Table des matières
Première partie. Une démocratisation en chantier
Nasser-Eddine Ghozali
2. L’Algérie dans tous ses états. De la crise à la démocratie orphelineRamdane Babadji
3. De la religion comme instrument à l’identité comme sanctuaire : quelques remarques sur la constitution algérienne du 28 novembre 1996Abderrahmane Moussaoui
4. La concorde civile en Algérie. Entre mémoire et histoire- La concorde civile : entre le droit et la politique
- La politique de la concorde
- L’opinion publique
- L’opinion des islamistes
- La loi au regard du droit et de la justice
- Mémoire, amnistie et amnésie
- Entre hypermnésie et amnésie
- Mémoire et oubli
- Une mémoire tragique : la guerre comme fondation
- Pourquoi et comment pardonner ?
- Conclusion
Deuxième partie. Nouvelles perspectives économiques
Abdelkader Sid Ahmed
5. Algérie : quel développement ? Paradigme du consensus de Washington ou paradigme asiatique ?- La crise du modèle algérien de développement
- Les facteurs à l’origine de la crise du modèle algérien
- La crise du modèle rentier
- Les conséquences de la crise : la croissance et l’insertion impossibles
- A la recherche d’un nouveau paradigme de développement
- L’Algérie et les enseignements des expériences des NPI
- La grande tâche de la transformation structurelle
- Réhabiliter la politique industrielle
- Un nouveau rôle pour l’État réformé
- L’Algérie et le seuil critique de développement infrastructurel
- Conclusion : éléments de stratégie
Larbi Talha
6. L’économie algérienne au milieu du gué : le régime rentier à l’épreuve de la transition institutionnelle- Sortie de crise, mais quelle crise ?
- Les modalités de la réalisation externe de la rente : la transformation de la structure des importations
- La part relative de l’importation des moyens de production ne cesse de diminuer
- Un phénomène de désajustement croissant coïncide paradoxalement avec l’ouverture extérieure.
- Le nouveau régime de change flottant s’avère inopérant
- L’utilisation de la rente par l’État : la dynamique des dépenses publiques ou l’utilisation du droit d’accès au marché national
- Le poids de la fiscalité pétrolière s’alourdit, aggravant le caractère rentier de l’État
- Le poids relatif des dépenses courantes devient écrasant
- L’État se désengage irréversiblement comme principal acteur de l’accumulation.
- L’utilisation de la rente au travers des dépenses publiques et ses effets sur la dynamique des revenus et de la demande effective
- La part croissante des revenus salariaux
- Les revenus non salariaux, gagnants de la crise
- L’investissement public se désengage, mais les entreprises publiques continuent à accaparer une très grande part du crédit à l’économie
- Le taux d’investissement régresse, alors que le taux d’épargne augmente
- Le secteur industriel non pétrolier, principale victime de la chute de l’investissement public
- L’accélération des mutations à l’œuvre au sein du régime d’accumulation et du rapport salarial
- Le poids des entreprises publiques dans l’économie a fortement décliné, mais leur contribution à la production de la valeur ajoutée dans l’industrie demeure prépondérante
- L’importance du secteur industriel public non pétrolier, épine dorsale du régime rentier d’accumulation, recule sans cesse, ce qui ne favorise pas le dynamisme attendu du secteur privé
- Un rapport salarial de type concurrentiel est en voie d’émergence, mais pour l’heure la décomposition de l’ancien l’emporte sur la recomposition du nouveau
- Conclusion générale
Omar Akalay
7. L’économie algérienne, de l’ère des réformes (1989-1991) à celle de l’ajustement structurel (1994-1998)- Réformes structurelles et mesures de politique économique
- Régime de change
- Libéralisation du commerce et des paiements extérieurs
- Libération des prix
- Réforme des entreprises publiques et développement du secteur privé
- Politique monétaire et réforme du secteur financier
- Finances publiques
- Dispositif de protection sociale et questions sociales
- Marché du travail
- Secteur de l’agriculture
- Logement
- Politique environnementale
