Bamanophis dorri (Lataste, 1888)

Dimensions

1Longueur habituelle entre 35 et 80 cm, maximum 100 cm.

Répartition et habitat

2Mauritanie, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Bénin, Togo, Ghana et Guinée. Associée aux zones rocheuses au Sahel et en savane soudanienne et guinéenne.

Description

3La tête est large et le cou bien marqué. Le corps est allongé. L’œil est petit et la pupille ronde. La loréale est présente. Il existe 1 préoculaire et 3 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 10, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale est 2+2 ou 2+3. Les dorsales sont lisses et disposées sur 29 ou 31 rangs droits, le plus souvent 29 chez les mâles et 31 chez les femelles. Le rang vertébral n’est pas distinct des autres. Le nombre de ventrales varie de 228 à 241 chez les mâles et de 243 à 260 chez les femelles. L’anale est divisée. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 78 à 90 chez les mâles et de 75 à 87 chez les femelles.

4La coloration dorsale est beige ou grisâtre avec une cinquantaine de dessins brun foncé en forme de X toujours bien contrastés sur le dessus du corps et de la queue. La face ventrale est claire.

Histoire naturelle

5Cette couleuvre très vive est active le jour en saison fraîche, mais elle sort au crépuscule et la nuit en période de forte chaleur quand le sol exposé aux rayons du soleil est brûlant. Elle fréquente les falaises, les éboulis et les plateaux rocheux où elle est souvent localement abondante. Elle se nourrit de petits rongeurs et de lézards. Non venimeuse, elle n’est pas dangereuse pour l’homme.

Bamanophis dorri. Nathia (Sénégal).

Bamanophis dorri. Environs de Tîntâne (Mauritanie).

Boaedon angolensis Bocage, 1895

Dimensions

6Longueur comprise entre 35 et 88 cm chez le petit nombre de spécimens étudiés.

Répartition et habitat

7Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa et Angola. Savanes du Niari, du Bas-Congo et du plateau central angolais.

Description

8La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est moyen et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe 1 préoculaire et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 25 à 31 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 198 à 204 chez trois mâles étudiés et de 215 à 235 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 58 à 72 chez les mâles et de 50 à 62 chez les femelles.

9La coloration dorsale est brunâtre, souvent foncée, tandis que la face ventrale est blanchâtre. Une fine ligne blanche entoure la rostrale, traverse l’internasale et la préfrontale, passe au-dessus de l’œil, traverse la postoculaire supérieure et le coin externe de la pariétale, s’interrompt peu après les temporales postérieures puis reprend longuement sur les flancs. Une seconde ligne blanche part de la nasale, passe sous l’œil, puis traverse les supralabiales avant de s’interrompre puis de reprendre sur les flancs. Une troisième ligne blanche traverse la première supralabiale puis longe le bord supérieur des lèvres.

Histoire naturelle

10Ce serpent rétabli récemment de la synonymie de B. lineatus partage les principaux traits de vie des autres Boaedon : terricole, nocturne, les adultes se nourrissant surtout de rongeurs, les jeunes consommant aussi des lézards.

Boaedon angolensis. Madimba (Congo-Kinshasa).

Boaedon angolensis. Luki (Congo-Kinshasa).

Boaedon fradei Hallermann et al., 2020

Dimensions

11Longueur habituelle entre 35 et 80 cm, maximum 86 cm pour le petit nombre de spécimens étudiés.

Répartition et habitat

12Espèce récemment décrite de l’est de l’Angola. Les données moléculaires montrent une vaste répartition de cette espèce au Katanga et probablement aussi en Zambie et en Tanzanie. Savane.

Description

13La tête est arrondie et le cou bien distinct. L’œil est moyen et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe 1 ou 2 préoculaires et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 25 à 29 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 193 à 219 chez les mâles et de 211 à 221 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 63 à 69 chez les mâles et de 46 à 52 chez les femelles.

14La coloration dorsale est brunâtre, virant habituellement au jaunâtre, avec une fine ligne blanche sur le côté de la tête. La face ventrale est claire.

