URL originale : https://books.openedition.org/irdeditions/44368
Archéologies participantes à la Papeno’o et aux Tuamotu
p. 46-55
Texte intégral

Fouille d'une petite structure d'habitation. Vallée de la Papenoo adjacente à TPP05 (1978).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
1Une convention entre l’Orstom et le CNRS au début des années 1960 concernant l’archéologie avait permis à José Garanger, chercheur du CNRS, d’entreprendre ses travaux archéologiques dans la presqu’île de Tahiti puis à Rangiroa. Les travaux de fouilles et de restauration se poursuivirent dès 1973 dans le cadre d’une nouvelle coopération Orstom-CNRS, notamment lors du projet de construction d’un barrage dans la Papeno’o qui devait ennoyer une grande partie de son bassin médian inférieur et faire disparaître un très grand nombre de vestiges archéologiques qu’il importait auparavant d’inventorier et d’étudier le mieux possible.
Résumé
Dès les années 1960, une convention entre l’Orstom et le CNRS a permis de coordonner et réaliser plusieurs programmes d’investigations et de travaux archéologiques majeurs. L’un, entre 1975 et 1981, dû au projet de grand barrage dans la basse vallée de la Papeno’o, a permis d’augmenter nettement le nombre de sites répertoriés, tout en initiant un grand nombre de jeunes aux techniques d’étude et de conservation du patrimoine archéologique, aboutissant à la création du département Archéologie du CPSH. Le second aux Tuamotu, de 1988 à 1991, outre l’inventaire de nombreux monuments religieux tels que les marae, a localisé et cartographié les milliers de fosses de culture creusées autrefois par les insulaires qui utilisaient des techniques horticoles particulièrement élaborées et bien adaptées à l’environnement réduit des atolls. Ensuite, combinant « traditions et développement », des expériences d’ethnoarchéologie participante, au-delà des quelques aléas inhérents à ce type d’innovation, ont produit des résultats fructueux et déterminants et ont donné lieu à de nombreuses publications et actions médiatiques.
Tumu parau
Na te parau faaau i haamauhia i te ārea matahiti 1960 i rotopū i te pū Orstom i tahito ra e te CNRS i nehenehe ai e faatupu i te òhipa tītorotororaa rahi e rave rau i te pae o te ìhipapa. I te ārea matahiti 1975 e tae roa i te matahiti 1981, i te paturaahia te haapuna pape itouira i roto i te faa no Papenoo, te ohipa mātamua i ravehia, ò te tāpaòpaòraa ia i te mau tiàraa tahito, ma te haapii- pii atu e raverahi mau taureàreà i te tītorotororaa e i te faaherehereraa i te faufaa ìhipapa. I te hopeà, ua haa- mauhia te Pū ìhipapa CPSH. Ua tupu te piti o te òhipa i te pae Tuamotu mā, mai te matahiti 1988 e tae roa atu i te matahiti 1991. Taa aè noa atu ai te tāpaòraraa o te mau vāhi haamoriraa atua e rave rau mai te mau marae, ua haapāpūhia e ua tāpaòhia i nià i te hōhoà fenua te mau vāhi i heruhia e te mau tupuna ei âpoo faaapu i te tau tahito. Ua faaòhipa rātou i te mau raveà faaapu àravihi maitaì ò tē tano i te huru o teie mau motu. I muri iho, na roto i te faatūàtiraa i te peu tupuna e te faaravaìraa faufaa, e noa atu te mau hapehape i tupu mai, ua hoona te tāpura òhipa i ravehia : e rave rahi mau puta i pāpaìhia i nià i teie tumu parau e ua pūhara- atoà-hia teie mau haamāramaramaraa na roto i te mau veà rau. molupta dolut aut la perum que rere namusam quos sunt latustrum doluptatium iminumquo eos adi- tata doluptas nobis inim.
2L’implication de l’Orstom, qui bénéficiait aussi de la présence permanente sur place d’un archéologue (Bertrand Gérard, puis François Semah), était dès lors totale et n’a cessé de se concrétiser sous une forme matérielle et logistique jusqu’en 1979, date à laquelle le Département archéologie a été créé par le Territoire, conçu, mis en place et dirigé par Jean-Michel Chazine, du CNRS, pendant que l’Orstom plaçait Anne Lavondès, à la suite de Henri Lavondès, au poste de directrice du Musée de Tahiti et des îles.
3Jusqu’à la fin des années 1970, l’Orstom était l’organisme qui, avec le Service de l’urbanisme de l’époque, était chargé de coordonner toutes les actions relatives au patrimoine archéologique , et plus généralement culturel (et même naturel) du Territoire et d’assurer les coopérations entre organismes de recherche de Métropole et le Territoire. La plupart des grands programmes d’inventaire ou d’investigation plus ponctuels ont été initiés dès cette époque : Papeno’o et Marquises d’abord avec Pierre Ottino, Mo’orea et îles des archipels plus éloignés ensuite comme Rurutu, Tubuai ou Raiatea.
4Compte tenu de la situation, des moyens matériels et financiers, malgré tout limités, et surtout de l’état d’esprit à cette époque aussi bien des élus que de la population, les objectifs étaient à la fois très larges et devaient aussi pouvoir être modulés presque à la demande.
1re phase : 1975-1980
Papeno’o : repérage et inventaire complémentaire de celui établi par K/P. Emory en 1925/26
5Au moins 13 marae inconnus repérés, avec à proximité des structures d’habitat, des dépôts d’atelier de fabrication d’outillage lithique ou des terrasses de culture et des aménagements de cours de rivières. Ces mises au jour ont confirmé que l’intérieur des vallées de Tahiti avait été effectivement occupé, de manière régulière et parfois aussi intense et élevée que les estimations démographiques anciennes l’indiquaient.
6Pendant cette période, une relativement grande diffusion de l’information a été conduite auprès des médias de la place. C’est ainsi que journaux, radio et télévision ont été conviés à rendre compte aussi bien des découvertes ponctuelles que de l’importance que cela pouvait représenter comme témoignage d’un patrimoine architectural ancien très déterminant.