- Amélioration des statistiques
Ahmed Bouyacoub
8. La politique industrielle : état des lieux et perspectives- Un secteur industriel important et diversifié
- D’abord une importance sociale et une symbolique de l’État
- Une grande dimension économique
- Des atouts devenus des handicaps
- Une profonde crise qui perdure
- Une chute continue de la production et des capacités de production
- Une forte réduction de la place de l’industrie au sein de l’économie
- Un secteur public toujours prédominant
- Une absence de rentabilité pour la plupart des entreprises
- Les réajustements et leurs effets coûteux
- Les principales étapes de la restructuration des entreprises publiques depuis 1990
- Un assainissement financier très coûteux des entreprises industrielles
- Le réajustement des facteurs de production
- La restructuration de l’industrie et ses faibles performances à l’exportation
- Les perspectives
- Les grands axes de la politique industrielle
- Les vastes possibilités de développement industriel
- Conclusion
Slimane Bédrani
9. L’agriculture et le rural durant la période 1990-2000- La place de l’agriculture dans l’économie
- L’apport budgétaire à l’agriculture et au développement rural : maintien de l’effort malgré la crise
- Productions et rendements
- La pauvreté rurale
- Les ressources naturelles
- Quelques freins au développement de l’agriculture
- La question foncière
- Le financement bancaire de l’agriculture
- Le fonctionnement de l’administration agricole
Amor Khelif
10. La réforme du secteur des hydrocarbures en Algérie, ajustement libéral ou changement de logique économique ?- La réforme de la législation sur les investissements pétroliers et gaziers
- Une expansion appréciable
- La redistribution des cartes au sein du secteur
- Le renforcement du rôle des compagnies étrangères
- La montée en puissance des compagnies américaines
- Une stratégie incertaine...
- La tendance structurelle à la baisse des prix pétroliers
- La faiblesse des prix de valorisation du gaz naturel
- La perte de contrôle sur une partie croissante de la production
- Des prélèvements importants au dépens du reste de l’économie
- Conclusion : la consolidation de la spécialisation internationale
- Annexes statistiques
Troisième partie. Les nouveaux espaces de la société civile
Marc Côte
11. Nouvelles territorialités en AlgérieGilbert Grandguillaume
12. Les débats et les enjeux linguistiques- Les enjeux linguistiques
- La politique linguistique de 1962 à 1988
- Ben Bella, ou l’arabisation effervescente (1962-1965)
- Taleb Ibrahimi et l’arabisation idéologique (1965-1970)
- Mehri et l’arabisation systématique (1970-1977)
- Mostefa Lacheraf et la pause de l’arabisation
- Le retour des « barbe-FLN » (1979-1984)
- Les années difficiles à partir de 1988
- Les dernières années du président Chadli
- La période du Haut Comité d’État et du président Zeroual
- Le président Bouteflika et la question des langues
- Nouvelles perspectives
- Une opinion publique affranchie
- Vers une approche plus réaliste
Nouria Benghabrit-Remaoun
13. École et religionHocine Khelfaoui
14. La recherche scientifique en Algérie : initiatives sociales et pesanteurs institutionnelles- Situation au lendemain de l’indépendance
- La communauté scientifique algérienne : une naissance avortée ?
- L’émergence du groupe socioprofessionnel des chercheurs
- La jonction d’avec l’entreprise
- Le potentiel scientifique algérien aujourd’hui
- État de la recherche à l’université
- La recherche publique
- Retour à l’institutionnel ?
- Conclusion
Zineb Ali-Benali
15. L’histoire tue. Le roman algérien des années 90- Revoir les fondements de l’histoire nationale : la part oubliée
- Et l’histoire présente ?
- Des lieux et des traces
- Noureddine Saadi
- Rachid Boudjedra
- Rachid Mimouni
- Yamina Méchakra
- Chroniques de la fiction
- Aïssa Khelladi : le journal de la peur
- Leïla Marouane : le bouffon
- Sansal Boualem
- Amour, mort... corps en fuite
- Retour sur mémoire, encore : Benamar Mediene et Mostefa Lacheraf
Lucienne Martini
16. Littérature et travail de mémoire