Thrasops aethiopissa. Adzap (Cameroun).

Afronatrix anoscopus (Cope, 1861)

Dimensions

1Longueur habituelle entre 30 et 60 cm, maximum 80 cm.

Répartition et habitat

2Du sud-est du Sénégal au Cameroun. Rare et localisée en zone soudanienne, très commune en zone guinéenne. Strictement associée aux cours d’eau et autres milieux aquatiques.

Description

3La tête est ovalaire et le cou moyennement marqué. Le corps est allongé avec une queue assez courte. L’œil est de taille moyenne et la pupille ronde. La loréale est présente. Il existe 2 préoculaires, 1 à 3 sous-oculaires et 2 postoculaires. Les supralabiales sont généralement au nombre de 9, sans aucun contact avec l’œil. La formule temporale habituelle est 1+2. Les dorsales sont fortement carénées et disposées sur 23 ou 25 rangs droits, exceptionnellement 21 ou 27. Le rang vertébral n’est pas distinct des autres. Le nombre de ventrales varie de 134 à 159, sans différence marquée entre les mâles et les femelles. L’anale est divisée. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 56 à 75, sans dimorphisme sexuel important.

4La coloration dorsale habituelle est brun-rougeâtre ou brun foncé. Il existe souvent chez les jeunes spécimens des taches sombres régulièrement disposées sur les flancs. La face ventrale est jaunâtre ou orangée, avec ou sans taches sombres latérales ou une bordure noire.

Histoire naturelle

5Cette couleuvre aquatique est active pendant la journée. Elle est souvent très abondante dans les ruisseaux et rivières de forêt où elle se tient la plupart du temps sous l’eau. Elle se nourrit de petits poissons et occasionnellement de batraciens. Elle est sans danger pour l’homme.

Afronatrix anoscopus. Dindéfello (Sénégal).

Afronatrix anoscopus. Dindéfello (Sénégal).

Amblyodipsas katangensis de Witte et Laurent, 1942 Amblyodipsas polylepis (Bocage, 1873) Amblyodipsas rodhaini (de Witte, 1930)

Dimensions

6Longueur maximale respectivement 111 cm, 44 cm et 40,5 cm pour A. polylepis, A. rohaini et A. katangensis.

Répartition et habitat

7Katanga (A. rodhaini, carrés roses sur la carte), du Katanga au Mozambique (A. katangensis, cercles orange sur la carte) et à l’Afrique du Sud (A. polylepis, carrés rouges sur la carte). Savane.

Description

8Museau pointu (A. rodhaini, fig. C) ou arrondi. Queue très courte. Œil très petit avec une pupille ronde. Loréale, préoculaire et temporale antérieure absentes. Fusion internasales-préfrontales chez A. katangensis (fig. A). 1 postoculaire ou 1 supraoculaire. Supralabiales 5(2,3) chez A. rodhaini, autrement 6(3,4). 1 temporale postérieure. Dorsales sur 15 (A. katangensis et A. rodhaini) ou 19 à 21 rangs droits (A. polylepis, fig. B). Ventrales mâles et femelles respectivement 159-180, 186-215 ; 178-181, 196-201 et 196-209, 217-219 chez A. polylepis, A. katangensis et A. rodhaini. Anale divisée. Sous-caudales divisées, respectivement 25-31, 15-24 ; 25-27, 18-21 et 27-29, 21-22 chez les mâles et les femelles de A. polylepis, A. katangensis et A. rodhaini.

9Dos et ventre noirs ou brun foncé, une bande claire sur les flancs chez A. rodhaini.

Histoire naturelle

10Fouisseurs. A. polylepis est connu pour se nourrir de lézards, amphisbènes et serpents. Ils sont sans danger pour l’homme.

Amblyodipsas polylepis. Kashobwe (Congo-Kinshasa).

Amblyodipsas polylepis. Kashobwe (Congo-Kinshasa).

Amblyodipsas unicolor (Reinhardt, 1843)

Dimensions

11Longueur habituelle entre 40 et 70 cm, maximum 114 cm.

Répartition et habitat

12Du Sénégal au Kenya en savane au nord et à l’est des blocs forestiers guinéens et congolais. Mentionnée par erreur de Kinshasa au sud du bloc forestier congolais.

Description

13La tête est petite et située dans le prolongement du corps, sans cou distinct. Le museau est arrondi. Le corps est allongé. La queue est très courte, moins de 15 % de la longueur totale de l’animal. L’œil est petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il n’y a pas de préoculaire ni de sous-oculaire. Il existe 1 postoculaire. Les supralabiales sont au nombre de 5 ou 6, la deuxième et la troisième ou la troisième et la quatrième bordant l’œil. La temporale antérieure est absente, la plus grande supralabiale touchant la pariétale. Il existe 1 seule temporale postérieure. Les dorsales sont lisses et disposées sur 15 à 17 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 165 à 179 chez les mâles et de 190 à 214 chez les femelles. L’anale est divisée. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre varie de 29 à 41 chez les mâles et de 19 à 30 chez les femelles.