Cour arrière d'un marae de TPP06 à Papeno'o après un 1er débroussage sommaire (1976).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
7C’est pendant cette période également qu’une plate-forme de coopération sous forme d’association loi de 1901 (Association pour l’archéologie polynésienne) avec les organismes de formation et d’encadrement de la jeunesse a été mise en place et permis à un grand nombre de jeunes du Territoire (plusieurs centaines) d’acquérir les premiers éléments d’initiation à l’archéologie et plus généralement de sensibilisation aux problèmes de conservation du patrimoine du Territoire. Il va de soi que les organes de formation des cadres, enseignants et École normale notamment, y ont également contribué à une grande échelle.
8Plusieurs dizaines d’années plus tard, ces expériences ont porté leurs fruits et dans nombre de services, de ministères ou de communes, nombreux sont ceux qui ont pu mettre plus ou moins facilement durablement à profit cette initiation de base.
9La plate-forme élaborée à cette occasion constituera par la suite le noyau dur qui permettra d’assurer la confiance du Gouvernement territorial autant que métropolitain et ouvrira l’accès à des subventions régulières, au contraire de ce qui se produisait auparavant. Les premiers personnels locaux seront aussi sélectionnés dans cette perspective et leur formation sera peu à peu améliorée par divers stages et voyages d’études en Métropole.

Pilon (penu) collecté lors des fouilles de TPP02 (1976).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
10En même temps, la structuration des règles et lois du pays concernant le patrimoine archéologique et plus généralement culturel a continué de s’élaborer peu à peu. Il reste que l’extrême émiettement géographique du territoire le rend tributaire des difficultés – au moins à cette époque – de communication et de suivi de l’information. Pratiquement, c’était souvent une fois sur place que l’information tant sur les objectifs de nos missions que sur les résultats obtenus pouvait enfin atteindre ses destinataires.

