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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Espèce Bitis arietans (Merrem, 1820)Espèce Causas maculatus (Hallowell, 1842)Espèce Cerastes cerastes (Linné, 1758)Espèce Cerastes vipera (Linné, 1758)Espèce Echis Ieucogaster (Roman, 1972)Espèce Echis ocellatus (Stemmler, 1970)

    Guide des serpents d’Afrique occidentale

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Famille Viperidae

    p. 204-215

    Texte intégral Espèce Bitis arietans (Merrem, 1820)Noms communsIdentification rapideDimensionsRépartition et habitatDescriptionHistoire naturelleEspèce Causas maculatus (Hallowell, 1842)Noms communsIdentification rapideDimensionsRépartition et habitatDescriptionHistoire naturelleEspèce Cerastes cerastes (Linné, 1758)Noms communsIdentification rapideDimensionsRépartition et habitatDescriptionHistoire naturelleEspèce Cerastes vipera (Linné, 1758)Noms communsIdentification rapideDimensionsRépartition et habitatDescriptionHistoire naturelleEspèce Echis Ieucogaster (Roman, 1972)Noms communsIdentification rapideDimensionsRépartition et habitatDescriptionHistoire naturelleEspèce Echis ocellatus (Stemmler, 1970)Noms communsIdentification rapideDimensionsRépartition et habitatDescriptionHistoire naturelle

    Texte intégral

    Espèce Bitis arietans (Merrem, 1820)

    Noms communs

    1Vipère heurtante
    Puff Adder

    Identification rapide

    2Aspect massif. Coloration beige avec des taches sombres et des motifs blanchâtres en forme de U le long du dos. Tête couverte de petites écailles carénées. Dorsales carénées disposées sur 28 à 37 rangs. De 132 à 150 ventrales. De 15 à 30 sous-caudales divisées.

    Dimensions

    3Longueur habituelle des adultes entre 70 cm et 130 cm, maximum 190 cm.

    Répartition et habitat

    4Du Sénégal à l’Éthiopie et à l’Afrique du Sud. Populations isolées dans le sud marocain et le sud-ouest de la péninsule arabique. Tous les milieux sauf les zones désertiques et la forêt dense.

    Description

    5La tête est triangulaire et le cou très marqué. Le corps est large et massif. La queue est courte. L’œil est petit avec une pupille verticale. La tête est couverte de petites écailles carénées similaires aux écailles dorsales. De 8 à 16 écailles séparent les deux yeux. De 15 à 20 écailles entourent chaque œil. Les labiales supérieures sont au nombre de 13 à 15 et aucune ne touche l’œil. Les dorsales sont carénées et disposées sur 28 à 37 rangs au milieu du corps (Afrique de l’Ouest). Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 132 à 146 chez les mâles et de 137 à 150 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées et leur nombre varie de 23 à 30 chez les mâles et de 15 à 22 chez les femelles.

    6La coloration dorsale dominante est beige. Des motifs blanchâtres en forme de U ou de demi-cercle dont la face concave est dirigée vers l’avant sont régulièrement espacés le long du dos. Des taches brun foncé chez les adultes ou noirâtres très contrastées chez les juvéniles sont présentes à l’intérieur de ces motifs et les prolongent latéralement. Le dessus de la tête présente un large motif sombre coupé par une ligne claire entre les deux yeux. La coloration ventrale est claire tachetée de sombre.

    Histoire naturelle

    7La vipère heurtante est nocturne et se nourrit surtout de petits mammifères et d’oiseaux. Terrestre, se déplaçant lentement, elle se confond avec la végétation. Elle est responsable de nombreux accidents mortels, la plupart survenant quand on lui marche dessus. Il existe un sérum antivenimeux.

    Bitis arietans. Dielmo (Saloum, Sénégal).

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    Bitis arietans. Dielmo (Saloum, Sénégal).

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    Espèce Causas maculatus (Hallowell, 1842)

    Noms communs

    8Causas maculé
    West African Night Adder

    Identification rapide

    9Dos brunâtre ou olivâtre, avec un dessin noir en forme V sur la tête. Loréale présente. Dorsales lisses disposées sur 17 à 21 rangs. De 118 à 147 ventrales. De 14 à 26 sous-caudales.

    Dimensions

    10Longueur habituelle entre 30 cm et 60 cm, maximum 70 cm.