14La coloration de l’animal est entièrement brun foncé ou noire.

Histoire naturelle

15Cette espèce fouisseuse n’est rencontrée en surface que la nuit, surtout après la pluie. Elle se nourrit d’amphisbènes, de petits serpents et de lézards fouisseurs. Elle se déplace lentement. Elle cherchera à mordre si on la saisit mais sa morsure n’est pas venimeuse du fait de l’absence de crochet, à la différence des Atractaspis auxquels elle ressemble beaucoup.

Amblyodipsas unicolor. Boké (Guinée).

Amblyodipsas unicolor. Moïssala (Tchad).

Aparallactus capensis punctatolineatus Boulenger, 1895

Dimensions

16Longueur habituelle entre 20 et 34 cm, maximum 41 cm.

Répartition et habitat

17De l’Angola à l’Afrique de l’Est, la forme nominative en Afrique australe. Savanes au sud et à l’est du bloc forestier congolais.

Description

18La tête est petite et située dans le prolongement du corps, avec un cou peu marqué. Le museau est arrondi. Le corps est allongé. L’œil est petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il existe une paire de préfrontales et d’internasales. La nasale est entière. Elle touche la préoculaire qui est unique, ainsi que la postoculaire. Les supralabiales sont au nombre de 5 (parfois 6), la deuxième et la troisième bordant l’œil (parfois la troisième et la quatrième). La quatrième supralabiale touche habituellement la pariétale. Il existe 1 seule temporale postérieure. Les mentonnières touchent la symphysiale. Les dorsales sont lisses et disposées sur 15 rangs droits au milieu du corps. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 126 à 186 sur l’ensemble de l’aire de répartition de cette espèce, mais de 135 à 154 chez les mâles et de 153 à 166 chez les femelles en Afrique centrale. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 41 à 54 chez les mâles et de 36 à 48 chez les femelles.

19Le dos est brun clair, souvent avec de fines lignes longitudinales en pointillés foncés. Le dessus de la tête est noir.

Histoire naturelle

20Espèce fouisseuse parfois rencontrée sur le sol la nuit, se tient autrement dans les trous et fissures du sol, sous les rochers, les végétaux, les racines et dans les termitières. Elle se nourrit principalement de scolopendres. Un cas de morsure prolongée suivie de discrets symptômes locaux est connu chez une personne qui manipulait ce serpent.

Aparallactus capensis punctatolineatus. Monts Usambara (Tanzanie).

Aparallactus capensis punctatolineatus. Monts Usambara (Tanzanie).

Aparallactus lineatus (Peters, 1870)

Dimensions

21Longueur habituelle entre 30 et 50 cm, maximum environ 60 cm.

Répartition et habitat

22Guinée, Liberia, Côte d’Ivoire et Ghana en zone de forêt dense.

Description

23La tête est petite et située dans le prolongement du corps, sans cou distinct. Le museau est arrondi. Le corps est allongé. La queue est courte. L’œil est petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il existe 1 seule préfrontale en position médiane en avant de la frontale. La nasale est entière. Elle est séparée de la préfrontale par l’internasale. Il y a 1 préoculaire et 1 postoculaire. Les supralabiales sont au nombre de 7, la troisième et la quatrième bordant l’œil. La temporale antérieure est absente, la cinquième labiale supérieure touchant la pariétale. Il existe 1 seule temporale postérieure. Les dorsales sont lisses et disposées sur 15 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 151 à 170. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 52 à 58 chez les mâles et de 35 à 41 chez les femelles.

24La coloration dorsale est brun clair ou olivâtre avec une ligne vertébrale brun foncé large d’une écaille. Cette ligne vertébrale est séparée par 2 écailles d’une paire de lignes dorsolatérales de même couleur et larges d’une écaille. Les écailles dorsales du rang externe sont tachées de jaune et de brun. La face ventrale est claire mouchetée de brun.

Histoire naturelle

25Cette petite couleuvre forestière, qui vit sur le sol ou dans la litière, a rarement été collectée et son histoire naturelle est inconnue. Bien que possédant un système venimeux elle est sans danger pour l’homme.

Aparallactus lineatus. Mont Nimba (Liberia).

Aparallactus lineatus. Mont Nimba (Liberia).