Histoire naturelle

15La plupart des anciennes mentions de B. fuliginosus et de B. lineatus du Katanga et de Zambie semblent attribuables à cette espèce récemment décrite qui est bien distincte génétiquement. C’est un serpent terricole et nocturne. Son régime alimentaire est probablement similaire à celui des autres Boaedon : principalement des rongeurs et des musaraignes, mais aussi des lézards, surtout pour les juvéniles. Il est sans danger pour l’homme.

Boaedon fradei. Kashobwe (Congo-Kinshasa).

Boaedon fradei. Kashobwe (Congo-Kinshasa).

Boaedon fuliginosus (Boie, 1827)

Dimensions

16Longueur habituelle entre 30 et 80 cm, maximum 110 cm.

Répartition et habitat

17Afrique de l’Ouest et sud du Maroc. Remonte très au nord en zone sahélienne et le long du littoral atlantique mais absente du Sahara. Abondante dans la plupart de son aire de répartition, aussi bien en savane qu’en zone forestière dégradée.

Description

18La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est de taille moyenne et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe habituellement 1 seule préoculaire et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, rarement 9, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale habituelle est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 29 à 33 rangs droits au milieu du corps, rarement 27 et habituellement 31. Le rang vertébral n’est pas distinct des autres. Le nombre de ventrales varie de 201 à 220 chez les mâles et de 221 à 247 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 59 à 72 chez les mâles et de 47 à 58 chez les femelles.

19Le dos est uniformément noir ou gris foncé, rarement brun foncé. La face ventrale est plus claire. Il n’existe pas de ligne claire sur le côté de la tête, sauf parfois une très fine ligne blanche sur les supralabiales postérieures.

Histoire naturelle

20Cette petite couleuvre très commune est active surtout à partir de la tombée de la nuit. Elle se nourrit principalement de rongeurs et de musaraignes. Elle chasse sur le sol, à l’affût, et étouffe ses proies par constriction. Elle pénètre volontiers dans les jardins et les cours des maisons. De tempérament placide, elle se laisse facilement capturer et manipuler. Elle est strictement inoffensive pour l’homme.

Boaedon fuliginosus. Bayakh (Sénégal).

Boaedon fuliginosus. Fazao (Togo).

Boaedon lineatus (Duméril, Bibron et Duméril, 1854)

Dimensions

21Longueur habituelle entre 30 et 90 cm, maximum 120 cm.

Répartition et habitat

22Savanes d’Afrique de l’Ouest. Abondante en zone soudano-guinéenne, rare au Sahel.

Description

23La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est de taille moyenne et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe habituellement 1 seule préoculaire et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, rarement 9, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale habituelle est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 29 à 33 rangs droits au milieu du corps, le plus souvent 31. Le rang vertébral n’est pas distinct des autres. Le nombre de ventrales varie de 208 à 224 chez les mâles et de 222 à 241 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 60 à 71 chez les mâles et de 47 à 61 chez les femelles.

24La coloration dorsale est brunâtre. Le ventre est blanchâtre. Il existe constamment 2 lignes blanches ou jaunâtres bien marquées sur le côté de la tête. On observe souvent une ligne claire, en général assez courte, sur le côté du corps dans sa partie antérieure.

Histoire naturelle

25Proche de l’espèce précédente, cette couleuvre est également active surtout à partir de la tombée de la nuit. Elle se nourrit aussi principalement de rongeurs et de musaraignes qu’elle chasse au sol, à l’affût, et étouffe par constriction. Elle pénètre volontiers dans les habitations. Elle se laisse facilement capturer et manipuler, sans chercher à mordre. Elle est strictement inoffensive pour l’homme.

Boaedon lineatus. Ndébou (Sénégal).

Boaedon lineatus. Ndébou (Sénégal).

Boaedon littoralis Trape, 2016

Dimensions

26Longueur habituelle entre 50 et 90 cm, maximum 102 cm.

Répartition et habitat

27Gabon, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa et Angola. Redécrit en 2020 d’Angola sous le nom de B. bocagei. Savanes du littoral atlantique.