Premier carroyage décapé sur TPP03 à Papenoo (1976).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine

Gros éclats aménagés : racloir, pointe, préforme (TPP03- 1976).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
11Le fait est que, pendant ces années, la multiplicité des sollicitations et des interventions pour les premières « fouilles de sauvetage », multipliées par un développement socio-technico-économique en constante expansion, n’a pas permis de mener à leur terme désiré un, voire plusieurs projets/programmes purement scientifiques, surtout quant à leur publication.
12Le manque de personnel et de compétences suffisamment stabilisées face à des demandes qui, du fait de la vulgarisation que nous avions provoquée, étaient en croissance exponentielle, a rapidement entravé nos capacités de réponse. Cela au détriment d’une recherche scientifique qui se voulait au départ autonome. En termes de bilan, non seulement de l’époque mais dans une large mesure encore actuel, il s'avère que ces deux axes d’actions restent difficiles à mener de front. Les personnels, les durées, les moyens, surtout financiers, et les compétences à mettre en œuvre ne sont pas les mêmes. Et pourtant, à l’instar des résultats obtenus par l’Inrap en Métropole, on aimerait qu’il en soit de même sur le Territoire, mais le rapport d’échelle entre ces deux ensembles n’est pas (encore) réductible.
13Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas possibilité de complémentarité, voire de synergie, entre les deux démarches ; mais les destinataires médians (institutions, sphère scientifique et population) ne sont pas les mêmes, et n’ont pas les mêmes demandes. Et, surtout, les moyens humains et financiers restent insuffisants pour cette complémentarité.

Dégagement d'une structure de cuisson enchassée dans la berge en TPP03b Papeno’o (1978).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine

Cour arrière du marae de TPP06 à Papeno’o lors de sa découverte (1976)
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
Seconde phase : 1985-1991
Programme de recherche « Traditions et développement aux Tuamotu »
14Faisant suite à plusieurs missions de repérage archéologique d’abord menées dans le cadre du programme Unesco- MAB par le Pr B. Salvat en 1974 sur l’atoll de Taiaro puis surtout en 1975 sur l’atoll de Takapoto, ensuite dans le cadre du programme Cordet (1982-1984), sur les atolls de Rangiroa, Manihi, Ahe, puis Reao, l’observation des nombreux vestiges de fosses de culture autrefois creusées par les insulaires est à l’origine d’un grand programme d’étude et de réhabilitation qui s’est poursuivi sur plusieurs années. Fruits d’une coopération locale entre l’Orstom, le Service de l’économie rurale de l’époque, puis le Service du développement des archipels, plusieurs programmes successifs ont été développés sur les atolls de Takapoto, Ana’a et Tikehau.
15En 1988, à l’initiative de Daniel Frimi- gacci, archéologue au CNRS en détachement à Nouméa, un Laboratoire d’ethnoarchéologie océanienne (LEAO) a été créé à Nouméa et à Papeete, sous la responsabilité de J.-M. Chazine. Les objectifs de ce programme correspondaient à la poursuite et l’extension des relevés topographiques et enquêtes de terrain, tant aux Tuamotu que peu à peu dans les archipels d’atolls de moins en moins proches (Cook, Majuro, Tuvalu et Kiribati). Cela afin de reconstituer avec le plus de précision possible les chaînes opératoires, les connaissances et les moyens mis en œuvre, ainsi que le potentiel de productivité que ces techniques permettaient.


