1Il est conseillé l’élaboration d’un référentiel spécifique, régulièrement actualisé, indiquant les liens particuliers des SOV avec des réglementations sectorielles et visant un usage rationnel au bénéfice de la protection de la santé publique, de la protection de l’environnement et de la diversité biologique. Les acteurs économiques des filières qui utilisent des SOV devront être sensibilisés aux actions de mise en œuvre de ce référentiel spécifique aux SOV et aux enjeux de vulnérabilité des ressources naturelles, aux questions juridiques, de qualité et de sécurité des produits associés aux filières (en synergie avec R11).

2Un processus visant à fédérer les initiatives déjà existantes, mais fragmentées, est à privilégier. Des ponts entre ces diverses initiatives, telles que la mise en réseau d’herbiers pour la numérisation des plantes dans toute la Côte d’Ivoire, mériteraient d’être créés. La coopération entre les divers acteurs ivoiriens actifs sur le sujet, tels que le Centre national floristique et son jardin botanique de Cocody ou encore le centre de recherche Aké-Assi, devrait être favorisée. Il serait opportun, en ce sens, de créer un groupe pilote interinstitutionnel composé de ces institutions, sous l’initiative de l’État ivoirien, pour faire un état des lieux et initier cette base de réseau.

3Ce référentiel pourrait être complété par la création d’une collection : parc à bois, conservation in vitro (vitroplants), cryoconservation, conservation ex situ, duplication des collections, enrichissement des collections avec des SOV issues de nouvelles prospections au niveau de la Côte d’Ivoire, de la sous-région, etc. Cette collection pourrait être nationale ou régionale selon les zones de développement et de découverte.