    Répartition et habitat

    11De la Mauritanie à l’Éthiopie et à l’Angola. Savane et forêt. Rare et localisé en zone sahélienne, abondant et ubiquiste en zone soudanienne et guinéenne.

    Description

    12La tête est courte et le cou peu marqué. Le corps est épais et la queue courte, moins de 12 % de la longueur de l’animal. L’œil est grand avec une pupille ronde. La loréale est présente. Il existe généralement 2 préoculaires, 1 sous-oculaire et 2 postoculaires. Les labiales supérieures sont au nombre de 6 et aucune ne touche l’œil. La formule temporale est 2 + 3. Les dorsales sont lisses et disposées sur 17 à 21 rangs au milieu du corps (17 au Sénégal, le plus souvent 19 dans les autres pays). Les rangs dorsaux centraux sont droits, ceux latéraux sont obliques. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 118 à 141 chez les mâles et de 127 à 147 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées et leur nombre varie de 18 à 26 chez les mâles et de 14 à 22 chez les femelles. La coloration dorsale est brunâtre, grisâtre ou olivâtre, souvent assez claire. Il existe sur le dessus de la tête un dessin noir en forme de V dont la pointe est dirigée vers l’avant. Des marques sombres, qui tendent à disparaître avec l’âge, sont régulièrement disposées le long du corps. La face ventrale est blanchâtre.

    Histoire naturelle

    13Cette petite vipère, souvent très commune, vit au sol et est active aussi bien le jour que la nuit. Se nourrissant de crapauds et de grenouilles, elle estive en zone soudano-sahélienne pendant la saison sèche. Discrète, elle se déplace lentement, vient souvent au contact de l’homme dans les cours des maisons et les potagers, et mord facilement si elle est approchée. La morsure est douloureuse mais le venin n’est pas mortel pour l’homme et les symptômes disparaissent en quelques jours. Il n’existe pas de sérum antivenimeux.

    Causus maculatus. Bandafassi (Sénégal oriental).

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    Causus maculatus. Environs de Nzérékoré (Guinée)

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    Espèce Cerastes cerastes (Linné, 1758)

    Noms communs

    14Vipère à cornes
    Horned Viper

    Identification rapide

    15Sahara et zone sahélienne limitrophe. Tête couverte de petites écailles carénées. Présence habituelle de deux cornes. Dorsales carénées disposées sur 27 à 35 rangs. De 130 à 165 ventrales. De 25 à 42 sous-caudales divisées.

    Dimensions

    16Longueur habituelle entre 30 cm et 65 cm, maximum 80 cm.

    Répartition et habitat

    17Ensemble du Sahara et régions sahéliennes limitrophes, de l’océan Atlantique à la mer Rouge et au désert du Sinaï. Tous les milieux sauf les dunes vives.

    Description

    18La tête est triangulaire et le cou très marqué. La tête est couverte de nombreuses petites écailles carénées similaires aux écailles dorsales. Il existe habituellement deux grandes écailles dressées en forme de corne sur le dessus de la tête, mais certaines populations locales en sont dépourvues, notamment dans l’Aïr au Niger. L’œil possède une pupille verticale. Il existe de 15 à 21 écailles entre les yeux. Les dorsales sont carénées et disposées sur 27 à 35 rangs au milieu du corps. Les carènes sur les flancs présentent des petites dents de scie. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 130 à 165. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées et leur nombre varie de 25 à 42. La queue représente 13 à 15 % de la longueur totale chez les mâles et seulement 10 à 11 % chez les femelles.

    19La coloration dorsale est habituellement jaune sable avec de nombreuses marques brunes régulièrement disposées de part et d’autre de la ligne vertébrale. La couleur ventrale est un peu plus claire que la couleur de fond dorsale.

    Histoire naturelle

    20La vipère à cornes s’abrite dans la journée dans les terriers ou les éboulis rocheux. Elle sort au crépuscule et chasse activement sur le sol les reptiles, oiseaux, rongeurs et gros insectes. De décembre à février, elle ne se nourrit pas et ne sort que pour s’exposer au soleil. Aux saisons intermédiaires, elle chasse à l’affût.

    21Sa morsure provoque un œdème important et des signes généraux souvent sévères. Des séquelles fonctionnelles sont assez fréquentes mais les cas mortels semblent rares et concernent surtout les enfants et les personnes âgées.

    Cerastes cerastes. Environs de Zouerate (Mauritanie).

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    Cerastes cerastes. Environs d’Abalak (Niger).