Réaménagement d’une fosse sur le Motu Fakarevareva à Ana’a (1986).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine

Zone de fosses à Takapoto (1984).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine

Remise en service d’une fosse de culture par Te Amo à Ana’a (1986).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
16Dans les Tuamotu, les vestiges des fosses de culture, véritables jardins artificiels, sont littéralement des objets archéologiques, dans la mesure où ils n’étaient plus activés depuis près d’un siècle pour certaines et quelques décennies pour celles que la pénurie engendrée par la Seconde Guerre mondiale a fait perdurer.
17C’est à Ana’a, un atoll encore assez isolé bien que proche de Papeete, et en grande partie détruit par les cyclones de 1983, que le Service de l’économie rurale avait implanté un centre actif. Un programme de réhabilitation et de remise en service de plusieurs fosses y a été entrepris. Le programme était à la fois expérimental, pour mesurer la productivité que ce système agraire avait pu avoir, et pédagogique, pour montrer non seulement aux
18Paumotu mais à l’ensemble du Territoire les connaissances, l’ingéniosité et l’organisation sociale nécessaires à ces réalisations. En effet, ce système de production vivrière en fosse utilise d’abord la présence discrète de la lentille d’eau douce souterraine, dite de Ghyben-Hertzberg, génératrice d’un horizon humide, pour y adjoindre un compost enrichi par un choix particulier d’espèces végétales sélectionnées pour leur décomposition rapide ainsi que leurs apports en nutrients tels que potassium et azote. Les sols ainsi enrichis permettaient la culture régulière de divers tubercules et, en périphérie, d’arbustes et arbres fruitiers.
19Mais le travail qui précède n’est pas moins impressionnant, puisque ces fosses creusées jusqu’à 2-3 m de profondeur mesurent entre 30 et parfois 300-400 m2, impliquant le creusement jusqu’à la nappe phréatique de milliers de m3 avec des pelles en nacre ou en sections de carapaces de tortues. Tout aussi impressionnants sont les réseaux d’entraide et de coopération qui ont forcément préexisté et permis d’organiser ces travaux gigantesques à l’échelle d’un atoll. Des milliers de m3 déplacés pour permettre la création de dizaines d’hectares de jardins artificiels sur de minces bandes de lithosols à peine émergés ne peuvent s’envisager que si la communauté est parfaitement organisée, et si ses connaissances sur la géomorphologie et l’environnement particuliers aux atolls et son unité sont parfaitement coordonnés par un processus élaboré lors de déplacements ou de migrations antérieures.