Description

28La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est moyen et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe 1 ou 2 préoculaires, habituellement sans contact avec la frontale, et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, la quatrième et la cinquième bordant l’œil, parfois la quatrième, la cinquième et la sixième. La formule temporale est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 25 à 31 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 197 à 211 chez les mâles et de 221 à 234 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 61 à 71 chez les mâles et de 48 à 60 chez les femelles.

29La coloration dorsale est brun clair à jaunâtre sur le dessus de la tête, du corps et de la queue et blanchâtre sur la face ventrale. Une fine ligne blanche part du museau, passe au-dessus de l’œil, traverse la postoculaire supérieure et le rebord externe de la pariétale, puis s’interrompt peu après les temporales postérieures. Une seconde ligne blanche borde puis traverse les supralabiales jusqu’à la commissure des lèvres. Le plus souvent, il n’y a pas de ligne claire sur les flancs. Quand elle existe, elle est peu distincte et courte. La face ventrale est blanchâtre.

Histoire naturelle

30Ce serpent est localement commun. Il partage les principaux traits de vie des autres Boaedon : terricole, nocturne, les adultes se nourrissant surtout de rongeurs, les jeunes consommant aussi des lézards.

Boaedon littoralis. Muanda (Congo-Kinshasa).

Boaedon littoralis. Muanda (Congo-Kinshasa).

Boaedon longilineatus Trape, 2016

Dimensions

31Longueur habituelle entre 50 et 90 cm, maximum 96 cm chez le petit nombre de spécimens connus.

Répartition et habitat

32Cameroun, Tchad et Soudan en zone de savane sahélo-soudanienne. Probablement aussi nord-est du Nigeria et sud-est du Niger.

Description

33La tête est arrondie et bien distincte du cou. L’œil est de taille moyenne et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe habituellement 1 préoculaire qui entre en contact avec la frontale et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 25 ou 27 rangs droits, parfois 29. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 200 à 215 chez les mâles et de 223 à 243 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 59 à 73 chez les mâles et de 43 à 54 chez les femelles.

34La coloration dorsale est brun-rougeâtre foncé sur le dessus de la tête, du corps et de la queue et blanchâtre sur la face ventrale. Une ligne jaune-orangé part du museau, passe au-dessus de l’œil, occupe la presque totalité de la surface de la postoculaire supérieure et se poursuit sur les flancs où elle occupe toute la largeur de 2 rangées de dorsales. Les supralabiales sont en majeure partie blanchâtres.

Histoire naturelle

35Ce serpent sahélien récemment décrit partage certainement les principaux traits de vie des autres Boaedon : terricole, nocturne, se nourrissant principalement de rongeurs, les jeunes consommant aussi des lézards.

Boaedon longilineatus. Environs de Fianga (Tchad).

Boaedon longilineatus. Environs de Fianga (Tchad).

Boaedon montanus Trape, Mediannikov, Hinkel et Hinkel, 2022

Dimensions

36Longueur habituelle entre 40 et 80 cm, maximum 109 cm.

Répartition et habitat

37Est du Congo-Kinshasa (Kivu, Ituri), Rwanda, Burundi, Ouganda et nord de la Tanzanie en savane

Description

38La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est de taille moyenne et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe habituellement 2 préoculaires séparées de la frontale, rarement 1 seule, et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont habituellement au nombre de 8, parfois 9, la quatrième et la cinquième bordant l’œil, parfois la cinquième et la sixième, ou la troisième, la quatrième et la cinquième, ou la quatrième, la cinquième et la sixième. La formule temporale est 1+2 ou plus rarement 1+3. Les dorsales sont lisses et disposées sur 27 à 33 rangs droits au milieu du corps, exceptionnellement 25, habituellement 29 chez les mâles et 31 chez les femelles. Le nombre de ventrales varie de 191 à 223 chez les mâles et de 206 à 237 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 53 à 69 chez les mâles et 43 à 59 chez les femelles.

39La coloration dorsale est uniformément brun foncé. La coloration ventrale est claire. Il existe une paire de lignes claires souvent peu marquées de chaque côté de la tête. Ces lignes ne se prolongent pas sur le côté du corps.