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    Espèce Cerastes vipera (Linné, 1758)

    Noms communs

    22Vipère des sables
    Sahara Sand Viper

    Identification rapide

    23Zone saharienne. Tête couverte de petites écailles carénées. Dorsales carénées disposées sur 23 à 27 rangs. De 99 à 128 ventrales. De 16 à 26 sous-caudales divisées.

    Dimensions

    24Longueur habituelle entre 25 cm et 40 cm, maximum 53 cm.

    Répartition et habitat

    25Ensemble du Sahara, de l’océan Atlantique au désert du Sinaï. Dunes vives et autres zones fortement ensablées.

    Description

    26La tête est triangulaire et le cou très marqué. La tête est couverte de nombreuses petites écailles carénées similaires aux écailles dorsales. Les yeux sont dirigés vers le haut et possèdent une pupille verticale. Il existe de 7 à 13 écailles entre les yeux. Les dorsales sont carénées et disposées sur 23 à 27 rangs au milieu du corps. Les carènes sur les flancs présentent des petites dents de scie. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 99 à 128. L’anale est simple. Les sous-caudales sont divisées et leur nombre varie de 16 à 26. La queue représente 11 à 14 % de la longueur totale chez les mâles et seulement 7 à 9 % chez les femelles.

    27La coloration dorsale est habituellement jaune sable ou jaune orangé avec des taches marron régulièrement disposées de part et d’autre de la ligne vertébrale et sur les flancs. L’extrémité de la queue est généralement noire chez les femelles et brune ou couleur sable chez les mâles.

    Histoire naturelle

    28La vipère des sables se rencontre exclusivement sur des terrains sablonneux. Elle est surtout abondante dans les grands ergs mais occupe aussi le lit des oueds sablonneux et les dunes de sable accrochées aux massifs rocheux. Elle est surtout active en saison chaude. Elle chasse la nuit les rongeurs, lézards et oiseaux aussi bien à l’affût qu’à la maraude et va s’enfouir le matin au pied d’une touffe de végétation. Au printemps et à l’automne, elle ne chasse qu’à l’affût et est pratiquement indétectable dans le sable dès que le vent efface les traces caractéristiques en forme de S qu’elle laisse.

    29Sa morsure peut être mortelle pour l’homme. Il n’existe plus actuellement de sérum antivenimeux disponible contre cette espèce.

    Cerastes vipera. Ténéré, bordure est du Taghmert (Niger).

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    Cerastes vipera. Cap Blanc (Mauritanie).

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    Espèce Echis Ieucogaster (Roman, 1972)

    Noms communs

    30Échide à ventre blanc
    White-bellied Carpet Viper

    Identification rapide

    31Livrée dorsale avec des motifs clairs et sombres régulièrement disposés. Écailles ventrales uniformément blanches. Tête couverte de petites écailles carénées. Dorsales carénées dis posées sur 25 à 33 rangs. De 158 à 189 ventrales. De 25 à 39 sous-caudales simples.

    Dimensions

    32Longueur habituelle entre 20 cm et 70 cm, maximum 83 cm.

    Répartition et habitat

    33De la Mauritanie au Tchad. Tous les milieux en zone sahélienne.

    Description

    34La tête est ovale et le cou bien distinct. La queue est courte, moins de 15 % de la longueur de l’animal. L’œil est moyen avec une pupille verticale. La tête est couverte de petites écailles carénées similaires aux écailles dorsales. De 7 à 15 écailles séparent les deux yeux. De 13 à 19 écailles entourent chaque œil. Les labiales supérieures sont au nombre de 10 ou 11 et aucune ne touche l’œil. Les dorsales sont carénées et disposées sur 25 à 33 rangs droits au milieu du corps. Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 158 à 179 chez les mâles et de 170 à 189 chez les femelles. L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 31 à 39 chez les mâles et de 25 à 34 chez les femelles. Le dos, dont la couleur dominante est plutôt brunâtre, présente un ensemble complexe d’une quarantaine de taches médianes claires, alternant avec des taches sombres et prolongées chacune latéralement par un motif blanchâtre, souvent en forme de V, contenant quelques écailles sombres. Les écailles ventrales sont uniformément blanches.