P. Auzépy (camera), J.M. Chazine (micro), interviewant le vieux chef Rauri Teaku à Ana’a (1985).
© Fonds Service de la culture et du patrimoine
20Ainsi s’est peu à peu imposée au cours des enquêtes menées sur le terrain une révision assez complète de la vision « classique » et largement véhiculée jusqu’à présent des atolls sur lesquels « il n’y a pas d’eau et rien ne pousse ». Sauf le cocotier, mais qui lui-même est une monoculture introduite par l’économie occidentale et qui s’est développée tout au long du xixe siècle, supplantant les forêts primaires qui abondaient partout.
21Par ailleurs, une fois stimulés par la restitution d’un savoir ancestral oublié, savoir-faire, imagination et adaptativité ont été réveillés sur l’atoll de Ana’a pour développer des dynamiques horticoles qui ont rapidement dépassé le cadre du programme de réhabilitation. Cela a entraîné quelques problèmes spécifiques tels que la perte des plants de taro, dévorés par les crabes tupa qui, n’étant plus consommés, prolifèrent maintenant. Malgré ces dérangements, démonstration a été faite de l’organisation socio-technique des atolls, expliquant leur résistances aux aléas climatiques.
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages et revues
2011a : Wet taro cultivation on Atolls : A techno-cultural paradox ? In Irrigated Taro (Colocasia esculenta) in the Indo-Pacific: Biological, Social and Historical Perspectives, M. Spriggs, D. Addison & P.J. Matthews (eds). Osaka, Senri Ethnological Studies 78, National Museum of Ethnology, p. 83-94.
2008 : "Jardins d’Atolls en fosses" in Agricultures singulières. A. Walter & E. Mollard (eds.). Montpellier/Paris, IRD, p. 211-216.
2006e: "From Tuamotu to Borneo, or "The long trek of Oceanians" revisited", in Asia Pacific Forum 31(Asia-Pacific Areas Studies), Academia Sinica, Taipeh, p. 130-139.
2006d : "Des Tuamotu à Bornéo, ou "Le long périple des Océaniens" revisité", in Dynamiques identitaires en Asie et dans le Pacifique (T2 : Pratiques symboliques en transition), Publications de l’Université de Provence, p. 17-24.
2006c : "L’archéologie, fer de lance du progrès ? Un rôle paradoxal en Polynésie Française", in Les Nouvelles de l’Archéologie, 102, p. 41-45.
2002e : "Techniques Horticoles ancestrales aux Tuamotu" Poster, Exposition "Préhistoire et changement environnemental des îles de Polynésie", Maison R. Ginouvès, Univ. Paris X, Nanterre, mai 2002.
2002d : "Diffusion de techniques horticoles dans l’occupation des Atolls du Pacifique", in Préhistoire et changement environnemental des îles de Polynésie, C. Orliac (Ed.), Editions Errance, p. 69-88.
2002c : "De la théorie aux pratiques culturales sur les Atolls", in JSO n° 114-115, p. 63-70.
2001d : "Les Tuamotu à la recherche d’un passé encore très présent", in Recherches Géographiques n° 7, CTRDP, Papeete, oct. 2001, p. 3-26.
2001c : "De quelques objets et cas originaux des Tuamotu et de Reao en particulier", in Bull. de la Soc. des Études Océaniennes, n° 289-291, Papeete, p. 145-157.
1999e : "Pêcheurs ou agriculteurs ? Le compromis communautaire de Mitiaro aux îles Cook" in Les petites activités de pêche dans le Pacifique Sud, G. Blanchet (Ed.), IRD, Paris, p. 175-184.
1997a : "Des Atolls et des jardins : essai d’ethnoarchéologie participante" in Le Pacifique aujourd’hui, Editions du CNRS, Paris, p. 245-260.
1996b : "De surface et d’intérieur, notes sur un parcours Polynésien", in Mémoire de pierre, mémoire d’homme, Ed. de la Sorbonne, Paris, p. 336-343.
1993e : "La maîtrise des milieux naturels : les Atolls" in Atlas de Polynésie. Publ. Orstom, Paris, pl. 63 + texte.
1993d :"Les Atolls des Tuamotu, contraintes et ressources de l’environnement" in Pour une Histoire de l’Environnement, CNRS Editions, Paris, p. 259-268.
1993a : "La nébuleuse du Pacifique", in Musées-Hommes n° 1, Paris, p. 58-60.
1992e : "Les recherches en archéologie dans les îles du Pacifique sud-est" in Le Pacifique, l’océan, ses rivages et ses îles : 30 ans de recherche scientifique française dans le Pacifique, Iles et Archipels n° 14, CRET, Bordeaux p. 376-390.
1992c : "De l’adoption à la filiation en Polynésie : une logique paradoxale" in actes du colloque sur l’enfant fa’a’amu, Aprif (Ed.), Papeete, p. 40-45.
1992b : "Les problèmes langagiers des enfants paumotu" in L’Enfant polynésien, L’Harmattan, Paris, p. 14-35.