Aparallactus lunulatus nigrocollaris Chabanaud, 1916

Aparallactus moeruensis de Witte et Laurent, 1943

Dimensions

26Jusqu’à 52 cm pour A. l. nigrocollaris et 40 cm pour A. moeruensis.

Répartition et habitat

27Du Burkina Faso à l’Ouganda pour A. l. nigrocollaris (carrés rouges sur la carte), Katanga pour A. moeruensis (carrés roses sur la carte). Savane.

Description

28Tête petite, cou peu marqué. Museau arrondi. Corps allongé. Œil petit. Pupille ronde. Loréale absente. 2 préfrontales, souvent en contact avec la deuxième supralabiale chez A. l. nigrocollaris (fig. A). 1 préoculaire et 1 postoculaire. 6 supralabiales, la troisième et la quatrième bordant l’œil, la cinquième touchant la pariétale, la sixième également chez A. moeruensis (fig. B). 1 temporale postérieure. Contact entre la symphysiale et les mentonnières chez A. moeruensis. Dorsales lisses sur 15 rangs droits. Ventrales mâles et femelles de 140 à 162 et de 153 à 177 chez A. l. nigrocollaris, de 163 à 182 et de 155 à 178 chez A. moeruensis. Anale simple. Sous-caudales simples, respectivement 53 à 65 et 41 à 61 chez A. l. nigrocollaris, 65 à 67 et 63 à 67 chez A. moeruensis.

29Chez A. l. nigrocollaris, le dos est grisâtre avec un collier noir sur la nuque et le ventre est clair. Chez A. moeruensis, le dos est gris foncé, la tête noirâtre, il existe un triple collier noir et jaune sur la nuque et le ventre est jaunâtre.

Histoire naturelle

30Fouisseurs. A. l. nigrocollaris est trouvé sur le sol la nuit, surtout après la pluie. Il se nourrit d’arthropodes, parfois de petits serpents fouisseurs. Pas de donnée pour A. moeruensis.

Aparallactus lunulatus nigrocollaris. Baïbokoum (Tchad).

Aparallactus lunulatus nigrocollaris. Baïbokoum (Tchad).

Complexe Aparallactus modestus (Günther, 1859)

Dimensions

31Longueur habituelle entre 30 et 45 cm, maximum 64 cm.

Répartition et habitat

32De la Guinée à l’Ouganda en zone de forêt. La sous-espèce A. m. ubangensis, bien distincte génétiquement, occupe le bassin du Congo.

Description

33La tête est petite et le cou peu marqué. Le museau est arrondi. Le corps est allongé. La queue est courte. L’œil est petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il existe une paire de préfrontales en avant de la frontale. La nasale est entière. Elle est en contact avec la préfrontale et la préoculaire. Il y a 1 préoculaire et 2 postoculaires, rarement 1 seule, la supérieure est la plus grande. Les supralabiales sont habituellement au nombre de 7, rarement 6 ou 8, la troisième et la quatrième bordant l’œil. La temporale antérieure est absente, la sixième supralabiale touchant la pariétale. Chez ubangensis, la cinquième et la sixième supralabiale touchent largement la pariétale. Il existe 1 seule temporale postérieure. Les dorsales sont lisses et disposées sur 15 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 126 à 148 chez les mâles et de 150 à 172 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 40 à 53 chez les mâles et de 32 à 44 chez les femelles.

34La coloration dorsale est uniformément gris foncé ou brun foncé avec parfois un collier peu marqué encore plus sombre. La face ventrale est claire, avec une limite nette entre la coloration ventrale et la coloration dorsale passant de chaque côté des écailles ventrales.

Histoire naturelle

35Cette petite couleuvre forestière est associée à la forêt dense où on la trouve sur le sol, sous du bois mort ou dans la litière des feuilles. Elle se nourrit d’arthropodes. Elle est inoffensive pour l’homme.

Aparallactus modestus. Pilikondi (Congo-Brazzaville).

Aparallactus modestus. Environs de Nzérékoré (Guinée).

Aparallactus niger Boulenger, 1897

Dimensions

36Longueur habituelle entre 30 et 50 cm, maximum 69 cm.

Répartition et habitat

37Guinée, Sierra Leone, Liberia et Côte d’Ivoire en zone de savane guinéenne et de mosaïque forêt-savane.

Description

38La tête est petite et le cou peu marqué. Le museau est arrondi. Le corps est allongé. La queue est courte. L’œil est petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il existe 1 seule préfrontale médiane en avant de la frontale. La nasale est semi-divisée. Elle est en contact avec la préfrontale et la préoculaire. Il y a 1 préoculaire et 1 ou 2 postoculaires. Les supralabiales sont au nombre de 6 ou 7, la troisième et la quatrième bordant l’œil. La temporale antérieure est absente, la cinquième supralabiale touchant la pariétale. Il existe 1 seule temporale postérieure. Les dorsales sont lisses et disposées sur 15 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 146 à 175. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 33 à 64.