Histoire naturelle

40Cette couleuvre nouvellement décrite était confondue avec B. fuliginosus et B. lineatus. Elle est commune dans son aire de répartition de la région des Grands Lacs où on la trouve jusqu’à 2 500 m d’altitude. Elle est nocturne et se nourrit principalement de rongeurs. Elle est inoffensive pour l’homme.

Boaedon montanus. Kigali (Rwanda).

Boaedon montanus. Kigali (Rwanda).

Boaedon olivaceus (Duméril, 1856)

Dimensions

41Longueur habituelle entre 30 et 65 cm, maximum 90 cm.

Répartition et habitat

42De la Sierra Leone au Kenya et au nord de l’Angola, en forêt dense et dans les forêts-galeries adjacentes. Certains spécimens des montagnes du Rift sont désormais attribués à B. radfordi, espèce récemment décrite.

Description

43La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est de taille moyenne et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe 1 ou 2 préoculaires et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8 ou 9, la troisième, la quatrième et la cinquième bordant l’œil, rarement la quatrième et la cinquième seulement. La formule temporale habituelle est 1+2, plus rarement 2+2 ou 2+3. Les dorsales sont lisses et disposées sur 25 à 31 rangs droits au milieu du corps, le plus souvent 25 à 29. Le rang vertébral n’est pas distinct des autres. Le nombre de ventrales varie de 185 à 209 chez les mâles et de 201 à 222 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples, leur nombre varie de 51 à 63 chez les mâles et de 38 à 49 chez les femelles.

44La coloration dorsale est uniformément noirâtre, olivâtre ou brun foncé. La coloration ventrale est jaunâtre au centre et sombre sur les bords. Les sous-caudales sont gris foncé. L’œil est remarquable par son iris orange vif.

Histoire naturelle

45Cette couleuvre forestière est rare en Afrique de l’Ouest, elle est en revanche commune dans les forêts d’Afrique centrale. Elle se nourrit principalement de rongeurs et de musaraignes, mais parfois aussi d’autres proies qu’elle étouffe par constriction. Nocturne, elle chasse au niveau du sol. Elle est strictement inoffensive pour l’homme.

Boaedon olivaceus. Néméyong (Cameroun).

Boaedon olivaceus. Luki (Congo-Kinshasa).

Boaedon paralineatus Trape et Mediannikov, 2016

Dimensions

46Longueur habituelle entre 30 et 70 cm, maximum 75 cm.

Répartition et habitat

47Sud-est du Nigeria, Cameroun, République centrafricaine et Tchad. Savanes humides et de montagne au nord du bloc forestier congolais.

Description

48La tête est arrondie et distincte du cou. L’œil est de taille moyenne et la pupille verticale. La loréale est présente. Il existe 1 préoculaire (rarement 2) qui entre en contact avec la frontale et 2 postoculaires. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 8, la quatrième et la cinquième bordant l’œil. La formule temporale est 1+2. Les dorsales sont lisses et disposées sur 31 à 35 rangs droits au milieu du corps. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 224 à 237 chez les mâles et de 239 à 252 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 64 à 72 chez les mâles et de 55 à 62 chez les femelles.

49La coloration dorsale est brun foncé ou brun-rougeâtre. La coloration ventrale est blanchâtre. Il existe constamment 2 lignes jaunâtres bien marquées sur le côté de la tête, celle supérieure partant du museau, contournant l’œil et recouvrant de 40 à 70 % de la surface de la postoculaire supérieure. Ces lignes se prolongent plus ou moins longuement sur le côté du corps.

Histoire naturelle

50Cette couleuvre terricole est nocturne. Elle chasse à l’affût et étouffe ses proies par constriction. Les adultes se nourrissent principalement de rongeurs et de musaraignes, les juvéniles consomment aussi des lézards. On la trouve souvent à proximité immédiate des habitations. Elle est strictement inoffensive pour l’homme.

Boaedon paralineatus. Baïbokoum (Tchad).

Boaedon paralineatus. Baïbokoum (Tchad).