    Histoire naturelle

    35L’échide à ventre blanc est souvent très abondant en zone sahélienne. Il est nocturne et se nourrit de petits rongeurs et de lézards qu’il chasse sur le sol. Il se déplace lentement. Quand il est menacé, il se resserre sur lui-même, fait crisser ses écailles par ondulations de son corps et cherche à mordre si on l’approche de trop près. Son venin est potentiellement mortel pour l’homme mais l’incidence réelle des décès qui lui sont attribuables est mal connue. Il existe un sérum antivenimeux. Il existe un sérum antivenimeux.

    Echis leucogaster. Soufa (Mauritanie).

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    Echis leucogaster. Soufa (Mauritanie).

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    Espèce Echis ocellatus (Stemmler, 1970)

    Noms communs

    36Echide ocellé
    West African Carpet Viper

    Identification rapide

    37Livrée dorsale avec des motifs clairs et sombres régulièrement espacés. Écailles ventrales blanches avec des points sombres. Tête couverte de petites écailles carénées. Dorsales carénées disposées sur 23 à 33 rangs. De 121 à 167 ventrales. De 17 à 30 sous-caudales simples.

    Dimensions

    38Longueur habituelle entre 20 cm et 40 cm, maximum 55 cm.

    Répartition et habitat

    39Du Sénégal à la République centrafricaine. Savane et forêt claire en zone soudanienne. Les rares spécimens signalés en zone sahélienne ont probablement été transportés accidentellement.

    Description

    40La tête est ovale et le cou bien distinct. La queue est courte, moins de 15 % de la longueur de l’animal. L’œil est moyen avec une pupille verticale. La tête est couverte de petites écailles similaires aux écailles dorsales. De 8 à 15 écailles séparent les deux yeux. De 12 à 17 écailles entourent chaque œil. Les labiales supérieures sont au nombre de 9 ou 10 et aucune ne touche l’œil. Les dorsales, carénées, sont disposées sur 23 à 33 rangs droits au milieu du corps (Sénégal : 23-29 ; Mali : 25-31 ; Burkina Faso : 27-33). Le rang vertébral n’est pas élargi. Le nombre de ventrales varie de 121 à 149 chez les mâles (Sénégal : 121-135 ; Mali : 123-143 ; Burkina Faso : 134-149) et de 128 à 167 chez les femelles (Sénégal : 128-143 ; Mali : 130-150 ; Burkina Faso : 140-167). L’anale est simple. Les sous-caudales sont simples et leur nombre varie de 20 à 30 chez les mâles et de 17 à 25 chez les femelles.

    41Le dos est jaunâtre ou rougeâtre, avec une trentaine de taches sombres alternant avec des taches blanchâtres et des petites ocelles latérales blanches. Les écailles ventrales sont blanches, chacune portant une rangée de points sombres.

    Histoire naturelle

    42L’échide ocellé, de par son abondance dans beaucoup de régions et la gravité de sa morsure, est le plus dangereux des serpents de savane d’Afrique de l’Ouest. Dans la journée, ce serpent est caché sous des pierres ou des amas végétaux. Il sort la nuit et chasse sur le sol une grande diversité de proies dont des rongeurs et beaucoup de petits invertébrés. Son venin, qui est hémotoxique, est très souvent mortel pour l’homme. Il existe un sérum antivenimeux.

    Echis ocellatus. Environs de San (Mali).

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    Echis ocellatus. Nathia (Sénégal oriental).

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    Trape, J.-F., & Mané, Y. (2006). Famille Viperidae. In Guide des serpents d’Afrique occidentale. Marseille: IRD Éditions. https://doi.org/10.4000/books.irdeditions.37372
    Trape, Jean-François, et Youssouph Mané. « Famille Viperidae ». In Guide des serpents d’Afrique occidentale. Marseille: IRD Éditions, 2006. doi:10.4000/books.irdeditions.37372.
    Trape, Jean-François, et Youssouph Mané. « Famille Viperidae ». Guide des serpents d’Afrique occidentale, IRD Éditions, 2006, https://doi.org/10.4000/books.irdeditions.37372.

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    Format

    Trape, J.-F., & Mané, Y. (2006). Guide des serpents d’Afrique occidentale. Marseille: IRD Éditions. https://doi.org/10.4000/books.irdeditions.37282
    Trape, Jean-François, et Youssouph Mané. Guide des serpents d’Afrique occidentale. Marseille: IRD Éditions, 2006. doi:10.4000/books.irdeditions.37282.
    Trape, Jean-François, et Youssouph Mané. Guide des serpents d’Afrique occidentale. IRD Éditions, 2006, https://doi.org/10.4000/books.irdeditions.37282.
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