Géopolitique et environnement
Les leçons de l’expérience malgache
La globalisation des politiques environnementales ne produit pas les mêmes effets dans tous les pays du Sud. Dans le même temps persiste la difficulté à penser de façon renouvelée les relations entre nature et société, entre conservation et développement, ce dont témoigne Rio + 20, la conférence des Nations unies pour le développement durable tenue en juin 2012. Dans ce contexte, Madagascar, pays fortement engagé dans une démarche de conservation de son patrimoine forestier, s’avère un cas d’é...
Éditeur : IRD Éditions
Lieu d’édition : Marseille
Publication sur OpenEdition Books : 2 décembre 2013
ISBN numérique : 978-2-7099-1812-1
DOI : 10.4000/books.irdeditions.3522
Collection : Objectifs Suds
Année d’édition : 2012
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7099-1733-9
Nombre de pages : 296
Chantal Blanc-Pamard, Florence Pinton et Hervé Rakoto Ramiarantsoa
IntroductionL’internationalisation de l’environnement Madagascar, un cas d’école
Partie 1. La fabrique de l'environnement
Stéphanie M. Carrière et Cécile Bidaud
Chapitre 1. En quête de naturalitéReprésentations scientifiques de la nature et conservation de la biodiversité
Ramarolanto Ratiaray et Saholy Rambinintsaotra
Chapitre 3. L’accès coutumier aux ressources liées à la terre : défendre l’indéfendable ?Partie 2. Démarches et procédures de recherche pour l'action
Bruno Salomon Ramamonjisoa
Chapitre 6. Gouvernance et politique de la naturePartie 3. Financer le développement ou financer la conservation, une question sociale
Aimé Lala Razafinjara
Chapitre 8. Verdissement écologique et recherches sur le développement ruralJean Roger Rakotoarijaona
Chapitre 9. L’environnement pour le développement ? Une analyse de la REDDHervé Rakoto Ramiarantsoa, Chantal Blanc-Pamard, Florence Pinton et al.
ConclusionPolitiques et recompositions environnementales
La globalisation des politiques environnementales ne produit pas les mêmes effets dans tous les pays du Sud. Dans le même temps persiste la difficulté à penser de façon renouvelée les relations entre nature et société, entre conservation et développement, ce dont témoigne Rio + 20, la conférence des Nations unies pour le développement durable tenue en juin 2012. Dans ce contexte, Madagascar, pays fortement engagé dans une démarche de conservation de son patrimoine forestier, s’avère un cas d’école emblématique. Quels acteurs contrôlent les modalités de production et de mise en œuvre des projets de valorisation de la forêt ? Par quelles institutions ces projets sont-ils financés ? Quelles retombées en termes de lutte contre la pauvreté peut-on en attendre ?
À travers un regard géopolitique partagé, les auteurs de cet ouvrage, issus de disciplines et d’horizons divers, interrogent le processus de construction des politiques environnementales et analysent les relations entre science, politique et société, alors que s’est progressivement imposée une vision de plus en plus marchande de la nature. Cette publication s’adresse à tous ceux – chercheurs, étudiants, praticiens du développement et décideurs – qui explorent pistes et retours d’expériences sur les relations entre géopolitique et environnement.
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