39La coloration dorsale est uniformément noire ou brun-noirâtre. La face ventrale est caractéristique, avec chacune des écailles ventrales et sous-caudales blanchâtres bordées de noir.

Histoire naturelle

40Il s’agit d’une couleuvre de savane guinéenne assez commune dans la partie la plus occidentale de l’Afrique de l’Ouest. Elle pénètre en zone anciennement forestière à la faveur des plantations. On la trouve habituellement sur le sol, sous du bois mort ou dans des terriers et cavités divers. Son régime alimentaire est mal connu. Un spécimen de Guinée avait consommé un ver de terre. Elle est inoffensive pour l’homme.

Aparallactus niger. Environs de Nzérékoré (Guinée).

Aparallactus niger. Environs de Nzérékoré (Guinée).

Atractaspis aterrima Günther, 1863

Dimensions

41Longueur habituelle entre 35 et 50 cm, maximum environ 70 cm.

Répartition et habitat

42Du Sénégal à l’Afrique de l’Est. Savanes et forêts claires.

Description

43La tête est petite, sans cou distinct. Le corps est fin. La queue est très courte. L’œil est très petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il existe 1 préoculaire et 1 postoculaire. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 5, la troisième et la quatrième bordant l’œil. La formule temporale est 1+2. La deuxième infralabiale n’est pas fusionnée avec la mentonnière. Le nombre de gulaires en contact avec la paire de mentonnières est de 3. Les dorsales sont lisses et disposées sur 19 à 23 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 244 à 277 chez les mâles et de 263 à 300 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 21 à 25 chez les mâles et de 17 à 21 chez les femelles.

44Le dessus du corps et de la queue est noir. La face ventrale est noire, avec le bord postérieur des écailles ventrales légèrement éclairci. La tête est entièrement noire.

Histoire naturelle

45Cette espèce semi-fouisseuse est surtout trouvée dans des terriers et autres cavités, sous des amas végétaux ou dans le sol meuble. Elle est observée en surface quand elle sort la nuit, notamment après de fortes pluies. Elle se nourrit de lézards, petits serpents, amphisbènes et céciliens. Comme tous les Atractaspides, elle possède 2 longs crochets venimeux dirigés vers l’arrière. Elle ne mord pas mais peut piquer par un mouvement de tête latéral. Sa piqûre, qui est douloureuse et occasionne un œdème local, est potentiellement dangereuse mais aucun cas mortel n’est connu. Il n’existe pas d’antivenin.

Atractaspis aterrima. Sérissou (Guinée).

Atractaspis aterrima. Face ventrale. Sérissou (Guinée).

Atractaspis battersbyi de Witte, 1959

Dimensions

46Respectivement 82,5 et 52,5 cm chez les deux seuls spécimens étudiés.

Répartition et habitat

47Espèce décrite de Bolobo au Congo-Kinshasa en zone de mosaïque forêt-savane. Sa répartition, incertaine faute de données publiées autres que celles concernant les deux spécimens de Bolobo, intéresserait aussi les environs de Kinshasa et probablement d’autres régions de savane de l’ouest du Congo-Kinshasa.

Description

48La tête est petite, sans cou distinct. La queue est très courte. L’œil est très petit avec une pupille ronde. La loréale est absente. Il existe 1 préoculaire et 1 postoculaire. Il n’y a pas de sous-oculaire. Les supralabiales sont au nombre de 5, la troisième et la quatrième bordant l’œil. La formule temporale est 1+2. La deuxième infralabiale n’est pas fusionnée avec la mentonnière. 5 gulaires sont en contact avec les mentonnières. Les dorsales sont lisses et disposées sur 23 rangs droits. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales est de 348 chez l’holotype mâle et de 341 chez le paratype femelle. L’anale est divisée. Les sous-caudales sont divisées, leur nombre est respectivement de 23 et 22 chez ces deux spécimens.

49La coloration dorsale est uniformément noirâtre, celle ventrale est à peine moins sombre.

Histoire naturelle

50Inconnue mais probablement similaire aux autres espèces du genre Atractaspis : mode de vie essentiellement fouisseur, activité nocturne, régime alimentaire diversifié. Sa piqûre expose certainement à un risque d’envenimation grave. Il n’existe pas d’antivenin.

Atractaspis battersbyi. Paratype de Bolobo (Congo-Kinshasa). Collection Mrac.

Atractaspis battersbyi. Paratype de Bolobo (Congo-Kinshasa). Collection Mrac.