1992a : "Le long périple des Océaniens" in La Néolithisation, Dos. Hors Série Science et Vie n° 143, mars 1992, p. 114123, Paris.
1991 : "Passé d’ici, présent d’ailleurs : une gageure pour les Sciences humaines ?" repris des actes des Journées de la Rech. en P. F., in Bull. SDEO, n° 248, Papeete, p. 49-58.
1990a : "Évolution des établissements humains en milieu insulaire des Tuamotu", Notes et Documents de Sciences Humaines n° 13, Publ. Orstom, Papeete, 60 p.
1989d : "Passé d’ici, présent d’ailleurs : une gageure pour les Sciences Humaines ? in Actes des Journées de la Recherche en Polynésie Française, Publ. du Min. de la Rech. terr., Papeete, p. 9-16.
1988f : "La réinsertion des éléments traditionnels dans la vie moderne", in Actes des Assises de la Rech. Terr., Publ. du Min de la Rech. terr., Papeete, p. 153-156 ; 161-62.
1988a :"Tradition et Développement ; un espace privilégié : les Tuamotu", BSEO, n° 243, Papeete, p. 48-54.
1986b :"Papeno’o" et "Tuamotu-Gambiers", in Encyclopédie de la Polynésie, Chr. Gleizal (Ed.), vol. 4, Papeete, p. 82, 121-125, 130-133.
1985c :"Les fosses de culture dans les Tuamotu ; travaux et perspectives", JSO, n° 80, Paris, p. 25-32.
1985a :"Du présent au passé ; questions d’ethno-archéologie", Bull. de l’ER191, "Techniques et Culture" n° 6, CNRS, Paris, p. 85-98.
1984 :"Archéologie de l’archéologie", in Nouvelles de ’Archéologie, Mém. de DEA, Univ. Paris1, 1982), Paris, p. 54-58.
1983c :"Note sur l’archéologie et sa fonction en Polynésie", JSO, n° 74-75, Paris, p. 99-108.
1983b :"Archéologie de l’archéologie", BSEO, n° 224, Papeete, p. 1357-1363.
1982a:"Tentative reconstruction of traditional agricultural activities on the Atolls on the basis of archaeological explorations on Takapoto", South Pac. Com., Technical papers n° 180, Nouméa, p. 149-162.
1979b :"Archéologie et migrations polynésiennes", K7 et Brochure, publication du CTRDP, (en coll.), Papeete, 45mn et 15 p.
1979a :"Initiation à la recherche archéologique", publication du Centre territorial de recherche documentaire et pédagogique (CTRDP), Papeete, 35 p.
1978b :"Contribution à l’étude des anciennes structures d’habitat dans la vallée de la Papeno’o", Mém. Maîtrise, Publ. multigr., Univ. Paris V-CNRS, Paris, 122 p.
1977d :"Prospections archéologiques à Takapoto", Journal de la Société des Océanistes (JSO), n° 56-57, Paris, p. 191-215.
1977c :"Recherches archéologiques entreprises dans la vallée de la Papeno’o", Bulletin de la société des études océaniennes (BSEO) n° 198, Papeete, p. 706-711.
1977b :"Archéologie et patrimoine archéologique", Bulletin de "Ia ora te Natura" n° 5 Papeete, p. 3-8.
Annexe
Lexique
C
CNRS
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche (Établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).
F
Fosse de culture
Le principe schématique consiste à creuser dans le substrat corallien jusqu'à récupérer par capillarité l'humidité latente de la lentille d'eau de pluie infiltrée. On y introduit ensuite des branches soigneusement sélectionnées puis broyées de végétaux empiriquement connus pour leur décomposition rapide et totale en compost. On pouvait ainsi y faire pousser diverses tubercules telles que taro (Colocasia esculenta), 'ape (Alocasia macrorrhizos), maota (Cyrtosperma chamissonis).
I
Inrap
L’Institut national de recherches archéologiques préventives est un établissement public de recherche placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de la Communication et de la Recherche.
L
Lithosols
Sol minéral brut (initial) non évolué ou transformé par l'érosion/
M
Marae
Monument sacré, plate-forme construite en pierres où se déroulait le culte ancien, associé souvent à des cérémonies à caractère social ou politique.
N
Nutrients
Éléments nutritifs, ici le potassium et l’azote.
P
Paumotu
Habitants natifs de l’archipel des Tuamotu.
U
Unesco-MAB
Le programme de l’Unesco sur l’Homme et la biosphère (MAB) est un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial.
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50 ans de recherche pour le développement en Polynésie
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50 ans de recherche pour le développement en Polynésie
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