence des échanges avec son ami Ignaz Goldziher (1850-1921), qui est considéré avec Christiaan Snouck Hurgronje comme l’un des fondateurs des études académiques de l’islam. Sur sa compréhension du droit musulman à travers la correspondance que ces deux savants entretenaient pendant toute leur vie, cf. Pieter Sjoerd van Koningsveld (1985).

9 Cf. Christiaan Snouck Hurgronje (1923-1927), surtout le volume II sur le droit musulman (139-140) et Chritiaan Snouck Hurgronje, Georges-Henri Bousquet et Joseph Schacht (1957, chap. V-IX). Sur la question de la codification, et aussi à propos du Projet de Codification du Droit musulman en Algérie, cf. Christiaan Snouck Hurgronje (1923-1927, vol. IV ; II, 259-266).

10 Par exemple les éditions des textes classiques publiées par Ahmad Muhammad Shakir en Égypte, comme al-Risala de l'Imam al-Shafi`i.

11 Cf. Establet Colette (1991) pour un exemple. Pour une réflexion plus générale sur la pratique des archives coloniales cf. Ann Laura Stoler, (2009).

12 Voir la nécrologie par son ami, le conseiller pour les affaires indigènes à Batavia et plus tard professeur d'arabe et d'islam à Jakarta et à Amsterdam, G.F. Pijper (1961 ; 1977) et B.J. Boland et I. Farjon, (op.cit.,32-33).

13 Deuxième édition en deux volumes (présentée comme la première édition) à al-Madina, al-Maktaba al-`ilmiyya, 1397 AH/ 1976-1977. Sur l'auteur, cf. Abdallah Laroui (1992) et Bin`adada (2003).

14 Le rôle des chrétiens comme passeurs culturels au Levant connaît une histoire assez longue. Bernard Heyberger (2010) en offre une belle étude de cas. Sur des familles de drogmans cf. Alexander H. de Groot (2000) et Maurits van den Boogert (2005).

15 Au début la lithographie était employée assez souvent pour la reproduction mécanique des textes islamiques, ce qui donnait encore aux textes l’aspect des manuscrits. Les textes publiés par Sayyid `Uthman à Batavia, un collaborateur de Christiaan Snouck Hurgronje, en offrent de beaux exemples, comme son Kitab al-qawanin. Au Maroc beaucoup de textes de fiqh ont été lithographiés entre circa 1865 et 1940. Sur cette forme intermédiaire, cf. Brinkley Messick (1997)..Les travaux de Brinkley Messick sont fondamentaux pour comprendre les relations entre formes textuelles et normes juridiques, cf. notamment Brinkley Messick (1993), qui contient aussi une analyse profonde du droit musulman colonial au Yémen.

16 Sur l’histoire du néerlandais comme langue juridique en Indonésie cf. A.W.H. Massier (2008).

17 Pour une critique ethnométhodologique de la notion de « droit musulman », cf. Dupret (2007).